Football: Claude Le Roy nommé sélectionneur du Togo

L'entraîneur du Congo Claude Le Roy

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L'entraîneur du Congo Claude Le Roy
Claude Le Roy

Claude Le Roy entraînera désormais les Éperviers du Togo. Il a été nommé mercredi sélectionneur de l’équipe nationale du Togo pour un contrat de trois ans, qui coure jusqu’à la Coupe d’Afrique des nations 2019.

 Le Français remplacera Tom Saintfiet, ex-entraîneur de la sélection nationale dont le contrat courait initialement jusqu’en 2017. À 67 ans, Claude Le Roy détient le record de participation à la CAN. Il en a disputé huit avec le Cameroun, pays où il s’est révélé et gagné la coupe, le Sénégal, la RD Congo, le Ghana  et le Congo où, il y était jusqu’en novembre dernier.

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Claude Le Roy quitte les Diables Rouges du Congo

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

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Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy
Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

Le sélectionneur français du Congo, Claude Le Roy, quitte son poste après avoir qualifié son équipe pour le 3e tour de la phase qualificative zone Afrique au Mondial-2018, a-t-il dit mardi à l’AFP.

« Après deux années formidables j’ai décidé de partir vers d’autres aventures », a dit Le Roy après une victoire contre l’Éthiopie (2-1), à Brazzaville (victoire 4-3 à l’aller) au 2e tour des qualifications pour la Coupe du monde en Russie.

Le Roy avait qualifié le Congo pour les quarts de finale de la précédente Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015), pour la première participation de ce pays depuis 23 ans, et laisse l’équipe en tête du groupe E de qualification à la CAN-2017.

Le « sorcier blanc » emmène avec lui son adjoint, Sébastien Migné.

Parmi les prétendants africains à engager Le Roy figure le Cameroun, le pays où il s’était révélé, a-t-on appris de sources concordantes. Il y a remporté la CAN-1988 (finaliste en 1986) et a ensuite guidé les Lions Indomptables au Mondial-1998 en France (élimination au premier tour).

Le Roy, 67 ans, détient le record de participation à la CAN, il en a disputé huit, avec le Cameroun, le Sénégal, la RD Congo, le Ghana (où Hervé Renard était son adjoint) et le Congo.

Par l’AFP

Diables Rouges du Congo : Claude Le Roy vers la sortie

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

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Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy
Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

On vous l’apprenait il y a quelques jours. Le contrat de Claude Leroy au Congo prend fin en décembre prochain et jusque-là aucune proposition de prolongation. Mieux, les responsables du football congolais sont prêts à se débarrasser du technicien breton.

D’après nos informations, Claude Leroy ne devrait pas continuer à la tête des Diables rouges. Le Français, dans l’histoire du pays, pour avoir qualifié le Congo en quarts de finale de la CAN en 2015 est poussé vers la sortie. Et c’est son adjoint qui pourrait prendre sa succession. Nos sources indiquent que Leroy ne fait plus l’unanimité dans les vestiaire des Diables rouges. Plusieurs cadres ont demandé sa tête et ont déjà menacé à plusieurs reprises de refuser les convocations s’il restait à la tête de l’équipe.

Les réunions s’enchainent au cabinet du ministre des Sports du Congo. Pour remplacer Leroy, on ne devrait pas aller chercher loin. La piste la plus sérieuse mène à son adjoint Sebastien Migné très apprécié par les joueurs. On lui reconnait son travail sur le terrain alors que Leroy est souvent en France. Et pour accompagner Migné, Isaac N’Gata, également un des adjoints de Leroy.

(Africa Top Sports)

Claude Le Roy : « Il faut que la CAF dynamise les championnats locaux »

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

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Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy
Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

Actuellement engagé avec le Congo, l’ex-entraîneur des Lions indomptables du Cameroun a connu Issa Hayatou. Et dresse un bilan plutôt positif de son action à la tête de la CAF.

Jeune Afrique : Comment avez-vous vu le football évoluer depuis l’accession d’Issa Hayatou à la présidence de la Confédération africaine de football [CAF], en 1988 ?

