Décès de Jean-Baptiste Natama, homme politique burkinabé

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L’homme politique burkinabè, Jean-Baptiste Natama, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à Ouagadougou.

L’homme politique burkinabè, Jean-Baptiste Natama, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à Ouagadougou.

Candidat indépendant à la présidentielle de 2015 au Burkina Faso, Jean-Baptiste Natama (54 ans) est décédé à son domicile à Ouagadougou, a précisé sa famille.

Il avait démissionné de son poste de directeur de cabinet de la présidente de l’Union africaine pour se lancer dans la politique.

Décoré en 1986 de la médaille d’or du flambeau de la révolution (équivalent du commandeur de l’ordre national) par le défunt président burkinabè Thomas Sankara à titre exceptionnel pour bravoure et haut fait de guerre, Jean-Baptiste Natama avait déclaré sa candidature à la présidentielle de 2015 pour défendre l’héritage de la Révolution d’Août 1983 : « la liberté, la dignité et la grandeur du peuple et de la patrie ».

« JB », comme l’appelait le conseiller spécial du président du Faso, Thierry Hot, « était obstinément courageux. Ne reculant devant aucun obstacle. Devant aucune impasse ».

« A mon invitation, JB participa au Rebranding Africa Forum de Bruxelles d’octobre 2014 en compagnie d’autres leaders du continent. Tous gardèrent de lui le souvenir d’un brillant orateur doté d’une capacité de synthèse hors du commun », écrit Tierry Hot sur sa page Facebook.

Juriste, diplomate, officier militaire, politologue, poète, essayiste et écrivain, Jean-Baptiste Natama est né à Léo dans la province de la Sissili au Burkina Faso. Il était marié et père de 3 enfants.

Avec l’APA

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CHAN 2018: le Congo bat le Burkina Faso (2-0) et se qualifie pour les quarts de finale

CHAN 2018 LE CONGO

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CHAN 2018 LE CONGO
La joie des Congolais après le but de Carof Bakoua face au Burkina Faso, le 20 janvier 2018.
Photo: Pierre René-Worms /RFI

Le Congo s’est qualifié pour les quarts de finale en battant le Burkina Faso à Agadir le 20 janvier (2-0). En seconde période, les Diables rouges ont inscrit les buts de la victoire grâce à Carof Bakoua et Georges Kader Bidimbou. Pour la première fois de son histoire, le Congo passe en quarts du CHAN.

Le Congo, qui a battu le Cameroun sur penalty lors de son premier match, devait récidiver pour prendre la tête du groupe D et s’assurer une place en quarts de finale. L’équipe A’ pouvait réaliser un exploit. Lors des cinq éditions précédentes, elle n’avait participé qu’à la phase finale de 2014 en Afrique du Sud. Les Diables rouges étaient sortis au premier tour.

Georges Kader Bidimbou fait une belle entrée

« Je crois que chaque pays veut se faire un nom. C’est peut-être pour cela que nous refusons le statut de favori », avançait Barthélémy Ngatsono, le coach. Il faudra attendre la seconde période pour voir les Diables rouges, qui avait éliminé la RDC en phase de qualification, enfin concrétiser leurs espoirs. Barthélémy Ngatsono, toujours très mesuré dans ses propos, a dû savourer.

Sur un coup franc du défenseur Varel Joviale Rozan, Prestone Hermann dévie le ballon de la tête et Carof Bakoua n’a plus qu’à pousser le cuir au fond des filets, alors que le gardien burkinabè, Babayouré Sawadogo, est déjà à terre (67e). Georges Kader Bidimbou a doublé la mise sur son premier ballon (90e+2).

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En première période, le Congolais Junior Makiesse Mouzita, auteur du penalty de la victoire face au Cameroun, avait tout de même tenté un tir non cadré à la 18e. Ensuite, à l’issue d’un débordement, il se précipitait pour tirer un centre fort qui a finalement terminé sa course dans les mains du gardien burkinabè (25e).

Un centre de Dimitry Magnokelé Bikissi, repris par une frappe puissante de Junior Makiesse Mouzita, qui passe juste à côté du poteau gauche, restera l’occasion la plus dangereuse de la première période congolaise.

En seconde période, le portier et capitaine congolais, Barel Mouko, est décisif en sortant de ses cages pour récupérer un ballon dans les pieds de Roméo Boni (57e). Il avait été déjà très efficace face au Cameroun.

