Tchad : 9 soldats tchadiens tués par des éléments de Boko Haram

soldats tchadiens

[GARD align= »center »]

Neuf soldats tchadiens ont été tués dans une attaque menée par des éléments de Boko Haram à l’aube, ce vendredi, dans la localité de Kaïga, dans la région du lac Tchad.

’état-major général de l’armée nationale tchadienne (ANT), a annoncé à midi, dans un communiqué signé de son porte-parole, le colonel Azème Bernandoua Angouma, que des éléments de la secte nigériane Boko Haram ont attaqué ce vendredi la localité de Kaïga  Kindjiria, localité frontalière avec le Nigéria, dans le bassin du Lac Tchad dans la région du lac Tchad.

« L’ennemi a été repoussé et le ratissage continue», précise l’état major général de l’ANT, tout en rassurant que le bilan sera communiqué ultérieurement.

La région du lac Tchad, frontalière avec le Nigeria, le Niger et le Cameroun, est souvent la cible d’attaques des éléments de Boko Haram.

Depuis le début de l’année, ces attaques ont drastiquement diminué avec le retour au bercail des nombreux éléments de la secte terroriste. 

APA

[GARD align= »center »]

Boko Haram incendie un village dans le nord du Cameroun, 5 islamistes arrêtés

[GARD align= »center »]

Boko Haram incendie un village dans le nord du Cameroun, 5 islamistes arrêtés
Boko Haram incendie un village dans le nord du Cameroun, 5 islamistes arrêtés

Boko Haram a fait une nouvelle incursion dans un village de l’Extrême-Nord du Cameroun mercredi soir lors d’une attaque qui n’a fait pas de victime. Après un accrochage, les islamistes ont incendié un village et cinq d’entre eux ont été capturés lors de leur fuite par les populations d’une autre localité de la région.

Quelques dizaines de jihadistes en provenance du lac Tchad à bord de pirogues, ont mené une incursion à Siguel dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Ils ont ensuite pris la direction de Bodo.
Les populations de Bodo ont été alertées par des membres d’un comité d’autodéfense villageois mis en place à leur initiative, en application des mesures de sécurité édictées par les autorités administratives. Une mobilisation a provoqué une débandade chez les assaillants et 5 ont été capturés en tentant de s’enfuir. D’autres se sont noyés dans le cours d’eau.

« En représailles, les Boko Haram sont allés attaquer par la suite Mafoufou, un autre village de la région qu’ils ont pratiquement rasé en incendiant les habitations. Mais l’on ne déplore aucune victime, car, les populations ont rapidement déserté leurs foyers pour se mettre à l’abri en brousse », relate une source sécuritaire.

C’est un hameau à l’habitat en toiture de paille avec des murs en terre battue constitué d’une population estimée à quelque 200 habitants, dont une bonne partie a depuis longtemps déserté pour fuir les exactions de Boko Haram au Cameroun, apprend-on.
Boko Haram multiplie ses attaques au Cameroun depuis quelques semaines en dépit de l’opérationnalisation en cours de la Force multinationale mixte (FMM) de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT).

Boko Haram : le président nigérian accuse les Etats-Unis de complicité

[GARD align= »center »]

Muhammadu Buhari à Washington mercredi. (Photo Brendan Smialowski. AFP)
Muhammadu Buhari à Washington mercredi. (Photo Brendan Smialowski. AFP)

Muhammadu Buhari a critiqué la décision américaine de ne pas livrer les armes à son pays pour mener la lutte contre la secte Boko Haram. Pour le président nigérian, ce refus fait des Etats-Unis un « complice » du groupe islamiste Boko Haram.

Une loi américaine interdit la vente d’armes à des pays qui, selon Washington, ne respectent pas les droits humains. Le président nigérian a appelé Washington et le Congrès américain à contourner la loi. Il a aussi promis d’effectuer des enquêtes sur les accusations de violations des droits de l’Homme dans son pays.

Muhammadu Buhari a rencontré le président américain Barack Obama, le 20 juillet à Washington, pour demander l’assistance de son pays afin de pouvoir lutter efficacement contre  le groupe islamique Boko Haram qui sévit actuellement au Nigéria, au Cameroun, au Tchad, et au Niger.  Il a fait de la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, l’une de ses priorités. Les victimes de la secte islamiste sont estimées à 10 000 personnes tuées et des centaines de kidnappées, en majorité des femmes et de jeunes filles.

La Banque mondiale  a promis de prêter 2,1 milliards de dollars au Nigeria pour réparer les dégâts causés par Boko Haram dans le nord-est du pays. L’annonce a été faite suite à une rencontre à Washington entre le président nigérian, Muhammadu Buhari, et des représentants de la Banque mondiale, de la Fondation Bill et  Melinda Gates et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le prêt servira aussi à réinstaller les populations ayant quitté la région pour fuir les exactions commises par la secte dirigée par Abubakar Shekau. « Outre la reconstruction de la région en termes d’infrastructures, la priorité doit aussi être donnée à la  réinstallation des personnes déplacées, qui sont aujourd’hui plus d’un million », a précisé dans un communiqué  le président Muhammadu Buhari. 

