Solution de sortie de crise au Bénin : Talon envoie un émissaire chez Sassou Nguesso pour des conseils

Patrice Talon

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Patrice Talon
Le Président Patrice Talon

Dans la recherche de solution pour la sortie de la crise post-électorale au Bénin, le président Patrice Talon a envoyé son ministre des Affaires étrangères et de la coopération chez son homologue du Congo-Brazzaville, Dénis Sassou-Nguesso pour ses sages conseils. Porteur d’un message du président Patrice Talon, le ministre béninois des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci a rencontré le président du Congo Brazzaville Dénis Sassou Nguesso ce vendredi 3 mai 2019. 

Ce message a trait à la situation post-électorale qui prévaut actuellement au Bénin. Le ministre est allé solliciter les sages conseils de président Sassou Nguesso pour trouver la solution de cette crise naissante qui met à mal la démocratie béninoise citée par le passé. A sa sortie de cette audience, le ministre Aurélien Agbénonci a affirmé que le Bénin a «un processus électoral qui s’est passé dans des conditions où les partis de l’opposition n’ont pas voulu observer les règles que eux-mêmes avaient voté au parlement». Selon le ministre, le gouvernement du Bénin travaille à régler cette situation.

Il relève qu’il y a eu quelques débordements mais «nous sommes, bien entendu sous le leadership du président Patrice Talon, en train de travailler pour que tout rentre très tôt dans l’ordre». Il a expliqué que le président Sassou Nguesso est «un grand frère du président Talon, c’est son ami». Il a rassuré que les relations de coopération entre les deux pays sont d’excellentes relations. Voilà pourquoi le président a tenu à envoyer des émissaires pour expliquer à son frère ce qui se passe. «Cela nous permet de recueillir les conseils de sagesse du président Sassou», a conclu le ministre Aurélien Agbénonci.

Avec La nouvelle tribune

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Bénin : Patrice Talon sur RFI – “Le mandat unique n’est plus d’actualité”

Patrice Talon, président de la République du Bénin.

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Patrice Talon
Patrice Talon, président de la République du Bénin.

En face des journalistes ce dimanche 22 avril 2018 pour faire le bilan de ses deux ans à la tête du Bénin, Patrice Talon s’est une nouvelle fois prononcé sur la réforme du mandat unique qu’il a souhaité en tant que candidat à la présidentielle de 2016.

Patrice Talon semble avoir renoncé au mandat unique qu’il a proposé pendant les échéances électorales de 2016. Il l’a fait savoir à la faveur d’une émission réalisée par Le monde, RFI et TV5 ce dimanche. 

Selon ses explications, il avait proposé le mandat unique car le Bénin a besoin de reformes courageuses pour son développement or vouloir un second mandat peut conduire au populisme. Mais après l’échec en avril 2017 du projet de révision de la constitution béninoise faisant cas de son vouloir de réduire le nombre de mandat présidentiel au Bénin, ladite réforme n’a plus droit de cité, en tout cas pour le moment.

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Face au refus de la classe politique béninoise d’adhérer à ce projet, le Chef de l’Etat a laissé entendre: “le mandat unique n’est plus d’actualité, en tout cas, à l’heure où je parle. Je pourrai me présenter parce que rien ne m’empêche de le faire“. Le Président Talon a-t-il renoncé à son idéal de mandat unique? Les prochains mois nous permettront d’en savoir plus.

Quand à sa possible candidature pour un second mandat en 2021, l’invité de Françoise Joly et Francis Kpatindé a maintenu le suspens même s’il reconnait que c’est de son droit d’y participer .”Je ne saurai le dire” a t-il martelé à propos.

Par Lanouvelletribune

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En Images – Amical : match nul entre le Congo et le Bénin

match nul entre le Congo et le Bénin

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match nul entre le Congo et le Bénin
Le Congo et le Bénin n’ont pas réussi à se départager, en match amical, ce mercredi (1-1).

Le Congo et le Bénin n’ont pas réussi à se départager, en match amical, ce mercredi (1-1).