Le 20 janvier, le Congo affrontera l’Angola à Agadir, alors que le Burkina Faso jouera son va-tout à Tanger pour tenter de battre le Cameroun, éliminé après ses deux défaites.

Par RFI

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VIDÉO – Macron se moque du président du Burkina Faso, “parti réparer la climatisation”

Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron
Emmanuel Macron Photo © WITT/SIPA

Emmanuel Macron n’est pas venu “dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire”. Lors d’un discours à l’université de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le chef de l’État français n’a pas hésité à sermonner ses hôtes et à même se moquer de son homologue Roch Marc Christian Kaboré.

Interrogé par des étudiants, le président de la République les a renvoyés plusieurs fois vers le président burkinabé. “Vous me parlez comme si j’étais encore une puissance coloniale, mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso”, a-t-il lancé tout sourire en réponse à une question sur l’approvisionnement en électricité du pays.

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“C’est le travail du président”, a-t-il ajouté, sous les rires, les sifflets et les applaudissements de la salle, alors que son homologue quittait l’estrade. “Du coup, il s’en va… Reste là ! Du coup, il est parti réparer la climatisation…” Plus tard, Emmanuel Macron, interpellé sur le franc CFA, récidivera en ajoutant : “Si le président Kaboré veut sortir de la zone franc, il peut le faire quand il veut ! (…) Dès qu’il aura fini de réparer la climatisation…”

Par valeursactuelles

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Esclavage en Libye – Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur

le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré

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le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré
Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré

Le Burkina Faso a rappelé son ambassadeur en Libye après la diffusion « d’images de traite négrière » de migrants africains, a annoncé lundi le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry.

« Le président du Faso a décidé du rappel de l’ambassadeur à Tripoli, le général Abraham Traoré, pour consultation », après le « choc » des images de marché aux esclaves de migrants africains en Libye, a déclaré M. Barry lors d’un point de presse.

Le président du Faso a « demandé que l’ambassadeur revienne pour le +briefer+ sur ce qui se passe en Libye pour qu’il ait toutes les informations nécessaires avant le sommet d’Abidjan qui va se pencher sur cette situation en Libye », a-t-il expliqué.

La Côte d’Ivoire accueille les 29 et 30 novembre un sommet Union africaine (UA) – Union européenne (UE).

Plus tôt dans la matinée, le chef de la diplomatie burkinabè a « convoqué le chargé d’affaires libyen à Ouagadougou pour lui exprimer toute l’indignation du gouvernement et du peuple burkinabè face aux images qui ont été vues », « des images qui appartiennent à d’autres siècles, des images de traite négrière ».

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Depuis 2011, 1.912 migrants burkinabè ont été rapatriés au Burkina, dont une dernière vague de 121 en octobre dernier, selon des chiffres officiels.

A ce jour, « on compte une trentaine de migrants burkinabè détenus dans des camps en Libye », a précisé M. Barry.

La semaine dernière, un documentaire choc de la chaîne de télévision américaine CNN avait révélé l’existence d’un marché aux esclaves près de Tripoli, vivement dénoncé en Afrique et en Europe.

Depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, les passeurs, profitant du vide sécuritaire et d’une impunité totale en Libye, font miroiter à des dizaines de milliers de personnes cherchant une vie meilleure un passage vers l’Italie qui se trouve à 300 kilomètres des côtes libyennes.

Avec l’AFP

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Congo – Burkina Faso : Des élèves douaniers congolais expulsés de leurs logements à Ouagadougou

Des élèves douaniers congolais expulsés de leurs logements à Ouagadougou

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Des élèves douaniers congolais expulsés de leurs logements à Ouagadougou
Des élèves douaniers congolais expulsés de leurs logements à Ouagadougou © Captures d’écran

Les élevés douaniers congolais en formation au Burkina-Faso, notamment à l’école nationale des douanes de Ouagadougou ont été mis à la rue, au motif que le gouvernement congolais accumulerait de nombreux mois de loyers impayés.

La scène leur a paru surréaliste. Sans ménagement, les élèves douaniers en formation à Ouagadougou ont été priés de libérer les logements qu’ils occupaient. Le Congo, et encore moins les douanes congolaises ne se seraient pas acquittés du loyer, depuis de nombreux mois déjà.

