CAN-2015 : nuit de folie en Côte d’Ivoire après la victoire des Eléphants

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La Côte d'Ivoire a remporté la Coupe d'Afrique des nations aux dépens du Ghana dimanche à Bata (Guinée équatoriale).
La Côte d’Ivoire a remporté la Coupe d’Afrique des nations aux dépens du Ghana dimanche à Bata (Guinée équatoriale).

Klaxons, cris, danses… la Côte d’Ivoire a vécu une nuit de folie après la victoire dimanche de ses Eléphants en finale de la Coupe d’Afrique des Nations, 23 ans après leur dernier sacre continental.

A Abidjan, des grappes de supporteurs ivres de joie hurlaient à chaque coin de rue au passage des voitures, dont beaucoup étaient ornées du drapeau national.

« La malédiction est enfin terminée ! Les rois de l’Afrique, ce soir, ce sont les Ivoiriens », s’enthousiasmait Alexandre, un étudiant venu comme plus d’un millier d’Abidjanais suivre le match sur les écrans géants du campus de l’université de Cocody (nord).

« L’histoire s’est répétée. Comme en 1992, nous avons battu le Ghana aux tirs au but. Maintenant nous avons une deuxième étoile sur le maillot. C’est l’un des plus beaux jours de ma vie », se réjouissait Moussa, aux joues peintes en orange, vert et blanc, les couleurs ivoiriennes.

Embrassades, courses furieuses, danses frénétiques : l’ambiance a viré à l’hystérie quand Coppa Barry, le gardien des Eléphants, a marqué au terme d’une séance de tirs au but interminable, offrant le sacre à la Côte d’Ivoire (0-0, 9 à 8 aux tirs au but).

« Coppa ! Coppa ! », scandait la foule quelques minutes plus tard, pendant que le gardien soulevait le trophée, rendant hommage à son héros.

« On a gagné la Coupe du monde », observait mystérieusement la petite Adi, 11 ans, sourires jusqu’aux oreilles et pieds nus devant un maquis (bar extérieur) de la capitale économique ivoirienne.

« On a pleuré pendant des années mais on mérite cette Coupe. Aujourd’hui on est tous derrière cette équipe : c’est l’union nationale », souriait Ahmed.

– Côte d’Ivoire ‘réconciliée’ –

La Côte d’Ivoire en a cruellement manqué, après une décennie de crise politico-militaire, dont les violences postélectorales de 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts, ont constitué l’épilogue.

Les Eléphants, bombardés instrument d’unité nationale alors que leur pays était coupé en deux de 2002 à 2011, ont longtemps failli à remplir leur mission. Jusqu’à ce dimanche de rêve.

« La Côte d’Ivoire est réconciliée ce soir. On n’a pas besoin des politiciens pour nous réconcilier. Les Eléphants l’ont fait ! », commentait Mamadou Soro, un inspecteur d’éducation, depuis Bouaké (centre), deuxième ville du pays, où les motos en parade croisaient des habitants extatiques, souvent torses nus.

Le régime ivoirien, le président Alassane Ouattara en tête, cherchera à surfer sur cette vague d’euphorie, à neuf mois de la présidentielle d’octobre 2015.

Son parti, le Rassemblement des républicains (RDR) a mis quelques minutes à peine pour saluer dans un communiqué dithyrambique le « brio » de ses champions. Trop vite peut-être, puisqu’il s’est trompé sur le lieu de leurs exploits, confondant la « Guinée Bissau » avec la Guinée équatoriale, où le tournoi a effectivement eu lieu.

« On a une équipe formidable et un entraîneur hors pair. Cette équipe a été cohérente et solidaire. Bravo à eux! », a félicité le président Ouattara sur les antennes de la télévision nationale, avant d’appeler les Ivoiriens à accueillir lundi matin leurs idoles au stade Félix Houphouët-Boigny, l’enceinte nationale.

D’ici là, la Côte d’Ivoire devrait avoir du mal à trouver le sommeil. « La fête va durer toute la nuit ! C’est un moment historique », affirmait une étudiante, qui ajoute : « Je n’étais même pas née en 1992 », jusqu’alors l’année de l’unique victoire des Eléphants à la CAN.

