Présidentielle au Congo : le président Sassou Nguesso candidat à sa réélection

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Le chef de l’Etat congolais a choisi le département du Niari et la modeste localité de Kibangou à 93 kilomètres du chef-lieu Dolisie pour annoncer officiellement sa candidature à l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

 » Oui ! Nous nous portons candidat à l’élection présidentielle de mars prochain. Et, nous pensons qu’ensemble dans la paix nous allons poursuivre la longue marche vers le développement de notre pays  » a t-il solennellement déclaré en réponse aux appels que lui ont lancé tour à tour les sages et les jeunes du Niari présents sur le site du chantier de la route Kibangou-Dolisiie.

« Ensemble nous participerons dans la paix pour poursuivre la marche vers le développement », a poursuivi le dirigeant congolais qui a promis que « le scrutin se déroulera dans la transparence ».

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Tout ceci a été synchronisé au plan de la communication car l’annonce du président de la République a eu lieu en marge du lancement par lui des travaux de bitumage de la route Dolisie-Kibangou ce samedi. Axe du corridor Libreville-Brazzaville, cette route fait partie de la Nationale numéro 3 qui relie le Congo au Gabon.

La section Dolisie-Kibangou comprend la construction en cours d’un pont sur le fleuve Niari. Les données produites par le ministère de l’aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux chiffrent le coût total des travaux à 45 196 388 223 FCFA dont 14 321 334 200 FCFA provenants du FAD (Fonds africain du développement) et 26 875 054 023 FCFA du budget de l’Etat congolais. Les travaux exécutés par l’entreprise chinoise CRBC couvriront une durée totale de 59 mois.

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Au cours de la cérémonie différents orateurs ont salué le programme gouvernemental de dotation du pays en infrastructures de base et leur apport dans dans la mise en œuvre du projet d’intégration sous-régionale. Les ministres Jean-Jacques Bouya et Émile Ouosso en charge respectivement de l’Aménagement, de l’ équipement du territoire et des grands travaux et des Travaux publics, le représentant de la Banque africaine de développement, partenaire au projet, Sie Marie Tioye, la Commissaire aux infrastructures de la CEEAC, Marie Chantale Mvoula ont rappelé le leadership du président de la République dans la consolidation de la coopération inter-Etats!

Ce qui lui vaut d’être appelé « champion  » de la construction des infrastructures par ses pairs d’Afrique centrale. Le préfet du département, Baron Frédéric Bozock lui adressait  » un grand merci » au nom des populations du Niari pour les projets réalisés dans cette partie du pays.

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Au même titre que les autorités locales, les habitants de Kibangou ainsi que les militants mobilisés pour la circonstance par les formations politiques dont on pouvait lire sur les banderoles qu’ils portaient des messages de soutien au chef de l’Etat on bravé la pluie qui a mouillé le sol du Niari une grande partie de la journée.

Gankama N’Siah

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Congo : Denis Christel Sassou Nguesso : « Non, je ne suis pas candidat à la présidentielle 2021 ! »

Denis Christel Sassou Nguesso

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Denis Christel Sassou Nguesso
Denis Christel Sassou Nguesso

Depuis la parution de son livre «Ce que je crois», en mai dernier, les rumeurs sur l’ambition présidentielle de Denis Christel Sassou Nguesso ont pris de l’épaisseur. Ses paroles rares et très scrutées n’en prennent que plus d’importance. Celui qui se dit citoyen congolais avant d’être le fils du Président a choisi La Tribune Afrique pour répondre en exclusivité et sans équivoque aux questions qui entourent son engagement politique, mais aussi pour livrer sa vision pour l’émergence du Congo. Entretien à bâtons rompus. 

La Tribune Afrique : Comment voyez-vous votre avenir politique au Congo et quelle place occupe votre fondation dans votre dispositif de carrière ? Sachant que beaucoup y voient une plateforme au service de vos ambitions présidentielles….

Denis Christel Sassou Nguesso : Mon avenir politique je ne sais pas de quoi il sera fait. J’ai créé cette fondation en 2013 et j’ai été élu député en 2012. Est-ce que j’ai utilisé cette plateforme pour servir jusqu’à présent mes ambitions politiques ? Non et ces dates le prouvent.