Opposés ce mercredi en match amical, le Congo et le Bénin se sont quittés sur un résultat nul (1-1). L’ancien joueur de Saint-Etienne Dylan Saint-Louis a ouvert la marque (1-0, 42e), avant que David Djigla n’égalise quelques instants plus tard pour les Écureuils béninois (1-1, 44e).

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La stabilité du franc CFA ne profite pas aux Africains, selon l’économiste Demba Moussa Dembélé

Franc CFA

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L’économiste sénégalais, Demba Moussa Dembélé, l’un des auteurs de l’ouvrage ‘’Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le franc CFA ?’’, a rejeté l’argument selon lequel, le Franc CFA assure une stabilité économique aux pays qui l’utilisent.

Le président de l’Africaine de recherche et coopération pour l’appui au développement endogène (Arcade) estime que le facteur de stabilité souvent évoqué pour justifier le maintien du Franc CFA est plutôt l’une des principales raisons pour lesquelles cette monnaie ruine les économies des quatorze pays africains qui l’utilisent.

Pour l’économiste sénégalais, la stabilité dont on parle n’est favorable qu’aux entreprises européennes, et surtout françaises, qui opèrent dans cette zone monétaire.

‘’ Elles ne courent aucun risque de change et peuvent rapatrier la totalité de leurs profits parce que dans les mécanismes de fonctionnement de la zone Franc, il y a une liberté totale des transferts entre nos pays et la France’’, se justifie le chercheur qui considère le CFA comme une ‘’servitude monétaire’’.

L’économiste anti-CFA rappelle que même entre les pays de la zone Franc de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, cette liberté totale de transfert de capitaux n’est même plus possible depuis la dévaluation de 1994.

‘’Il n’y a plus de possibilité de transfert illimité entre l’Afrique de l’Ouest et du Centre parce que les deux monnaies n’ont plus le même statut qu’auparavant’’, soutient M. Dembélé, membre de la communauté des chercheurs du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA).

Il fait remarquer que selon les indicateurs des Nations Unies, malgré le mérite de stabilité du CFA souvent vanté par les partisans de cette monnaie, les pays ouest-africains de la zone franc sont au bas de l’échelle.

‘’Sur les huit pays de l’Union économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) sept sont classés pays les moins avancés’’, note Demba Moussa Dembélé.

L’économiste-chercheur sénégalais rappelle que l’une des vertus du CFA est de favoriser l’intégration économique entre les pays qui l’ont en partage.

Mais là aussi, signale-t-il, les échanges commerciaux entre les pays de l’UEMOA tournent autour de 15% alors que dans la zone de l’Afrique centrale, ce taux est en deçà de 10%.

‘’Donc cette stabilité ne nous favorise pas du tout’’, en déduit-il, indiquant que tout l’avantage revient à l’Europe parce que ses relations commerciales avec la zone franc sont à plus de 60%.

Pour le président de l’Arcade, c’est pour maintenir cette stabilité que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) se fixe comme priorité la lutte contre l’inflation, à l’instar de la Banque Centrale européenne (BCE).

‘’Comment pouvons-nous avoir une politique monétaire calquée sur celle de la BCE, alors que nous sommes deux entités complètement différentes ? Cela n’a pas de sens’’, s’insurge Demba Moussa Dembélé.

L’économiste pense plutôt que la stabilité qui serait l’une des raisons pour lesquelles il faut conserver le Franc CFA, étouffe plutôt les petites et moyennes entreprises.

Il mentionne que toutes les ‘’études sérieuses’’ sur l’inflation, ont montré que pour des pays en développement, un certain niveau de hausse des prix favorise la croissance économique.

‘’La Chine a une inflation trois à quatre fois plus élevée que celle des pays de l’UEMOA, peut-on dire alors que nos performances sont meilleures à celles des Chinois ? Ce n’est même pas comparable’’, commente-t-il.

Il donne aussi l’exemple du Rwanda dont l’inflation avoisine les 10% et qui est pourtant classé parmi les pays africains qui ont les meilleurs indicateurs économiques.

Pour le président de l’Arcade et auteur de plusieurs publications contre le Franc CFA, il est temps que les pays de l’UEMOA décident collectivement de quitter la zone Franc pour concrétiser le projet de monnaie commune de la Communauté économique et monétaire ouest africaine (CEDEAO).

