Le Forum sous-régional des parlementaires d’Afrique centrale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle a démarré, mardi à Brazzaville, en présence du président congolais, Denis Sassou N’Guesso.
Ouvrant les travaux de ce forum, le président congolais a invité les Etats de l’Afrique à faire de sorte que « la nourriture devienne un médicament de base pour les populations de la sous-région ».
Denis Sassou N’Guesso s’est préoccupé de l’alimentation des femmes enceintes et enfants à bas âges qui reste une préoccupation pour l’Afrique centrale, avant d’appeler à « une intégration sous-régionale portée, par entre autre, une agriculture structurante à vocation communautaire ».
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Le président congolais a saisi cette occasion pour appeler à « une plus grande autonomisation des femmes et à une égalité des genres », estimant que ces facteurs sont des leviers de sécurité alimentaire et nutritionnelle au sein de la CEEAC.
Ce faisant, il a exhorté les « parlementaires de l’Afrique centrale à quitter le domaine des incantations stériles et à s’engager résolument dans des politiques, des plans et des projets agricoles cohérents et intégrateurs, afin de rétablir l’Afrique centrale dans son rôle incontestable de grenier de l’Afrique ».
« En tant qu’élus du peuple, les parlementaires de l’Afrique centrale devraient être des acteurs de première ligne sur le terrain, au rythme d’un parlementaire un champ », a dit le président N’Guesso.
Selon un rapport onusien, en 2018, trois personnes sur quatre sont sous-alimentées dans la sous-région d’Afrique centrale.
Au Congo, plus de 14,2% des ménages souffrent d’une insécurité alimentaire sévère ou modérée et 73,6% des ménages connaissent une sécurité alimentaire aléatoire.
Les ministres en charge des télécoms de la zone se sont réunis, le 1er mars à Kintélé, au nord de Brazzaville, et ont mis l’accent sur la construction des infrastructures. Ils entendent ainsi réaliser dans les six années à venir une couverture de plus de 95% de la population de la sous-région en moyens et services haut débit à des prix compétitifs.
La quatrième réunion des ministres des Télécoms de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été précédée des travaux des experts consacrés à l’examen et la validation du plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques en Afrique centrale (Pacdice-AC), des projets nationaux et de leur cadre institutionnel de mise en œuvre.
« Nous encourageons les États membres à prendre des mesures pragmatiques afin de créer un climat d’investissement transparent, stable et prévisible à la mise en œuvre du Pacdice-AC ; à promouvoir les avantages socio-économiques de la réalisation des infrastructures large bande auprès des utilisateurs et à participer à l’initiative visant à renforcer les capacités des États en matière de gouvernance de l’internet », souligne la déclaration des ministres.
Ceux-ci ont promis d’assurer une utilisation harmonisée du spectre des fréquences ; d’améliorer le niveau des cadres politiques, juridiques et règlementaires des technologies de l’information et de la communication ; de renforcer la coordination entre les autorités de régulation nationale et des associations et de développer les stratégies numériques nationales à portée sous-régionale.
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Mieux, les moyens et les services des télécoms large bande pourront être mis à la disposition de la population, surtout rurale, et des entreprises. A en croire le secrétaire général adjoint en charge du département programme de la CEEAC, Abdallah Manirakiza, ils vont accélérer la modernisation de l’économie puis stimuler la compétitivité des entreprises et des territoires.
« Les discours doivent céder la place aux actions concrètes«
C’est aussi la vision politique des autorités congolaises qui plaident pour une meilleure coordination des projets communautaires. L’intégration des économies exige de tous les États l’ouverture, l’accessibilité et la compétitivité pour faciliter la libre circulation des données et échanges numériques mutuellement avantageux, a insisté le Premier ministre, Clément Mouamba, à l’ouverture des travaux de la réunion ministérielle.
« La poursuite des chantiers de construction des infrastructures des communications électroniques constitue un défi communautaire et un enjeu pour l’arrimage inévitable de nos États à la modernité (…) Nous devons donc agir, agir vite afin que les discours cèdent le pas aux actions concrètes en matière de développement des télécoms », a lancé le Premier ministre congolais.
Une table ronde des pays membres de la CEEAC destinée à mobiliser 270 milliards F CFA pour la mise en œuvre du projet « pont-route-rail » entre Brazzaville et Kinshasa, aura lieu en juin prochain dans la capitale congolaise, annonce un communiqué du ministère congolais du Plan, de la Statistique et de l’Intégration sous régionale.
Selon le communiqué, la tenue de la table ronde a été fixée hier mardi à Brazzaville au cours de la première réunion du Comité technique d’organisation de cette rencontre. Prendront part à la table ronde les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et les partenaires techniques et financiers du projet « pont-route-rail».