AFP

CAN-2015 : La Côte d’Ivoire en finale après sa victoire contre la RDC

La Côte d'Ivoire est le premier qualifié pour la finale de la CAN 2015. Les Eléphants ont battu la République démocratique du Congo (3-1) mercredi soir à l'Estadio de Bata.

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La Côte d'Ivoire est le premier qualifié pour la finale de la CAN 2015. Les Eléphants ont battu la République démocratique du Congo (3-1) mercredi soir à l'Estadio de Bata.
La Côte d’Ivoire est le premier qualifié pour la finale de la CAN 2015. Les Eléphants ont battu la République démocratique du Congo (3-1) mercredi soir à l’Estadio de Bata.

La Côte d’Ivoire a décroché sa troisième finale en six Coupes d’Afrique en écartant la RD Congo (3-1) grâce à une efficacité clinique et sa rigueur défensive, mercredi à Bata.

Les Eléphants, en quête d’un second titre après celui de 1992, avaient perdu leurs précédentes finales aux tirs au but (2006 et 2012) et prennent rendez-vous pour dimanche après les buts signés de ses stars Yaya Touré (20e) et Gervinho (41e) et du jeune Kanon (68e), un mélange qui représente bien cette équipe.

La montée en puissance se poursuit: après des débuts poussifs (1-1 contre Guinée et Mali), les Ivoiriens ont battu le Cameroun (1-0) en poule et surtout l’Algérie (3-1) en quarts, perçue comme la favorite du tournoi.

Et ils ont donc surclassé sans surprise la RDC sur le même score, en ne concédant qu’un penalty de Mbokani (24e) qui aura entretenu un espoir, ténu, chez des Congolais dont le parcours inespéré représente déjà en soi une réussite pour leur première demi-finale depuis 1998.

« On a de la solidité, de la rigueur, il faut rester dans ce registre », avait avancé Hervé Renard mardi en prenant exemple sur le match réussi face à des Algériens plus joueurs, mais vaincus.

Ils ont refait le coup, en affichant le même réalisme froid dans la chaleur de Bata: en exploitant deux erreurs défensives, puis en enfonçant le clou sur corner grâce au genou de Kanon. Et en concédant un minimum d’occasions franches.

– Gervinho et Bolasie –

Bony restait sur un doublé face aux Fennecs, il s’est fait altruiste contre les Léopards: sa passe contrée trouvait la frappe de mule de Yaya Touré devant la surface (20e), et il profitait d’un trois contre deux pour décaler Gervinho, seul et précis, pour le but du 2-1 (41e). Yaya Touré, qui était questionné, a remis les pendules à l’heure.

Juste avant, Gervinho, à la réception d’un centre d’Aurier, avait placé une tête tout juste sauvée sur sa ligne par Zakuani (40e).

Surtout ne pas s’exposer aux départs fulgurants des flèches Gervinho et Bolasie, c’était le souci des deux sélectionneurs, qui comptaient bien ne pas pécher par naïveté. Le match ne fut pas vraiment la bataille d’observation attendue, il fut plus enlevé. Et les deux ailiers ont effectivement été les éléments les plus incisifs.

Gervinho a multiplié les courses sur les ailes, et s’il était souvent repris in extremis, par Kidiaba par exemple (88e), il demeurait un poison permanent, contrairement à Gradel, peu inspiré mercredi.

Bolasie a plusieurs fois fait étalage de sa vitesse et de ses dribbles et signait une frappe excentrée (6e), un beau débordement et un centre gâché par Mbokani (38e), un passage en revue de la défense adverse conclu par une frappe écrasée (54e).

Mbokani, s’il a rejoint avec sa troisième réalisation les meilleurs buteurs du tournoi (Akaichi, Balboa et Bifouma), n’était pas dans un bon jour, et Gbohouo a fait les arrêts qui s’imposaient.

Et la Côte d’Ivoire était, finalement, tout simplement plus forte.