Claude Le Roy : Il était président de la Fédération camerounaise de football [Fecafoot] quand je dirigeais les Lions indomptables. Il était très réceptif à mes demandes. Et il a contribué à développer lefootball camerounais. Depuis qu’il est à la tête de la CAF, le football africain a beaucoup progressé. Tout n’a pas été bien fait certes, et certaines choses auraient dû être réalisées. Mais il y a davantage de compétitions, notamment pour les jeunes et les femmes. La CAF a créé le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), le nombre d’équipes en phase finale de la CAN [Coupe d’Afrique des nations] est passé de huit à seize, cinq sélections représentent le continent en Coupe du monde, et l’Afrique du Sud a accueilli le tournoi en 2010. L’arbitrage s’est lui aussi nettement amélioré, même s’il y a encore quelques couacs, comme partout. Enfin, il a fait de la CAF une maison solide financièrement.

Les efforts pour aider les championnats nationaux à se développer ont-ils été suffisants ?

C’est le principal reproche que l’on puisse adresser à Issa Hayatou. Il faut que la CAF dynamise les championnats locaux. Je me souviens de l’époque où des matches de championnats au Cameroun, au Sénégal ou au Ghana attiraient beaucoup de monde. Aujourd’hui, les championnats africains doivent faire face à de nombreux obstacles. Ils sont pillés par des agents loin d’être scrupuleux, et les plus jeunes partent vers l’Europe, alors qu’ils n’ont rien prouvé. Cela n’a pas toujours été comme ça : [George] Weah, [Roger] Milla, Abedi Pelé ou [Samuel] Eto’o étaient déjà reconnus chez eux avant de quitter leur pays. La formation des joueurs, et des entraîneurs, doit être développée.

Militez-vous pour que la CAF développe un vrai professionnalisme ?

Oui. Certes, l’Afrique du Sud et les pays d’Afrique du Nord ont mis en place des ligues professionnelles. Mais cela doit être généralisé sur tout le continent. Il faut une professionnalisation, avec de vrais contrats de travail, des dirigeants, des joueurs, des entraîneurs, des services médicaux. Un Africain préfèrera souvent rester chez lui et gagner 3 000 euros par mois plutôt que de galérer en Europe où, même avec un salaire de 10 000 euros, les choses peuvent s’avérer difficiles à long terme.

Il est reproché à Hayatou une forme de gouvernance autoritaire…

Je ne sais pas comment il fonctionne. Mais il pourrait commencer à envisager de se retirer petit à petit, même si on lui prête l’intention d’être candidat en 2017. Souvent, les grands dirigeants sont abîmés par le jeu des courtisans. Je ne pense pas qu’Hayatou soit au courant de tout.

(Jeuneafrique)

Éliminatoires CAN-2017: Claude Le Roy se dit confiant

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

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Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy
Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

Les Diables Rouges sont arrivés à Owando jeudi en fin de matinée., et l’apres midi, il ont eu leur première séance d’entraînement au stade Marien NGOUABI. Peu avant la séance le sélectionneur congolais s’est adressé à ses joueurs.. » La meilleure façon de rendre hommage au public d’Owando qui nous a réservé un merveilleux accueil c’est de gagner dimanche, et moi je suis confiant, je pense qu’on va faire quelque chose de bien ».

JO-2016: Claude Le Roy accuse le Ghana de tricher sur l’âge des joueurs

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

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Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy
Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

Le sélectionneur du Congo Brazzaville Claude Le Roy, a accusé dimanche le Ghana d’avoir aligné des joueurs trop âgés samedi lors de la défaite (1-0) de son équipe en qualifications pour le tournoi de football des JO-2016.

Les joueurs alignés dans ces rencontres doivent être nés après le 1er janvier 1993, ce qui n’était pas le cas pour certains Ghanéens selon Le Roy.

« Ce n’est pas juste. Le Congo respecte les règles et pas le Ghana. J’ai entraîné quelques-uns des Ghanéens il y a sept ans pour les qualifications pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) contre le Niger. Ils n’ont pas moins de 23 ans », a dénoncé le Français lors d’une conférence de presse à Accra.

