La CEMAC adopte de nouveaux actes forts pour sortir de la crise

La CEMAC adopte de nouveaux actes forts pour sortir de la crise

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La CEMAC adopte de nouveaux actes forts pour sortir de la crise
La CEMAC adopte de nouveaux actes forts pour sortir de la crise

La session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’est achevée jeudi soir dans la capitale tchadienne, N’Djamena, avec l’adoption de nouvelles résolutions pour accélérer la sortie de la crise économique et financière qui frappe la sous-région depuis quatre ans.

Après une demie-journée d’échanges, les présidents du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad ou leurs représentants ont réitéré leur engagement en faveur d’une sortie de crise coordonnée, concertée, maîtrisée et solidaire. Ils saluent la forte contribution de la communauté des bailleurs et des partenaires de développement à cet égard, indique le communiqué final de la réunion de N’Djamena.

Le document, dont Xinhua a obtenu une copie, contient des résolutions tant pour les Etats membres que pour les différentes institutions communautaires.

La conférence a encouragé les Etats membres à faire respecter la convention régissant l’Union monétaire de l’Afrique (UMAC) et la réglementation des changes en vigueur en vue de favoriser le rapatriement intégral des recettes d’exportations.

Elle a réaffirmé l’urgence de mettre en oeuvre toutes les mesures contenues dans les programmes conclus avec le Fonds monétaire international (FMI).

Elle a également instruit les ministres en charge des négociations ou du suivi des programmes économiques avec le FMI de faire montre d’une détermination sans faille dans la mise en œuvre des réformes indispensables au redressement économique de la sous-région.

Lors du sommet de décembre 2016 à Yaoundé, au Cameroun, les leaders de la sous-région se sont engagés à conclure des programmes économiques et financiers avec le FMI. Quatre pays ont réussi à tenir ces engagements : le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine et le Tchad. Le Congo et la Guinée équatoriale, quant à eux, ne sont pas toujours parvenus à un accord avec l’institution monétaire.

« La conclusion urgente d’un programme économique et financier avec le FMI par le Congo et la Guinée équatoriale s’impose avec acuité afin d’éviter le risque des passagers clandestins », a prévenu le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo.

Les Etats membres de la CEMAC sont encouragés à mettre en place, suivant le calendrier convenu, le plan d’actions du Groupe d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique (GABAC) visant à pallier les faiblesses identifiées dans les dispositifs de lutte anti-blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

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Concernant les institutions communautaires, le président tchadien Idriss Déby Itno et ses homologues régionaux ont encouragé la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) à poursuivre l’application de toutes les mesures de son ressort nécessaires à la stratégie de sortie de crise, au redressement des économies de la CEMAC et au maintien de la stabilité monétaire et financière. Réuni fin juillet à N’Djamena, le Comité de politique monétaire (CPM) de la BEAC a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt des appels d’offres à 2,95%, le taux de pénalité aux banques à 7,0%, le taux de rémunération des réserves obligatoires à 0,05%. Par ailleurs, il a décidé de la suppression des taux des avances aux Trésors nationaux, en cohérence avec les nouvelles dispositions statutaires.

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) est également instruite de renforcer la supervision prudentielle des établissements de crédit afin de garantir la stabilité du système bancaire sous-régional. Si la crise économique ambiante a un peu affecté ce dernier, il a cependant montré des signes de résilience. « Grosso modo, il n’y a pas péril en la demeure. La Commission bancaire, ainsi que la Banque centrale, restent vigilantes pour prévenir toute situation de nature à mettre en difficulté la situation d’une banque ou d’une place financière », a rassuré Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC et président statutaire du CPM.

Les chefs d’Etat ont instruit la Commission de la CEMAC d’accélérer les réformes des politiques sectorielles communes et le renforcement de l’intégration sous-régionale et d’améliorer sa gouvernance.

L’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) et l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), quant à elles, doivent mettre en place un dispositif plus contraignant afin d’assurer le plein respect des critères de convergence et favoriser ainsi la coordination des politiques budgétaires nationales et de la politique monétaire commune.

Concernant la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), les dirigeants de la sous-région ont décidé de la réforme de l’institution et notamment de la séparation des fonctions de président de la BDEAC et de président du conseil d’administration, de la création d’un comité de crédits et d’un comité des rémunérations.

