Congo – Phénomène « bébés noirs » : le gouvernement compte éradiquer le fléau dans les plus brefs délais

Des Bébés noirs a Brazzaville

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Des Bébés noirs a Brazzaville
Les bébés noirs – Image d’archive|DR

Le Premier ministre, Clément Mouamba, a assuré devant l’Assemblée nationale que les services de gendarmerie et de police avaient été instruits pour la mise en place d’une opération de stérilisation dans tous les départements du pays afin d’éradiquer ce phénomène le plus rapidement possible.

Interpellé le 13 novembre dernier sur la persistance du phénomène « bébés noirs » qui commence à gagner pratiquement tout le pays, le chef du gouvernement a rappelé que ce fléau devenu choquant est perpétué essentiellement par des enfants de 10 à 17 ans. En effet, selon Clément Mouamba, le gouvernement a pris depuis près de deux mois, des mesures fortes pour mettre un terme à ce phénomène. « Nous avons la stratégie telle que nous l’avons arrêtée, nous savons quels acteurs doivent agir et là où ils seront positionnés. Cela est en cours. S’il y a eu un peu de retard, c’est pour des questions purement financières. Sinon les spécialistes de la question ont travaillé pour qu’en effet, nous puissions éradiquer ce phénomène extrêmement dangereux », a-t-il répondu, se réfutant de donner plus de détails.

Quelque peu coincé par la réplique du député de la cinquième circonscription électorale de Talangaï, Isidore Lenga, auteur de la question, le Premier ministre a dû lâcher. « Le phénomène Bébés noirs c’est quelque chose qui est devenu gênant. Pour être clair, le chef de l’Etat lui-même m’a chargé de suivre personnellement le problème et de lui apporter les réponses avant la fin de l’année. Les autorités compétentes y travaillent, le schéma est connu, nous savons ce que nous devons faire au niveau de tout notre territoire », a-t-il annoncé, évoquant des difficultés purement financières dans la mise en œuvre de cette action dans les délais.

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Prendre les taureaux par les cornes

Pour le succès de l’opération de stérilisation du phénomène « bébés noirs », les autorités entendent associer la justice, la jeunesse, les familles et les collectivités locales en tenant compte de l’Etat de droit. Pour Clément Mouamba, le pays n’a pas le choix. Il faut éradiquer le phénomène des « Arabes et Américains » d’autant plus qu’il s’agit d’une question de crédibilité et de sécurité du Congo. Car le temps n’est plus à la réflexion mais à l’action, étant donné que « les bébés noirs » viennent noircir la bonne image qu’a le pays, a-t-il conclu.

En effet, dans l’état des lieux sur ce phénomène, Isidore Lenga a indiqué que certains agents de l’Etat partent désormais de leur domicile et quittent le service avec la peur permanente au ventre. « Tant qu’ils n’ont pas encore rejoint leur famille, ils n’ont pas la garantie de vivre à cause du phénomène « bébés noirs ». (…) Ce comportement inhabituel aux Congolais a été imposé tacitement par le phénomène « bébés noirs » parce que chacune de ces personnes pensent qu’elle doit s’auto-sécuriser », a-t-il déclaré.

Faisant la synthèse de la séance de questions orales avec débat au gouvernement du 13 novembre, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a rappelé que certains députés étaient menacés par des « bébés noirs ». «Il faut que le gouvernement prenne cette question comme il se doit. Il faut prendre les taureaux par les cornes parce que, aujourd’hui, le phénomène « bébés noirs » est présent sur toute l’étendue du territoire national. Lorsqu’il a commencé à Brazzaville, le gouvernement a pris des mesures qui semblaient être efficaces. Mais aujourd’hui nous constatons que c’est un phénomène qui est en train de galoper », a-t-il déploré. 

Parfait Wilfried Douniama

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Congo – Décès des détenus au PSP de Chacona : l’OCDH donne sa version des faits et exige une enquête

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©DR

Le directeur exécutif de l’organisation de défense des droits de l’homme, Trésor Nzila Kendet, a réclamé, le 25 juillet à Brazzaville, l’ouverture d’une enquête judiciaire et administrative pour déterminer l’origine de la mort des détenus au Poste de sécurité publique (PSP) de Chacona, à Mpila, dans le sixième arrondissement.