Sans assise familiale et en pays étranger de surcroît, ces élèves sont désormais réduits à errer ça et là. Et leurs propos expriment autant l’incompréhension que la colère.

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« C’est un spectacle désolant. Nous n’étions pas préparés à payer notre loyer car depuis Brazzaville, nous savions que les douanes congolaises supporteraient notre hébergement. Nous sommes expulsés parce que les loyers n’ont pas été assurés. Ce qui n’est pas normal. »

« Quand les douanes congolaises prennent des engagements vis à vis des pays tiers, et qu’elles ne les honorent pas, c’est décevant pour un pays comme le Congo. »

« Nous sommes dehors. Nous sortons nos effets et nous ne savons pas où nous allons passer la nuit. Nous sommes pour ainsi dire à la merci de la nature. »

« Nous sommes abandonnés par nos autorités, par notre administration. Il faut se poser la question de savoir s’ils ont des pierres à la place du cœur. »

« Dans un pays étranger, qu’allons-nous devenir. C’est une honte pour le Congo car nous représentons une fraction de la nation congolaise. Tout le monde sait que nous sommes expulsés nous seront la risée de nos collègues qui se rendront vite compte de notre mésaventure. »

Quoi qu’il en soit, la situation des élèves douaniers congolais de Ouagadougou est presque devenue commune pour l’ensemble des étudiants et stagiaires congolais à l’étranger.

Bertrand BOUKAKA

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Burkina Faso: l’Etat ivoirien impliqué dans le putsch de 2015, selon Mediapart

Alassane Ouattara

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Alassane Ouattara
Alassane Ouattara

Le site Mediapart relance les spéculations sur le rôle joué par la Côte d’Ivoire dans le « coup d’Etat le plus bête du monde », comme certains ont qualifié le putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso. Ce jour-là, le 16 septembre 2015, moins d’un an après la chute du régime de Blaise Compaoré et sa fuite vers Abidjan, le général Gilbert Diendéré et des militaires de l’ex-régiment de sécurité présidentielle prennent le pouvoir avant de le rendre deux semaines plus tard.

Nos confrères de Mediapart se basent sur le dossier rendu par le juge d’instruction burkinabè François Yaméogo. Dans ce document, plusieurs hautes autorités de l’Etat ivoirien seraient impliquées directement ou indirectement, mentionne le site en ligne, à propos de ce putsch du RSP conduit par le général burkinabè Gilbert Diendéré.

Trois jours après le coup de force de l’ex-garde rapprochée du président Compaoré, le 16 septembre 2015, le général Diendéré affirme au juge d’instruction qu’un hélicoptère a quitté Ouagadougou pour atterrir à Niangologo près de la frontière ivoirienne afin d’y récupérer du matériel et une valise.

Dans les caisses, des fumigènes, dans la valise, une importante somme d’argent. Une somme qui pourrait correspondre à celle que deux membres de l’ex-majorité burkinabè, Léonce Koné pour le CDP et Hermann Yaméogo pour l’UNDD, avouent avoir touchée au moment de ce putsch qu’ils soutenaient ouvertement.

Le fait majeur est que, selon Mediapart, le leader des putschistes Diendéré affirme que c’est en coordination avec le chef d’état-major particulier du président Ouattara, le général Vagondo Diomandé, que cette opération aéroportée a été organisée.

De même, Diendéré aurait touché une somme de 84 millions de francs CFA, soit près de 130 000 euros, de la part de Vagondo Diomandé. Mais selon le juge d’instruction, Diendéré n’est pas en mesure de dire si cette somme provient de la présidence ivoirienne ou d’une autre source. A Abidjan, la présidence, contactée par RFI ce matin, n’a pas souhaité faire de commentaires sur ces révélations.

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Un plan qui aurait plongé le Burkina dans le chaos


« Les informations livrées par Mediapart sont vraies à quelques détails près » nous a confié une source judiciaire à Ouagadougou. Toutes ces informations figurent dans l’ordonnance rendue par le juge François Yameogo dans le dossier du coup d’Etat septembre 2015.
Selon cette source, « le général Vagondo Diomandé, le chef d’état-major particulier du président Alassane Ouattara a bel et bien remis de l’argent à certains officiers putschistes. Il a plutôt remis au général Gilbert Dienderé la bagatelle de 160 millions de francs CFA (240 000 euros) et certaines sommes à d’autres officiers » relate notre source.