En clôturant les travaux, le président Déby Itno a invité ses pairs à prendre toute la mesure de ces préoccupations fondamentales et vitales. « La rude conjoncture qui frappe de plein fouet notre sous-région nous impose d’agir efficacement. C’est pourquoi la mise en œuvre des actes forts qui ont sanctionné ce sommet est une urgence absolue pour l’ensemble de nos gouvernements et nos institutions », a-t-il martelé.

Il a prôné la solidarité, la complémentarité, l’unité et l’action pour tenir le grand pari de la transformation structurelle des économies des six pays membres de la CEMAC. Selon lui, les stratégies doivent, à terme, aller au-delà du présent et s’intégrer dans un schéma dynamique et durable.

« Le futur doit être, au demeurant, la raison d’être et l’essence première de la lutte que nous engageons aujourd’hui. C’est tout le sens et toute la portée de cette rencontre qui nous place devant notre responsabilité historique », a conclu le président en exercice de la CEMAC.

Avec Xinhua

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Vers un sommet extraordinaire sur la crise économique en zone CEMAC

Les présidents équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et gabonais, Ali Bongo Ondimba

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Les présidents équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et gabonais, Ali Bongo Ondimba
Les présidents équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et gabonais, Ali Bongo Ondimba © DR

Les présidents équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et gabonais, Ali Bongo Ondimba ont annoncé, mercredi à Malabo, l’organisation d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) afin de traiter les questions liées à la crise économique qui secoue de plein fouet cette sous-région.

L’annonce a été faite au cours d’une visite d’amitié et de travail de quelques heures que le chef de l’Etat gabonais a effectué en Guinée Equatoriale.

Les deux chefs d’Etat ont reconnu l’urgence de diversifier leurs économies afin de redynamiser le développement dans la zone CEMAC.

Abordant les questions de stabilité, le président gabonais et son hôte se sont accordés sur le besoin de renforcer les mécanismes existants afin de promouvoir la paix et la sécurité dans leur espace géographique.

Au terme de leur entrevue, Ali Bongo Ondimba et Obiang Nguema Mbasogo se sont félicités de l’excellence des relations entre ces deux Républiques sœurs et se sont réjouis de l’effectivité du traité d’amitié et de bon voisinage signé entre le Gabon et la Guinée équatoriale le 13 juin 2013 à Libreville.

Avec APA

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10 602 milliards de FCFA de masse monétaire dans la Zone CEMAC

Franc CFA

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Franc CFA
©DR

La masse monétaire des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’élève à 10 602 milliards de francs CFA, a appris APA dimanche auprès de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

Ces chiffres qui datent du 31 décembre 2017 connaissent une baisse de 43 milliards de francs CFA en valeur relative et de 0,4% en valeur absolue par rapport à la même période l’année précédente, où la masse monétaire des pays de la sous région était de 10 645 milliards de francs CFA.

Dans sa note de conjoncture, l’Institution d’émission monétaire explique qu’avec une enveloppe de 4398 milliards de FCFA, le Cameroun dispose de 41% de la totalité de la masse monétaire de la CEMAC.

Des chiffres qui ont connu une évolution de 235 milliards de francs CFA par rapport à la même période en 2016.

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Avec 307 milliards de francs CFA au 31 décembre 2017, la Centrafrique, a enregistré une croissance de la masse monétaire de 12,3 % en valeur absolue par rapport aux 273 milliards de francs CFA l’année d’avant.

Pour sa part, le Congo a connu une baisse de 195 milliards de francs CFA la masse monétaire étant passé de 1 766 milliards francs CFA en décembre 2017 contre 1 971 milliards un an auparavant.

Le Gabon qui a enregistré une masse monétaire de 2 004 milliards de francs CFA en 2017, contre 2 084 milliards au cours de l’exercice précédent, a réalisé une diminution de 80 milliards de francs CFA.

Alors que de son coté, la Guinée équatoriale qui affiche une masse monétaire de 1 193 milliards francs CFA en 2017 contre 1 181 milliards francs CFA en 2016 s’en sort avec une hausse de 12 milliards de francs CFA pendant que le Tchad connaît une diminution de la masse monétaire de 3,0 %, soit 895 milliards francs CFA en 2017 contre 923 milliards de francs CFA en 2016.

Avec l’APA

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Congo : la Banque sino-congolaise pour l’Afrique va augmenter son capital de 20 milliards de FCFA

Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA-Bank)

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Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA-Bank)
Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA-Bank)

Avec un capital de 50 milliards de francs CFA (94,1 millions de dollars), détenu à 50% par l’Agricultural Bank of China (ABC), la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA) projette une augmentation de celui-ci de 20 milliards de FCFA (37,6 millions de dollars) à la fin de cette année, a annoncé mardi le président de son conseil d’administration, Roger Rigobert Andely.