Joint au téléphone, Trésor Nzila Kendet s’est interrogé sur les circonstances de la mort d’une dizaine de personnes dans un poste de police considéré comme un endroit de sécurité. Pour lui, les responsabilités doivent être établies pour savoir exactement la cause de décès de ces personnes d’autant plus « que le lieu de détention étant un endroit public ».

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Se fondant sur des exposés faits par certains parents des victimes, le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a émis des inquiétudes quant aux causes de décès, évoquant des soupçons de tortures. « Quelques parents abordés nous ont fait savoir que certains corps présentaient des marques de violence », a souligné Trésor Nzila Kendet.

Alors qu’il circule plusieurs versions de faits attribuant cette tragédie aux bagarres sauvages survenues entre les groupes de bandits dits « bébé noirs » ou à un étouffement, bien de sources attendent des éclaircissements sur cette affaire qui défraie la chronique.

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Congo : affrontements meurtriers entre bandes de « Bébés noirs »

la machette

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la machette
(illustration) Image d’archive|©DR

Deux groupes de bandits appelés « bébés noirs » se sont affrontés avec toutes sortes d’armes, entraînant mort d’hommes, a annoncé, lundi à Brazzaville, dans un point de presse, le procureur de la République, André Oko Gakala, qui n’a pas précisé le bilan de ces affrontements.

Il a, par conséquent, annoncé l’ouverture d’une enquête aux fins ’’d’élucider les causes et les circonstances de ce drame ‘’.

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Tôt dans la matinée de ce lundi, les attroupements de la population ont été signalés au poste de police de Chacona, quartier Mpila, nord-est de la capitale congolaise. Les premières informations recueillies sur les lieux font état de la mort des prisonniers dans les circonstances non encore élucidées.

Il n’a pas été possible d’établir un lien entre les deux affaires. Somme toute, l’enquête ordonnée par le procureur de la République pourrait aider à en faire la lumière.

Avec PANA

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Congo : des malfrats arrêtés par la police

Les bébés noirs

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Les bébés noirs
Les « bébés noirs » © Adiac-congo

Dix individus et trois faux policiers ont été présentés, le 16 mai, à la presse par les services interdépartementaux de la police judiciaire de Pointe-Noire et du Kouilou.

Dix bandits couramment appelés « bébés noirs », selon la police, règnaient en maîtres au quartier Mpaka, situé dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire, Tié-Tié. Ils sont âgés entre 13 et 25 ans et appartiennent au groupe dénommé « Les Américains ». Certains parmi eux ont dévalisé une des banques dans le département de la Bouenza, d’autres sont des repris de justice préalablement condamnés à la maison d’arrêt de la ville océane.

En plus, les services de police ont aussi présenté trois faux policiers dont deux ont servi comme auxiliaires à Brazzaville et l’autre qui se passerait pour capitaine de police évoluant à la Direction de la surveillance du territoire du département de Pointe-Noire. Celui-ci a été saisi avec des formulaires de cette direction servant à la délivrance de passeports.

Répondant à la presse sur l’emploi des auxiliaires de police dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou, le colonel de police André Mankassa, chef de service départemental de la police judiciaire dans ces départements, a expliqué que les auxiliaires de police ne font plus partie des effectifs de policiers à Pointe-Noire et au Kouilou, conformément à la note 000239/MID/DGP-SP du 7 février 2018 signée du directeur général de la police nationale. Quant aux « bébés noirs », il a indiqué que la police va continuer à les traquer, jusqu’à leur dernier retranchement.

Séverin Ibara

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Congo : Les « bébés noirs » seraient pour la plupart, des enfants de soldats

Des Bébés noirs a Brazzaville

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Des Bébés noirs a Brazzaville
Les bébés noirs – Image d’archive|DR

De nombreux congolais se demandaient, d’où les « bébés noirs « tireraient leur quasi impunité, car bien souvent libérés peu après leur arrestation. Les récentes altercations survenues à Dolisie entre des policiers et des militaires ont révélé l’étendue des soutiens dont bénéficient les « bébés noirs ».

Acculés et traqués, voire tués à Brazzaville et Pointe-Noire où ils font régner la terreur, de nombreux « bébés noirs », délinquants notoire ont trouvé refuge à Dolisie et continuent d’y semer la terreur à travers les braquages et autres attaques à mains armées, dépouillant et mutilant leurs victimes.