Ni le sélectionneur ghanéen Malik Jabir, ni les responsables n’ont réagi jusqu’à présent à ces accusations.

Le Congo reçoit le Ghana la semaine prochaine pour le match retour, le vainqueur se qualifiant pour le troisième tour de qualifications pour les JO-2016.

Le Roy vise une première participation aux jeux Olympiques comme entraîneur. Il est sélectionneur du Congo Brazzaville depuis 2013.

Par l’AFP

Claude Le Roy : «Mon avenir n’est plus important. Le plus important c’est l’avenir du football au Congo»

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

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Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy
Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

Au lendemain  de l’élimination du Congo en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations face aux Léopards de la RDC, Claude Le Roy a échangé avec la presse nationale sur les leçons à tirer  de l’élimination des Diables rouges en y évoquant son avenir.

Face à la RDC, il s’est déroulé un scenario imprévisible. Le Congo menait 2-0 avant d’être rattrapé et devancé au score. Cette élimination en quarts de finale, comment l’avez-vous vécue ?

Claude Le Roy : J’ai passé une nuit très mauvaise. J’étais déçu et anéanti. Ce n’est pas pour moi mais pour ces joueurs qui méritaient je pense autre chose et qui ont fait tellement d’efforts depuis un mois. C’est un groupe professionnel. Déjà on a eu ce bonheur de se qualifier pour cette coupe d’Afrique des nations quinze ans après puis terminer premier de notre groupe et premier de tous les groupes. Et puis ce quart de final est arrivé. Je pense qu’on a été victime un  peu de notre inexpérience, dans l’euphorie du deuxième but. On sait qu’après les buts, il faut se reconcentrer complètement. On était encore un petit peu sur les nuages, manque d’habitude de gestion de ces moments-là, peu de jeunesse internationale. Et puis,  il aurait fallu qu’on reste un peu plus longtemps à deux à zéro pour ne pas leur permettre de reprendre espoir. Ils sont revenus trop vite dans le match à deux à un. A deux à un but bien évidemment, le vent a changé de côté. Il a soufflé à leur dos parce que ce sont eux qui étaient les chasseurs en ce moment-là derrière le gibier Congo. Puis qu’ils avaient la possibilité alors que peu  de temps à deux à zéro, on sentait qu’ils avaient pris un coup sur la tête. A deux à un bien évidemment l’espoir regagnait leur camp. Et sur le deuxième but c’est comme si un coup de massue était tombé sur la tête des joueurs. Puis ils avaient du mal à se relever. Mais c’est la vie du football. C’est comme ça qu’on apprend ; c’est comme ça qu’on grandit et c’est comme ça qu’on gagne en maturité. Toutes les équipes ont connu ça dans leur trajectoire. C’est comme ça qu’on apprend. Je donnais l’exemple tout à l’heure de pleins d’histoires de football. On peut citer de milliers de matches où ça bascule. Parce que là c’était un problème mental. On croit qu’on y est arrivé et d’un seul coup, on commence à trembler sous la pression de l’équipe adverse. Je crois qu’à deux – un on avait encore une superbe occasion de 3-1 par  Fodé Doré . Je crois qu’en ce moment-là, il nous aurait permis de nous qualifier. Ce que je retiens, c’est la très belle image laissée par cette équipe du Congo. Beaucoup de gens ont aimé cette équipe. Elle a fait plaisir par sa générosité, son enthousiasme, sa solidarité. C’est une bonne expérience. Cela m’a rendu triste parce que j’avais tellement aimé conduire cette équipe en demi-finale. Mais ce que je retiens, c’est tout ce qu’ils ont fait avant.

 Durant toute la compétition vous avez longtemps réfléchi  avant d’arrêter votre équipe. Pour ce match contre la RDC quelle était la stratégie ?

