Le père du footballeur Vincent Kompany, premier maire noir élu en Belgique

Pierre Kompany

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Pierre Kompany
Le père du défenseur international belge Vincent Kompany va devenir le premier bourgmestre (maire) noir de Belgique BELGA PHOTO ERIC LALMAND

Le père du défenseur international belge Vincent Kompany va devenir le premier bourgmestre (maire) noir de Belgique, après avoir vu sa liste l’emporter dimanche soir aux élections communales à Ganshoren, près de Bruxelles.

Pierre Kompany, 71 ans, prendra en décembre les rênes de la commune bilingue de Ganshoren, peuplée d’environ 25 000 habitants. Il avait fui la République démocratique du Congo (ex-Zaïre) en 1975 pour rejoindre la Belgique, avant d’obtenir le statut de réfugié politique en 1982. Il avait ensuite été naturalisé quelques temps après, selon la télévision publique RTBF.

« C’est le premier maire noir de Belgique. Ca n’est jamais arrivé avant. C’est historique, nous sommes tous heureux. Bravo à mon père », a lancé son fils, Vincent Kompany, le capitaine de Manchester City (Premier League), dans une vidéo postée sur son compte Instagram

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« Mes origines, c’est une fierté ! »

Malgré des études d’ingénieur civil, Pierre Kompany est d’abord devenu chauffeur de taxi à Bruxelles. « (Mes origines), c’est une fierté ! Comment les oublierais-je ? Je ne changerai pas de couleur non plus… Mes enfants connaissent les origines de leur père », a déclaré lundi à la RTBF cet élu du Centre démocrate humaniste (CDH, centriste).

En 2014, un élu d’origine congolaise, Denis Liselele (PS), avait cependant déjà exercé comme bourgmestre dans la commune wallonne de Sambreville (centre). Mais il s’agissait alors, en tant que premier échevin (premier adjoint), de remplacer temporairement le bourgmestre, mis en cause dans une affaire judiciaire. À Ganshoren, conformément à un accord pré-électoral, Pierre Kompany cédera son écharpe de bourgmestre à un autre élu de sa liste à mi-mandat, au bout de trois ans.

AFP 

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Belgique : la présentatrice météo de la RTBF, Cécile Djunga victime de racisme

Dans une vidéo Facebook, Cécile Djunga a dénoncé les propos racistes dont elle dit être victime depuis qu’elle présente la météo à la RTBF. © Capture d'écran Facebook/Cécile Djunga

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Dans une vidéo Facebook, Cécile Djunga a dénoncé les propos racistes dont elle dit être victime depuis qu’elle présente la météo à la RTBF. © Capture d'écran Facebook/Cécile Djunga
Dans une vidéo Facebook, Cécile Djunga a dénoncé les propos racistes dont elle dit être victime depuis qu’elle présente la météo à la RTBF. © Capture d’écran Facebook/Cécile Djunga

Dans une vidéo devenue virale, Cécile Djunga, humoriste, animatrice et présentatrice belge de la météo à la RTBF, dénonce être victime de messages racistes de la part d’internautes et de téléspectateurs.

« Hier au boulot, à la météo, il y a une dame qui a appelé pour dire que j’étais trop noire, qu’on ne voyait rien à l’écran, qu’on ne voyait que mes vêtements et que je ne passais pas bien à la télé parce que j’étais trop noire et qu’il fallait me le dire ». La présentatrice météo, Cécile Djunga dénonce les propos violents dont elle est victime régulièrement dans une vidéo qu’elle a publiée sur son compte Facebook. Elle a déjà été vue plus de 600 000 fois depuis sa mise en ligne mercredi soir.

Ces propos racistes se multiplient : « Ça n’arrête pas, ça fait un an que je fais ce métier maintenant et j’en ai marre de recevoir des messages racistes, insultants. Donc, ça commence à me mettre en colère et ça me touche parce que je suis un être humain », ajoute-t-elle, très émue.

Dans sa vidéo, elle dénonce un racisme omniprésent :“ beaucoup de gens pensent que le racisme en Belgique n’existe pas, ce n’est pas vrai. (…) Le racisme doit s’arrêter”, conclut-elle.

Après #balancetonporc, elle invite les internautes à “balancer son con” sur les réseaux sociaux.