Je n’ai pas créé cette fondation dans le but de faire carrière, mais plutôt parce que mon empathie naturelle m’a toujours amené à me tourner vers les autres. Alors disons-le clairement, je n’ai jamais imaginé mon avenir politique à partir de cette structure. Cela étant, vous me donnez l’occasion de rappeler ce que sont nos actions et notre bilan : des vaccinations à grandes échelles, des campagnes communautaires de santé, des formations qualifiantes ou des bourses d’études pour des jeunes parmi les moins favorisés.

Concernant les ambitions présidentielles dont vous parlez, je mets au défi quiconque de se présenter devant moi et affirmer que je lui en ai déjà fait part. Cette rumeur est faite pour susciter des oppositions inutiles au sein de ma famille politique, ce qui n’apporte rien au débat démocratique.

Vous avez affirmé en Janvier 2014 qu’avant d’être le fils du Président Sassou Nguesso, vous vous définissez d’abord comme un citoyen Congolais, est ce que cela signifie que vous êtes capable de distance critique vis-à-vis du bilan de votre père ?

Je pense même l’avoir affirmé bien avant 2014, qu’en effet je suis avant tout un citoyen ayant les mêmes droits et devoirs que tout Congolais.

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La question ne se pose pas en termes de critiques ou pas de son bilan, mais il faut simplement être conscient que tout ce que nous avons fait n’est pas parfait et le rôle de sa majorité à laquelle j’appartiens est justement de l’aider à corriger ce qui a été mal fait et d’apporter des solutions pour contribuer à régler les problèmes auxquels les congolais sont confrontés, car ne l’oublions pas, c’est cela le travail d’un homme politique et rien d’autre.

L’on dit que c’est sous la pression du FMI que vous avez été contraint à quitter votre poste au sein de la SNPC, votre nom ayant été abondamment cité comme étant un ayant-droit économique caché de nombreux contrats pétroliers au Congo Brazzaville. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

Je voudrai rappeler que le Congo est un pays souverain. Quand nos responsables négocient avec le FMI, je puis vous assurer que les enjeux et les questions ne sont pas au niveau des personnes. Quel était l’objet de cette négociation si ce n’est d’assurer une reprise de la croissance économique fondée sur un équilibre budgétaire pérenne et de restructurer notre dette pour la rendre soutenable ?

Il n’y a donc eu aucune pression pour ma nomination en 2011 et parallélisme de formes faisant, il n’y en a pas eu non plus pour que je m’oriente vers une autre opportunité professionnelle.

Au de-là, Je tiens à rappeler qu’il n’y a jamais eu de malversations dans cette entreprise en ce qui concerne les contrats, ceux qui affirment le contraire n’ont qu’à en apporter la preuve.

Depuis plusieurs mois, et notamment la publication de votre livre aux allures de programme électoral «Ce que je crois», le tout-Brazzaville bruisse de votre probable candidature à la présidentielle de 2021. En parallèle, beaucoup de vos partisans font planer cette hypothèse et entretiennent le mystère sur vos intentions. Pouvez-vous nous dire si vous serez candidat en 2021 ?

En premier lieu je pense que le Congo ne peut se passer du Président Denis Sassou Nguesso comme candidat en 2021, pour des raisons qui sont nombreuses et c’est la raison pour laquelle je souhaite qu’il soit candidat en 2021 et je travaille d’ailleurs avec d’autres depuis quelques mois pour l’aider à être réélu en 2021.

A LIRE sur La Tribune Afrique 

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Tchad: 14 candidats à la présidentielle d’avril 2016

Le président Idriss Déby Itno

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Le président Idriss Déby Itno
Le président tchadien Idriss Déby

Quatorze candidats sont retenus pour la présidentielle du 10 avril 2016, selon une décision du Conseil constitutionnel publiée lundi.

Le président Idriss Déby Itno, qui brigue un cinquième mandat de cinq ans, affrontera deux de ses anciens Premiers ministres: Kassiré Delwa Coumakoye et Joseph Djimrangar Dadnadji. Il aura pour principal adversaire Saleh Kebzabo, le chef de file de l’opposition.

Parmi les autres candidats, il y a Laoukein Kourayo Médard, le maire de Moundou, la capitale économique, dirigée par l’opposition. Mahamat Yesko Brahim, le père de Zouhoura (du nom de cette jeune fille dont le viol collectif a ébranlé l’opinion fin janvier), est aussi sur les starting-blocks.

