France : Plus de peur que de mal au concert de Roga Roga

le chanteur congolais Roga Roga

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le chanteur congolais Roga Roga
Le chanteur congolais Roga Roga

Des incidents ont précédé samedi la tenue à Montreuil (en banlieue de Paris) d’un concert de l’artiste congolais Roga Roga, que des opposants au régime de Denis Sassou Nguesso ont tenté de faire annuler.

L’artiste de la République du Congo a pu se produire samedi soir au palais des congrès de Montreuil.

Plusieurs dizaines de personnes, des opposants au régime congolais, avaient manifesté dans l’après-midi aux abords de la salle de spectacle.

Les « Combattants » estiment que l’artiste congolais profite de ses concerts et de sa présence en France pour faire passer dans ses chansons des «Libangas», des dédicaces en faveur du président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso.

Depuis plusieurs jours, des manifestations d’hostilité s’étaient exprimées et des lettres de menaces avaient été adressées au propriétaire de la salle. Mais le concert a été maintenu malgré tout.

Trente-deux interpellations

Pas moins de six fourgons de gendarmes mobiles ont été déployés sur place. «Nous sommes attentifs, avait précisé la préfecture, avant le concert. Il n’est pas question d’annuler le concert. Nous avons les moyens de contrôler la situation.»

Trente-deux personnes ont été placées en garde à vue, selon les autorités françaises. Des dégradations contre le bâtiment et des voitures ont aussi été déplorées dans la nuit de vendredi à samedi. 

L’an dernier, des menaces et débordements avaient conduit à l’annulation des concerts prévus à Paris de deux artistes du pays voisin de République démocratique du Congo, Héritier Watanabe et Fally Ipupa. 

Avec BBC 

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Roga Roga à Paris : Les combattants en colère menacent de boycotter le concert de l’artiste congolais

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Le chanteur congolais Roga Roga

Le concert inédit de l’artiste congolais, Cet son groupe Extra-Musica prévu pour le 26 mai 2018, au Bataclan à Paris, n’enchante manifestement pas tout le monde. En premier lieux, les Combattants du 242 aidés des « Inguéta » du 243 qui lancent déjà des appels au boycott sur les réseaux sociaux estimant que le chanteur de «Trop c’est trop » est un « collabo ».

Cet acharnement des combattants de Brazzaville et de Kinshasa contre le patron du groupe Extra Musica, l’orchestre le plus populaire du Congo, trouve son fondement réel dans un vieux contentieux qui existe entre l’artiste et ses compatriotes vivant en France.

« Métro, boulot, dodo, tel est mon quotidien. Ma richesse ce sont mes habits et mes chaussures de Château Rouge », chantait Roga Roga

Dans la chanson «Oyo eko ya eya » qui se traduit littéralement par advienne que pourra sortie en 2016, Roga Roga présente un congolais de France toujours fauché comme un rat d’église. Fatigué par l’éternelle tradition « maison-métro-boulot-dodo » et phagocyté par des factures impayées, il ne sait plus à quel saint se vouer. Ce qui justifie d’ailleurs sa haine contre les hommes politiques du Congo qu’il vilipende de manière irrépressible à travers les réseaux sociaux.

Selon Roga Roga, les vêtements restent la seule richesse des congolais de France oubliant en passant que le Congo-Brazzaville et l’élégance ont une vieille histoire commune.

Nombreux avaient pris la décision de boycotter ces différents concerts à Paris en France et dans toutes les villes européennes.

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En mars dernier, Roga Roga, devant tant d’accusations, a décidé d’adresser une vidéo à la diaspora congolaise de France. Dans cette dernière, il présente ses excuses aux congolais de France et donne quelques explications pour éclaircir les choses.

«Vraiment je vous présente toutes mes excuses. D’abord à mon nom personnel et au nom du groupe Extra Musica. Dans ma chanson, je n’ai ciblé personne. Je voulais juste apporter la gaité et l’ambiance. Aujourd’hui, au plus profond de moi, je suis malheureux et affecté au regard de tout ce qui s’est passé », a déclaré l’artiste congolais.

En aucun cas, et il le répète à plusieurs reprises, il n’a voulu offenser la diaspora congolaise de France.

Malheureusement l’appel de Roga Roga aujourd’hui a dû mal à franchir la Seine.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo Brazzaville

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Musique : Le concert parisien de l’artiste congolais Fally Ipupa est interdit par la préfecture de police

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La préfecture de police de la ville de Paris, en France, a annoncé mardi 20 juin l’interdiction du concert que devrait livrer ce jeudi le chanteur congolais Fally Ipupa dans la salle de spectacle La Cigale.

Dans l’arrêté publié sur son site Internet, la préfecture de police de Paris évoque «des risques de troubles graves à l’ordre public que ce concert était susceptible de générer».

Le concert «suscite une mobilisation croissante chez les opposants radicaux congolais, qui ont déposé plusieurs déclarations de manifestation pour le 22 juin aux abords de la salle de spectacle avec l’intention d’en découdre avec les spectateurs du concert,  de créer des désordres à l’intérieur et à l’extérieur de la salle et de s’en prendre à l’artiste», lit-on notamment dans l’arrêté.

Sur son site Internet, La Cigale indique que «Fally Ipupa et les producteurs regrettent vivement cette décision». Les personnes qui avaient déjà acheté leurs billets «pourront se faire rembourser uniquement dans les points de vente au sein desquels ils les ont acheté».

Depuis près d’une décennie, plusieurs artistes congolais ne livrent plus de concerts de musique dans les grandes salles de spectacle de certaines villes d’Europe. Leurs productions sont menacées par des Congolais de la diaspora qui reprochent à ces artistes leur complaisance à l’égard du régime actuel en RDC. A l’occasion des campagnes électorales récentes, plusieurs musiciens ont composé des chansons à l’honneur du président Kabila. Ce que reprouve certains Congolais de la diaspora qui se font appeler « combattants ».

 

Des tentatives d’organisations des concerts des musiciens congolais notamment à Paris et Bruxelles ces dernières années se sont parfois soldées en bagarres rangées entre les pro et les anti-concerts.

Avec radiookapi

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