« J’ai le plaisir de vous annoncer que nos actionnaires envisagent à la fin de cette année une augmentation du capital de 20 milliards de francs CFA, pour laquelle la partie congolaise a déjà versé sa part. Cette augmentation du capital va nous porter au niveau de la première banque la mieux dotée en capital social de la zone CEMAC » (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), a-t-il déclaré lors de l’inauguration du siège de la banque à Brazzaville.

Dernière-née des banques congolaises, la BSCA a débuté ses activités en 2015. Elle occupe actuellement la 7ème place nationale pour les crédits et la 5ème pour les dépôts. Ses premiers bénéfices sur l’exercice comptable clos au 31 décembre 2017 sont de 1,7 milliard de FCFA (3,2 millions de dollars), après une perte de 452 millions de FCFA en 2016 (850.000 dollars).

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Cette banque qui se déploie progressivement sur le territoire congolais devrait à terme couvrir les pays d’Afrique centrale et ceux des autres régions du continent. Elle a été créée à l’initiative des présidents congolais Denis Sassou N’ Guesso et chinois Xi Jinping. Son objectif est d’accompagner le développement socioéconomique de l’Afrique en soutenant les efforts à la fois du secteur privé et des pouvoirs publics.

Venue participer à l’inauguration du siège de la BSCA, la vice-présidente d’ABC, Guo Ningning, a signifié que sa structure soutiendrait le développement des activités et l’augmentation du capital social de la BSCA.

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La CEMAC veut imposer dans un ‘’meilleur délai’’ le passeport communautaire

passeport congolais (Congo Brazzaville)

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passeport congolais (Congo Brazzaville)
© ICIBrazza

Le 31è sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), tenu ce mardi à N’Djaména, a demandé à tous les pays membres qui ne disposent pas encore du passeport CEMAC de s’y conformer dans un ‘’meilleur délai’’.

Le sommet a aussi décidé de la suppression du visa pour les ressortissants de la CEMAC et l’instauration des postes aux frontières pour faciliter l’entrée aux ressortissants des pays membres.

Les ministres en charge des transports des Etats membres sont interpellés à aider les compagnies aériennes pour leur redécollage.

Une décision a été prise pour le rapatriement des fonds issus de l’exportation.

La recommandation qui a suscité le plus d’applaudissements des participants est celle relative à la relance de la consommation des produits issus de la sous région.

En effet, selon un expert tchadien, les chefs d’Etat de la CEMAC souhaitent que, le commerce de la zone soit ‘’fort’’en facilitant l’implantation des opérateurs économiques de part et d’autre.

Selon cet expert, la conférence des chefs d’Etat a estimé que, si le Tchad dispose des produits nécessaires à l’exportation, elle doit d’abord, privilégier, le marché de la sous région CEMAC et, ceci est valable à tous les six pays membres de l’organisation (Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, RCA et Tchad).

Le sommet de N’Djaména a consacré l’installation de la nouvelle équipe de la commission de la CEMAC.

Le président sortant de la commission, le Congolais Pierre Moussa a passé la main au Gabonais, Daniel Ouna Onda.

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La vice-présidence de la commission est confiée à la tchadienne Fatimé Harane Acyl.

Plus de six tchadiens ont été désignés à divers postes au sein de la commission et des institutions spécialisées de la CEMAC.

Présidant la cérémonie de clôture, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, déclare que, sans nul doute, «nous avons franchi un nouveau palier dans le processus de consolidation de notre organisation commune»

Deby a ajouté que les ‘’pertinentes’’ décisions formulées permettront de renforcer l’intégration sous régionale et d’assurer l’efficience des actions de la CEMAC.

«L’alternative aux équations multiples qui se pose à la CEMAC réside dans notre capacité à donner une nouvelle impulsion à notre organisation. La viabilité de la CEMAC passe forcement par la réalisation de nos grands projets et programmes d’intégration en vue d’assurer la coprospérité aux peuples de nos différents pays», déclare le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, président exercice de la CEMAC.

Avec l’APA

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Cémac : Des arriérés de plus de 200 milliards de francs CFA pour les Etats membres

Franc CFA

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Franc CFA
@DR

Selon le Ministre tchadien de l’Economie, les six Etats membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) ont accumulé environ 200 milliards de francs CFA de cotisation non versées depuis 2009.