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Une vague de soutien

Interrogée par téléphone hier soir dans l’émission Vews à la RTBF, elle déclare : « J’avais tendance à passer outre, mais c’était la goutte qui a fait déborder le vase. Le racisme n’est pas acceptable ».

Après la parution de sa vidéo, les messages de soutien se sont multipliés : “Il y a beaucoup de gens qui me témoignent aussi leurs soucis, les discriminations dont ils sont victimes. J’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui bouge et ça me réchauffe le cœur”

« C’est un torrent de boue et ce torrent de boue-là, n’a pas sa place en Belgique » – Jean-Paul Philippot

Dans le journal de 8h sur La Première ce matin, l’administrateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot, s’est exprimé pour défendre la présentatrice : « J’ai reçu de Cécile hier soir toute une série de messages qu’elle a reçus ces derniers mois et auxquels elle n’avait pas réagi. C’est un torrent de boue et ce torrent de boue-là, n’a pas sa place en Belgique. Il n’a pas sa place dans une société démocratique, et nous allons faire respecter la loi et envisager dès aujourd’hui toutes actions pour poursuivre ces personnes ».

©TV5

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Coopération : signature d’un mémorandum d’entente entre le Congo et la Belgique

Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders

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Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders
Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders

Un mémorandum d’entente scelle désormais la coopération entre le Congo et la Belgique. Le document a été paraphé, le 5 juillet dernier, côté congolais par le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso et côté belge par son homologue, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes.

Jean Claude Gakosso a effectué une visite de travail les 5 et 6 juillet 2018 à Bruxelles, en Belgique. Au cours de son séjour, il a eu long entretien au palais d’Egmont avec son homologue belge, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes. 

L’entretien entre les deux hommes d’Etat qui a pris les allures d’une séance de travail entre les deux parties, s’est soldé par la signature du mémorandum d’entente qui va dorénavant régir la coopération entre les deux pays. Ce mémorandum d’entente constitue, dès lors, le fondement de la coopération et ouvre la voix aux accords de coopération économique et politique vers lesquels les deux Etats sont résolument engagés. Il s’inscrit aussi dans le cadre du renforcement de la consolidation des relations d’amitié et de coopération entre la République du Congo et le Royaume de Belgique. 

Au-delà de la coopération bilatérale abondamment évoquée, Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders ont également abordé la situation de la paix et de la sécurité dans la sous région d’Afrique centrale, ainsi que la coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne. 

A l’issue de cet entretien, le vice-premier ministre belge s’est dit « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales… » Pour lui, cet accord « permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certains nombre d’autres sujets. Je pense aux relations économiques et à l’investissement que les entreprises belges peuvent réaliser au Congo Brazzaville », a poursuivi Didier Reynders qui a dit son « plaisir de voir se renforcer ces relations ». 

Le mémorandum d’entente signé le 5 juillet 2018 à Bruxelles, prévoit les consultations politiques régulières entre les responsables les ministères des deux pays respectifs ayant les affaires étrangères dans leurs attributions, afin d’échanger leurs opinions sur les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun. Il apporte tout concours possible au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération entre les deux pays. 

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Au cours de ces consultations futures, les questions d’actualité régionale sur le continent africain, le continent européen et dans le reste du monde seront examinés. De même que les sujets relatifs à l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement, sans oublier la coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité internationale, ainsi que de la lutte contre le terrorisme seront également au menu de ces consultations entre le Congo et la Belgique. 

En rappel, le 12 juin dernier, il a été signé, à Bruxelles, les accords de coopération dans le domaine des transports entre le Congo et la Belgique. Ce qui démontre à quel point, l’excellence et la vitalité des relations entre les deux pays.

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CPI : Jean-Pierre Bemba devrait rejoindre son domicile de Rhode Saint Genèse en Belgique dès ce soir.

l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba

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l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba
L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba

La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné mardi la libération provisoire de l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, acquitté en appel à la surprise générale de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

« La Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale a ordonné la mise en liberté provisoire sous conditions spécifiques de M. Jean-Pierre Bemba », a déclaré la CPI dans un communiqué, mettant fin à plus d’une décennie de détention pour l’ancien chef de guerre.

