Denis Sassou-Nguesso en visite chez Caïd Essebsi à Tunis

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Denis Sassou-Nguesso en visite chez Caïd Essebsi à Tunis
Denis Sassou-Nguesso en visite chez Caïd Essebsi à Tunis

Le président Denis Sassou-Nguesso a effectué une visite officielle de 24 heures en Tunisie, où il s’est entretenu en tête à tête avec son homologue tunisien, le nouveau président élu Béji Caïd Essebsi. Les questions de coopération bilatérale et de la sécurité en Afrique ont été au centre de cette rencontre.

La Tunisie et le Congo ont à cœur de raffermir en profondeur leurs relations de coopération et d’amitié. Lors d’une rencontre avec le président Denis Sassou-Nguesso, le 18 septembre 2013 à Bamako, l’ex-président tunisien Moncef Marzouki avait déclaré « nos relations bilatérales avec le Congo sont excellentes, et nous allons faire en sorte que les bonnes dispositions politiques soient transformées en bons programmes concrets »

A Tunis, le président congolais a précisé, au cours du point de presse qu’il a accordé à l’issue de sa rencontre avec Caïd Essebsi que la Tunisie et le Congo allaient « élargir leur coopération vers tous les domaines possible, notamment en matière d’éducation, des nouvelles technologies et du tourisme ».

Les deux chefs d’Etat ont exprimé des vives préoccupations au sujet de la situation en Libye et la montée en puissance du terrorisme en Afrique depuis la chute de l’ex-guide de Jamahiriya, le défunt colonel Mouammar Kadhafi. C’est ainsi qu’ils se sont, longuement apaisantis sur cette question au cours de leurs entretiens, en prélude au sommet de l’union africaine prévu du 23 au 31 janvier.

La Tunisie est d’autant plus inquiète de ce qui se passe en Libye que deux des ses journalistes et un employé de l’ambassade de Tunis à Tripoli seraient actuellement retenus en otage.

Les dirigeants africains réunis dernièrement à Dakar à l’occasion du premier forum international pour la paix et la sécurité en Afrique avaient longuement planché sur ce chaos qui règne en Libye et qui menace sérieusement la stabilité sur le continent. Pour la plupart, ils n’ont pas hésité à indexer dans cette affaire, directement l’occident et l’Otan qu’ils tiennent pour responsables de ce « désordre ».

Les dirigeants d’Afrique appellent à une nouvelle intervention militaire internationale en Libye sous l’égide des Nations unies, afin de stabiliser le nord du pays et neutraliser les groupes armés qui prolifèrent dans le sud-ouest.

© Congo-site

Caïd Essebsi promet d’être le président de tous les Tunisiens

Béji Caïd Essebsi

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Béji Caïd Essebsi
Béji Caïd Essebsi

Le vainqueur de la présidentielle tunisienne, Béji Caïd Essebsi, s’est engagé lundi à être le président de tous les Tunisiens, en appelant la population à oublier les divisions de la campagne électorale.

J’assure que je serai, si Dieu le veut, le président de toutes les Tunisiennes et de tous les Tunisiens, a déclaré M. Caïd Essebsi, 88 ans, à la télévision nationale après l’annonce des résultats officiels du scrutin.

Le vainqueur du second tour de dimanche avec plus de 55% des voix a également remercié son rival, le président sortant Moncef Marzouki.

Je veux aussi remercier l’ex-président Moncef Marzouki qui m’a appelé tout à l’heure et m’a félicité (…). Je lui dis que le peuple tunisien a encore besoin de lui et moi, personnellement, de ses conseils, a déclaré M. Caïd Essebsi, alors que les deux hommes ne cachent pas leur aversion l’un pour l’autre et que la campagne a été très tendue.

Réagissant à des heurts qui se sont produits dans le sud du pays, où M. Marzouki est arrivé largement en tête, entre policiers et manifestants qui protestaient contre les résultats de la présidentielle, M. Caïd Essebsi a appelé au calme.

Je veux aussi m’adresser à notre peuple, que ce soit dans le sud ou dans le nord (…). Ce qui se passe dans certaines régions du sud de la Tunisie, je crois que cela n’a pas lieu d’être, a-t-il dit en mettant en doute la spontanéité de ces violences.

La campagne électorale est terminée et il faut que nous regardions tous vers l’avenir, a-t-il ajouté.

Par AFP