Acculée par une croissance économique en berne, des problèmes liés à l’intégration régionale, à la faiblesse de la fusion des deux places boursières et au ralentissement de négociations sur les Accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE), la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac) doit également faire face au non payement des cotisations de ses Etats membres. Quelque 200 milliards de francs CFA depuis 2009 n’ont jusqu’à ce jour pas été versé. Une situation que le ministre tchadien de l’économie, a déplorée à l’ouverture des travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UFAC) qui fragilise encore plus la sous-région.

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Un facteur de ralentissement du développement de la sous-région limitant le déploiement de l’organisation dans les problèmes communautaires, et ce, en dépit des efforts consentis par les dirigeants de la sous-région pour renforcer les mécanismes de financement. « Les résultats tardent à venir et les difficultés de la trésorerie sont de plus en plus persistantes », a déploré le Ministre tchadien. L’urgence pour les six Etats membres de s’acquitter de leurs redevances respectives demeure donc une préoccupation d’autant plus que la situation économique du moment qui frappe la quasi-totalité des pays invite à une rigueur et de la responsabilité dans la gestion de la chose commune.

© Gaboneco

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CEMAC: Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba boycottent le sommet d’Idriss Déby à N’Djaména

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Idriss-Déby, Ali-Bongo et Denis Sassou Nguesso| ©DR

Sur convocation du Président Idriss Déby, Président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État se tiendra le 31 octobre 2017 à N’Djaména, dans la capitale tchadienne.

La journée de ce lundi 30 octobre était réservée à l’arrivée et à l’installation des différentes délégations. Un diner sera également offert par le Président Déby à 20 heures.

Les travaux proprement dits s’ouvriront ce mardi 31 octobre 2017 à 10 h 30.

Compte tenu des enjeux très important de ce sommet qui se tient au moment où la santé économique de la sous-région d’Afrique centrale se dégrade au fil des jours, Idriss Déby, l’hôte du sommet et Président en exercice de la CEMAC, comptait avoir demain autour de la table des débats, tous les Chefs des six pays membres de la CEMAC. Mais, d’après le conseiller à la communication de la Présidence de la République du Tchad, seulement deux Chefs d’État sur les cinq attendus ce lundi 30 octobre 2017 soir ont répondu présents. Les présidents Paul Biya du Cameroun et Faustin Touadera de la Centrafrique sont arrivés ce lundi à N’Djamena.

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Le Premier ministre du Congo-Brazzaville, Monsieur Clément Mouamba représentera le Chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso et le Premier ministre du Gabon, Monsieur Emmanuel Ngondet Isosset, représentera le Chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) s’est réuni en session extraordinaire le 29 octobre à N’Djamena. Ouvrant les travaux, le ministre tchadien de l’Économie et de la planification du développement, Nguéto Tiraïna Yambaye, a déclaré:«Le montant cumulé des arriérés de cotisations des six pays membres de la Cémac, vis-à-vis de leur organisation, entre 2009 à ce jour, s’élève à plus de 200 milliards FCFA ». Le financement de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac) a toujours été un gros problème récurrent qui risque de porter atteinte à sa survie, ont fait remarquer des observateurs.

© TchadConvergence

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Le Congo supprime aussi les visas pour les ressortissants de la Cémac

Le Président Denis Sassou N'guesso

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Le Président Denis Sassou N'guesso
Le Président Denis Sassou N’guesso

Le Congo a décidé de dispenser de visa les ressortissants des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) pour un séjour n’excédant pas trois mois sur son territoire, selon une note circulaire du ministère de l’Intérieur.

« Tout ressortissant de l’un des États membres de la CEMAC détenteur d’un passeport biométrique ordinaire, de service et diplomatique en cours de validité, n’est plus soumis à l’obligation de visas d’entrée ou d’autorisation de sortie pour tout séjour en République du Congo ne dépassant 90 jours », indique la circulaire.

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Signée le 23 octobre par le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou, cette circulaire a été initiée en application d’une disposition de la CEMAC de 2013 portant suppression de visas pour ses ressortissants.

Le Congo est le quatrième pays de la zone à appliquer cette disposition, visant la libre circulation des personnes,après le Tchad, la République centrafricaine et le Gabon.

Créée en 1999 sur les cendres de l’ex-Union douanière et économique des États de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEMAC compte six États : le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

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CEMAC : le Tchad applique la décision de libre circulation des personnes

Idriss Déby

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Le ministre tchadien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, Hussein Brahim Taha a annoncé que les ressortissants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) n’auront plus besoin de visas pour entrer au Tchad.

