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Le gouvernement congolais a annoncé, mercredi à Brazzaville, que le budget de l’Etat a été exécuté en recettes à la somme de 474,9 milliards de F CFA, soit 23% des prévisions, et en dépenses, à la somme de 289,1 milliards, soit 18,5% des prévisions, ce qui dégage un solde global excédentaire de 185,8 milliards de F CFA.
‘’ Au 31 mars 2019, il a été exécuté en recettes à la somme de 474,9 milliards de F CFA, soit 23% des prévisions, et en dépenses, à la somme de 289,1 milliards, soit 18,5% des prévisions, ce qui dégage un solde global excédentaire de 185,8 milliards de FCFA ‘’, a déclaré le ministre congolais des Finances et Budget, Calixte Nganongo, lors de la réunion du Conseil des ministres.
Calixte Nganongo a rappelé que le budget de l’Etat avait été voté en recettes et en dépenses respectivement à 2 067 milliards de F CFA et 1563,6 milliards de F CFA.
Selon lui, une analyse globale de la situation aboutit aux constats suivants : un faible niveau de réalisation des recettes hors pétrole, situation dont les pouvoirs publics espèrent la correction, et ce grâce à la poursuite de la mise en œuvre des réformes engagées en 2018 pour améliorer le niveau de leur recouvrement ; une plus grande maîtrise des dépenses, grâce à plusieurs mesures, parmi lesquelles on peut citer, outre l’amélioration du niveau de recouvrement des recettes, la mise en œuvre de la réserve de précaution de 20% sur les crédits annuels.
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Le solde primaire de base hors pétrole, toujours déficitaire, indique la persistance de la dépendance du budget au pétrole, ce qui renforce la détermination des pouvoirs publics à poursuivre la mise en œuvre de la politique de diversification économique, placée au cœur des objectifs du gouvernement.
Analysant ces performances en les mettant en corrélation avec les perspectives futures, le ministre congolais des Finances et du Budget a présenté aux membres du Conseil des ministres le Cadre budgétaire à moyen terme 2020-2022.
Maillon essentiel du processus de préparation du budget de l’Etat, ce cadre a deux objectifs majeurs : premièrement, fixer la contrainte financière en indiquant le besoin et la capacité de financement, en tenant compte des hypothèses économiques réalistes, et ce sur une période minimale de trois ans ; deuxièmement, anticiper la trajectoire de recettes et des dépenses, en fonction de l’orientation budgétaire définie.
Avec PANA
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