M. Bemba, ancien riche homme d’affaires devenu chef de guerre puis vice-président, a passé plus d’une décennie en détention après sa condamnation en première instance en 2016 à 18 ans de prison, la peine la plus lourde jamais imposée par la CPI, pour les meurtres, viols et pillages commis en Centrafrique par sa milice entre octobre 2002 et mars 2003.

M. Bemba devrait rejoindre son épouse et ses cinq enfants installés en Belgique, selon ses avocats. Toutefois, sa mise en liberté provisoire a été ordonnée sous des conditions spécifiques.

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Il doit « s’abstenir de faire des déclarations publiques sur cette affaire, ne pas changer d’adresse sans préavis, ne contacter aucun témoin dans cette affaire et se rendre immédiatement aux autorités compétentes si la Chambre de première instance l’exigeait », a ajouté la CPI.

Bien qu’acquitté vendredi dans un revirement de situation exceptionnel devant la Cour basée à La Haye, le Congolais n’avait pas été libéré en raison d’une affaire de subornation de témoins dans le cadre de son principal procès et dont la procédure est encore en cours.

« Compte tenu de tous les facteurs pertinents et des circonstances de l’affaire dans son ensemble, la Chambre de première instance considère que les conditions juridiques d’un maintien en détention ne sont pas remplies », a poursuivi la CPI.

Le procès du Congolais, qui s’est ouvert à La Haye en novembre 2010, était le premier de la CPI mettant en avant la responsabilité d’un commandant militaire quant à la conduite des troupes sous son contrôle.

La chambre d’appel a estimé qu’il n’a pas été prouvé que M. Bemba, qui n’était pas lui-même présent en Centrafrique lors des faits, aurait pu contrôler à distance les agissements de sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC).

Avec l’AFP

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Le premier mariage homosexuel congolais célébré en Belgique

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La nouvelle a fait le tour de la toile ces derniers jours : un couple homosexuel congolais aurait célébré son union le week-end dernier en Belgique. Si le mariage homosexuel commence à se propager en Europe, la question est encore largement taboue et la pratique rejetée en Afrique ainsi que dans la majorité de la diaspora africaine vivant en Europe.

Pour de nombreux Africains, la légalisation du mariage homosexuel fait remonter cette interrogation : au nom de quelle échelle de valeurs trouve-t-on normal que deux personnes de même sexe puissent se marier alors que l’on condamne la polygamie ?

Seul bémol à ce rejet quasi généralisé du mariage homosexuel parmi la communauté africaine d’Europe, la perspective ainsi offerte d’obtention de papiers pour de potentiels candidats au mariage blanc pour tous.

Affaire à suivre….

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La Belgique limite la durée des visas octroyés aux dirigeants de la RDC

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La Belgique a décidé de limiter à 6 mois maximum la durée des visas accordés aux responsables de la République démocratique du Congo (RDC) porteurs de passeports diplomatiques, en raison de l’évolution de la situation politique dans son ancienne colonie.

Le mandat du président Joseph Kabila arrive à son terme le 20 décembre et La Constitution lui interdit de se représenter. Mais le chef de l’État ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.

Dans une interview mercredi au quotidien belge Le Soir, le chef de la diplomatie belge Didier Reynders explique vouloir savoir « dans quel contexte, dans quel cadre, on se trouvera » après le 20 décembre.

« Nous serons en tout cas dans une autre logique, et c’est pour cela que j’ai limité à six mois les visas que nous allons octroyer », a-t-il poursuivi.

La mesure, décidée mardi, « concerne les porteurs de passeports diplomatiques » (membres du gouvernement, diplomates…), qui avaient jusqu’ici une durée maximale d’un an, a précisé à l’AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Elle ne vise pas l’ensemble de la population congolaise.

M. Reynders réclame par ailleurs des clarifications sur le calendrier des prochaines élections, alors que la commission électorale de la RDC (Céni) projette d’organiser la présidentielle fin 2018, arguant des contraintes logistiques pour justifier ce report.

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« Le délai de 500 jours proposé par la commission électorale n’a pas de sens. Si on retarde à ce point les prochaines élections, on aboutit à un troisième mandat de fait », estime M. Reynders.