Une quinzaine d’autres candidatures ont été recalées par le Conseil constitutionnel, notamment celle de l’opposant Yorongar Ngarledjy, arrivé second en 2001.

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Congo: le candidat du pouvoir passe en dernier sur les médias pour la campagne

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La Maison de la radio et de la télévision à Kombo
La Maison de la radio et de la télévision à Kombo

En application  des dispositions combinées des articles 6 de la loi organique créant le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) et 20 de la loi  relative au pluralisme dans l’audiovisuel public, le CSLC a procédé, le 3 mars à Brazzaville, au tirage au sort en vue de déterminer l’ordre de passage dans les médias publics des messages des neuf candidats à l’élection présidentielle du 20 mars.

A l’issue de ce tirage au sort, l’ordre de passage des messages des candidats sur les médias est ainsi arrêté : Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou ; Pascal Tsaty Mabiala ; André Okombi Salissa ; Michel Mboussi Ngouari ; Anguios Nganguia Engambé ; Jean Marie Michel Mokoko ; Guy Brice Parfait Kolelas ; Claudine Munari née Mabondzo et Denis Sassou N’Guesso.

Dans son mot liminaire, le président du CSLC, Philippe Mvouo a annoncé que l’enregistrement des messages des candidats débutera le 5 mars à la télévision nationale. Ainsi, il a invité les professionnels de l’information et de la communication à veiller au strict respect du principe d’égalité en période électorale.

En outre, Philippe Mvouo  a souligné que son institution vient  d’accomplir sa part d’obligation, de transparence et de justice. Il a mis à profit cette occasion pour exhorter les professionnels de l’information et de la communication à faire davantage preuve de responsabilité, de citoyenneté et de dépassement de soi, afin que l’élection présidentielle se déroule dans un climat apaisé.

Roger Ngombé

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Jean Marie Michel Mokoko officiellement candidat à la présidentielle congolaise du 20 mars

Jean-Marie Michel Mokoko

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Jean-Marie Michel Mokoko
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major des forces armées congolaises.

Jean Marie Michel Mokoko, ancien chef d’Etat major de l’armée et ancien conseiller de Denis Sassou N’Guesso sur les questions de paix et de sécurité, a fait samedi à Brazzaville, acte de candidature à la présidentielle du 20 mars prochain « en vue de soulager la misère des Congolais ».

« Face au désarroi de notre peuple et le désespoir de notre jeunesse qui ne voit plus son salut que dans le mirage d’une expatriation illégale …Face à l’accentuation de la pauvreté de notre peuple, face
à la dégradation de l’Etat dans tous ses fondements, face aux sollicitations pressantes de nombreux compatriotes de tous horizons, et des forces de progrès, j’ai décidé de prendre le parti du peuple en
me portant candidat à l’élection présidentielle », a déclaré l’ancien conseiller de Denis Sassou N’Guesso.

« Projeter l’avenir c’est, pour moi, restaurer l’autorité de l’Etat bafoué, impulser une dynamique de rupture avec les mauvaises pratiques et le changement de mentalités, défendre l’unité nationale menacée, garantir la paix et la sécurité des biens et des personnes sans discrimination et rendre à la force publique sa dignité et son caractère national », a clamé Jean Marie Michel Mokoko devant les dirigeants de l’opposition radicale venus le soutenir.

« Je demande à la jeunesse abandonnée, aux femmes accablées, aux cadres ignorés et exclus, aux entrepreneurs, aux fonctionnaires et travailleurs délaissés, aux paysans marginalisés, à l’ensemble de nos communautés diverses, de se rassembler pour projeter l’avenir ensemble », a-t-il déclaré.

Il a expliqué que si le peuple congolais lui fait confiance, il entend « apaiser, rassurer, rassembler ».

« Je demande à tous les Congolais et Congolaises de se joindre à moi pour la reconquête des valeurs éthiques qui ont longtemps fait la fierté de notre peuple, le prestige et la renommée de notre pays », a dit Jean Marie Michel Mokoko dans une salle comble de ses militants venus de tous les horizons de Brazzaville.

