CAN 2019 : l’Algérie sacrée pour la deuxième fois de son histoire

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La victoire et le titre pour l’Algérie ©DR
La victoire et le titre pour l’Algérie ©DR

La victoire et le titre pour l’Algérie ! Si les Lions de la Téranga sénégalais ont globalement dominé les débats ce vendredi soir, au Caire, en finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019, ce sont les Fennecs qui ont eu le dernier mot et l’ont emporté (1-0). Le caractère offensif des joueurs de Belmadi (12 buts en 6 matches avant la finale) ne s’est pas vu durant 90 minutes. Et pourtant, comme depuis le début de la CAN, c’est l’Algérie qui a ouvert le score. Le tir de Baghdad Bounedjah aux 18 mètres, dévié par le tacle de Salif Sané, a pétrifié Alfred Gomis dès la 2e minute de jeu.

Le ballon est monté haut dans le ciel avant de retomber derrière la ligne de but, près du poteau droit. Le gardien sénégalais s’est révélé impuissant, comme ses coéquipiers durant le reste du match. Tour à tour, Sadio Mané et le Rennais Ismaïla Sarr ont perforé les lignes algériennes, mais lorsque ce n’était pas une faute qui les arrêtait, la justesse technique leur faisait défaut. L’autre attaquant rennais, Mbaye Niang, est passé près du plus beau but de la CAN d’une demi-volée du gauche hors de la surface avant la pause.

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Le visage ensanglanté, Benlamri va jusqu’au bout

Le sélectionneur sénégalais, Aliou Cissé, n’a pas su transmettre les clés de l’égalisation à ses joueurs, tant son équipe continuait de ronronner avec le ballon en seconde période. Les Lions de la Téranga ont cru bénéficier d’un penalty à l’heure de jeu, mais la VAR en a décidé autrement (62e). Puis le Bordelais Youssouf Sabaly, d’une lourde frappe à l’entrée de la surface, a offert ce qui serait l’ultime frisson du match (69e). Derrière, l’Algérie n’a plus jamais tremblé. Elle a résisté, à l’image de Djamel Benlamri, dont la pommette s’est ouverte sur un duel aérien avec Mané.

La quantité de sang versé fut telle que le défenseur a dû changer de maillot… et de short ! Les Fennecs ont ainsi joué de longues minutes à 10, mais rien, pas même un souci d’équipement, ne pouvait mettre leur équilibre en péril. L’Algérie remporte une deuxième CAN après 1990, à domicile. Quant au Sénégal, pour un premier sacre, il faudra encore patienter… Rappelons que les Algériens succèdent au palmarès aux Lions indomptables du Cameroun, champion d’Afrique il y a deux ans. Place désormais à la fête, dans les rues du Caire, d’Alger et d’ailleurs. 

© Lefigaro

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RDC : Quatre joueurs congolais de l’AS Vita Club fuient leur pays pour rejoindre le Maroc

AS Vita Club

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AS Vita Club
©DR

Quatre joueurs congolais de l’AS Vita Club ont fui leur pays pour évoluer dans les clubs du championnat le Maroc de football, selon un communiqué diffusé par le club. 

Selon l’AS Vita, les joueurs Padou Bompunga Botuli, Nelson Munganga Omba, Francis Kazadi Kasengu et Yannick Bangala Litombo, ont traversé le fleuve Congo en pirogue pour rejoindre le Maroc.

Ces joueurs disposant de contrats toujours valides avec l’AS Vita Club, la FECOFA (fédération de football locale) a pris des dispositions « pour que les équipes marocaines puissent se soumettre à la réglementation internationale relative aux transferts », peut-on lire dans le communiqué.

Pour rappel, l’AS Vita-Club a perdu la finale de la Coupe de la CAF édition 2018 contre le Raja de Casablanca.

Avec APA

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CAN 2019 : Madagascar élimine la RD Congo aux tirs au but

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Madagascar élimine la RD Congo aux tirs au but

Le rêve de Madagascar continue dans la Coupe d’Afrique des nations ! Pour leur première qualification à cette coupe continentale, les Bareas se sont qualifiés pour les quarts de finale en battant la République Démocratique du Congo au bout du suspense (2-2, 4-2 après TAB) au stade d’Alexandrie en Egypte.