« D’ici le 19 décembre, il faudra savoir avec clarté qui gère le pays et donc faire redémarrer le dialogue en y associant des personnalités importantes comme Moïse Katumbi ou Etienne Tshisekedi », ajoute-t-il, citant deux des opposants les plus virulents à Joseph Kabila, qui réclament un « vrai dialogue inclusif » pour remplacer le « dialogue national » convoqué par le président de la RDC.

« Même s’il est certain que des élections ne pourront être organisées avant le 19 décembre, il faut gérer la période intermédiaire, fixer un nouveau calendrier, savoir qui gérera le pays », selon le chef de la diplomatie belge.

« Les manifestations et les violences des 19 et 20 septembre dernier (qui ont fait au moins 53 morts, dont quatre policiers, selon l’ONU) ont changé la donne. Le bilan de la répression semble beaucoup plus lourd que ce qu’on en dit, il y a eu un usage disproportionné de laforce », a également déploré M. Reynders, en plaidant pour une « enquête de l’ONU ».

Le gouvernement congolais a accusé mardi le chef de la diplomatie française Jean Marc Ayrault, qui avait évoqué la vieille la possibilité de sanctions, d' »encourager les extrémistes » dans ses déclarations demandant à Joseph Kabila de respecter la Constitution et de ne pas se représenter. Le blocage en RDC sera examiné par les ministres des Affaires étrangères de l’UE le 17 octobre.

Par l’AFP

Football – Belgique : Thierry Henry rejoint le staff des Diables rouges en tant qu’entraîneur adjoint

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L’ancien attaquant international français Thierry Henry va intégrer l’encadrement de l’équipe de Belgique en qualité d’entraîneur adjoint, a annoncé vendredi le nouveau sélectionneur, l’Espagnol Roberto Martinez, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

« Thierry est une figure importante. Il va apporter quelque chose de différent. Il a tout de suite été d’accord pour nous rejoindre », a indiqué Martinez, qui a succédé au Belge Marc Wilmots après l’Euro-2016 et qui aura pour première mission de qualifier la Belgique pour le Mondial-2018.

Henry, 39 ans, avait mis fin à sa carrière de joueur en 2014, alors qu’il portait le maillot des New York Red Bulls aux Etats-Unis. Il était alors devenu consultant pour la chaîne anglaise Skysport avec laquelle il s’est engagé pour six ans. L’ancien joueur de Monaco, de la Juventus, d’Arsenal et du FC Barcelone assistera Roberto Martinez aux côtés du Britannique Graeme Jones.

« Il est quelqu’un qui sait comment développer une mentalité collective, comment travailler en groupe pour gagner, explique Martinez à propos de Thierry Henry. Il a été champion du monde en 1998, il a l’expérience pour accomplir de grandes choses ».
Le Français n’était pas présent à la conférence de presse organisée par la Fédération belge de football (URBSFA).

Le Belgique affronte l’Espagne en match amical le 1er septembre à Bruxelles avant de se rendre à Chypre le 6 septembre pour débuter sa campagne de qualification pour le Mondial-2018.

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RDC : Moïse Katumbi a demandé la protection de la Belgique

l'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, lors d'une interview, le 2 juin 2015 à Lubumbashi, en RDC|AFP

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l'ancien gouverneur  du Katanga, Moïse Katumbi, lors d'une interview, le 2 juin 2015 à Lubumbashi, en RDC|AFP
l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, lors d’une interview, le 2 juin 2015 à Lubumbashi, en RDC|AFP

Didier Reynders, l’a annoncé samedi soir à Jérusalem, où il est en visite de travail : Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Katanga s’est présenté ce samedi matin au consulat de Belgique à Lubumbashi pour y demander la protection de notre pays.

 
Selon les mots de notre Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, « Moïse Katumbi était inquiet pour sa situation personnelle dans les prochains jours. »
 
« Nous l’avons écouté », a affirmé Didier Reynders, qui avait eu au téléphone plusieurs fois au cours de la journée l’ancien gouverneur du Katanga. Rappelons que celui-ci vient de faire acte de candidature pour la présidentielle dans son pays.
 