Par l’APA

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Congo: candidat à la présidentielle, le général Jean-Marie Mokoko entend relever le défi

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Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d'état-major des forces armées congolaises|AFP
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major des forces armées congolaises|AFP

Le général Jean-Marie Michel Mokoko sera candidat à la présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville en tant qu’indépendant. Il l’a annoncé lui-même depuis Bangui. Dans une interview accordée lundi à Rfi, l’ancien chef de la Minusca qui avait démissionné de ses fonctions de conseiller à la présidence congolaise chargé des questions de paix et de sécurité le 3 février dernier, annonce son retour à Brazzaville pour officialiser sa candidature à la magistrature suprême de son pays.

Denis Sassou-Nguesso perd le général Mokoko, un allié de poids avec qui il ne s’entendait plus. L’ancien chef d’état-major des forces armées congolaises s’était opposé au projet de réforme de la Constitution qui permet à l’actuel président de briguer un nouveau mandat.

Général Mokoko était le représentant spécial de l’Union africaine, chef de mission pour la Centrafrique et l’Afrique centrale. Il a annoncé qu’il sera candidat à la présidentielle congolaise.

«Je serai candidat. Je serai candidat parce que j’estime que j’ai des choses à dire et que j’ai réfléchi pendant longtemps aux différentes problématiques de mon pays et je pense que je suis en mesure de proposer des solutions à mes compatriotes», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : «Ce n’est pas une question d’amour propre ou de quoi que ce soit. Je sais que dans mes fonctions actuelles au niveau de l’Union africaine, j’exerce une espèce de monitoring sur toutes les questions de paix et de sécurité. Or, depuis pratiquement deux ans, il y a un débat au Congo et qui m’a donné la conviction que ce débat pouvait accoucher des situations regrettables. Et comme vous savez, dans cette partie de l’Afrique, quand on parle des élections souvent on rentre dans des zones de turbulence», a-t-il ajouté.

Le général Mokoko explique que sa désapprobation pour le changement de Constitution est une démarche citoyenne qui n’est pas du tout synonyme de la déloyauté. Il dénonce sa convocation par le ministre congolais de la Défense pour consultation suite à son opposition au changement de constitution.

« J’ai trouvé tout à fait inélégant de la part de mon ministre de tutelle de me convoquer et comme pour me demander de transgresser les règles pour lesquelles un contrat me lie à l’Union africaine. Ma mission étant d’observer ce qui se passe dans les pays de l’Afrique centrale et sur ce qui s’est passé au Congo, c’est ce qui m’a donné raison d’ailleurs, puisque le 20 octobre, comme vous savez, il y a eu mort d’homme. Et dans un débat qui devrait être un débat consensuel puisqu’il s’agit des institutions de notre pays, il n’était pas normal qu’il y ait ne serait-ce qu’un mort », avance-t-il.

Si d’aucuns pensent qu’il prend un risque en décidant de briguer la magistrature suprême, Jean-Marie Mokoko estime qu’il le droit de dire ce qu’il a à dire et à proposer à ses concitoyens.

«J’ai décidé d’aller m’adresser à mes compatriotes et je pense que c’est mon droit le plus absolu de dire ce que j’ai à dire et de leur proposer, lorsque la campagne battra son plein, des solutions auxquelles j’ai réfléchi depuis de longues années. Et écoutez… Si ça comporte des risques, j’accepte de courir ces risques. Je ne le fais pas parce qu’il avait programmé d’avoir une carrière politique. Non, je pense que j’ai fait une bonne carrière militaire, c’était le but de ma vie, et je pense que s’il y a un appel de mes compatriotes, il n’y a pas de raison que je n’y réponde pas », justifie l’ancien patron de la MINUSCA.

Les conditions sont-elles réunies pour un scrutin transparent et crédible en mars prochain ? Le candidat déclaré laisse entendre qu’il y a des inquiétudes en ce qui concerne sa sincérité pour le fait que le scrutin est par le ministère de l’Administration du territoire.

A la question de savoir pourquoi il se présente comme candidat indépendant au lieu de s’unir avec les regroupements de l’opposition, il répond : «Moi, je me présente en indépendant parce que si d’aventure on me faisait confiance, je veux apporter des réformes sans être dans un corset».

Le général Mokoko compte sur des comités de soutien qu’il a déjà mis en place discrètement.

«Je veux rentrer à Brazzaville pour les fédérer – jusqu’à présent, les gens travaillaient de façon fractionnée – puis, c’est ça qui constituera ma base», révèle l’ancien fidèle de Denis Sassou-Nguesso.