© Adiac-Congo

#BringBackOurGirls : un an plus tard, beaucoup de bruit pour rien

BringBackOurGirls
BringBackOurGirls

Beaucoup de bruit pour rien. Un an déjà, que les 276 filles nigérianes ont été enlevées par Boko Haram. Un an qu’on ne les retrouve pas malgré tout le tapage médiatique. Face à la mollesse du gouvernement de Goodluck JONATHAN, tous les puissants de ce monde avaient, dit-on, envoyé des spécialistes du renseignement pour les retrouver. Et rien, toujours rien.

Il y a manifestement, au mieux des complaisances, au pire des complicités, au niveau des populations locales dans les contrées où Boko Haram sévit. Le Nigeria a connu une campagne électorale intense. Donc une occasion pour des réunions de masse, des déplacements multiples et variés à travers tout le pays…Et personne n’a jamais eu la moindre info sur ces lycéennes enlevées ? Pas même, ces agents (nationaux ou étrangers) des services de renseignements des grandes puissances, qui vont et viennent dans les contrées éloignées des pays africains. Pas même, les sous- préfets, les chefs de village, les notables, les imams, prêtres et pasteurs, etc. Comme elles n’ont pas pris l’avion pour aller ailleurs, comment expliquer que personne au Nigeria n’ait pu signaler la présence d’une seule de ces filles ? C’est une honte pour nous. Ah, notre Afrique !

Par R. Malonga

Boko Haram : Les Chefs d’État de la CEEAC ont un plan d’urgence de 50 milliards

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso

Ouvert depuis le 16 février 2015 à Yaoundé, le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil pour la paix et la sécurité en Afrique centrale a refermé ses portes mardi. Les travaux ont permis d’aborder le défi sécuritaire sous régional qui est la secte islamiste Boko Haram. Les Chefs d’État de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont adopté un plan pour renforcer leur engagement en matière de lutte contre le groupe terroriste.

Les chefs d’Etat de la CEEC ont adopté un Plan de guerre contre la secte terroriste nigériane Boko Haram qui sème la violence, la terreur et l’obscurantisme est coupable d’assassinats, d’attentats et de prises d’otages aussi bien au Nigeria, que dans l’espace de la CEEAC, en l’occurrence, au Cameroun et au Tchad.

Depuis plusieurs années, Boko Haram rêve d’établir un califat fondamentaliste au Nigeria et dans la région. Pour les Etats de la CEAAC, il faut tout mettre en œuvre pour éradiquer totalement cette nébuleuse. Ils ont décidé de venir en aide au Cameroun et au Tchad, en adoptant un plan d’urgence de 50 milliards de f CFA.

Des fonds qui permettront de renforcer l’arsenal militaire, au moment où l’on parle du déploiement d’une Force mixte multilatérale (FMM) de 7 500 hommes, extensible à 8 700 soldats d’ici la fin de l’année.

Lire la suite sur Oeil d’Afrique

 

Le président tchadien promet d’anéantir Boko Haram et d’éliminer son chef

Le président tchadien Idriss Déby Itno

[GARD align= »center »]

Le président tchadien Idriss Déby Itno
Le président tchadien Idriss Déby Itno

Le président tchadien Idriss Déby Itno a promis mercredi danéantir le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram et d’éliminer son chef, Abubakar Shekau, s’il ne se rendait pas, affirmant savoir où il se trouve.

Abubakar Shekau a intérêt à se rendre, nous savons là où il est. S’il refuse de se rendre, il va subir le même sort que ses camarades ont subi, a déclaré le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, en visite à N’Djamena.

Le chef du groupe islamiste, a-t-il poursuivi, a fui Dikwa (Nigeria) lors des derniers combats entre l’armée tchadienne et les insurgés.

Le 17 février, les soldats tchadiens avaient chassé Boko Haram de Dikwa, sur la route entre Gamboru, à la frontière avec le Cameroun, et la ville stratégique de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno dans le nord-est du Nigeria, située à 90 km.

Deux soldats tchadiens et 117 islamistes ont été tués ce jour-là au cours de violents combats, selon l’état-major tchadien, dont l’armée jusque-là déployée au Cameroun, avait pénétré pour la première fois en profondeur en territoire nigérian.

Nous allons gagner la guerre et nous allons anéantir Boko Haram contrairement à ce que pensent certains médias. Les forces tchadiennes et nigériennes vont continuer leur mission pour mettre fin définitivement à cette nébuleuse, a ajouté Idriss Déby.

L’heure a sonné pour tout musulman du Tchad, du Niger ou d’ailleurs de se réveiller et de faire face à ce qu’on appelle le terrorisme islamique. Il faut faire face à ces criminels qui détruisent notre belle religion, a-t-il affirmé.