Le chef de la diplomatie belge a téléphoné au Premier ministre congolais concernant la situation de Moïse Katumbi. Didier Reynders a, semble-t-il, obtenu des assurances. Toujours est-il que l’ancien gouverneur du Katanga a quitté le consulat belge et regagné son domicile, tout proche, samedi en fin de journée.
« Sens des responsabilités »
 
Lundi, il devrait se présenter devant les autorités pour un interrogatoire. « Les choses devraient se passer calmement et correctement. », selon Didier Reynders. Le responsable belge a appelé au « sens des responsabilités ». Il a aussi rappelé ce qu’il avait dit voici quelques jours à Kinshasa : que la responsabilité individuelle des agents des services de sécurité officiels était engagée.
 
Didier Reynders a également évoqué des informations faisant état de « possibles arrestations à Lubumbashi ces derniers jours ». Le ministre belge a informé les autorités européennes et celles de l’ONU des inquiétudes de Moïse Katumbi.
©lesoir
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Belgique : un congolais se suicide à la veille de son expulsion vers Kinshasa

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Image d’archive|DR
Image d’archive|DR

Une centaine de personnes ont manifesté lundi après-midi 21 décembre devant l’Office des Etrangers à Bruxelles, pour exiger notamment la fermeture des centres fermés après le suicide, samedi, d’un ressortissant congolais demandeur d’asile.

Roger Kalemba, un Congolais âgé d’une cinquantaine d’année arrivé en Belgique en 2000, s’est suicidé samedi 19 décembre dans les douches du centre de Vottem (Bruxelles) où il était enfermé en attendant son refoulement vers Kinshasa. «Roger Kalemba était un mécanicien qui vivait et était intégré en Belgique depuis 15 ans. Il avait choisi de se rendre en Belgique où il espérait réussir à nourrir sa famille. Il a préféré se donner la mort», a indiqué John’s Mbulula, coordinateur asile et migration au MRAX (Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie) et secrétaire général de la Fédération des Congolais de Bruxelles.

Les manifestants, réunis à l’initiative de la Coordination des Sans-papiers, ont revendiqué la libération immédiate de toutes les personnes des centres fermés, la fermeture de ces derniers et la régularisation des sans-papiers en Belgique. «Nous voulons que l’Office des Etrangers cesse son absence de politique migratoire qui provoque des drames comme celui-ci. Ne pas accueillir correctement les ressortissants congolais en Belgique n’est manifestement pas un problème pour l’Etat belge qui, malgré les liens historiques et l’apport des Congolais à la grandeur de la Belgique, continue à pratiquer une forme de racisme postcolonial», a-t-il ajouté.

ACP

 

Burundi: la Belgique conseille à ses ressortissants de partir

Pierre Nkurunziza

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Pierre Nkurunziza
Pierre Nkurunziza

La Belgique conseille à ses ressortissants dont la présence n’est pas essentielle au Burundi de quitter le pays tant que les conditions normales le permettent, a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères.

Depuis le mois d’octobre, le climat de violences s’est encore aggravé. Des propos hostiles à la Belgique et des menaces à l’encontre des ressortissants belges ont également été diffusés, explique l’avis de voyage dédié au Burundi sur le site du ministère, modifié vendredi.

Tous les voyages au Burundi sont dès lors déconseillés. Il est conseillé aux Belges qui se trouvent actuellement au Burundi et dont la présence n’est pas essentielle de quitter le pays tant que les conditions normales le permettent, souligne le texte.

Il ne s’agit pas d’un mot d’ordre d’évacuation générale mais nous conseillons aux Belges d’examiner leur situation et de quitter le pays si leur présence n’est pas essentielle, a précisé à l’AFP un porte-parole du ministère, selon qui environ 500 Belges sont actuellement présents au Burundi.

Le CNDD-FDD, parti au pouvoir au Burundi, s’en est pris violemment mercredi à la Belgique, ancienne puissance coloniale, accusée d’armer l’opposition dans l’objectif de recoloniser ce petit pays de l’Afrique des Grands Lacs, plongé depuis six mois dans une crise politique.

Le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders avait immédiatement démenti ces allégations, les qualifiant d’absurdes. Nous appelons au calme et au dialogue, avait déclaré le chef de la diplomatie belge, cité par l’agence Belga.

Par l’AFP