Pour l’ancien patron de l’armée congolais, chacun doit montrer ce qu’il représente dans le pays au premier tour avant les alliances au 2e tour. «Si d’aventure j’étais au deuxième tour, je ne ferme aucune porte dans les négociations qu’on pourrait avoir. Je ne ferme aucune porte », a-t-il conclu.

©OEILDAFRIQUE

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Congo : Parfait Kolelas s’allie avec la CODEHA pour défier Sassou à la présidentielle

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Le secrétaire général du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Guy Brice Parfait Kolelas
Le secrétaire général du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Guy Brice Parfait Kolelas

Le secrétaire général du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Guy Brice Parfait Kolelas a été investi samedi 6 février candidat à l’élection présidentielle de mars prochain. Il portera les couleurs de la Conférence des démocrates des humanistes africains (CODEHA), et non pas de sa formation politique, le MCDDI, un juge congolais lui ayant refusé de se prévaloir de ce parti.

Pas sous le Soleil, le Ntangu, cette fois-ci, mais sous le pavillon de la Jarre versant de l’eau que Parfait ira au combat pour la présidentielle du 20 mars. Parfait Kolelas, en litige avec son frère Landry, actuel ministre du Commerce, sur la direction du parti fondé par leur père, feu Bernard Kolelas, a choisi la CODEHA. Une vieille structure dont son père fut porté aux fonds baptismaux en 2009. « C’était ici même dans ce palais, et c’était son dernier acte politique, le jour où il appris son dernier bain de foule», a-t-il rappelé.

Bain de foule? En tout cas, il y en a eu ce samedi. Toujours avec rien, sans tee-shirt ni 2000 francs Cfa traditionnels, des milliers de militants et partisans de Kolelas ont fait le plein du palais des congrès. C’est dans une salle archicomble, tous les couloirs de la salle pris d’assaut par les sympathisants qui traînaient dans le halle et le parvis du grand bâtiment, que Kolelas s’est engagé a prendre la tête du Congo, pour assurer un avenir radieux à «une jeunesse désabusée». Dehors sur boulevard Alfred Raoul, fait rarissime, des dizaines de chauffeurs de taxis et contrôleurs de bus ont arrêté le travail (le temps du meeting), pour écouter leur leader.

En présence d’autres leaders de l’opposition comme Charles Zacharie Bowao, coordonnateur de la plate-forme IDC-FROCAD, André Okombi Salissa (lui même candidat de la CADD), Claudine Munari du MUST, Simon Foutou de l’UPADS, Guy Romain Kinfounsia de l’UDR Mwinda, Emmanuel Ngouelondele Mongo du PAD,…Guy Brice Parfait Kolelas, député de Kinkala, a déclaré qu’il était le vrai responsable du MCDDI. Mais aujourd’hui, a-t-il prophétisé, le Soleil n’éclairera plus dans la journée, mais c’est la lune qui le fera. Mieux, a martelé l’ancien ministre de la Fonction publique, l’Éternel est notre lumière.

Kolelas a appelé ses partisans à se faire massivement enrôler sur les listes électorales, bien que redoutant que « les conditions de préparation de cette élection n’étaient pas bonnes» de cette élection. « Ayez foi en vous, l’alternance politique est possible dans notre pays», a-t-il lancé a ses militants, les invitant par ailleurs à rentrer tranquillement chez eux, et «à être plus nombreux pendant la campagne électorale».

« Je m’engage à livrer la bataille (présidentielle) à vos côtés (…) même si les conditions dans lesquelles va se dérouler cette élection ne sont pas bonnes », a-t-il lancé, épinglant notamment un fichier électoral selon lui pas « fiable ».

Dans leur stratégie, les opposants avaient opté pour plusieurs candidatures, «afin d’émietter les voix», de leur principal adversaire, le président Denis Sassou N’Guesso, investi candidat du PCT, mais qui ne s’est toujours prononcé, malgré les empressements de ses partisans.

C’est pourquoi après Okombi Salissa, Pascal Tsaty Mabiala, Clément Mierassa et Kolelas ont choisi ce week- end pour annoncer leur candidature. La liste des candidats s’allonge donc avec Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Anguios Ngangia Engambe, Mboussi Ngouari, déjà déclarés candidats. D’autres candidats sont attendus, surtout du côté de l’IDC-FROCAD.

©Severinnews

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