 Elle aurait été assez facile parce qu’on savait qu’il fallait qu’on prenne un peu le jeu au milieu qui risquait d’être un petit peu en infériorité numérique parce qu’ils voulaient mettre beaucoup de puissance athlétique devant.  Je savais avant, J’en avais même  parlé . J’avais dit qu’on avait une équipe pour marquer des buts contre la RDC par contre on n’était pas à l’abri de leur incroyable potentiel athlétique offensif. Nous sommes tombés hier sur un grand Dieu-Merci Mbokani. Il a fait un match énorme. Il a montré un niveau de jeu incroyable et un investissement personnel incroyable. On est ainsi tombé sur une équipe qui a aussi beaucoup de qualités. Il ne fallait pas leur permettre d’espérer.

Des joueurs comme   Litsingi et  Bissiki  n’ont pas convaincu, pourquoi n’aviez vous pas pensé à  renforcer l’équipe après l’avance de deux buts ?

 Je pense que le doublant Litsingi-Marvin Baudry fonctionne parfaitement bien. En plus on a des joueurs qui ont de la qualité et qui n’ont pas de matches par exemple, Fabrice Ondama qui est un bon joueur et qui n’a pas joué depuis huit ou neuf mois en match officiel. Il n’est pas capable de faire un match plein. Nous l’avons repris petit à petit. Mais rien ne remplace le temps de jeu. Bien évidemment quand les joueurs manquent de temps de jeu, il leur est impossible de tenir sur une heure et demie. Avec Franci Listingi et Marvin Baudry, ça se passe parfaitement bien qu’avec Bouka Moutou et Dimitri  Bissiki.  En face de Bissiki il y avait Mabuati qui était un incroyable dribbleur. Et quand il est passé à gauche, il a posé les mêmes problèmes à Marvin. C’est le talent de chaque joueur qui fait la différence. Nous savons bien que nous avons une équipe qui a encore beaucoup de progrès à faire. On vient de très loin, et il y a encore beaucoup de travail à faire.

Comment entrevoyez-vous l’avenir de l’équipe nationale du Congo et aussi le vôtre ?

 Mon avenir vous le savez. Je ne cours pas derrière les contrats. Jamais ! On va en discuter tranquillement avec Sébastien en priorité. Je pendrai les décisions que j’ai à prendre. Je n’ai pas de souci de ce côté-là. L’équipe nationale a un avenir de qualité mais il faut savoir se situer. On n’est pas une des meilleures équipes d’Afrique ; Il y a encore beaucoup de travail à faire. Il est question d’aider maintenant les moins des 20 ans pour la CAN au Sénégal. Ça va être un moment important aussi pour l’avenir du football congolais d’avoir des moins de 20 ans  qui sont des vrais jeunes. Le respect des âges c’est surtout le plus important. Il ne faut pas faire la compétition en rajeunissant  de 4, 5, 6 ou 7 ans certains joueurs cela ne sert à rien. Vaut mieux perdre dans une compétition avec l’âge réel parce qu’on en tire profit pour l’avenir. Il faut continuer à travailler et surtout s’organiser pour les matches amicaux  de 27  et 31 mars et des 3 et 7 juin. Ce sont des dates FIFA et ce sont des matches qu’il ne faut pas manquer. Ça permet de voir de nouveaux joueurs et de progresser. Mon avenir n’est plus important. Le plus important c’est l’avenir du football au Congo. Je sais que de toutes les façons, quoi qu’il arrive, je serai toujours dans le football sur un terrain avec une équipe nationale ou autre dans les prochains mois. Ce n’est pas très important. Mon cas personnel n’a aucune importante. Vous savez, les cimetières sont pleins des gens indispensables. Je ne suis sûrement pas le plus indispensable.

© Adiac-Congo

 

CAN-2015 Claude Le Roy : « Je connais la défense de la RDC par cœur »

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy
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Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy
Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Claude Le Roy, affirme connaître la défense de la RDC que son équipe va croiser samedi 31 janvier prochain en quarts de finale de la Can 2015. Le technicien français a dirigé la sélection de football de la RDC deux fois (2004-2006 et 2011-2013).

