Congo : les braqueurs du convoi d’argent arrêtés par la police

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Les présumés braqueurs ©DR

Les services départementaux de la police judiciaire au Kouilou et à Pointe-Noire ont présenté le vendredi 6 mars, à la presse, les présumés braqueurs à mains armées du convoi d’argent appartenant à une société.

Samba Urbain, Ngatsé Gervais, alias Budoka, Moussounda Maurice Fils, Tchicaya Tite Lucien tous de nationalité congolaise sont les présumés braqueurs qui sont tombés dans le filet de la police. Parmi eux, il y a des récidivistes évadés de la maison d’arrêt de Pointe-Noire. Deux appartiennent à la bande « Boom à l’étranger », une bande spécialisée à voler les habitations en absence des occupants. Les braqueurs ont réussi à emporter le 20 janvier, en pleine journée au quartier Chic, dans le premier arrondissement Emery Patrice Lumumba, la somme de 17 millions 905 mille francs CFA d’une société.

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Appréciant pour sa part la bonne collaboration entre les services de police et la population, le colonel Edgard Brice Malanda, qui dirige les services départementaux de la police judiciaire au Kouilou et à Pointe-Noire, a reconnu que les enquêtes de voisinage ont contribué énormément aux services de police en vue de rattraper les présumés auteurs de ces actes inciviques. Il a, en outre, invité les habitants de Pointe-Noire et du Kouilou de continuer à collaborer avec les services de police afin de mettre hors d’état de nuire tous les fauteurs de trouble dans ces départements. «Les malfaiteurs seront très rapidement présentés au procureur de la République. Soulignons que les enquêtes de voisinage ont permis à la police d’identifier réellement ces bandits. Ces derniers opéraient en étant masqués», a-t-il signifié. 

Séverin Ibara 

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Congo : trois braqueurs font la reconstitution des faits

Congo - Vols à main armée : trois braqueurs font la reconstitution des faits

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Congo - Vols à main armée : trois braqueurs font la reconstitution des faits
Congo – Vols à main armée : trois braqueurs font la reconstitution des faits

Un réseau de bandits à main armée, démantelé par la police, a dévoilé ses modes opératoires tout en reconnaissant les forfaits perpétrés dont les assassinats à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Dans la matinée du 8 octobre, le directeur général de la police, Jean François Ndenget, et sa suite ont parcouru les différents points, notamment les stations d’essence où les présumés braqueurs ont opéré pendant plus d’une dizaine d’années. A Makélékélé, Moungali, Ouenzé, les malfrats ont emporté des millions.

Les mêmes forfaits ont été commis à Pointe-Noire non seulement dans les stations mais aussi chez les particuliers. « On garait le taxi à quelques mètres. Et, un observateur nous informait des différents mouvements des gestionnaires de caisse. Dès que ces derniers sortaient pour aller en banque faire le versement, on entrait dans notre taxi pour les poursuivre. En cours de route, il était question pour nous de créer une obstruction et déclencher l’altercation pour passer à l’acte à main armée », a reconnu Dimitri Mayala, un des malfaiteurs.

A la station située près du Centre hospitalier et universitaire, ils ont dévalisé quatorze millions. A Ouénzé, douze millions pour la première fois puis neuf pour la seconde. Ils sont également passés par les stations de l’Angola-libre, de Jagger et de Mfilou. Là encore, des millions ravis entre les mains des gestionnaires sur le trajet entre la station et la banque ont été emportés. « Après chaque opération, on changeait la plaque d’immatriculation », a expliqué Romuald Matsona, un des éléments du gang.

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« Des crimes d’une singularité inédite« 

Le directeur départemental de la police, le colonel Jean Pierre Okiba, a souligné que les braquages se faisaient dans deux sens. Non seulement ces malfaiteurs mettaient la main sur les gestionnaires de station vers les banques mais aussi sur les particuliers qui faisaient des retraits dans les banques pour ensuite regagner leur domicile. Ce réseau avait des informateurs qui suivaient tous ces mouvements pour les alerter. « Des braquages d’une singularité inédite », a fait remarquer le colonel Jean-Pierre Okiba lors de cette descente visant à reconnaître les lieux du crime et à reconstituer les faits.

En réalité, ces présumés braqueurs ont été arrêtés à Pointe-Noire où ils ont également commis les mêmes forfaits. Dans la capitale économique, un policier a perdu la vie dans un affrontement avec ces derniers. Ayant eu vent de ce que certains coéquipiers ont été arrêtés par la police, un des malfaiteurs s’est réfugié à Tsiaki, près de Mouyondzi, dans le département de la Bouenza. Les services de police rompus à la tâche ont réussi à le dénicher de sorte qu’il réponde de ses actes comme les autres. Les trois seront donc présentés au procureur de la République afin que justice soit faite.

A l’endroit de la population, le directeur départemental de la police a lancé un message de confiance et d’assurance. « La population doit faire confiance en la police qui est à son service nuit et jour. Elle doit notamment l’informer d’un éventuel crime pour la sécurité de tous. La police ne va jamais se fatiguer à mettre les malfrats hors d’état de nuire », a-t-il indiqué. La population amassée près des stations lors de la reconstitution des faits a salué l’action de la police tout en réclamant justice par un échange direct avec le général Jean François Ndenguet. La police qui a joué sa partition cèdera le dossier au procureur qui dira le droit.

