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Les centres hospitaliers de Brazzaville ont besoin de 150 à 200 poches de sang par jour, a révélé mercredi le chef de service de communication et de promotion du don de sang du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Louis Norbert Quentin Yombo, lors d’une opération de don de sang par le personnel du Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo.
Selon lui, la capitale congolaise a besoin de près de 200 poches de sang par jour, soit 4.500 à 6.000 poches par mois.
« Or, pour parler d’une autosuffisance sanguine, le CNTS devrait recueillir environ 80.000 poches par années », a-t-il souligné, reconnaissant que l’initiative de don de sang du personnel de l’OMS arrivait à point nommé, le CNTS traversant une sérieuse crise au niveau de la banque de sang.
« Ce geste est aussi le symbole d’une invite aux populations qui doit faire de même. La vie étant dans l’âme et l’âme étant dans le sang, les Congolais devaient donc s’investir nombreux dans le don de Sang afin de sauver des vies entières », a lancé M. Quentin Yombo.
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Selon lui, 18.000 Congolais sur 60.000 sont donneurs volontaires, réguliers et sûrs de sang.
Cependant, a-t-il ajouté, bon nombre de Congolais sont des donneurs de circonstance, lorsque la vie d’un parent en dépend.
Le président de la Fédération des associations du personnel du système des Nations unies (FUNSA), Ben Tamboula, a expliqué que le sang recueilli était transféré au CNTS, où lechniciens de laboratoire le soumettent aux analyses avant de le repartir dans différents centres hospitaliers après avoir fait le tri.
« Cette procédure sanitaire intervient dans le but d’éviter de véhiculer une mauvaise qualité de sang. Le VIH, l’hépatite B et C, la syphilis sont comptés parmi les maladies redoutables que les analyses révèlent dans le sang », a indiqué un technicien du laboratoire CNTS, Bassidi Zingui Hermon.
Ouvert depuis janvier 2017 à l’OMS afro, ce programme de don de sang, qui s’est poursuivi à l’OMS-Congo, s’est déjà déroulé le 15 juin au sein du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Avec PANA
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