Ainsi, poursuit-il, la zone Franc n’aura plus vraiment de raison d’exister avec les seuls pays de l’Afrique centrale.

‘’Moi, je ne suis pas partisan de la création de monnaies individuelles, on ne doit pas sortir de la zone Franc pour créer chacun sa propre monnaie, je ne supporte pas cette option. Nous devons rester solidaires’’, conclut M. Dembélé.

L’Arcade est un groupe de recherche qui entend faciliter l’orientation des politiques et actions de développement dans un sens conforme aux aspirations des peuples africains.
L’association se donne aussi pour mission de valoriser les capacités endogènes et de renforcer les capacités des communautés de base.

Avec PANA

Bénin : A 11 ans, le jeune Peace Delaly Nicoué a décroché son baccalauréat

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Le plus jeune candidat au Baccalauréat 2017 au Bénin, Peace Delaly Nicoué, est admis.

Il se dit  »content » et  »soulagé » après la proclamation des résultats.

Empêché de composer à la session normale en raison de son âge, le petit garçon avait été autorisé à prendre part à la session de remplacement.

Il a fallu la mobilisation de ses parents entre l’Office du baccalauréat et la Présidence de la République pour qu’une dérogation lui soit accordée.

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Il avait obtenu le Brevet d’études du premier cycle, BEPC, à 9 ans.

Un parcours atypique que son père, Parfait Afoutou Nicoué, Instituteur, explique à la BBC :  »Quand il avait 4 ans, il pouvait écrire parfaitement le français sans faute et l’anglais, alors j’avais décidé de l’inscrire dans une école bilingue ».

Delaly a été admis en classe de 4e à l’âge de 7 ans.

Le rêve du jeune garçon désormais, c’est de poursuivre ses études dans un pays anglophone.

Avec BBC

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Bénin – BAC 2017 : Les candidatures de moins de 18 ans disqualifiées

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Le  Directeur de l’office du baccalauréat, Alphonse da-Silva, reçu sur l’émission ‘’Morning live’’ de Golf TV Africa ce dimanche 18 Juin 2017, a levé un coin de voile sur les mesures mises en place par la Direction de l’office du bac (Dob) pour le bon déroulement des épreuves de la session de Juin 2017, et pour renforcer la crédibilité dudit examen. Il était l’invité de Valentin Adjibocha.
Reçu par Valentin Adjibocha sur l’émission ‘’Morning Live’’ de Golf TV Africa, le Dob a levé un coin de voile sur les réformes engagées pour la réussite de cet examen et pour le renforcement de la crédibilité du Bac béninois sur le plan international.

Au nombre des réformes, le Dob annonce que le paramètre de « candidat le plus jeune et le plus âgé » au Bac qui jadis attirait toutes les curiosités est en réalité en déphasage avec les normes internationales qui régissent cet examen ; en l’occurrence le cas de jeune âge. Il cite en exemple le dossier d’un candidat âgé de 11 ans qu’il a disqualifié pour des raisons liées au respect du cursus scolaire qui est de six (6) ans au primaire, quatre (4) au cours secondaire du premier degré, et trois (3) ans au cours secondaire du deuxième degré. Sur cette base, « le candidat doit être forcément âgé de plus de 11 ans » selon Alphonse da-Silva, et par conséquent de 18ans moins, car les textes de la république prévoient la scolarisation à partir de cinq (5) ans.

L’autre raison qui justifie la disqualification des candidats ‘’enfants’’ de cet examen est la condition psycologique et physique pour affronter les épreuves. Selon le Dob, « les candidats qui escabeautent les étapes du Cep, du Bepc et veulent passer le baccalauréat, sont filtrés et leurs candidatures disqualifiées… Un enfant de 11 ans n’a pas toutes les dispositions phsycologiques pour affronter le stress des épreuves écrites du Bac, et la phase sportive dudit examen ».

