Des bourses d’études offertes par l’Espagne aux étudiants africains

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L’agence de coopération internationale pour le développement (AECID), les fondations Caixa, Santander, Amancio Ortega et Carolina offrent 300 bourses d’études aux étudiants africains désireux de poursuivre leur formation dans les universités espagnoles.

De plus en plus l’Espagne entend apporter son soutien au développement de l’Afrique par la formation des ressources humaines. Longtemps tournée vers l’Amérique Latine grâce aux liens historiques qui les lient, l’Espagne qui connaît depuis une forte immigration subsaharienne a compris qu’il était temps d’ouvrir ses universités aux africains.

La fondation « Mujeres para Africa » offre déjà des bourses d’études aux femmes africaines grâce au relais des ONG basées sur le continent noir. Des femmes africaines sont formées dans les universités espagnoles dans le but de faire profiter ensuite en Afrique d’autres femmes de leurs connaissances.

L’AECID, qui est un organisme gouvernemental offre une centaine de bourses, alors que la fondation de l’homme le plus riche d’Espagne Amancio Ortega en offre un centaine aussi.

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En outre, les fondations des deux plus grandes banques du pays donnent aussi la possibilité aux étudiants africains de postuler à leurs bourses.

Ces bourses vont d’une prise en charge complète à partielle et tournent autour de 5000 euros par étudiant annuellement.

Pour en bénéficier, les candidats doivent présenter ces documents :

– Diplômé traduit en espagnol et légalisé par le consulat d’Espagne

– Relevés de notes

-1 photo d’identité

-Photocopie de toutes les pages du passeport

Pour les informations complémentaires l’agence en conseil d’études Campus Latina SC offre ses services aux étudiants ( www .campuslatina.es)

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Congo: sans bourses, les étudiants victimes de la crise économique

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Près de neuf mois de bourse impayée y compris à l’étranger, des diplômes confisqués dans les établissements privés locaux, telles sont, entre autres difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants congolais.

À l’étranger, cette situation varie d’un pays à un autre. Mais pour la plupart des cas, les étudiants cumulent entre deux et trois trimestres de bourses impayées. Ce qui oblige certains parents à prendre la relève en dépit du fait que le pays traverse une situation économique difficile. « L’enfant ne fait que m’appeler pour demander de l’argent, c’est difficile. L’année dernière j’ai vendu une parcelle à Massengo pour lui envoyer de l’argent », s’est plaint un parent, visiblement désemparé.

Selon des témoignages, certains étudiants se trouvant à l’étranger ont dû abandonner à cause du manque d’argent. Déjà au début de cette année, l’Association des étudiants et stagiaires congolais en fédération de Russie lançait un cri d’alarme aux autorités congolaises.« Nous lançons un cri d’alarme à l’endroit des plus hautes autorités de notre pays afin qu’elles nous viennent en aide et nous permettent ainsi d’accomplir notre devoir de recherche du savoir dans les conditions les plus dignes », confiait le président de cette association, Lionel Ray Bindikou.

Les étudiants de Cuba pas épargnés

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Les gouvernements congolais et cubains ont conclu depuis quelques années des accords dans le cadre de la formation des jeunes en médecine. Ainsi, depuis 2013, trois vagues se sont succédé pour un total de plus de 2000 étudiants congolais à Cuba. « Je passe en 2eannée, la rentrée académique est prévue pour le 4 septembre prochain, mais je n’ai pas d’argent pour me préparer. Nous sommes déjà à plus de huit mois sans bourse », a témoigné un apprenant en médecine à Cuba.

Au regard des accords passés entre les deux pays, la partie cubaine prend en charge l’hébergement et la restauration des étudiants; le Congo devrait apporter une somme d’argent mensuellement à chaque apprenant.

Des boursiers de l’enseignement technique aux abois

En vue de faciliter l’apprentissage aux meilleurs bacheliers, le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi leur accorde depuis un certain temps des bourses locales. Ceci en les orientant dans des établissements privés d’enseignement supérieur. Certains de ces étudiants perçoivent des bourses universitaires pour le compte de l’enseignement supérieur. Mais, depuis 2014, le gouvernement ne verse plus de l’argent aux structures formatrices. Conséquences : les promoteurs de ces établissements privés confisquent les diplômes des apprenants.

« Nous sommes confrontés à d’énormes difficultés. Par exemple, à la fin de la formation, nous n’avons droit à aucun papier : pas de diplôme, ni d’attestation ni de relevé de notes. Les responsables des écoles nous exigent des frais de formation, variant entre 100 et 600 000 FCFA pour la licence », a dit un étudiant.

L’enseignement supérieur, qui a attribué cette année la bourse à 9 852 nouveaux étudiants, dont 2 792 de l’étranger, a promis de déposer dans les délais le dossier aux finances pour paiement. « L’Etat ne doit pas quatre trimestres aux étudiants mais deux car, nous sommes en août. D’ici peu, les notes de service seront signées et nous allons afficher les listes au cours des prochains jours. Après, le ministère des Finances prendra le relai afin de payer d’abord le premier trimestre, puis le deuxième, le troisième et le quatrième », rassurait le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, au cours d’une conférence de presse.

Parfait Wilfried Douniama

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