AFP

L’arbitre de Guinée Equatoriale – Tunisie a été suspendu

Rajindraparsad Seechurn

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Rajindraparsad Seechurn
Rajindraparsad Seechurn

La CAF a pris des lourdes sanctions, aujourd’hui, à la suite du match entre la Guinée équatoriale et la Tunisie (2-1, a.p.), qui s’était terminé dans une confusion totale. En premier lieu, M. Seechurn Rajindrapasard, l’arbitre mauricien, qui a sifflé le penalty permettant à la Guinée équatoriale d’égaliser à la dernière seconde, a été suspendu pour une période de six mois et sera retiré du panel élite.

Les organisateurs de la CAN ont aussi mis en demeure la Tunisie de présenter ses excuses à la CAF avant le 5 février au soir ou de prouver les allégations de tricherie que certains de ses membres ont évoquées. Si ses dirigeants refusaient de s’y conformer, la Tunisie pourrait être exclue de la CAN 2017.

Elle devra, en plus, s’acquitter des frais liés aux dégâts causés par ses joueurs dans le stade et d’une amende de 50000 dollars. La Guinée équatoriale devra, elle, payer une amende suite à l’envahissement du terrain (5000 dollars). Il a été aussi demandé au pays organisateur de renforcer les mesures de sécurité avant les prochains rendez-vous.

Par lequipe

Match Congo-RDC : 78 personnes interpellées pour des actes inciviques à Brazzaville

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Super marché Asia
Super marché Asia

Les présumés auteurs des violences ayant suivi l’élimination des Diables rouges du Congo par les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) ont été présentés à la presse, le 3 février, en présence du procureur de la République, André Oko Ngakala.

 Les actes pour lesquels ces personnes sont interpellées remontent au 31 janvier. Parmi les 78 personnes interpellées, on compte 74 Congolais (59 hommes, quatorze femmes, un mineur de 13 ans) et quatre Centrafricains. Il leur est reproché d’avoir troublé l’ordre public, entravé la circulation par érection des obstacles sur les voies publiques et d’avoir participé aux actes de pillage dans la ville de Brazzaville. La police a non seulement présenté les auteurs de ces infractions mais également le butin de pillage y compris des armes (machettes et des PMAK) en leur possession.

« Ces actes ont été l’œuvre de quelques bandits en déperdition qui sont en âge scolaire qui, malheureusement pour la plupart d’entre eux, ont abandonné le chemin de l’école et se livrent au grand banditisme », a expliqué le porte-parole de la police, le colonel Jules Monkala-Tchoumou qui a précisé que les enquêtes sont toujours en cours pour élucider le comportement des uns et les autres.

Les zones d’arrestations

Parmi les 78 personnes arrêtées, 34 l’ont été au niveau du commissariat central de la Tsiémé (Talangaï/Djiri) ; 16 à celui du Djoué (Makélékélé/Madibou) ; 10 au Plateau (Bacongo/Moungali/Poto-Poto) et 18 au commissariat central de Mfoa). Concernant le pillage du magasin Asia par des enfants et des femmes, Jules Monkala-Tchoumou a qu’ils « ont fort heureusement été dénoncés par des citoyens honnêtes qui ont conduit la police à leur domicile et les perquisitions ont révélé qu’effectivement elles ont pris part à ce pillage parce que des objets ont été retrouvés dans leurs domiciles ». Selon le porte-parole de la police, une autre enquête est ouverte au niveau de Kinkala, dans le département du Pool, où vingt personnes ont été interpellées pour un pillage dans la zone de Bifouti.

Le bilan des personnes blessées et mortes

D’après la police, dix-sept blessés légers dûs à la fuite lors des patrouilles ont été enregistrés ; une personne a été grièvement blessée par machette à Massengo dans le 9e arrondissement Djiri. Celle-ci serait dans un état très critique au CHU de Brazzaville ; trois autres ont été admises à l’hôpital pour des crises émotionnelles durant le match mais sont en observation et hors de danger. Cependant, deux cas de décès ont été signalés dont un par AVC et un autre par accident de circulation. Il s’agit d’un jeune de 17 ans tombé du haut d’un véhicule lors d’un carnaval avant le match. 

Rappelant que parmi les actes de banditisme enregistré à Brazzaville, on note des boutiques, des boulangeries et des supers marchés pillés. 