À Dolisie, les services de police qui ont décidé d’en découdre avec ces malfrats, ont vite été confrontés à un trafic d’influence quasiment institutionnalisé autour desdits « bébés noirs ».

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Un policier, témoin de la scène raconte : « Ce qui est déplorable, c’est que malgré le fait que la police les arrête, ils sont relâchés quelques temps après, parce que la plus part sont des enfants des militaires qui font prévaloir l’esprit de corps. Quand ils sont déférés au tribunal les mêmes militaires vont négocier la libération de leur progéniture ».

Et de poursuivre : « L’illustration est bien patente à Dolisie où, il y a deux semaines des policiers en service à l’hôtel de police ont subit des menaces. D’autres se sont livrés à une bagarre ouverte avec certains militaires, du fait que les policiers avaient arrêtés ces délinquants, dont la plus part étaient enfants de militaires.

Ce fut un spectacle désolant. Les insultes et les altercations ont continué jusqu’au portail et au delà, devant les passants. Les militaires proféraient des menaces à l’endroit des policiers qui avaient arrêtés les délinquants et qui refusaient de les libérer », conclu t-il.

Avec Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

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Brazzaville : La police sera sans pitié envers les jeunes qui seront pris en flagrant délit (Jean François Ndenguet)

Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet
 

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Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet
Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet

La menace est très forte ! A l’approche des fêtes de fin d’année, la fréquence d’actes de banditisme augmente souvent à Brazzaville. En vue de garantir un climat apaisé, la police sera sans pitié envers les jeunes qui seront pris en flagrant délit, a déclaré le directeur général de la police, le général Jean François Ndenguet, lors de sa rencontre jeudi, avec les chefs des quartiers de la capitale congolaise.

«Ce sont vos enfants, vous devrez leur prodiguer des conseils », a lancé le général Jean François Ndenguet, confronté à plusieurs défis : la violence et les actes d’escroquerie, la délinquance, le banditisme, la manipulation de la population par certains hommes politiques, les actes inciviques spectaculaires perpétrés dans certains lycées de Brazzaville.

«Nous ne stigmatisons pas les quartiers sud de Brazzaville. Chaque jour, la police découvre que les bandits s’infiltrent dans cette zone. Je vous appelle à la lucidité, à la responsabilité, à un sursaut citoyen », a-t-il dit avant de solliciter la collaboration intelligente des chefs des quartiers pour mieux étouffer dans l’œuf les comportements déviants, ce en présence du représentant du Préfet, des délégués des maires et des chefs des commissariats de Police de Brazzaville.

De leur côté, les chefs de quartier ont plaidé pour le renforcement de l’équipement et des effectifs de la police dans les commissariats de la capitale. Ils ont déploré également le manque d’électricité dans certaines zones qui, selon eux, constitue l’un des facteurs d’insécurité.

Certains chefs des quartiers du sud de Brazzaville, ont fustigé le refus de collaboration d’autres commissaires de police.

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On rappelle que depuis plusieurs mois, les groupes de jeunes délinquants communément appelés «Bébés Noirs » écument les différents quartiers de Brazzaville où ils sèment la panique et la désolation.

«Bébés Noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les «kuluna », autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).

Tous ceux qui ont eu affaire à ces féroces lionceaux humains, ne sont pas prêts de l’oublier mais se murent dans un éloquent silence.

On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Les congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !

Les «Bébés Noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.

Mais, au lieu de laisser la police, seule, faire face à ces égarés, il ne serait pas superflu que le gouvernement congolais réfléchisse sur l’ouverture des centres de rééducation et de formation, dans les trois grandes communes que sont Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire, afin de donner à ces enfants perdus, l’espoir de retrouver les bons chemins de notre société. Il y va de la sécurité publique.
 
Germaine Mapanga
Avec Les Echos du Congo Brazzaville

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André Ngakala Oko : « Les bébés noirs sont des terroristes. Je dis bien les bébés noirs ne sont que des terroristes »

André Ngakala Oko, le procureur de la république près le tribunal de Grande instance de Brazzaville.

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Les autorités congolaises ont lancé une opération de lutte contre le phénomène ‘‘bébés noirs’‘ en vogue dans la capitale mais aussi dans d’autres villes du pays depuis des mois.