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A l’occasion de la réunion du Comité technique d’organisation, le rapport provisoire de l’avant-projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha ont été validés.
Par ailleurs, Marie Thérèse Chantal Mfoula, la Secrétaire générale adjointe de la CEEAC, a adressé une demande d’appui pour l’organisation de la table ronde à la Banque africaine de développement (Bad) en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement du programme de développement des infrastructures en Afrique centrale dont font partie le projet « pont-route-rail » qui va relier les deux capitales Brazzaville et Kinshasa.
De son côté, Auguste Karanga, le représentant de la Bad a souhaité que « la mission de haut niveau de la CEEAC, annoncée pour la fin du mois de mai, soit dépêchée à leur siège d’Abidjan, pour échanger sur les modalités pratiques d’organisation de cette table ronde et de fixer les limites ainsi que la consistance de l’appui requis par la CEEAC ».
En outre, indique le communiqué, « la mobilisation des fonds servira également au financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC) dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017».
Le bitumage complet de la route Brazzaville – Yaoundé annoncé pour 2020
Partir aujourd’hui de Brazzaville à Yaoundé par route ne relève plus d’un parcours de combattant . La première phase de ce projet reliant ketta-Sembé sur 169 km a été ouverte à la circulation, le 11 février dernier par le président Denis Sassou N’Guesso, en présence des représentants des institutions régionales et sous régionales Africaines. A cette occasion, la CEEAC a annoncé que, les 1624 km de cette route seront entièrement bitumés à l’horizon 2020.
Les populations du Congo et du Cameroun étaient en liesse, ce 11 février à Ketta, à près de 15 km de Ouesso ; point de convergence de la dorsale Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso-Impfondo et de cette bretelle Ketta-frontière du Cameroun. Amassées le long de la route ouverte à la circulation, elles scrutaient déjà les merveilles de ce tronçon qui va désormais participer au désenclavement des zones desservies et surtout lorsqu’elles se remémorent le martyr qu’elles ont vécu depuis des lustres.
Cette première phase de ce projet, initialement prévu à 121 km entre Ketta de Biessi a été portée à 169 km pour atteindre Sembé. Il a été réalisé sur financement conjoint de l’Etat congolais et la Banque Africaine de développement (BAD), notamment le Front Africain de développement (FAD) sous forme de don pour un coût global de 101 milliards 143 millions de FCFA .
S’agissant du deuxième tronçon reliant Sembé à la frontière camerounaise sur 144 km, il obéit au même principe de financement à savoir 80 milliards pour la BAD, 29 milliards pour la JICA et 39 milliards pour le Congo.
Saisissant cette occasion, la CEEAC par l’entremise du secrétaire générale adjointe,Clotide Nzingama, a annoncé que son institution envisageait que tous les 1624 km de la route Brazzaville-Yaoundé soient entièrement bitumés à l’horizon 2024. Par la même occasion, elle a rappelé, les projets d’intégration régionale d’Afrique centrale auxquels le Congo était partie prenante. Elle a cité notamment le projet de construction du pont route rail entre Brazzaville et Kinshasa, l’étude de la route Ouesso-Bangui-Ndjamena et de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha puis la construction de la route Ndendé –Dolisie.
Dans l’espace CEMAC, a dit le ministre de l’équipement et des travaux publics du Congo Emile Ouosso, 34.000 km des routes recensées avaient été retenus et le Congo « a pris la charge d’améliorer et de bitumer 2708 km » repartis sur 5 corridors parmi lesquels le corridor 29 Brazzaville-Yaoundé sur le tronçon Ketta-Sembé-Souanké-Tham au Cameroun sur 312 km. Le ministre congolais a ajouté que, sur ces projets de 2708 km à la solde du Congo, ce pays a « rendu disponible à ce jour 1815 km, soit près de 70% de réalisation. »
Ouesso-Sembé, désormais en aller-retour
Selon le ministre en charge des grands travaux, Jean Jacques Bouya, l’intérêt économique de cette route, son importance pour le Congo, pour le Cameroun et la région Afrique centrale, étaient palpables avant même sa mise en service. Un avis largement partagés par les populations. « Nous étions confrontés à plusieurs difficultés à savoir les bourbiers, les montagnes causant dans le temps beaucoup d’accidents. Aujourd’hui en une heure, les usagers vont en aller -retour à Ouesso-Sembé sans problèmes » a dit un ressortissant congolais et au camerounais de renchérir : « Nous sommes très contents, auparavant pour aller au Cameroun, il nous fallait deux à trois jours. Aujourd’hui, c’est un jour et cela est très important. Cela veut dire que, quelqu’un qui peut avoir son riz, s’il trouve qu’on va l’acheter moins cher dans la zone de production, il peut désormais se déplacer facilement pour le vendre à un bon prix à Brazzaville, Ouesso et à Yaoundé. »
A noter que, c’est le 17 mai 2012 que le président Denis Sassou N’Guesso avait lancé les travaux d’aménagement et de construction de la route Ketta-Biessi, premier tronçon de la route Ketta-Sangmélima. Ce projet est né de la volonté des Présidents Sassou et Biya de relier Yaoundé à Brazzaville en tant que corridor 29 du réseau routier dit « de première priorité » du plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale, conformément à la stratégie de transport tant continentales que régionales.
Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville et Ali Bongo Ondimba du Gabon sont les deux présents.
Deux chefs d’Etat sur onze participent mercredi à Libreville au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), consacré à la sortie de crise en Centrafrique.
Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville et Ali Bongo Ondimba du Gabon sont les deux présents. Les autres chefs d’Etat ont délégué dans la capitale gabonaise des plénipotentiaires pour représenter valablement leur pays. Le Burundi a dépêché sur place son Vice-président de la République. La Centrafrique a envoyé son Premier ministre. Ces deux pays sont pourtant à l’ordre du jour de cette rencontre.
La Guinée Equatoriale est représentée par son Président de l’Assemblée nationale. L’Angola, le Cameroun, le Tchad et la RD Congo par leur ministre des Affaires étrangères. Le Rwanda par son ministre de la Sécurité.
Gabonactu.com n’a pas obtenu les titres et fonctions du représentant de Sao Tome & Principe. Ce pays dispose à Libreville d’un ambassadeur.
Le sommet d’une journée, est consacré au processus électoral en Centrafrique, à la crise poste électorale au Burundi et à la lutte contre le terrorisme avec notamment les incursions meurtrières des terroristes de Boko Haram au Tchad et au Cameroun, deux Etats membres de la région.
La Communauté économique des États de l’Afrique (CEEAC)
Un sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’ouvre vendredi prochain à Libreville, pour arrêter la position commune de la sous-région, dans la perspective de la conférence sur le changement climatique (COP21) prévue à Paris (France) en décembre prochain.
La conférence des chefs d’État doit notamment adopter la feuille de route de l’Afrique centrale avant, pendant et après la COP21 de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ainsi que la déclaration sur la position commune des États membres de la CEEAC dans la perspective de la COP21.
Au cours de leurs assises, les chefs d’État doivent examiner le projet d’accord universel et juridiquement contraignant, les contributions nationales des États (INDC), des acteurs non-étatiques, la contribution régionale, les financements, les transferts des technologies et le renforcement des capacités.
La conférence des chefs d’État a été précédée par le Conseil des ministres des Affaires étrangères, qui s’est ouvert jeudi dans la capitale gabonaise pour se pencher sur les dossiers préparés par les experts de la CEEAC, réunis à Libreville, mardi et mercredi.
Des institutions spécialisées et des organisations sous-régionales en charges des questions environnementales, des forêts, des ressources naturelles ainsi que la Banque de développement des États de l’Afrique centrales (BDEAC) sont arrivés à Libreville pour assister au sommet des chefs d’État.
Le Réseau des parlementaires impliqués dans la gestion durable des écosystèmes forestiers de l’Afrique centrale (REPAR), les représentants des organisations non étatiques sous-régionales (ROSCEVA, REACEV, GEAC RECELAC REPALEAC, REJEFAC) se sont également donnés rendez-vous à Libreville.
les organisations du systèmes des Nations unies sont également bien représentées tout comme les partenaires techniques et financiers et les organisations non gouvernementales en charge des questions environnementales (BAD, UICN, PFBC, WCS, GIZ, AFD, PNUD, WWF…).
Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise
Le président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, a signé mardi un décret prolongeant la durée de la transition en République centrafricaine afin de disposer de plus de temps pour organiser les élections législatives et présidentielle.
Selon un communiqué officiel de l’institution, cette transition, prorogée pour la période allant du 18 août au 30 décembre 2015, vise à permettre aux autorités de la Transition d’organiser les élections législatives et présidentielles « crédibles et transparentes ».
Cette décision a été prise pendant la 16ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC tenue à N’djamena le 25 mai 2015.
Un émissaire du Secrétaire général de la CEEAC se rendra à Bangui, capitale de la Centrafrique d’ici la fin de la semaine pour transmettre cette décision aux autorités de la Transition en République centrafricaine, a indiqué cette institution sous-régionale.
20 personnes, y compris l’ancien président François Bozizé, ont déjà annoncé leur candidature à l’élection présidentielle dans ce pays, qui a connu une guerre civile doublée d’un conflit confessionnel opposant les chrétiens aux musulmans.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a été nommé président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a été nommé président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), à l’issue, lundi à N’Djamena, du 16ème sommet ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation sous-régionale.