Quelle suite judiciaire ?

La force publique qui a mobilisé près de 2500 policiers, gendarmes et militaires entend déférer les personnes interpellées devant le procureur de la République pour que des sanctions sévères soient prononcées à l’encontre. « En ma qualité de procureur de la République, garant de l’ordre public, je prends acte du travail abattu par les services de police. En raison de l’extrême gravité des faits et des conséquences qui ont résultent, conformément à la loi, je prescris les Officiers de police judiciaire dès cet instant de clôturer leur enquête et de me déférer dans les plus brefs délais les mis-en cause », a déclaré le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville,  André Oko Ngakala.   

© Adiac-Congo

Le sélectionneur de RDC, Florent Ibengé, sans salaire et une demie à jouer

Le sélectionneur de l’équipe de football de RDC, Florent Ibengé

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Le sélectionneur de l’équipe de football de RDC, Florent Ibengé
Le sélectionneur de l’équipe de football de RDC, Florent Ibengé

Le sélectionneur de l’équipe de football de RDC, Florent Ibengé, dénonce la différence de traitement entre les entraineurs internationaux et locaux.

Il dit ne pas avoir touché de salaire depuis six mois et être sans contrat avec la Fédération congolaise. Mais malgré cela, Florent Ibengé préfère se concentrer sur la préparation de ses joueurs à disputer la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) mercredi face à la Côte d’Ivoire.

« L’objectif primordial n’était pas de venir à cette CAN, mais à celle de 2017. Donc se retrouver ici, c’est déjà un bonus. L’appétit venant en mangeant, il ne faut rien avoir à regretter » a-t-il déclaré.

Mais il y a une situation plus globale qui dérange le sélectionneur au quotidien. Seul entraineur africain à mener son équipe dans le carré final, il regrette la différence dans le traitement des techniciens qu’ils soient locaux ou internationaux.

« Lorsqu’on prend un expatrié, on lui déroule le tapis rouge, on lui donne tous les moyens pour pouvoir travailler. En revanche, pour un entraineur local c’est beaucoup plus compliqué de travailler. Il s’agit d’un choix fait par les dirigeants. Pourquoi favorisent-ils une personne plutôt qu’une autre alors que les compétences sont identiques ?, a-t-il expliqué à l‘envoyé spécial de la BBC, Charles Mbuya.

Nous sommes au 21e siècle et ce genre de chose ne devrait pas arriver. Peu importe la couleur de la personne. A travail égal, salaire égal ».

En attendant de voir sa situation financière se régler, le sélectionneur de la RDC semble vouloir privilégier l’intérêt de l’équipe.

Les Léopards affrontent la Côte d’Ivoire mercredi à 19h GMT pour une place en finale.

Par BBC

Brazzaville : les Diables Rouges rentrent à la maison sous les ovations du public

les Diables rouges rentrent à la maison

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les Diables rouges rentrent à la maison
Le cortège des Diables rouges Crédit photo Adiac

Les supporters ont salué, au rythme d’acclamations et de cris de joie, le parcours du onze national dans la compétition après quinze ans de passage à vide.

Thievy Bifouma
Thievy Bifouma

Des heures avant l’arrivée des Diables rouges, plusieurs jeunes étaient déjà à l’aéroport Maya-Maya pour les accueillir chaleureusement. Certains habillés aux couleurs du pays brandissaient les banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Vive les Diables rouges ».

D’autres en tenue scolaire avaient à portée de main des effigies des joueurs, notamment l’attaquant Thievy Bifouma dont le nom était récité en refrain le long du parcours par des supporters qui, du reste, n’avaient jamais vu l’équipe nationale du Congo atteindre ce niveau à la CAN. En 1972, ils n’étaient pas nés.

À la hauteur du Centre hospitalier universitaire, les parents venus assister leurs proches malades ont accouru pour acclamer les joueurs de passage.

« Nous sommes fiers de vous malgré la défaite », s’écriaient nombre d’entre eux à l’image des étudiants qui sortaient en masse de la Faculté des lettres et des sciences humaines pour ne pas manquer l’occasion.