« Tout ressortissant de l’un des Etats membres, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon et Guinée équatoriale, détenteur d’une pièce d’identité sécurisée (Passeport ou carte d’identité) en cours de validité, n’est plus soumis à l’obligation de visa d’entrée ou d’autorisation de sortie pour tout séjour ne dépassant pas trois mois en territoire tchadien », a indiqué le 10 août le ministre de la Justice.

Dans deux notes circulaires datant du 8 août, les autorités tchadiennes instruisent les services d’émigration et les missions diplomatiques à veiller à l’application effective de la décision sur la libre circulation, conformément aux instructions des chefs d’Etat de la sous-région. Une fois appliquée, cette mesure facilitera le commerce entre les six pays de la Cémac.

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Réunis le 17 février dernier à Djibloho, en Guinée Equatoriale, les pays d’Afrique centrale avaient réitéré leur volonté de concrétiser la politique commune de libre circulation des personnes et des biens, mais celle-ci n’était pas appliquée, surtout par le Gabon et la Guinée équatoriale. En mars, Malabo avait finalement ordonné l’observance et l’exécution des dispositions de l’organisation sous-régionale sur ce sujet dans son pays.

En Afrique centrale, la question de la libre circulation des personnes reste une pierre d’achoppement pour l’intégration sous-régionale. Elle est toujours liée à des mythes : invasion démographique, spoliation économique et perversion sociale associée à la délinquance d’origine étrangère. Pourtant, depuis mai 2015, cette libre circulation des personnes était devenue effective même si elle permettait en théorie aux ressortissants de la zone de circuler sans visa à l’intérieur du territoire communautaire. Malgré cela, des obstacles administratifs et politiques persistent.

Lors du sommet de la Djibloho, le Gabon et la Guinée équatoriale s’étaient engagés à appliquer – sans exclusive – la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace commun, à toute personne physique possédant une carte nationale d’identité et/ou un passeport biométrique. Une mission de la commission Cémac devait s’assurer de la matérialisation de la décision.

Rappelons que la libre circulation des personnes et des marchandises en zone Cémac devait être effective le 1er janvier 2014, pour éviter de faire figure de « mauvais élève », en Afrique.

Nestor N’Gampoula
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La dévaluation du «Franc CFA» de la zone Cemac n’est pas encore à l’ordre du jour

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Le dernier rapport du FMI indique une stagnation générale de l’économie mondiale à 3.5% (contre une prévision de 3.1% en 2016). 

Pour l’Afrique subsaharienne, un léger redressement est escompté à 2.6% (contre une prévision initiale de 3% fin 2016), après la décevante performance de 2016[1].

Selon le FMI, ce rebond est porté notamment par le recouvrement en cours au Nigéria dans la production pétrolière, les dépenses publiques engagées en Angola – dans la perspective des élections à venir – et la résolution de la sécheresse dans la zone sud du continent.

Les derniers chiffres du FMI sur la croissance en Afrique sub-saharienne laissent apparaître quelques grandes tendances. L’Afrique de l’Ouest, tirée par le Sénégal et la Côte d’Ivoire, enregistrerait une croissance forte de l’ordre de 7% .

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CAS DES PAYS DE LA ZONE CEMAC

L’autre zone Franc, Cemac, très majoritairement constituée de producteurs de pétrole, est mal en point, juste un peu au-dessus des 2%. 

Le Congo Brazza qui sort progressivement de la zone rouge, avec un taux de croissance négatif, est passé de la première à la dernière place de cette zone (0,6%), alors que le Cameroun (4,7) conserve sa place de 1ère économie de la CEMAC. 

Cependant Yaoundé reste exposé à une dégringolade, au cas où Paul Biya venait à être candidat à sa propre succession l’année prochaine- de vives tensions politiques pourraient bien y surgir pour peser davantage sur l’économie déjà en récession du fait de la conjoncture, mais aussi des dépenses extra budgétaires occasionnées dans le cadre de la lutte contre la secte Boko Haram. 

En attendant, le Congo et la Guinée Equatoriale devraient inéluctablement à leur tour signer un accord avec le FMI. Seule inquiétude à Brazzaville,  » c’est la remise en cause de la coopération Sino congolaise en matière d’ingénierie financière « , confie un expert en économie pétrolière. » Les indicateurs macro économiques de la zone ne sont pas encore, pour l’essentiel, au rouge au point d’être dans la sinistrose de 1994″, indique, sous couvert d’anonymat, une source du Fonds à Washington.

Par Alphonse Ndongo

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