Congo-FMI : Christine Lagarde évoque « des exigences de gouvernance »

Christine Lagarde

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La directrice générale du Fond monétaire international, Christine Lagarde © Michael Spilotro

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a imposé des exigences de gouvernance aux autorités du Congo-Brazzaville, après la conclusion « positive » la veille d’une mission sur un projet de programme entre le Fonds et le pays africain.

« Je suis contente qu’au terme de longues discussions et de laborieux travaux, l’équipe chargée de travailler sur le projet de programme ait conclu de manière positive sa mission hier », a affirmé Mme Lagarde lors d’une conférence de presse à l’occasion des réunions de printemps du FMI.

« Le projet sera ensuite soumis au conseil d’administration et c’est à l’issue du conseil d’administration que l’on saura exactement quels sont les financements et quels sont les conditions associées à ce programme », a-t-elle ajouté, avant de citer les exigences du FMI.

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« Nous avons des exigences en matière de gouvernance qui devront être mises en place très vite après l’approbation du conseil d’administration et qui nous paraissent de nature à garantir une bonne utilisation des finances publiques et la bonne réalisation des objectifs du programme », a-t-elle expliqué.

Après avoir masqué une partie de sa dette, le Congo avait repris des négociations avec le FMI, afin de relancer l’économie d’un pays victime de la chute des prix du pétrole, comme d’autres pays d’Afrique centrale.

Selon une enquête du quotidien français Le Monde, publiée début avril, le Congo-Brazzaville aurait par ailleurs contourné des règles du FMI dans les années 2000 à l’aide d’un montage financier mis sur pied par Total, des affirmations démenties par ce groupe français.

Avec AFP

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Congo-Brazzaville : Le FMI demande les patrimoines pétroliers des dirigeants

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La directrice générale du Fond monétaire international, Christine Lagarde © Michael Spilotro

C’est le titre d’un article publié par le journal confidentiel Africa Intelligence. Selon ce journal, «la délégation du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné fin décembre à Brazzaville a imposé une condition drastique en échange d’un éventuel soutien budgétaire au pays, exsangue». «L’institution a exigé que les dirigeants congolais lui soumettent une déclaration de patrimoine», précise-t-il.

La mesure vise particulièrement les responsables «qui ont un intérêt dans le secteur pétrolier, notamment Denis Gokana, conseiller présidentiel et ancien directeur de la société nationale SNPC.» «L’interlocuteur du FMI au sein du Gouvernement, Lucien Ebata, qui occupe depuis août le poste de conseiller spécial de la présidence congolaise pour les financements extérieurs risque également d’être impacté:

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président et fondateur de la société de négoce pétrolier Orlon Oil, il dispose de nombreux contrats d’enlèvement et de fournitures pétroliers avec de produits pétroliers avec la SNPC qui lui doit des sommes importantes au vu des contrats passés», poursuit le journal qui estime que «le seul responsable pétrolier qui devrait réussir à tirer son épingle du jeu est Denis Christel Sassou Nguesso: depuis le mois de septembre, cet ancien responsable du secteur aval au sein de la SNPC n’a plus aucun poste officiel même si son influence reste prégnante au sein de la société nationale».

Toujours selon Africa Intelligence, «le FMI a exigé que soient mises en place des autorités de régulation du secteur pétrolier. Actuellement, la SNPC cumule les rôles de société nationale et d’instance de régulation»

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