 Les joueurs visiblement émus ont encore, une fois de plus, été félicités par le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Léon Alfred Opimbat, le maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, et le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Anatole Collinet Makosso, qui sont partis avec eux de l’aéroport jusqu’à l’hôtel où ils sont logés en attendant de regagner leurs clubs respectifs.

© Adiac-Congo

Léon-Alfred Opimbat : « Notre football est revenu, avec fierté, sur le devant de la scène africaine, et ceci est votre œuvre »

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Léon-Alfred Opimbat, le ministre des sports, s'est exprimé devant la sélection congolaise, dimanche matin (crédits photo adiac)
Léon-Alfred Opimbat, le ministre des sports, s’est exprimé devant la sélection congolaise, dimanche matin (crédits photo adiac)

Dimanche matin, Léon-Alfred Opimbat s’est exprimé devant l’équipe et le staff des Diables rouges. Le ministre des Sports et de l’éducation physique  y a dressé un bilan globalement positif du parcours de la sélection nationale à cette 30è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), rappelant le soutien sans faille apporté par le gouvernement. Déplorant le scénario du match face à la RDC, il a appelé la Fédération, staff et joueurs à en tirer les leçons nécessaires. 

Face à la sélection congolaise, Léon-Alfred Opimbat a su trouver les mots justes : « Le Congo n’avait pas gagné le moindre match à une phase finale de la CAN depuis quarante et un an et vous avez su vaincre le signe indien en obtenant deux probantes victoires face au Gabon et au Burkina.  Vous êtes également parvenus à vous qualifier au second tour de cette compétition, rendant positif le bilan global de la participation congolaise. Notre football est revenu, avec fierté, sur le devant de la scène africaine, et ceci est votre œuvre ». Le ministre des Sports a par ailleurs rappelé l’apport du gouvernement quant aux bonnes conditions de la sélection nationale. « Vous êtes venus en Guinée Equatoriale avec l’onction du peuple congolais et avec la bénédiction du président de la République, qui vous a apporté tout son soutien. Je crois que l’on peut dire que le gouvernement, que je représente ici n’a jamais failli à ses obligations vous concernant », a-t-il expliqué, récoltant ainsi l’assentiment de l’auditoire.

Lucide, Léon Alfred Opimbat a déploré la défaite, et son scénario douloureux, face aux Léopards de la RDC :« Lors de ce quart de finale, vous avez réussi à marquer deux buts, avant d’accomplir l’exploit, négatif, d’encaisser quatre buts. Il appartient désormais à la Fédération, au staff technique et à vous, joueurs, de faire le constat technique de cette défaite. Il faut en tirer les leçons nécessaires pour faire en sorte que cela n’arrive plus. Il en va de la progression de cette équipe, jeune et prometteuse. Il y aura d’autres compétitions, dans un avenir proche et, le parcours que vous avez accompli, lors de cette CAN, devra servir de socle ».

© Adiac-Congo

CAN-2015 : Désolation à Brazzaville après la défaite des Diables rouges face aux Léopards de la RDC

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CAN-2015 : Désolation à Brazzaville après la défaite des Diables rouges face aux Léopards de la RDC
CAN-2015 : Désolation à Brazzaville après la défaite des Diables rouges face aux Léopards de la RDC|© Facebook

Les populations de Brazzaville ont accueilli dans la désolation sur fond de révolte, la défaite des Diables rouges face aux Léopards de la RD Congo 4 buts à 2 en érigeant les barricades sur la voie publique.

Dès le coup de sifflet de cette rencontre, les supporters des Diables rouges sont sortis dans les rues pour manifester leur mécontentement suite à la défaite de leur équipe.
Ils ont érigé les barricades sur la voie publique avec des pierres, la ferraille de carcasses de voitures, malgré la présence des forces de l’ordre.

D’autres sont allés plus loin en saccageant les véhicules de transport en commun.

« Les Dieux du sport ont eu raison. Je me demande dans quel état serait Brazzaville aujourd’hui si on avait gagné ce match, s’interroge un brazzavillois qui a vu sa voiture détruite par des jets de pierres.

A l’heure actuelle, Brazzaville est devenue une ville morte, la police sillonne la ville pour retirer les barricades, en jetant des gaz lacrymogène sur les manifestants.