 Une qualification logique au vu de la prestation des hommes de Nicolas Dupuis qui ont mené deux fois au score, avant de souffrir durant les prolongations. D’une sublime frappe en demi-volée dans la lucarne, Ibrahim Amada (9e) a ouvert la marque pour les Malgaches.

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Rejoints par l’égalisation de Bakambu (21e), ils ont cru se qualifier grâce à la réalisation de Faneva Andriatsima (77e). Mais Mbemba a surgi sur corner pour arracher les prolongations pour les Congolais (90e), auteurs de deux erreurs lors de la séance des tirs au but.

Impeccable dans cet exercice, Madagascar poursuit sa folle aventure et affrontera la vainqueur de la rencontre qui opposera le Ghana à la Tunisie, lundi, à Ismaïlia. Ce quarts de finale historique se tiendra le 11 juillet (21 heures) au Caire.

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CAN 2019 Tops 7 des stars attendues sur le terrain

Mohamed Salah et Sadio Mane

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Mohamed Salah et Sadio Mane
Mohamed Salah et Sadio Mane ©DR

La Coupe d’Afrique des nations est la plus grande compétition de football africain, cette édition se déroulera en Égypte. C’est l’occasion pour les plus grands joueurs de s’illustrer de la plus belle des manières sur le terrain et les supporteurs n’hésiteront pas à parier en ligne. Découvrons les 7 joueurs qui captiveront les attentions du public lors de cette compétition.

Mohamed Salah

L’égyptien de 27 ans surnommé le dieu égyptien du football sera la superstar de cette CAN dans son pays, car il a d’énormes qualités pour faire la différence à lui seul sur un match. Il a désormais toute la pression de la nation égyptienne sur ses épaules. L’allier droit du club anglais de Liverpool espère décrocher un 8e trophée à son équipe, après leur échec en finale lors de la précédente édition en 2017 faces au Cameroun.

Auteur d’une belle saison avec les Reds de Liverpool où il a terminé co-meilleur buteur du Premier League avec 22 buts en 38 match. Le double ballon d’or africain vainqueur de la ligue des champions avec sa face aux spurs de Tottenham a marqué 5 buts lors de cette compétition, portant son total buts en club à 27 toutes compétitions confondues avec 13 passes décisives. Avec sa sélection « Mo Salah » a marqué 34 but en 33 matchs, il marque pratiquement à chaque match.

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SADIO Mané

Le coéquipier de Mo salah en club, sera aussi l’une des vedettes de cette édition de la CAN. Indispensable avec les Reds, Mané joue un rôle clé dans l’entrée des Lions de la Teranga et pourrait effacer le nom des anciens comme Diouf s’il arrivait à remporter la CAN, un sacre continental qui leur échappe depuis 1960. S’il réalise cet exploit, il pourra remporter le Ballon d’Or africain, qui lui glisse sous le nez depuis plusieurs années.

Il est prêt à relever le défi en Égypte, cette saison avec son club de Liverpool, il a terminé co meilleur buteur du Premier League avec 22 buts en 36 matchs portant au total à 50 buts son compteur but à 26 en club toutes compétitions confondues dont 4 en Champions League. Vainqueur de la ligue des champions, l’attaquant de 27 ans qui compte 32 sélections avec les lions de la Teranga avec 13 buts est plus que jamais motivé pour remporter la CAN qui lui permettrait d’être le héros du Sénégal.

Nicolas Pépé

L’Ivoirien aura marqué tous les esprits cette année en Ligue 1 Française avec son club de Lille. Vainqueur cette saison du prix Marc Vivien Foé récompensant le meilleur joueur africain en Ligue 1 Française, l’attaquant ivoirien de 24 ans est l’avenir du foot africain. Il a marqué 22 buts en 38 matchs cette saison avec son club et s’est toujours illustré de la plus belle manière en confrontation avec les cadors du championnat français. Courtisée par de nombreux clubs européens, la CAN représente pour lui une belle occasion pour fait monté sa valeur sur le marché des transferts.