N’Djamena a envoyé mi-janvier plusieurs contingents autour du lac Tchad pour lutter contre Boko Haram, une partie étant déployée à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, aux côtés des troupes camerounaises, l’autre à la frontière entre le Niger et le Nigeria, avec les troupes nigériennes.

L’insurrection islamiste et sa répression par les forces de l’ordre nigérianes ont fait plus de 13.000 morts dans le nord-est du Nigeria depuis 2009.

Malgré le déploiement d’une coalition régionale contre lui, le groupe islamiste continue à mener des raids sanglants de manière quasi-quotidienne au Nigeria comme dans les pays voisins de la région du lac Tchad.

Deux militaires nigériens ont été tués et un autre blessé mercredi dans l’explosion d’une mine artisanale posée par Boko Haram près de Diffa, dans le sud-est du Niger, frontalier avec le Nigeria, selon l’armée nigérienne.

AFP

L’Afrique centrale veut «éradiquer» Boko Haram

[GARD align= »center »]

Les chefs d'État d'Afrique centrale se sont réunis lundi à Yaoundé pour élaborer une stratégie commune destinée à «éradiquer» le groupe islamiste Boko Haram
Les chefs d’État d’Afrique centrale se sont réunis lundi à Yaoundé pour élaborer une stratégie commune destinée à «éradiquer» le groupe islamiste Boko Haram

Les chefs d’État d’Afrique centrale se sont réunis lundi à Yaoundé pour élaborer une stratégie commune destinée à «éradiquer» le groupe islamiste Boko Haram, qui sévit dans le nord-est du Nigeria où l’armée dit avoir repris une ville stratégique.

«Il nous faut éradiquer Boko Haram», a réaffirmé le président camerounais Paul Biya devant cinq autres chefs d’État de la région à l’ouverture des travaux, organisés sous l’égide de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC).

Autour du président Biya étaient présents Idriss Deby Itno (Tchad), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Équatoriale) et Catherine Samba Panza (Centrafrique), ainsi que des délégations venues de République démocratique du Congo, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi et de l’Angola.

Le Nigeria, bien que principalement touché par l’insurrection de Boko Haram, n’était pas présent, car il ne fait pas partie de la CEEAC.

Pas de «compromis»

Les islamistes de Boko Haram sont les «partisans d’une société obscurantiste et tyrannique», a estimé le chef de l’État camerounais. Soulignant «une totale impossibilité de compromis» avec «ces ennemis», il a rappelé que la lutte engagée contre le «terrorisme» n’était pas «une croisade contre l’islam».

Le 7 février, les pays de la région, déjà réunis à Yaoundé, s’étaient engagés à mobiliser 8700 hommes dans une force multinationale contre le groupe islamiste.

Le président tchadien Idriss Deby, également président en exercice de la CEEAC, a pour sa part affirmé que «Boko Haram n’aura pas droit de cité en Afrique centrale». Son armée intervient depuis début février contre Boko Haram au Cameroun, au Niger et au Nigeria.

M. Deby a appelé à une plus grande mutualisation des efforts contre le groupe islamiste, qui a ces derniers mois frappé le Nigeria et le Cameroun à de multiples reprises, et cible désormais également le Tchad et le Niger.

Suite aux attaques sanglantes du groupe islamiste à la frontière entre le Niger et le Nigeria, les réfugiés affluent par milliers à Zinder, la deuxième ville du Niger, qui vit dans la crainte de voir arriver des islamistes infiltrés.

Le président tchadien a exhorté les États de la CEEAC «qui ne sont pas encore touchés» par les attaques des islamistes «à manifester leur solidarité agissante» et invité «la communauté internationale à apporter tout son soutien, matériel, diplomatique, financier, logistique et humanitaire aux efforts de la CEEAC».

Reprise d’une ville stratégique

À la clôture des travaux, les pays de la CEEAC se sont notamment engagés à «apporter dans l’immédiat un soutien actif (…) au Cameroun, au Tchad et à tout autre État membre de la Communauté qui serait affecté par les actions du groupe terroriste Boko Haram, notamment l’assistance militaire, financière, logistique et humanitaire», selon le communiqué final.

Ils ont également encouragé «particulièrement» le Nigeria, très critiqué pour son incapacité à venir à bout du groupe armé, «à accroître les synergies avec les autres pays du bassin du Lac Tchad», tout en soulignant la «coopération exemplaire» du Tchad et du Cameroun dans ce domaine.

L’armée nigériane a affirmé lundi avoir récupéré la ville-garnison de Monguno, dans l’État de Borno, une ville stratégique qui était tombée le 25 janvier aux mains du groupe islamiste Boko Haram.

«Lors d’une opération militaire menée avec des frappes aériennes très bien coordonnées, nos troupes ont accompli ce (lundi) matin la mission de déloger les terroristes de Monguno et de ses environs», a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Chris Olukolade, dans un communiqué.

L’armée nigériane a souvent évoqué des victoires sur Boko Haram, démenties ensuite sur le terrain. Mais si ses déclarations concernant Monguno se confirmaient, cela représenterait un nouveau recul des islamistes.

AFP