Mais pourquoi son nom n’est il pas cité dans le dossier, à l’image du président de l’Assemblée nationale ivoirienne ? L’enquête, précise notre source, n’a pas pu établir que l’argent a été remis dans l’objectif de soutenir le putsch. Le général Diomandé avait remis de l’argent à ses amis qui lui avaient demandé « un service » sans clairement dire que c’était pour financer leur action, relate-t-il.
Quant à savoir si le président ivoirien Alassane Ouattara faisait partie des soutiens du général Gilbert Diendéré et ses hommes, notre source ne doute pas qu’il était au moins au courant des mouvements de transfert de fonds entre Abidjan et Ouagadougou.
Si ce procès se tient, il y aura d’autres révélations, promet notre source. « Les réquisitions du procureur sont encore plus explosives que les informations livrées par Mediapart », souligne-t-il.
Sans défendre le général Gilbert Diendéré, notre source affirme que si l’ex-chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré avait mis en oeuvre tout le plan suggéré par ses soutiens ivoiriens, le Burkina Faso aurait vécu « une situation pire que le Liberia ».

Par RFI

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Le match Nigeria-Burkina Faso, prévu à Londres, annulé… à cause d’un problème de visas

Nigeria-Burkina Faso

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Le match amical prévu à Londres lundi entre le Nigeria et le Burkina Faso a été annulé, certains joueurs s’étant vu refuser des visas d’entrée en Angleterre, a annoncé samedi la Fédération nigériane de football (NFF).

Selon la NFF, sept joueurs burkinabés n’ont pas obtenu de visa pour entrer sur le territoire britannique, entraînant de fait l’annulation du match prévu lundi à Barnet, dans le nord de Londres.

Cette rencontre amicale faisait partie du programme de préparation des Super Eagles à la Coupe du monde 2018 et à la Coupe d’Afrique des nations 2019.

Les responsables burkinabés n’ont été avertis de la non-délivrance des visas que tard dans la journée de vendredi.

Jeudi soir, pour le premier de ses deux matches amicaux dans la capitale britannique, le Nigeria avait fait match nul (1-1) avec le Sénégal.

Par l’AFP

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Ouverture de la CAN 2017 : le Burkina Faso résiste au Cameroun (1-1)

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Une première période époustouflante, des occasions en grand nombre… Le Cameroun et le Burkina Faso ont assuré le spectacle mais pas forcément une bonne opération comptable en se partageant les points (1-1) pour leur entrée en Coupe d’Afrique des nations, samedi à Libreville.

Les deux sélections ont raté l’occasion de prendre la tête du groupe A, après le nul, plus tôt dans la journée, entre le Gabon et la Guinée-Bissau (1-1). Mais elles ont joué au moins deux tons au-dessus que leurs prochains adversaires, ce qui peut leur permettre d’entrevoir des jours meilleurs.

Le Cameroun a parfaitement tenu son rang malgré l’absence de sept internationaux qui ont préféré rester en Europe dans leur club, ce dont faisait mine de s’inquiéter la veille du match le sélectionneur belge Hugo Broos.

La jeunesse des Lions a semblé au contraire un atout, surtout lors d’une première mi-temps sans aucun temps mort.

Le climax de ces 45 premières minutes à rebondissements s’est traduit par un coup-franc à l’entrée de la surface dans la lucarne du joueur de Lorient, Benjamin Moukandjo (34e).

L’intensité a encore augmenté dans les 15 dernières minutes dans un stade aux allures de petit Yaoundé tant la diaspora camerounaise de Libreville était venue en nombre.

A une tentative de la tête de Koné a répondu un tir croisé de l’attaquant camerounais Clinton Njie détourné du bout des doigts par le gardien burkinabé Koffi Kouakou (41e).

Le Burkina aurait pu égaliser juste avant la pause, tout comme le Cameroun a disposé de la balle de break avec la folle chevauchée de Christian Mougang Bassogog qui s’est heurté sur le dernier obstacle, le gardien burkinabé sorti loin de ses bases.

