[GARD align= »center »]
Le Cameroun a remporté son cinquième titre de champion d’Afrique en battant 2-1 l’Égypte, déjà sept fois vainqueur, en finale, dimanche, à Libreville.
Les Camerounais, couronnés pour la dernière fois en 2002, ont marqué par l’intermédiaire de Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubakar (88e), Mohamed El Neny (22e) ayant ouvert le pointage pour l’Égypte, de retour au plus haut niveau après avoir manqué les deux dernières Coupes d’Afrique.
Ambroise Oyongo, de l’Impact de Montréal, était de la formation de départ. Il a disputé tout le match.
La revanche des Lions indomptables
Les jeunes « Lions indomptables » ont enfin pris leur revanche sur les « Pharaons ».
Défaits lors de ses deux face-à-face en finale contre l’Égypte, d’abord en 1986 (5-4 en tirs de barrage) puis en 2008 (1-0), les Camerounais ont enfin su battre leur bête noire.
Les sept « cadres », restés en Europe pour privilégier leur carrière en club et tant décriés par les anciennes gloires du football camerounais qui ont fait de leur sélection l’une des places fortes du continent, risquent de regretter éternellement leur choix.
Car comme l’a souligné le capitaine Benjamin Moukandjo, lors de la conférence de presse d’avant-match, très peu de personnes auraient parié sur sa formation. Surtout quand la Côte d’Ivoire, tenante du titre, l’Algérie et son Ballon d’Or africain Riyad Mahrez, ou encore le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang, pays-hôte, se présentaient sur la ligne de départ. Tous font carrière en Europe.
Et pourtant le sélectionneur du Cameroun, Hugo Broos, cible de nombreuses critiques avant le début de la CAN, et qui avait parié sur le rajeunissement de son groupe incarné par les révélations Fabrice Ondoa ou Christian Bassogog (21 ans), a réussi contre toute attente son audacieux pari, deux ans avant la CAN-2019 organisée à domicile.
Déception pour l’Égypte
Pour l’Égypte à l’inverse, cette finale laissera un goût amer, celui d’être passé à côté d’un incroyable retour gagnant sur la scène continentale, après une traversée du désert de sept ans.
Essam El-Hadary, son portier légendaire de 44 ans, joueur le plus âgé de l’histoire de l’épreuve, ne réussira pas à décrocher sa cinquième couronne.
Son jeune second Mohamed Salah, qui avait pourtant tout fait pour offrir le trophée à son pays en signant 2 buts et 2 passes décisives sur les cinq buts inscrits par l’Égypte durant la compétition, devra attendre encore pour connaître les joies de son aîné.
Mais le plus malheureux est sans aucun doute Hector Cuper, définitivement maudit quand il s’agit de jouer une finale, et toujours en quête d’un trophée majeur à 61 ans.
Par l’AFP
[GARD align= »center »]