« Je tiens à éviter les drames sur les terrains de sport comme ce que nous avons connu par le passé. Le cas du candidat qui s’écroule pendant l’épreuve d’endurance et rend l’âme doit être conjugué au passé, et je ne voudrais pas qu’on accuse le Dob de pareilles situations », a laissé entendre Alphonse da-Silva lors de cet entretien.

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Bénin – Candidature à l’élection présidentielle de 2021: Patrice Talon “En 2021, j’aviserai”

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Il avait affirmé qu’il ne ferait qu’un mandat… Mais cette perspective semble avoir changé. Lors de l’entretien diffusé par la chaîne nationale ORTB, le président béninois à affirmé que sa candidature en 2021 pourrait être une réalité.

“En 2021, j’aviserai”
 
Un bout de phrase qui n’est pas passé inaperçu dans les propos du chef de l’Etat ce soir, c’est “en 2021, j’aviserai”. Le président répondait à l’insistance des journalistes de savoir si le président biguerait un nouveau mandat dans quatre ans après l’échec de l’instauration du mandat présidentiel unique. La Constitution en vigueur lui accordant la possibilité de demander un renouvellement de son mandat, Patrice Talon ne va pas s’en priver de si tôt. Il réserve sa décision pour 2021. Cependant le chef de l’Etat a tenu défendre encore l’idéal qu’est pour lui le mandat unique.
 
Le 1er août 2016, dans sa premier entretien télévisé, le président qui vantait les avantages du mandat unique avait déclaré :
 
“Si par extraordinaire, le mandat unique ne passait pas, dans tous les cas, à titre personnel, je ferai un mandat unique pour montrer à mes concitoyens que j’y crois fermement et qu’en cinq ans, on peut faire le job et laisser la tâche à d’autres personnes.”

Une déclaration qui devrait surprendre tous les observateurs nationaux qui ne s’attendaient qu’à un seul mandat de Patrice Talon. Une manière également de dire : si vous n’avez pas voulu du mandat unique, rien ne m’empêche de me représenter pour un second mandat.

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Réforme constitutionnelle au Bénin: Candide Armand-Marie Azannai, ministre de la Défense annonce sa démission

Candide Armand-Marie Azannai

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Le ministre béninois de la Défense, fort soutien du président Patrice Talon au sein du gouvernement, a annoncé lundi avoir remis sa lettre de démission, créant la surprise dans un contexte politique tendu en raison de la volonté du président de réformer la Constitution.
« Face aux derniers développements de l’actualité politique dans notre pays, j’ai décidé de remettre ma démission du gouvernement », a écrit le ministre Candide Armand-Marie Azannai sur sa page Facebook. Le président Talon a convoqué l’Assemblée en session extraordinaire pour voter un projet de réforme constitutionnelle qui prévoit notamment un mandat présidentiel unique et fait polémique.

La lettre a été présentée au président de la République Patrice Talon, tôt ce lundi, explique le ministre: « J’ai prié Monsieur Patrice Talon (…) d’accepter la-dite démission », écrit M. Azannai.
Ancien député, Candide Armand-Marie Azannai avait été également ministre sous l’ancien président de la République du Bénin Boni Yayi avant de se rallier à l’opposition contre celui-ci, soutenant la candidature de l’actuel chef de l’Etat, Patrice Talon au pouvoir depuis le 6 avril 2016.
Le nouveau projet de Constitution -l’un des arguments de campagne de Patrice Talon- prévoit notamment une discrimination positive en faveur des femmes dans le monde politique, un financement public des partis, mais également la mise en place d’un mandat présidentiel unique, actuellement de six ans, une mesure historique sur le continent africain et qui suscite la controverse.

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En tout, sur 160 articles de la Constitution du 11 décembre 1990, 43 sont modifiés. Le président Talon avait convoqué le Parlement dès vendredi en session extraordinaire pour voter cette nouvelle réforme, certain de pouvoir faire valoir de sa forte popularité à l’Assemblée moins d’un an après son élection. Toute modification de la Constitution doit être approuvée soit par referendum, soit par un vote des 4/5e de l’Assemblée.