« La défense congolaise, je connais par cœur parce que c’est celle que j’avais quand j’étais en RDC jusqu’au moment où Chancel Mbemba a remplacé Joël Kimwaki », a déclaré Claude Le Roy mercredi 28 janvier au cours d’une conférence de presse.

« Je connais bien le potentiel de cette équipe Kidiaba, Issama Mpeko, Kimwaki, Mongongu, Kasusula, Mulumbu- même s’il est blessé-, Makiadi, Mbemba, Bolasie, bref beaucoup d’entr’eux ont démarré avec moi. Certains en 2006, d’autres en 2012 ou 2013 », a ajouté le technicien français.

Mais le sélectionneur du Congo a reconnu tout de même que le match face à la RDC sera compliqué.

« On sait que contre nous, ça va être compliqué. Le Congo-Brazza c’est 4 millions d’habitants contre 70 millions [population approximative de la RDC]avec les joueurs qui œuvrent dans tous les grands championnats », a-t-il indiqué.

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville a cependant fait savoir que son équipe était préparée pour jouer ce quart de finale, insistant sur l’envie de vaincre de ses joueurs.

« Mes joueurs sont des novices. Ils ont une envie de vaincre, après avoir battu le tenant du titre [le Nigeria], en éliminatoire, battu le Gabon puis s’imposer face au Burkina Faso vice-champion d’Afrique. On termine avec 7 points, et le bonheur veut qu’on rencontre la RDC en quarts de finale », a souligné Claude Le Roy.

Florent Ibenge, « un entraîneur que je respecte »

Claude Le Roy s’est également exprimé sur son homologue Florent Ibenge, sélectionneur de la RDC.

« Un entraîneur que je respecte », a lancé le technicien français.

« Il [Florent Ibenge] a toujours reçu des messages de ma part depuis que j’ai quitté la RDC [en juin 2013]. Que ça soit à V.club ou en équipe nationale, parce que j’aime bien la façon dont il travaille. Il est intelligent, cohérent », a-t-il affirmé.

En outre, il a estimé qu’il n’y avait pas beaucoup de différence entre l’équipe dirigée par Florent Ibenge et celle qu’il a entraînée.

« Je ne pense pas qu’il y a beaucoup de différence entre l’équipe des Léopards que j’ai entrainée et celle d’aujourd’hui, à part l’absence de Mputu, un joueur au talent exceptionnel », a souligné Claude Le Roy.

La RDC et le Congo-Brazzaville se croiseront samedi 31 janvier en quarts de finale de la Can 2015. La RDC a terminé deuxième du groupe B avec 3 points, tandis que le Congo-Brazzaville, a fini premier du groupe A avec 7 points.

Par Radio Okapi

CAN-2015 – Claude Le Roy : «Ils pigent bien»

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Claude Le Roy : «Ils pigent bien»
Claude Le Roy : «Ils pigent bien»

«On a fait un très bon match tactiquement, avec nos armes. Nos joueurs découvrent tous la CAN, ils sont très bons mais ont encore une énorme marge de progression. On a fait un match au maximum de notre potentiel, a déclaré Claude Le Roy, le sélectionneur du Congo victorieux mardi du Gabon (1-0). Il faut tirer un immense coup de chapeau à la qualité morale et mentale de cette équipe du Congo. Je n’ai quasiment jamais eu une équipe qui pige aussi bien tactiquement, même s’il y a des insuffisances. Pour le moment on est premier mais pas qualifié. On est très content, c’est la première victoire de CAN du Congo en phase finale depuis 41 ans. (…) Il y a un cerveau sur le terrain (Prince Oniangue) qui enregistre vite et en plus il met le but vainqueur. »Et d’ajouter sur le prochain match face au Burkina Faso : «J’étais attaquant professionnel, et je suis le plus mauvais entraîneur au monde pour chercher un nul. Si on prépare le match pour chercher le nul, il faut me limoger tout de suite ! On va jouer comme d’habitude, pour gagner, on va jouer sérieusement, on va garder les mêmes principes de jeu.»