Ryad Mahrez

Les qualités techniques de la star algérienne font de lui un joueur à surveiller lors de cette CAN. Il fait office de titulaire indiscutable dans cette sélection des Fennecs d’Algérie. Il aura la lourde responsabilité de mener une nation qui a souvent déçu vers un sacre continental tant attendu. Le « meilleur joueur africain de l’année 2016 » actuel joueur de Manchester city a réussi à inscrire 7 buts en Premier League cette saison.

Hakim Ziyech (Maroc / Ajax Amsterdam)

Le joueur a réalisé une belle performance avec son club hollandais d’Ajax Amsterdam. Il a inscrit 18 buts et a délivré 16 passes décisives sous les couleurs de l’Ajax Amsterdam toutes compétitions confondues cette saison. Il a déjà prouvé cette saison qu’il était capable d’être décisif pour les grands rendez-vous notamment face au Réal de Madrid et la Juventus en Champions League.

André Onana (Cameroun/Ajax Amsterdam)

Les lions indomptables du Cameroun compteront sur leur gardien pour les plus beaux arrêts lors des matchs. Le gardien camerounais a été auteur d’une belle performance avec son club d’Ajax Amsterdam. Il aura inscrit son nom dans les meilleurs gardiens de ce club cette année grâce à ses performances en ligue des champions face à la Juventus et au Réal de Madrid.

Thomas Partey (Ghana/ Atletico de Madrid)

Le Ghana remportera peut-être le 5e titre avec ce joueur pétri de talent. Il s’est montré indispensable pour son club de l’Atletico Madrid cette saison. Auteur de 2 buts cette saison avec son club, il a aussi délivré 3 passes décisives en 24 matchs de la Liga. Le défenseur âgé de 25 ans sera un mur face aux attaquants de la CAN. Avec sa sélection, il a inscrit 7 buts lors de ses sept derniers matchs faisant de lui la principale menace d’attaque de sa sélection.

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CAN 2019 – Hugues Ngouélondélé, ministre des Sports « Le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat »

Hugues Ngouélondélé, ministre des Sports et de l’éducation physique

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Hugues Ngouélondélé, ministre des Sports et de l’éducation physique
Hugues Ngouélondélé, ministre des Sports et de l’éducation physique.

Joint par téléphone samedi 8 décembre, Hugues Ngouélondélé, actuel ministre des Sports et de l’éducation physique, a démenti cette information. « Nous sommes à six mois de l’organisation de la Cope d’Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat. Cela ne sera pas possible », déclare-t-il.

« Un jour peut-être nous serons candidat, avance Hugues Ngouélondélé. Mais pour le moment ce n’est pas au programme de notre gouvernement. Peut-être que l’idée a circulé, mais face à la réalité, nous ne pouvons pas organiser une grande fête comme celle-ci. Nous n’avons pas les structures pour le moment. »

Le 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, invité de l’émission Radio Foot Internationale vendredi 7 décembre 2018 sur RFI, avait indiqué que le Congo-Brazzaville était candidat à l’organisation de la CAN 2019. Hugues Ngouélondélé, ministre des Sports et de l’éducation physique, a démenti cette information ce samedi 8 décembre, toujours au micro de RFI.

Le 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, était l’invité de l’émission Radio Foot Internationale vendredi 7 décembre 2018 sur RFI. « Il y en a un qui a déjà écrit, le Congo-Brazzaville. Notre secrétaire général adjoint Anthony Baffoe m’a dit qu’il allait me parler d’une deuxième candidature », avait-il déclaré alors que le Cameroun ne sera plus l’organisateur.

Avec RFI

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Le Congo-Brazzaville candidat pour accueillir la CAN 2019

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Le stade olympique de Brazzaville est un stade multisports de 60 000 spectateurs construit dans le Complexe sportif de la Concorde de Kintélé à Brazzaville.

Le Congo-Brazzaville est candidat à la CAN-2019 tandis que le dossier de la Guinée, désignée à l’origine pour 2023, « n’existe pas », a indiqué vendredi Constant Omari, un des vice-présidents de la Confédération africaine de football (CAF).

En 2014, la CAF alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée.

Mais la semaine dernière, la CAF a retiré l’organisation de 2019 au Cameroun, pénalisé par des retards dans les travaux et une situation fragile sur le plan sécuritaire, au profit d’un plan B déterminé « d’ici le 31 décembre ».

