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Des incidents ont précédé samedi la tenue à Montreuil (en banlieue de Paris) d’un concert de l’artiste congolais Roga Roga, que des opposants au régime de Denis Sassou Nguesso ont tenté de faire annuler.
L’artiste de la République du Congo a pu se produire samedi soir au palais des congrès de Montreuil.
Plusieurs dizaines de personnes, des opposants au régime congolais, avaient manifesté dans l’après-midi aux abords de la salle de spectacle.
Les « Combattants » estiment que l’artiste congolais profite de ses concerts et de sa présence en France pour faire passer dans ses chansons des «Libangas», des dédicaces en faveur du président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso.
Depuis plusieurs jours, des manifestations d’hostilité s’étaient exprimées et des lettres de menaces avaient été adressées au propriétaire de la salle. Mais le concert a été maintenu malgré tout.
Trente-deux interpellations
Pas moins de six fourgons de gendarmes mobiles ont été déployés sur place. «Nous sommes attentifs, avait précisé la préfecture, avant le concert. Il n’est pas question d’annuler le concert. Nous avons les moyens de contrôler la situation.»
Trente-deux personnes ont été placées en garde à vue, selon les autorités françaises. Des dégradations contre le bâtiment et des voitures ont aussi été déplorées dans la nuit de vendredi à samedi.
L’an dernier, des menaces et débordements avaient conduit à l’annulation des concerts prévus à Paris de deux artistes du pays voisin de République démocratique du Congo, Héritier Watanabe et Fally Ipupa.
Avec BBC
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