CAN-2015: Claude Le Roy : « Le Gabon a des failles défensives : à nous de les exploiter »

laude Le Roy, le sélectionneur du Congo

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L'entraîneur du Congo Claude Le Roy
L’entraîneur du Congo Claude Le Roy

Le sélectionneur national du Congo est revenu sur le match nul  de son équipe, face à la Guinée équatoriale, le samedi dernier, lors de l’ouverture officielle de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015 : conditions du match, points forts, déceptions. Et envisage sereinement la rencontre face au Gabon.

Les Dépêches de Brazzaville : Monsieur Le Roy, au lendemain du match nul face à la Guinée équatoriale (1-1), quel bilan tirez-vous ?

Claude Le Roy : Je ne vais pas revenir là-dessus tout le temps, mais vu les conditions de préparation, je suis satisfait. C’était mon 32ematch de CAN, et je n’ai jamais vu ça : un parcours de douze minutes qui se rallonge de plus de quarante minutes, la climatisation du bus qui tombe tout d’un coup en panne avec un thermomètre qui monte à 40 degrés… Nous sommes censés être au stade 90 minutes avant le coup d’envoi du match. Malheureusement, nous sommes arrivés dix minutes avant l’échauffement.  C’est triste d’infliger ça aux joueurs, qui sont les premiers acteurs du football. Sans eux, il n’y a pas de spectacle, pas de compétition, pas de revenus.

LDB : Cela suffit-il à expliquer ce début de match manqué ?

C.L : Cela explique en partie notre début de match, car je pense, après avoir revu le match à deux reprises, qu’on était au point dans l’occupation du terrain, mais qu’on a pêché dans le rythme. Mes joueurs ont pris un vrai coup de chaud dans le bus. Pour faire honneur au Congo, à la Confédération africaine de football (CAF), au public, ils étaient en costumes-cravate dans le bus…

LDB : Pour vous, c’est donc un bon point pris, samedi, lors de ce premier match ?

C.L : Oui. Une fois de plus, je rappelle le contexte : un retour en Coupe d’Afrique après quinze ans d’absence, une inexpérience totale de l’effectif à ce niveau. Nous sommes venus avec l’ambition de bien faire, mais il ne faut pas non plus penser que l’on peut arriver dans une compétition de ce niveau pour la gagner. En 2012, la Zambie gagne, mais le groupe se connaissait bien et sortait d’un quart de finale en 2010. La pire des choses serait d’être impatient alors qu’il faut justement pérenniser cette équipe. Ce groupe peut progresser si on lui laisse du temps. Nous, on ne peut pas se permettre de naturaliser dix Espagnols en piochant dans les réserves du Real ou de Valence.

LDB : Vous faites allusion à la Guinée Equatoriale : force est de constater qu’en face des Diables rouges, il y avait une équipe de qualité, collectivement cohérente.

C.L : Oui, il y a de bons joueurs comme Balboa ou Nsue. Leur numéro 15 a du talent, mais il n’aurait jamais dû finir le match. Il  a eu un comportement détestable, comme son coup de coude sur Cesair, totalement gratuit, ou son tacle sur Marvin, qui aurait pu y laisser son péroné. Le jeune Ruben Belima joue en réserve au Real, sous les ordres de Zidane, ça veut tout dire. Il faut reconnaître que les Equato-guinéens ont bien choisi leurs joueurs.

LDB : Que faut-il retenir : avoir concédé l’ouverture du score ou avoir égalisé ?

C.L : Les deux, bien sûr, mais je retiens surtout que l’on a su réagir et très bien finir. Globalement, le score de parité est mérité, mais je n’oublie pas qu’on pouvait tuer le match sur l’occasion manquée de Dominique. Il était ravagé après le match, mais je lui ai dit que ce n’est pas grave, que la prochaine sera au fond.

LDB : Votre équipe se créé des occasions, mais pêche dans l’efficacité. Ce sont donc là les espoirs et les limites des Diables rouges ?