Rominique Makaya

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Deux présumés braqueurs rattrapés par les populations au quartier Fond Tié-Tié

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Tié-Tié
Tié-Tié

Deux présumés braqueurs dont les identités ne sont pas révélées, rattrapés récemment par les populations au quartier Fond Tié-Tié, dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire, ont été brûlés vifs, a-t-on appris de source sûre.

L’un des braqueurs serait totalement calciné et l’autre à la partie inférieure. Selon les sources concordantes, le 1er brûlé faisait partie d’un groupe de cinq personnes qui auraient été surprises en train de braquer un citoyen pour une somme de 20.000 FCFA. Les quatre autres ayant réussi à s’échapper, ce dernier a subi la vindicte populaire, a-t-on appris.

Un citoyen inquiet d’une part de l’insécurité grandissante dans la ville et surtout dans ce quartier a exprimé son amertume. «Chez nous à Fond Tié-Tié, nous n’avons plus la paix. On ne peut plus rentrer chez soi après 20 h surtout vers le marché où vous êtes agressés par des individus qui se promènent avec des machettes».

Un autre s’est dit content que la population se fasse justice sur les voleurs et les braqueurs, demandant au gouvernement de renforcer davantage la présence de la force publique pour mieux sécuriser les populations terrorisées et victimes de ces malfaiteurs dont le passage dans les structures correctionnelles serait éphémère.

(ACI)

Congo – Brazzaville : les pickpockets et braqueurs refont surface à Talangaï

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Image d’archive|Les braqueurs entre les mains de la police|photo Adiac
Image d’archive|Les braqueurs entre les mains de la police|photo Adiac

Le phénomène qui avait disparu revient en force, inquiétant tous ceux qui, pour des raisons diverses, sont contraints d’emprunter l’avenue Marien-Ngouabi, dans le 6è arrondissement de Brazzaville.

C’est à partir de 18 heures que ces voleurs à la tire commencent à se frotter les mains. À la manière des félins, leurs méthodes sont connues : l’observation, le suivi et le marquage de la proie visée. En fait de proie, chacun peut être considéré comme une cible idéale. Qu’il s’agisse des piétons, des automobilistes, des passagers à bord de bus de transport en commun, etc., n’importe qui peut s’inscrire, sans le savoir, sur la liste des victimes.

Il suffit pour cela d’être distrait ou de brandir un objet susceptible d’attirer l’attention de ces jeunes désœuvrés en quête de l’argent facile. « J’étais assise à bord d’un taxi et j’étais en communication, le téléphone collé à mon oreille. J’ai senti un mouvement brusque sur moi…Et j’ai vu un jeune détaler. Le temps de me rendre compte, le téléphone était parti », témoigne Mireille, inconsolable, le 21 avril dernier vers 20 heures 30 minutes. Le point fort de cette espèce renaissante : l’agilité.

« C’est avec force et précision qu’ils vous tombent dessus et vous arrachent un bijou, un téléphone, un porte-monnaie, un bracelet ou tout autre objet manipulable », explique Macaire, un policier qui connaît bien la zone. Autres facteurs qui aident ces malfaiteurs : l’embouteillage qui oblige les automobilistes à rouler aux pas. Décryptage avec Gabin, un taximan qui avoue avoir eu ses nombreux clients victimes : « C’est en ce moment-là qu’il feint de traverser en bordant la voiture et en vous épiant. Et quand il a bien visé, il surgit de derrière la voiture pour passer la main par-delà la vitre baissée et emporter l’objet. » C’est fort de cette connaissance que ce chauffeur de taxi conseille désormais à ses passagers à bord de toujours remonter les vitres de la voiture. Seule précaution pour être à l’abri, dit-il. « Il y a longtemps que ce phénomène n’existe plus. Nous sommes surpris par des plaintes récurrentes des populations. Et cela doit interpeller qui de droit pour des mesures à prendre », déclare un chef de zone ayant pris part récemment à un échange sur les enjeux politiques de l’heure organisé par un parti politique. En réalité, ce type d’actes n’est que la face visible de l’iceberg.

Au fond, ce sont les mêmes pickpockets qui, la nuit, se muent en criminels, en braqueurs ou en voleurs attitrés. À propos, des cas de braquages et d’agressions sont signalés dans la zone d’Émeraude où des jeunes ont transformé le ravin en repaire. Tous les passants, surtout aux heures tardives, sont agressés et dévalisés. Quant aux filles, le sort est connu : le viol.

« Il était 20 heures passées et ne voulant pas contourner par le lycée Thomas Sankara, j’ai pensé descendre le ravin pour vite rejoindre mon domicile. C’est là que des jeunes ont surgi du néant et m’ont encerclé. Je me retrouve aujourd’hui avec un bras cassé », témoigne un sexagénaire qui habite la rue Éméraude. Marina, 28 ans environs, habite au quartier Petit-Chose, à Talangaï. Son témoignage interpelle : « Il était 21 heures. Je revenais de mon travail. J’ai été menacée par des jeunes non loin de l’école 18-Mars. Ils m’ont contrainte de tout leur remettre…sans compter quelques brutalités qu’ils m’ont servies » Seule une opération spéciale pourra permettre de mesurer l’ampleur de cette insécurité, d’identifier les zones chaudes ou à risques.

© Adiac-Congo

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