« Le Congo-Brazzaville a écrit (…) pour organiser » l’épreuve en 2019, a exposé M. Omari, qui a ajouté: « Notre secrétaire général adjoint (de la CAF) Anthony Baffoe m’a dit qu’il allait me parler d’une deuxième candidature », sans vouloir en donner le nom. C’est ce que rapporte l’AFP, citant un entretien de M. Omari accordé à RFI.

Concernant le Maroc, cité par les médias comme le grand favori pour récupérer 2019, « officiellement, il n’y a pas d’acte de candidature déposé à la CAF », a poursuivi M. Omari.

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Par effet domino, les CAN-2021 et 2023 ont été réattribuées par la CAF, comme l’a confirmé M. Omari: « Le président (de la CAF, Ahmad Ahmad) a signé une lettre à l’attention du chef de l’Etat camerounais pour confirmer que les Camerounais avaient la CAN-2021. Vingt-quatre heures après, nous avons reçu le retour de la Côte d’Ivoire. Le dimanche (2 décembre), la lettre a été adressée à la Côte d’Ivoire (pour 2023) ».

Une solution qui fait grincer des dents au Cameroun, tandis que la Côte d’Ivoire a affirmé lundi dernier: « Aucune autorité étatique ivoirienne, ni aucun dirigeant de la Fédération, n’a été contacté ou approché par la CAF ».

« Il y a ce qu’il se fait sur la table et des négociations qui se font en-dessous de la table », a rétorqué M. Omari. « Par certains canaux, il y avait déjà des contacts officieux avec les deux pays, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. »

Pour la Guinée, tout devient nébuleux: « Nous avons demandé au secrétariat général (de la CAF) de nous sortir le dossier de la Guinée, car dans les archives, ce dossier de fond n’existe pas ». Interrogé sur ce dernier point, M. Omari a conclu: « Je ne voudrais pas me mettre à juger l’ancienne gouvernance… »

Avec AFP

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CAN 2019 – Eliminatoires (J5) : Le Congo Brazzaville et la RDC se séparent dos à dos (1-1)

Diables rouges du Congo

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Diables rouges du Congo
Le match de tous les dangers entre les Diables rouges du Congo et les Léopards de la République démocratique du Congo, disputé le 18 novembre au stade Alphonse-Massamba-Débat

Le Congo-Brazzaville et la RDC se sont séparés dos à dos, dans le derby de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN)-Cameroun 2019. Kabongo Kasongo a ouvert le score, et Biffouma a égalisé. Le jeu s’est poursuivi sous une pluie torrentielle. Un but partout, c’est le score final.

Le Congo-Brazzaville entame le match avec des intentions de marquer en premier, mais la première action est enrayée par la défense congolaise.

Les Léopards reprennent le jeu à leur actif. Ils dominent les 15 premières minutes, faisant reculer la défense des Diables rouges. Les Fauves congolais ratent coup sur coup des occasions d’ouvrir le score sur des tentatives de Mputu et Kabongo.

Le match s’équilibre par la suite. A la 25e minute, Kabongo Kasongo marque. Il récupère une balle mal renvoyée par le gardien de la République du Congo, sur un coup franc de Trésor Mputu Mabi.

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Une pluie torrentielle s’abat sur la pelouse Alphonse Masamba-Débat. Le jeu devient haché dans les deux camps. Sur un coup franc, Thierry Biffouma reprend une balle de la tête et trompe Ley Matampi. 1-1.

Aux ultimes minutes, Mubele Ndombe, qui a suivi un coup franc de Yannick Bolasie rate de peu l’occasion de marquer le deuxième but. C’est sur ce score que l’arbitre va siffler la fin de la première période.

A la reprise, les deux équipes se sont procurées des occasions franches. D’abord avec la RDC en début de période, avec notamment un coup franc de Mputu Mabi et un raté de Kabongo.

Aux ultimes minutes, les Diables rouges ont aussi raté deux occasions successives.

Et c’est sur ce score de parité que les deux équipes se séparent.

En attendant le résultat entre le Zimbabwé et le Libéria, la RDC reste en deuxième position avec 6 points, devant le Congo-Brazzaville avec 5 points.