 

Un calme plat règne sur la capitale politique du Congo avec de nombreuses arrestations opérées par la police chez les manifestants surtout dans zone nord de la ville. On parle déjà d’un lourd bilan de dégâts matériels.

APA

CAN-2015 : la RDC renverse le Congo et se hisse dans le dernier carré

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Menée 2-0, la RD Congo a concrétisé sa domination pour s'imposer 4-2 dans le derby contre le Congo et se qualifier avec panache pour les demi-finales de la CAN-2015, samedi à Bata.
Menée 2-0, la RD Congo a concrétisé sa domination pour s’imposer 4-2 dans le derby contre le Congo et se qualifier avec panache pour les demi-finales de la CAN-2015, samedi à Bata.

Menée 2-0, la RD Congo a concrétisé sa domination pour s’imposer 4-2 dans le derby contre le Congo et se qualifier avec panache pour les demi-finales de la CAN-2015, samedi à Bata.

Les « Léopards » affronteront mercredi en demi-finale le vainqueur du choc dominical Côte d’Ivoire-Algérie. Ils n’étaient plus apparus dans le dernier carré continental depuis… 1974, année de leur second titre à ce jour.

Ils restaient aussi sur neuf matches sans victoire en CAN. « On n’a pas envie de rentrer sans avoir gagné », avait prévenu vendredi leur sélectionneur Florent Ibenge. Mission accomplie, de surcroît dans un derby intercongolais, entre deux pays frères quoiqu’aux relations politiquement fraîches.

Le Congo de Claude Le Roy (8e CAN pour l’entraîneur français, un record), de son côté, a tout de même réussi son tournoi puisqu’il a connu en 2015 sa première victoire dans une CAN depuis 41 ans.

Sur le terrain, c’était renversant. Les « Diables rouges » de Le Roy avaient fait parler leur réalisme… diabolique en inscrivant deux buts sur leurs deux seules occasions, par Ferebory (55e) et Bifouma (62e), devenu le meilleur buteur de la CAN avec sa 3e réalisation.

Mais la RDC a eu les ressources pour revenir par Mbokani (65e), Bokila (75e), et s’imposer grâce à Mpela (81e) et encore Mbokani (90e+1).

– Deux barres –

Les « Léopards » ont pourtant mis du temps à trouver le geste juste, notamment dans une première période qui souffrait d’un manque de rythme patent. La faute au climat émollient, il faisait très lourd à Bata ce samedi… Peut-être aussi la faute à un enjeu propice à tétaniser les acteurs.

La partie ne s’est emballée qu’autour de l’heure de jeu, avec trois buts en dix minutes, et davantage d’allant dans le jeu.

Le match a été largement siglé RDC en terme de possession et d’occasions, mais le dernier geste demeurait désespérément défaillant, par mollesse ou manque de lucidité.

Une série d’occasions: des tentatives non cadrées ou trop aisées pour le gardien adverse (3e, 9e, 14e, 15e, 35e, 66e, 72e). Et quand ils resserraient la mire sur le cadre, c’était en plein dedans en frappant deux fois la barre, d’une demi-volée de Bolasie sur une remise de Mbokani (53e), et sur un coup franc de Kasusula (59e).

Bolasie et Bokila, les ailiers, profitaient de côtés rendus poreux par leurs vis-à-vis Bissiki et Baudry, et Mbokani se montrait encore très précieux dans son rôle de point de fixation en pointe. Il était récompensé d’un doublé, et le coaching de Florent Ibengé l’était aussi, puisque le but du 3-2 a été marqué sur un coup franc de Kebano dévié de la tête par Mpela, deux joueurs entrés en jeu.

A la longue, la ténacité des « Léopards » a fini par payer, leur domination a fini par se traduire au score. Il fallait des Congolais en demi-finale, ce seront ceux de Kinshasa.

Le programme des quarts de finale :

Samedi

RD Congo – Congo 4-2

(20h00) Tunisie – Guinée équatoriale

Dimanche

(17h00) Ghana – Guinée

(20h00) Côte d’Ivoire – Algérie

AFP