C.L : Oui, nous sommes une équipe joueuse, qui cherche à jouer au sol, en triangle. On l’avait remarquablement fait la veille à l’entraînement et souvent la dernière séance est révélatrice. Les joueurs avaient été bons dans le jeu en triangle, pour après renverser sur le côté extérieur opposé et revenir sur l’intérieur. Mais samedi, certains joueurs ont manqué des gestes tactiques, ce qui nous a empêché de développer notre jeu. Et cela nous a exposé à leur jeu de contre-attaques.

LDB : Finalement, vous n’éprouvez pas de regret ?

C.L : On aurait préféré gagner, c’est sûr, mais je n’oublie pas que Christoffer Mafoumbi nous garde dans le match à deux reprises. Sa prestation est un grand motif de satisfaction : il a 21 ans, il a reçu une lettre de licenciement économique de son club quarante-huit heures avant le match et malgré cela, il assure. Je tiens d’ailleurs à souligner la médiocrité et le manque de classe des dirigeants du Pontet dans cette affaire.

LDB : Au rayon des satisfactions, il y a eu des entrées en jeu…

C.L : Les entrants ont eu un impact sur le cours du match et c’est ce que j’attends d’eux. Mais c’est surtout le comportement qui est épatant : quand on voit Chris Malonga qui part en courant, prévenir Ondama qu’il doit entrer en jeu, alors qu’ils sont en concurrence, ça en dit long sur l’état d’esprit de ce groupe. Je le dis et le redis aux joueurs : ce qu’on peut faire de bon, on le fera à 23.

LDB : Un mot sur la prestation de Thievy Bifouma, l’un des attaquants vedettes des Congolais?

C.L : Son but est magnifique et sa prestation d’ensemble épatante. Thievy doit quitter la CAN en ayant donné envie aux plus grands clubs européens de le recruter. Il doit encore se débarrasser du superficiel, simplifier son jeu pour le rendre encore plus efficient. Mais c’est un talent exceptionnel.

LDB : A l’inverse, il y a eu quelques déceptions ?

C.L : Même s’il n’évoluait pas au poste qu’il préfère,  j’attendais mieux de Cesair qui est lui aussi doté d’un immense talent. En revanche, je trouve qu’Arnold Bokamoutou a manqué son match techniquement : il avait de bonnes jambes, mais je l’ai trouvé timide, écrasé par l’évènement.

LDB : Ndinga et Doré, qui ont eu un déchet important ?

C.L : Prince aussi, même s’il a récupéré davantage de ballons, qu’il s’est créé des occasions, qu’il a frappé au but. Delvin, lui, n’a pas marqué son territoire et il sait ce qu’il faut faire pour rectifier le tir. Pour Fodé, on est en droit d’attendre mieux, lorsque l’on connait son potentiel. Il le sait. Ses statistiques en termes de duels remportés sont plutôt négatives sur ce match. Compte tenu de son potentiel, on attend mieux de sa part dès le prochain match.

LDB : Après le match, vous êtes restés au stade avec votre staff pour suivre le match Gabon-Burkina. Quels enseignements tirez-vous de cette opposition ?

C.L : On a vu un Burkina qui a manqué de réalisme, face à un bon Ovono (gardien), mais qui a aussi développé quelques actions collectives de très bonne qualité. En face, un Gabon qui peut compter sur des dragsters, comme Aubame, Bulot ou Evouna.  On sait donc qu’il ne faudra pas laisser le moindre espace dans le dos de notre défense. Mais, il ne faut pas non plus avoir peur d’aller les chercher haut. Il y aura un équilibre à trouver face à cette équipe solide et réaliste, mais qui a néanmoins des failles défensives. A nous donc  de les exploiter.

LDB : On vous sent serein et confiant.

C.L : Oui. Je suis surtout content. J’aime cette équipe, j’y suis attaché. Mon passage au Congo, quel qu’en soit la durée car, je sais très bien que tout va très vite dans le football, m’a d’ores et déjà marqué. C’est une belle aventure humaine. A nous d’en faire une belle aventure sportive en passant en quart de finale.

Propos recueillis, à Bata par nos envoyés spéciaux 

Camille Delourme et James Golden Eloué
© Adiac-Congo