Congo – CIRGL : Déclaration de Denis Sassou N’Guesso sur la publication du calendrier électoral en RDC

Le président congolais Denis Sassou Nguesso

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Le président congolais Denis Sassou Nguesso
Le président congolais Denis Sassou Nguesso

En sa qualité de Président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), Président du mécanisme de suivi de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération, pour la République Démocratique du Congo et la région, le Président Denis Sassou N’Guesso a publié une déclaration dans laquelle il « se félicite de la publication du calendrier électoral en République Démocratique du Congo par la Commission électorale nationale indépendante.

Denis Sassou N’Guesso « appelle tous les acteurs politiques et la société civile de ce pays membre de la CIRGL à se mobiliser en vue de la mise en œuvre de cet agenda, dans l’unité, la sérénité, la paix et le respect des accords du 31 décembre 2016 . »

Aussi, invite t-il « par ailleurs la communauté internationale, les partenaires bilatéraux et multilatéraux à accompagner les autorités de la République Démocratique du Congo dans le respect et l’application effective de ce calendrier. »

Bertrand BOUKAKA

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Congo-Brazzaville: un calendrier électoral qui divise

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Dans un bureau de vote de Brazzaville
Dans un bureau de vote de Brazzaville

«Délai trop court», selon l’opposition, mais «raisonnable et tenable» d’après le pouvoir : les trois mois qui séparent les électeurs congolais de la présidentielle anticipée de ce premier trimestre 2016 sont au cœur d’une polémique entre les deux camps. Ces derniers restent divisés depuis le dialogue de juillet dernier qui a ouvert la voie au référendum qui a donné naissance à une nouvelle Constitution.

Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 20 mars. Logiquement, la campagne débutera le 4 mars pour se clôturer deux semaines plus tard. En tout, les acteurs impliqués dans l’organisation du scrutin disposent de moins de 90 jours pour tenir les délais.

Ce calendrier électoral semble déjà diviser le pouvoir et une bonne partie de l’opposition, qui n’a toujours pas accordé ses violons depuis les consultations présidentielles qui ont abouti au dialogue de Sibiti de l’été dernier. Ledit dialogue a conduit au référendum, qui a donné naissance à une nouvelle Constitution.

Pour l’IDC [Initiative pour la démocratie au Congo] et le Frocad [Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique] – les deux principales plateformes de l’opposition -, les délais sont trop courts pour organiser une élection crédible dont les résultats seront acceptés par tous. Ces plateformes n’excluent toutefois pas leur participation à la présidentielle, qu’elles qualifient déjà « d’illégale ».

Leur attitude n’est guère appréciée par le pouvoir, qui affirme que la décision de ramener la présidentielle au premier trimestre 2016 a été bien mûrie et réfléchie.« On n’a pas besoin d’un siècle pour mettre en place une Commission électorale indépendante ou imprimer un bulletin unique. Trois mois pour organiser une présidentielle c’est un délai raisonnable et tenable », rétorque une source proche de la majorité.

Par RFI