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Le président de l’Intersyndical du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO), Apollinaire Mavoungou, a déploré, mercredi à Pointe-Noire, la mauvaise gestion de cette société d’Etat, et invite les dirigeants de l’entreprise à prendre des décisions responsables pour un meilleur avenir de leur outil de production.
‘’ La relance des activités ferroviaires de Pointe-Noire à Brazzaville, intervenue le 28 novembre 2018, souffre d’un manque d’initiatives capables de rassurer la clientèle. L’usage des pratiques peu orthodoxe dans la gestion financière, du patrimoine et du personnel est loin de booster les efforts escomptés par les autorités compétentes », a déclaré Apollinaire Mavoungou, lors d’une assemblée générale.
Les partenaires sociaux s’interrogent sur l’inexistence des mesures devant constituer une riposte à la concurrence imposée par la route. Car, toutes les suggestions qu’ils ont formulées n’ont pas été prises en compte.
Pour Apollinaire Mavoungou, l’équipe dirigeante a fait preuve d’une absence de transparence, d’égalité et d’équité dans l’application des mesures légales. Elle a aussi fait preuve de négligence notoire dans la conservation de l’outil de production et d’un déni de réalité qui ont fortement contribué à la dégradation du social des travailleurs en activité et ceux ayant fait valoir leurs droits à la retraite.
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Le syndicaliste a déploré la façon dont est actuellement gérée l’entreprise. La situation financière telle que vécue au quotidien par les employés n’augurent pas des lendemains meilleurs, si un sursaut d’orgueil n’est pas entrepris.
‘’ Ce comportement démissionnaire, qui se perpétue, ne nous rassure plus sur votre abnégation en vue d’assurer une bonne gouvernance financière et humaine que les cheminots réclament. De ce fait, nous considérons que les dirigeants du CFCO ont démontré leur incapacité à trouver les outils nécessaires pour démarrer cette machine grippée ‘’, a précisé Apollinaire Mavoungou.
Lors de cette assemblée générale, les participants ont rappelé que depuis l’arrêt, en 2016, du trafic ferroviaire entre Loutété, au sud, et Brazzaville, les partenaires sociaux du Chemin de Fer Congo Océan avaient fait des efforts pour préserver la quiétude sociale dans l’entreprise. Pendant cette période, ils ont fait savoir que deux salaires seulement leur avaient été versés dans des conditions éprouvantes. Mais qu’en dépit de cela, ils n’ont jamais abandonné leur outil de production.
Avec PANA
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