Pourtant, les 83 députés béninois – qui ont adopté le budget 2017 à l’unanimité – ont rejeté le caractère urgent du vote, lors d’une première convocation vendredi dernier. Un premier revers pour M. Talon: l’examen du texte se fera selon la procédure plénière normale. Le fait de ne pas soumettre la réforme au vote par référendum, l’opacité des textes, mais aussi l’idée d’un mandat présidentiel unique font débat au sein du pays. Si les partisans du mandat unique y voient le moyen de ne pas être soumis à la pression des électeurs pendant son mandat, et donc de ne pas recommencer une campagne dès son élection, d’autres estiment que le risque est que « le chef de l’Etat n’aura de comptes à rendre à personne », selon un député de l’opposition.

Lundi, l’Union nationale des Magistrats du Bénin (UNAMAB) a organisé une manifestation pour exiger le retrait du projet, qui « porte atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire », selon son président Michel Adjaka.

Les magistrats dénoncent notamment une clause du texte qui permet à des représentants du gouvernement de siéger au sein du Conseil supérieur de la magistrature.
Avant cette marche de protestation, d’autres organisations et mouvements, de même que des acteurs de la société civile et des universitaires avaient invité les parlementaires à rejeter ce projet du gouvernement.

Par l’AFP

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Bénin : Yayi Boni réclame sa pension de retraite présidentielle à Talon

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L’ex-président béninois Boni Yayi, a introduit auprès du chef de l’État Patrice Talon et du président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbedji,à une correspondance  et le président béninois, en vue d’attirer l’attention de ces deux personnalités sur le « non-paiement de sa pension de retraite », ont rapporté les médias locaux.

Selon cette note M. Boni Yayi réclame sa pension de retraite présidentielle et tous les autres avantages y afférents, conformément à la loi N°2009-18 du 15 juillet 2009 portant pension et autres avantages aux anciens présidents de la République est claire là-dessus.

Une lecture de cette loi montre que « les présidents de la République, élus conformément à la Constitution du 11 décembre 1990, lorsqu’ils cessent leurs fonctions, perçoivent relativement aux dispositions de l’article 48 alinéas 2 et 3 de ladite Constitution, une pension avec jouissance immédiate ».

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Cette loi indique par ailleurs en son article 3 que: « la jouissance immédiate de la pension spéciale prend effet à la date de cessation du traitement servi au titre de la fonction présidentielle.

« En menant la démarche, beaucoup de béninois pensent que, Boni Yayi est dans ses droits et que le nouveau pouvoir doit se conformer à ce que dit la loi. Cela fait six mois depuis que l’ex-président béninois n’est plus à la tête du pays.

En attendant, une dotation en carburant des six mois de rappel aurait été versée à Boni Yayi.

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Bénin: explosion dans une décharge, au moins deux morts et des dizaines de blessés

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Une explosion dans une décharge d’enfouissement de produits avariés a fait au moins deux morts et 61 blessés dans une commune à 40 kilomètres de Cotonou, a annoncé vendredi la police béninoise.

« On a enregistré au total deux morts et 61 blessés à la suite de ce drame survenu dans cette décharge à Tori Avame » jeudi soir, a dit à l’AFP Richard Akodandé chef du service accidents au commissariat central de Cotonou.

« Une entreprise de la place était venue déverser de la farine de blé avariée et l’a aspergée d’essence avant de mettre le feu », a-t-il relaté.

La population s’est jetée sur des zones de la décharge qui ne brûlaient pas pour s’approvisionner en farine quand une explosion s’est produite, a expliqué à l’AFP un témoin de la scène.

« Les policiers étaient sur les lieux pour empêcher les populations de se ruer sur ces produits, mais ils ont été débordés très vite », a regretté Richard Akodandé.

Le ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia, a qualifié l’accident de « regrettable » et a promis que les autorités étudieraient des mesures pour prévenir de tels accidents.

La décharge était toujours fumante, 24 heures après l’accident, selon des journalistes de l’AFP.

Les décharges en Afrique de l’Ouest sont souvent incontrôlées et des matériaux toxiques s’y trouvent, notamment des équipements électroniques et chimiques qui sont jetés au milieux des ordures ménagères. De nombreux Africains sont poussés par la pauvreté à y chercher des produits à revendre ou à utiliser.

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