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Eliminatoires CAN 2019 : le Congo se remet en confiance

Les Diables rouges

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Les Diables rouges
Les Diables rouges

Les Diables rouges ont mis fin à leur pénurie de victoires qui durait depuis le 4 septembre 2016, en battant les Lone stars du Liberia 3-1, le 11 octobre à Brazzaville, en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la compétition, grâce à un très bon Merveil Ndockyt (buteur et passeur).

Les Congolais se relancent dans la course à la qualification de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qu’abritera le Cameroun l’année prochaine. Ils peuvent même être en très bonne posture s’ils confirment leur suprématie sur les Libériens, le 14 octobre, lors du match retour à Moronvia.

Les Diables rouges ont dominé les débats pendant les quarante-cinq premières minutes de la rencontre, se procurant les meilleures situations de but. C’est, d’ailleurs, sur un contre bien mené par Vinny Ibara que Thievy Bifouma trouve Merveil Ndockyt pour l’ouverture du score, après quatorze minutes de jeu. La tâche des Congolais serait plus facile si les attaquants avaient été bien inspirés. Junior Makiessé, par exemple, avait la balle du break à la 33e mn. Malheureusement, sa frappe a été repoussée par le gardien libérien, Boison Wynney De Souza. Avant cette énorme occasion, la défense du Liberia, peu sereine, était à deux doigts d’ouvrir un but contre son camp en faveur des Diables rouges, suite à une mauvaise remise. Prince Vinny Ibara n’a pas eu la vitesse qu’il fallait pour redresser le ballon. Le coup franc de Thievy Bifouma, effleurant la barre transversale à la 45e mn, a confirmé les difficultés des Congolais à plier le match avant le second acte.

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Comme il fallait s’y attendre, les poulains de Valdo ont pris un coup sur la tête, à la 46e mn, lorsque Sam Garyanzon Johnson a égalisé sur une frappe. Chansel Massa, masqué par ses défenseurs, n’a pu rien faire sur le coup. Ce but les a obligés à puiser dan leurs réserves pour reprendre l’avantage. Après plusieurs occasions manquées (la frappe en puissance de Prince Oniangué et la tête de Baudry qui passe à quelques centimetres des buts), Prince Vinny Ibara a délivré les siens en reprenant victorieusement de la tête le centre de Merveil Ndockyt à la 61e mn. 

Les Diables rouges ont ensuite souffert mais n’ont cette fois-ci pas rompu, à l’image de la frappe de William Jebor sortie par Chansel Massa, à la 77e mn. Baudry Marvin a été tout près de mettre fin au suspense à la 83e. Bien servi par Dylan Saint Louis, le défenseur congolais a manqué miraculeusement le cadre. Heureusement, Prince Oniangué a définitivement mis un terme aux espoirs des Libériens, marquant le troisième but congolais la 89e mn.

Le capitaine des Diables rouges reprenait de la tête le coup franc de Junior Loussoukou, provoqué par Thievy Bifouma. Les Diables rouges l’ont emporté 3-1 et arrangent en même temps leur différence de buts qui est passée de moins deux à zéro.

Le match s’est déroulé devant le président libérien, George Weah, venu expressément encouragé son onze national. Une rencontre qui a permis à Jean-Guy Blaise Mayolas, nouveau président de la Fédération cngolaise de football, d’inaugurer son mandat par une victoire. A l’issue de la confrontation, le sélectionneur des Diables rouges, le Brésilien Valdo Candido, a déclaré:  » J’avais l’espoir qu’en exerçant un pressing pendant les quinze première minutes, la différence pouvait être faite face à l’équipe du Liberia qui joue très bien le ballon. Je suis fier de mes joueurs parce qu’ils ont fait une bonne prestation ». 

James Golden Eloué et Rominique Makaya

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Éliminatoires – CAN 2019 : du « cinéma », le sélectionneur Valdo remis en place publiquement

Valdo Cândido de Oliveira

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Valdo Cândido de Oliveira
Le Brésilien Valdo Cândido de Oliveira Filho, dit Valdo, sélectionneur du Congo

La Fédération congolaise de football (Fécofoot) a réuni, le 11 septembre, dans la salle de communication du Centre national de formation de football, la direction du onze national pour tirer les enseignements de la piètre performance face au Zimbabwe.