»Mes pairs viennent de me confier la présidence en exercice de notre organisation sous-régionale, c’est une charge noble que je vais assumer pleinement et avec la plus grande détermination », a déclaré le chef de l’Etat gabonais qui succède au président tchadien Idriss Déby Itno. Le nouveau président en exercice de la CEEAC a remercié »les chefs d’Etat et de gouvernement pour la confiance qu’ils ont bien voulu placer en ma personne au gouvernement et au peuple gabonais ».
»Je mesure l’immensité des défis que la communauté doit relever dès à présent et dans les années à venir », a-t-il dit, ajoutant: »Je suis convaincu qu’ensemble nous ferons progresser le processus d’intégration de notre sous région ».
»Je m’emploierai à mettre en Å“uvre nos plans d’action en concentrant davantage les efforts sur les domaines jugés prioritaires à savoir les réformes de la communauté, la paix et la sécurité », a-t-il conclu.
Le16ème sommet ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC a enregistré la participation de cinq chefs d’Etat, dont Ali Bongo Ondimba du Gabon, Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema de Guinée-Equatoriale, Idriss deby Itno du Tchad et Mme Cathérien Samba Panza, la présidente de la Transition en Centrafrique.
Des délégations sont également venues du Burundi, de la République démocratique du Congo (RDC) et de l’Angola alors que le Cameroun était représenté par le Premier ministre Yang Philémon.
Huit ans après avoir claqué la porte de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Rwanda y a signé son retour au cours de la 16ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’ organisation, tenue lundi dans la capitale tchadienne.
Le Rwanda, membre fondateur de la CEEAC, avait suspendu sa participation aux travaux de l’institution régionale en 2007.
Le 4 avril 2013, son gouvernement avait adressé une demande pour la réadmission du Rwanda au sein de la CEEAC.
Lundi, dans la capitale tchadienne, la conférence des chefs d’ Etat et de gouvernement de la CEEAC a examiné et approuvé cette demande. Un accord de réintégration a été conjointement signé par Sheikh Musa Fazil Harerimana, ministre de la Sécurité intérieure du Rwanda, et l’ambassadeur Ahmad Allam-mi, secrétaire général de la CEEAC.
« Notre pays est prêt à contribuer à la vision et à la mission de cette Communauté. Le Rwanda s’engage également à s’acquitter de toutes ses obligations découlant du traité de Libreville, instituant la CEEAC », a indiqué M. Musa Fazil Harerimana.
« La CEEAC se félicite de la position adoptée par le Rwanda qui est un pilier important pouvant jouer un rôle accru dans les efforts actuels visant à ramener la paix, la sécurité et la stabilité dans la Région des Grands Lacs », avait déclaré le président tchadien Idriss Déby Itno, hôte du sommet.
La CEEAC a été créée en 1983 avec pour mission de conduire le processus de coopération et d’intégration en Afrique centrale. En 1999, lors du sommet de Malabo (Guinée Equatoriale), quatre objectifs lui ont été assigné à savoir le développement de la culture et l’intégration humaine, celui de la capacité d’analyse, d’action, d’initiation, d’intervention entrepreneuriale, de communication et de négociation collective. Plus tard, il a été ajouté à ces objectifs le développement de la paix, de la sécurité et de la stabilité et l’intégration physique, économique et monétaire.
Avec la réintégration du Rwanda, elle compte désormais onze pays membres.
L’ancien président tchadien Goukouni Weddeye a été nommé envoyé spécial de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dans les pays des Grands Lacs, en particulier le Burundi, par la 16ème session des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation régionale tenue lundi dans la capitale tchadienne.
L’ancien chef de l’Etat tchadien (entre 1979 et 1982) est nommé à ce poste au moment où le spectre des conflits et les bruits de guerre continuent à secouer et hanter la sous-région, à l’ intérieur de ses frontières et tout autour. Le climat d’insécurité prévaut à l’est de la République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine et dans la région des Grands Lacs, notamment au Burundi où les violences pré-électorales se succèdent depuis plusieurs semaines.
« Le Burundi, qui a eu une expérience exaltée dans le domaine du maintien de la paix en Afrique, ne mérite pas la situation de déstabilisation dans laquelle il est plongé », a déclaré le président tchadien, Idriss Déby Itno, en ouvrant les travaux de N’ Djaména.
Le chef de l’Etat tchadien et ses homologues centrafricaine, gabonais, équato-guinéen et congolais, ainsi le chef du gouvernement camerounais ont condamné le coup d’Etat manqué au Burundi et l’assassinat de l’opposant Zedi Feruzi, le week-end dernier.
Ils ont par ailleurs demandé « à la classe politique, société et au président Nkunrunziza de maintenir le cap du dialogue en vue de rassembler toutes les filles et tous les fils du Burundi »