Il était clair que les deux équipes ne pouvaient pas tenir ce rythme effréné dans la moiteur de la nuit équatoriale. La seconde période a commencé en toute logique un ton en dessous, ce qui n’a pas empêché le Burkina d’égaliser d’une tête d’Issoufou Dayo qui a repris un ballon repoussé par le gardien camerounais Ondoa sur un puissant coup-franc de Zoua (75e).

Par l’AFP

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Burkina Faso: la finale d’un concours des plus grosses fesses annulée

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La finale du concours des plus grosses fesses dénommée « la guerre des fesses », prévue le 8 septembre 2016 à Ouagadougou, la capitale burkinabè, a été annulée par le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, qui dénonce une promotion obscène de l’image de la femme.

L’évènement appelé « la guerre des fesses » organisé par le bar « Major VIP », situé dans le quartier Gounghin de Ouagadougou, avait été annoncé en grande pompe sur une chaîne de télévision et devrait se tenir dans la soirée du 08 septembre.

Cette soirée hot qui promettait des étincelles et une ambiance féérique via le défilé de jeunes femmes fortes, a été purement annulée. « Plus jamais on ne jouera avec l’image et l’intégrité de la femme burkinabè », affirme le ministère de la Femme.

L’initiative dont la marraine est l’Ivoirienne Eudoxie Yao, a été décriée par des Burkinabè, qui voient en ce concours une prime à la débauche et à des frasques obscènes.

Le ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, a en outre interpellé les femmes et les filles burkinabè à se départir de tout comportement portant atteinte à leur dignité, et réitéré son appel à l’endroit des entreprises de publicité à bannir pour des questions d’éthique, les messages portant atteinte à la dignité de l’homme en général et de la femme en particulier. 

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D’aucuns pensent que c’est l’aspect luxurieux mis en exergue par l’Ivoirienne Eudoxie Yao, réputée pour ses formes généreuses, qui a donné un autre relent à ce concours.

En Côte d’Ivoire, ce concours appelé « concours miss Awoulaba », mettant en compétition les femmes ayant de gros postérieurs, a été initié afin que les femmes fortes ne se sentent pas frustrées ou stigmatisées. Ce concours a moins d’intérêt que celui de miss, qui mobilise plus d’énergie et de moyens.

Organisé par le bar « Major VIP », le concours « la guerre des fesses », qui se disputait tous les jeudis dans le quartier Gounghin, a pourtant vu les manches éliminatoires se dérouler durant toutes les vacances sans problème.

Alors que les promoteurs s’activaient à offrir une soirée endiablée aux Ouagalais, les autorités ont interrompu la finale, dépêchant sur les lieux des forces de l’ordre qui ont interdit le déroulé de ce concours, tout en prenant en bail le bar qui devrait accueillir cette exhibition de grosses fesses.

© OEILDAFRIQUE

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Burkina Faso: tous les anciens ministres de Compaoré convoqués à la gendarmerie

L’ex-président du Burkina Faso Blaise Compaore

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Tous les anciens ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, du moins, ceux qui résident encore au Burkina Faso, sont priés de se présenter ce mardi dans les locaux de la gendarmerie nationale. Depuis leur mise en accusation en juillet 2015 par les députés sous la transition, ils seront entendus dans le cadre de l’enquête sur l’insurrection populaire qui a fait une trentaine de morts et de nombreux blessés.

Des convocations leur ont été adressées en exécution d’une commission rogatoire de la Haute Cour de justice qui enquête sur les victimes de l’insurrection populaire. Tous ces dignitaires du régime de Blaise Compaoré seront entendus sur leur rôle dans le projet de modification de la Constitution en 2014.

Sous la transition, les députés avaient accusé l’ancien président et son gouvernement de s’être entêtés à mettre en œuvre sa volonté de modifier la Constitution. Les députés du parlement intérimaire avaient notamment adopté une résolution mettant en accusation l’ex-président burkinabè devant la Haute Cour de justice pour, « haute trahison et attentat à la Constitution ». Tous les membres du gouvernement avaient été également été mis en accusation devant la Haute Cour pour des faits de « coups et blessures volontaires, complicité de coups et blessures, assassinats et complicité d’assassinat. »

Les députés du parlement intérimaire les accusaient d’avoir été « membres du gouvernement » qui, en conseil des ministres, a adopté le projet de loi pour modifier l’article 37 de la Constitution. Ce projet a engendré la révolte populaire ayant causé une trentaine de morts et la chute de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014.

Par RFI

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