Les Diables rouges ont concédé à domicile, le 9 septembre, un nul d’un but partout face aux Warriors du Zimbabwe, en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2019 . Le hasard a voulu que le score identique du Liberia contre la République démocratique du Congo les remette encore dans la course. Les prochains matches auront des allures de finales pour les Congolais, à commencer par celui du 10 octobre face au Liberia. C’est la raison principale qui a poussé la Fécofoot à échanger avec les entraîneurs.

Jean-Michel Mbono n’a pas caché sa déception au sujet des points perdus à domicile. « Le match de dimanche était de l’à-peu-près. On doit rectifier le tir », a dit le président de la Fécofoot, dans son introduction. Ensuite, la Fécofoot a exprimé sa volonté de jouer franc-jeu avec les entraîneurs sur les choix qu’ils avaient opérés. Elle a tenu avant tout, en effet, à connaître les motifs de la non-sélection de certains joueurs habitués à porter le maillot de l’équipe nationale, dont Prince Oniangué, le capitaine de la sélection. Les raisons évoquées par chacun d’eux n’ont pas convaincu les membres du bureau exécutif. « Dans ma vision, Oniangué et Ndinga jouent au même registre. Ndinga était convoqué avant qu’il ne se blesse. J’ai alors pris la décision de ne pas rappeler Oniangué », a justifié Valdo Candido. Ce n’était pas pourtant la seule erreur constatée pour les débuts de Valdo sur le banc de touche des Diables rouges seniors. La Fécofoot lui a demandé les comptes sur les dix-huit joueurs retenus pour le match avant de critiquer vivement le onze de départ. Valdo, faut-il le rappeler, avait débuté le match avec six joueurs à vocation défensive. 

Le premier vice- président de la Fécofoot, très remonté, a, d’ailleurs, révélé qu’il avait averti le coach adjoint des Diables rouges sur les adaptations. « J’avais dit à Ngatsono avant le match, que si vous faites jouer Carof Bakoua au milieu, vous ne sortirez pas de ce stade, parce que le vendredi, je vous ai vu faire les adaptations de l’équipe qui devait commencer la rencontre », a souligné Jean Guy Blaise Mayolas. La place de certains joueurs dans la sélection a été remise en cause. Beaucoup ne jouent pas dans leurs clubs (donc un choix par complaisance). Pour preuve, quand le staff a voulu défendre le cas Baron Kibamba, parti pour l’Espagne après le Championnat d’Afrique des nations (Chan), la Fécofoot a rebondi en lui demandant d’apporter les feuilles de match pour la convaincre. « Depuis janvier, il fait ses aventures hors du pays et vous dites qu’il a joué », s’est indigné le premier vice- président de la Fécofoot. Et à Jean-Michel Mbono d’ajouter : « Ici chez nous, quand tu vas même au Cabinda, tu deviens professionnel. On peut quitter Brazzaville en mauvaise forme surtout que nous connaissons comment ils partent. Il part, il n’y a pas de bruit et même quand il revient, il n’y a pas de bruit. Ils sont nombreux qui étaient partis et qui sont revenus. Il y a la forme du moment qu’il faut privilégier ».

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Le staff appelé à se ressaisir

Même ceux qui ont débuté sur le banc comme Prestige Mboungou et Varel Rozan n’ont pas été épargnés par les critiques des membres du comité exécutif de la Fécofoot. Prestige Mboungou, a expliqué la Fécofoot, n’ est plus titulaire dans son club, les Diables noirs. Il n’a fait qu’une brève apparition lors de la finale de la Coupe du Congo. Depuis lors, il traîne une blessure. Il en est de même pour Varel Rozan qui n’a plus joué depuis la finale de la coupe du Congo, le 14 août, au cours de laquelle il a été contraint d’abandonner ses coéquipiers après cinq minutes de jeu, en raison d’une blessure. Les joueurs locaux, qui brillent dans leur club comme Beni Makouana, ont suivi le match depuis les gradins.

