Brazzaville : le business sur les ponts de fortune en temps de pluie

le business sur les ponts de fortune en temps de pluie

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 le business sur les ponts de fortune en temps de pluie
Le business sur les ponts de fortune en temps de pluie

Dans certains quartiers de Brazzaville, la pluie est une mauvaise nouvelle. Inondations, coulées de boue… Pourtant, il y a des jeunes qui se frottent les mains en de telles périodes.

Les petits ruisseaux sortent de leurs lits, les ponts sont noyés. Une occasion pour eux de se faire les poches. Ils érigent des barricades en exigeant aux passants de payer avant de traverser. Un pot ou un sceau est souvent placé juste à côté, qui paie passe. « Nous prenons le temps d’aménager pour faciliter le ruissellement des eaux, de sorte que les passants traversent sans problème », indiquent-ils pour justifier l’argent récolté.

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Seulement, le constat est que parmi les jeunes qui prennent ces initiatives, il y a ceux qui ne font absolument rien pour aménager les zones inondées. Un petit bâton suffit pour barrer la route et exiger le paiement avant de passer. D’autres par contre le font pour le bien de la communauté. L’argent récolté permet d’acheter les sacs remplis de sable pour endiguer les eaux. En plus, sur certains ponts, les écoliers ne paient pas ainsi que les personnes du troisième âge. En clair, là où les pouvoirs publics ne jouent pas pleinement leur rôle, les jeunes prennent des initiatives en bien ou en mal.

Rominique Makaya

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Congo : Quand les taxis remplacent les ambulances, le business de la mort rapporte encore plus

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La Ville de Pointe Noire| ©DR

En mars 2012 au Congo, les autorités ont fait face au manque d’ambulance pour secourir les victimes des explosions de Mpila. Cinq ans après ce drame, le mal persiste. Des taxis, mais aussi des voitures personnelles jouent le rôle d’ambulance dans les villes du Congo-Brazzaville.

La présence massive des ambulances dans un centre hospitalier universitaire reflète sa caractéristique primordiale de sauver les vies humaines. Mais dans celui de Brazzaville, on est tout de suite écœuré de constater le nombre élevé de corbillards contre les ambulances. Une nette aperçue de la réalité congolaise ou la mort prédomine sur la vie. La mairie de Brazzaville s’oppose toujours à la libéralisation du secteur des pompes funèbres et son maire est l’actionnaire principale de la société qui contrôle les corbillards et la fabrication des cercueils dont l’achat est interdit ailleurs.

Un vrai business pour le maire de la ville et ses associés qui ont trouvé en la mort des citoyens un filon. Par exemple, il est obligé à toutes les dépouilles rapatriées de l’étranger à passer au moins une nuit à la morgue de Brazzaville.

A Pointe-Noire par exemple la gestion des pompes funèbres a été confiée et monopolisée par monsieur Gamaba qui exige un séjour d’une semaine minimum à tout cadavre pour lui permettre de faire fleurir son affaire. Dans cet hôpital, on peut facilement remarquer le nombre impressionnant de corbillards contre celui des ambulances.

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Il n’est plus étonnant pour un Congolais (sauf les étrangers) de voir des taxis roulant à vive allure servir d’ambulance. Même des malades nécessitant une assistance médicale d’urgence sont transportés dans ces conditions pas trop commodes à la grande satisfaction du taxi-man qui perçoit un bonus important pour la course.

Si de Poto Poto au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Brazzaville, une course coûte habituellement 1000 fcfa, elle vaudra entre 5000 fcfa et 7000 fcfa si le Taxi se transforme en ambulance. C’est ainsi que vivent les Congolais qui ne se remettent qu’à Dieu alors que le Tout Puissant a bien permis à nombreux d’entre eux de devenir des éminents médecins pour sauver leurs vies en retour.
Tout porte à croire que le Congo ferait partie de ses pays bizarres où même les médecins auraient oubliés leur première mission.Sauver des vies humaines au Congo n’est pas rentable pour toute la chaîne hospitalière qui privilégie la mort.

Sinon comment comprendre qu’au service des urgences, le personnel soignant refuse de se pencher sur des cas même désespérés pour la simple raison que le patient serait arrivé sans le moindre franc sous.
Cette insensibilité des autorités et personnel sanitaires est à l’origine de cette indifférence sur le manque criard des ambulances au Congo, et la façon dont les malades sont transportés à bord des taxis.Mais malgré ce fait très négatif, nombreux sont les médecins profitant du micro de Télé Congo qui affirment que le système de santé au Congo est la meilleure et que les autorités travaillent pour le bien-être des populations.

En 2017, donc à moins de de 8 ans de l’émergence promise, est-il normale de voir au Congo des ambulances être supplantées par des simples taxis?

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