Rassemblement dans un commissariat de police à Brazzaville en République du Congo.

Ces policiers s’apprêtent à aller à la recherche des ‘‘bébés noirs’‘, des jeunes, entre 13 et 30 ans qui selon les autorités congolaises sèment la terreur dans la capitale avec des armes blanches.

« Les bébés noirs sont des terroristes. Je dis bien les bébés noirs ne sont que des terroristes »
 
Un phénomène de banditisme à ciel ouvert qualifié de terrorisme.
 
‘Les bébés noirs sont des terroristes. Je dis bien les bébés noirs ne sont que des terroristes : ils tuent, ils pillent, ils violent les femmes. Nous allons combattre, dès cet instant, les bébés noirs et leurs complices, et nous allons les mettre hors d’état de nuire ‘’, a déclaré André Ngakala Oko, le procureur de la république près le tribunal de Grande instance de Brazzaville.
 
Des policiers passent à l’acte, ce bébé noir présumé vient d‘être interpellé à la grande satisfaction de certains habitants de son quartier.
 
« C’est bon, c’est une très bonne opération. Il faut éradiquer ces gens-là. Il faudrait les détruire. Ils ne doivent pas être nuisibles pour notre population.On a assez de problèmes déjà. Que ces gens-là viennent nous ajouter d’autres problèmes. ‘’, se félicite un habitant.
 
Un échantillon d’autres jeunes présenté comme des membres de ces gangs tant redoutés sont présenté à la presse. Au-delà de la traque, des acteurs de la société civile pensent que l‘éradication du phénomène passe par la réinsertion sociale de ces bébés noirs.
 
‘‘Il faut créer des centres d’accueil pour ces enfants. Quand ils ont passé une année deux ans dans ces centres , ils peuvent être réinserés dans la société’‘, affirme Bienvenu Parfait Matsala, acteur de la société civile.
 
« C’est dans des coins enclavés, difficiles d’accès comme celui-ci dans le cinquième arrondissement de Brazzaville où l’éclairage public n’existe pas à la tombée de la nuit que les bébés noirs opèrent souvent, selon des témoignages recueillis », souligne
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« Bébés noirs » – Une opération antibanditisme lancée à Brazzaville

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Les autorités congolaises ont lancé jeudi et pour une durée indéterminée une opération de lutte contre « les bébés noirs », des jeunes délinquants, à Bazzaville, capitale du Congo.

L’objectif de l’opération est de « permettre à tous les officiers de police judiciaire d’éradiquer par tous les moyens le phénomène de bébés noirs qui sévit dans la ville de Brazzaville », a déclaré le procureur de la République André Ngakala Oko.

Lancée au commissariat central de la Tsiémé, un quartier nord de Brazzaville où des cas de criminalités commis par des adolescents sont régulièrement rapportés, l’opération concerne l’ensemble de la capitale.

« Nous allons combattre dès cet instant les bébés noirs et leurs complices et nous allons les mettre hors d’état de nuire », a averti M. Ngakala Oko.

M. Ngakala a dirigé la première patrouille mixte impliquant des gendarmes et des policiers dans plusieurs quartiers nord de Brazzaville.

« Les bébés noirs sont des terroristes : ils tuent, ils pillent, ils violent les femmes (…), ils sèment la terreur et la désolation », a-t-il accusé: « Nous allons les combattre par tous les moyens de droit ».

Les autorités n’ont pas communiqué sur le nombre d’agents impliqués dans cette opération.

Les « bébés noirs » sont pour la plupart des jeunes adolescents drogués qui opèrent avec des armes blanches de jour comme de nuit à Brazzaville.

Le 23 avril, une journaliste, Marna Julie Mankené, qui travaille pour l’Agence congolaise d’information (ACI, média officiel) avait été interpellée et gardée à vue pendant 24 heures par la police qui l’a accusée « d’écrire et d’amplifier les faits sur le phénomène des bébés noirs ». L’affaire a été classée depuis.

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Congo : trois journalistes agressés par les «bébés noirs »

la machette

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Après le match du 9 octobre à Brazzaville ayant opposé les Diables rouges du Congo aux Pharaons d’Egypte, trois journalistes du service des sports de Radio Liberté ont été agressés par les bandits armés souvent d’armes blanches communément appelés « bébés noirs ».

Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) se dit interpellé par cet incident qui a occasionné des blessures et perte du matériel de travail des journalistes. L’organe de régulation des médias condamne cette atteinte à la liberté de la presse et rappelle l’obligation des pouvoirs publics à assurer un environnement de travail sécurisé aux journalistes.

Par ailleurs, le CSLC félicite la Force publique pour avoir arrêté quatre « bébés noirs », auteurs présumés de ces exactions. Il demande aux victimes d’user des voies de recours légales pour faire valoir le respect de leurs obligations professionnelles et du droit à la protection des journalistes dans le libre exercice de leur métier.   

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Congo : les « bébés noirs » dans le viseur de la Justice et de la Police

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Le procureur de la République, André Oko Ngakala, a effectué le 12 juillet, une descente expresse dans cinq commissariats de police de la ville, pour interpeller les Officiers de police judiciaire (OPJ) sur le phénomène dit « bébés noirs » qui sévit dans la ville. Partout où il est passé, il a donné des instructions fermes pour que ces jeunes délinquants soient traqués, et que ce phénomène s’arrête net.

Au commissariat de police de Diata, où il a démarré sa ronde, en passant par ceux de la frontière, de Mfilou, de Moukondo et de la Tsiémé, de Talangaï, André Oko Ngakala a été ferme et très imperturbable sur la question. Ainsi, avec un ton sévère, le procureur de la République a commis aux officiers de police, gestionnaires des commissariats de police, d’élaborer des stratégies possibles pour poursuivre ces « bébés noirs », grands criminels, jusqu’à leur dernier retranchement, afin qu’ils soient immédiatement mis aux arrêts.

« Je suis venu parler aux OPJ, sur instructions du ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, sur le phénomène dit « bébés noirs » qui sévit dans Brazzaville. Les bébés noirs sont des criminels. Armés de machettes, ils agressent des citoyens, les blessent et les tuent.

Ils pillent des magasins, violent des femmes, c’est pour cela que j’ordonne dès cet instant, à tous les OPJ de Brazzaville, de tout mettre en œuvre pour éradiquer ce phénomène à Brazzaville et  ses environs », a souligné le procureur de la République. André Oko Ngakala a aussi enjoint les officiers de police judiciaire d’interpeler tous les parents de ces jeunes délinquants, et les déférer au parquet sans complaisance, pour complicité avec leurs enfants.

« Ces enfants armés de machettes vivent chez leurs parents, qui les protègent. Je donne l’ordre aux OPJ de convoquer les parents des « Bébés noirs » et me les déférer en urgence afin qu’ils soient placés eux et leurs enfants à la Maison d’arrêt », a renchéri le procureur de la République. L’ambition de André Oko Ngakala est de mettre un terme définitif au phénomène « bébés noirs », qui ne cesse de prendre des proportions inquiétantes dans la ville de Brazzaville et ses environs, laissant la population  dans la panique.

Ces jeunes, pour la plupart âgés de 14 à 20 ans, sont équipés d’armes blanches : machettes, couteaux, pioches, marteaux et autres instruments dangereux. Ils agressent, blessent, violent, tuent, bref, sèment la terreur et la désolation sur leur passage. Dans sa ronde, le procureur de la République, qui prenait toujours connaissance de la main courante, a aussi instruit les officiers de police judiciaire sur les délais de détention dans les geôles.

Il leur a rappelé que le délai de garde à vue au sein des commissariats de police ne doit pas dépasser 72 heures, soit trois jours au maximum, sauf sur sa demande. Dépasser ce délai, le détenu doit être soit déféré au parquet, soit simplement relaxé, selon les motifs. De même, il a insisté sur les comportements déviants, tout en les invitant à être plus professionnels dans l’exercice de leur métier.

Il s’agit en effet, d’éviter d’arrêter des citoyens en désordre, de bannir les règlements  à l’amiable et les règlements de compte, ne pas rançonner les populations mais surtout se débarrasser de tous les comportements pervers et déviants, conformément aux exigences de la nouvelle République. Le procureur de la République, André Oko Ngakala poursuivra sa sensibilisation très prochainement dans d’autres commissariats de police de la ville.

Firmin Oyé
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