Autant d’erreurs qui ont fait sortir Jean Guy Blaise Mayolas de ses gonds. « Il faut que vous soyez responsables. Vous avez une mission, à savoir qualifier l’équipe pour le Cameroun. Lorsqu’on a échoué à deux reprises, la troisième fois c’est le chaos. Le pays met beaucoup d’argent pour cette équipe, alors que les retraités et les professeurs de l’Université ne sont pas payés. Vous êtes payés pour ne pas nous montrer ce cinéma. Nous vous donnons une marge de chance. Sinon la décision du comité exécutif était de vous virer tous. C’était notre décision en interne, parce que ce que nous avons vu dimanche, c’est la catastrophe », a-t-il martelé.

Ce n’est pas Gobard Ngami qui dira le contraire. Il a reconnu, dans cette sélection, le film du Chan au Maroc. « C’est ce que nous avons subi au Maroc. On sélectionne les gens qui ne s’entraînent pas dans leurs clubs. Quelqu’un qui ne joue pas dans un club ne peut pas être en équipe nationale », a-t-il rappelé.

Valdo et Ngatsono ont deux matches contre le Liberia, en octobre, pour prouver leur savoir-faire. Au cas contraire, la décision sera très brutale. Seules les victoires leur permettront d’oublier le souci avec la Fécofoot.

James Golden Eloué

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Congo-Zimbabwe : une dizaine de blessés à l’entrée du stade Massamba-Débat

une dizaine de blessés à l’entrée du stade Massamba-Débat

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une dizaine de blessés à l’entrée du stade Massamba-Débat
Des supporters des Diables rouges ont été blessés, le dimanche, lors d’une bousculade à l’entrée du complexe sportif peu avant le démarrage du match. (Le Dr Okandzé Elenga soignant l’un des blessés)

Des supporters des Diables rouges ont été blessés, le dimanche, lors d’une bousculade à l’entrée du complexe sportif peu avant le démarrage du match. La sécurité est pointée du doigt.

Les Diables rouges ne s’étaient plus produits au stade Alphonse-Massamba-Débat depuis la fin des Jeux africains de Brazzaville 2015. Trois ans après, les gestionnaires des sports ont pris la décision d’y faire jouer le match Congo-Zimbabwe comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations.

À l’entrée du stade, les personnes chargées d’assurer la sécurité des spectateurs en dehors des terrains ont chacun un rôle. Il y a d’une part des stadiers pour effectuer le contrôle des billets et, d’autre part, les policiers pour faciliter l’accès. Les deux services doivent travailler en intelligence pour éviter les cas de force majeur. Le 9 septembre, le système sécuritaire a fait défaut. Car avant même le coup d’envoi de la rencontre, le Centre médico-sportif affirmait avoir enregistré une dizaine des blessés à cause de la bousculade.

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« Beaucoup de gens voulaient suivre le match et puis il y a eu la bousculade à l’entrée du stade. Certains se sont retrouvés au sol, écrasés par leurs camarades. Et l’on s’est retrouvé avec des blessés », a expliqué le directeur du Centre médico-sportif. Selon lui, il n’y a pas de cas graves à signaler car il s’est agi des blessures légères sauf deux blessés qui ont été évacués au Centre hospitalier universitaire (CHU).

« Je viens d’envoyer deux malades au niveau du CHU pour suturer les plaies. Il s’agit de grosses blessures très profondes qui ont besoin des sutures. Le premier a une blessure ouverte avec son fémur dehors. Je ne pouvais pas le suturer ici . C’était la même chose pour le second. Pour les autres, ce sont des blessures superficielles », a assuré le Dr Okandzé Elenga avant de poursuivre que deux qui souffraient des problèmes de respiration et de vertige étaient en observation. 

Le Dr Okandzé Elenga a, par ailleurs, souhaité que les responsables accordent l’attention au Centre médico-sportif en lui dotant du matériel dont il a besoin. Et ce, dans le but de permettre aux blessés de recevoir les premiers soins. « Quand on parle de volet santé, il est souvent négligé… La partie médicale, c’est d’avoir les moyens de la politique. Pour arriver à prendre en charge ce genre de personnes, il faut les moyens humains et matériels. Souvent les moyens humains, nous les avons parce que la Croix-Rouge et les pompiers nous viennent en aide. Mais l’accompagnement qui est le matériel fait parfois défaut », a expliqué le directeur du Centre médico-sportif.

James Golden Eloué

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