Le Congo dément les ONG fustigeant sa gouvernance forestière

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©DR

Le gouvernement congolais, dans une déclaration rendue publique mercredi soir à Brazzaville, a rejeté en bloc les «attaques répétées de certaines ONG contre» sa «gouvernance forestière» , arguant que le but recherché par ces dernières est de «jeter le discrédit» sur le travail qu’il abat pour gérer les ressources du pays. 

Dans cette déclaration lue par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Lézin Moungalla, l’Etat congolais s’en prend d’abord à l’ONG « Environnemental Ivestigation Agency » qui, dans un document publié sous le titre « Commerce toxique : la criminalité forestière au Gabon et en république du Congo » indique avoir mené, entre 2013 et 2016, une enquête qui met en cause l’exploitation forestière au Congo et au Gabon.

Le gouvernement congolais jette le doute sur la matérialité et le sérieux des accusations péremptoires de l’ONG EIA, en soutenant que celle-ci attribue au Congo et au Gabon une superficie de 60% de la superficie des forêts du Bassin du Congo alors que les deux pays n’en détiennent que 20%.

A l’endroit de cette ONG qui qualifie de « laxistes et de moralité douteuse » les administrations en charge de réguler l’exploitation forestière au Congo, le gouvernement précise que « l’exploitation des ressources forestières au Congo n’est autorisée qu’au terme d’une procédure d’appel d’offres conformément à la loi n°16-2000 du 20 novembre portant code forestier au Congo ».

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« La législation congolaise (…) oblige les exploitants à transformer sur place 85% de la production, le reliquat de 15% étant voué à l’exportation », ajoute le document.

A l’ONG GREENPEACE Afrique qui exige du gouvernement congolais l’annulation de toutes les activités industrielles en cours et à venir affectant les tourbières de la Cuvette centrale, le gouvernement rétorque que « Le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète. Cette évidence oblige tout le monde, y compris ces ONG, à aborder ces questions avec responsabilité et sans démagogie ».

Le gouvernement rassure, par ailleurs, ses partenaires techniques et financiers que : « le Congo gère ses ressources naturelles de manière responsable (…), il a entrepris des efforts importants en matière d’aménagement forestier et de certification forestière. Il fait incontestablement partie des pionniers en matière de gestion durable des forêts ainsi que de la protection de la biodiversité ».

« Le gouvernement congolais, note le communiqué, n’a pas attendu les leçons que veut lui donner GREENPEACE Afrique pour mener (…) une politique volontariste combinant recherche de croissance économique et développement durable ».

Avec APA 

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Plus de transparence souhaitée dans la gestion des ressources forestières dans le Bassin du Congo

La forêt du bassin du Congo

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 La forêt du bassin du Congo
La forêt du bassin du Congo. officedutourisme.gouv.cg

Des acteurs du secteur privé et public, de la société civile y compris des partenaires au développement se réunissent, du 30 au 31 octobre à Brazzaville, dans le cadre du projet « Voix des citoyens pour le changement et observation forestière dans le Bassin du Congo ».

Le onzième forum sur la gouvernance forestière, un premier événement du genre organisé au Congo, réunit également des communautés dépendantes des forêts, des peuples autochtones, des universitaires, le bureau local du Cercle d’appui à la gestion durable des forêts ainsi que des partenaires de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni qui assurent la facilitation.

Considéré comme le second versant hydrographique de la planète après l’Amazonie, le Bassin du Congo regorge des milliers d’espèces rares et d’une biodiversité exceptionnelle. Cet écosystème fait face, hélas, à des phénomènes liés à la déforestation, l’exploitation illicite des forêts et au trafic incontrôlé du bois. À l’instar des autres pays de la sous-région, le Congo est concerné par ces phénomènes qui affectent le niveau de vie de la population et de l’environnement.

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C’est pour quoi, durant les deux journées, les participants aux assises vont plancher sur les questions relatives à la foresterie communautaire, à la conservation des forêts, aux marchés domestiques du bois, aux actions du secteur privé, à l’observation indépendante, aux droits des peuples autochtones. L’objectif du forum est de fournir un espace d’échange libre et ouvert pour le partage d’informations, d’expériences, des leçons apprises, des idées et des recherches.

Les différents intervenants, venus de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Cameroun et de la Centrafrique essayeront d’adopter une feuille de route commune afin de mieux assurer la transparence dans le secteur forestier, de mobiliser les principaux acteurs. Ils vont insister surtout sur le processus Redd+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts). Car, les conclusions de ces assises vont orienter les travaux de la conférence de haut niveau prévue à Bruxelles, en Belgique, dans quelques semaines. 

Au niveau local, le Congo a engagé un vaste programme d’aménagement forestier pour faciliter son développement et la diversification économique. Le gouvernement congolais va poursuivre ses efforts jusqu’à toutes les concessions forestières, a souligné la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo. « Nous allons faire en sorte que de ces forêts ne soit produit que du bois légal et dont la traçabilité est effective », a-t- elle insisté.

Parmi les partenaires du pays dans ce domaine, on cite au premier rang l’UE. Le vieux continent est, d’ailleurs, l’un des gros consommateurs de bois au monde. Aussi l’UE a-t-elle promis de soutenir les efforts du Congo en matière de lutte contre l’exploitation illégale du bois et de son commerce associé.

Fiacre Kombo

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La RDC n’a pas signé le protocole instituant le Fonds bleu du bassin du Congo

Le président de la RD Congo, Joseph Kabila

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Le président de la RD Congo, Joseph Kabila
Le président de la RD Congo, Joseph Kabila, le 3 avril 2017 à Kinshasa. REUTERS/Kenny Katombe

La RDC n’a pas signé, dimanche 29 avril, le protocole instituant la commission Climat du bassin du Congo et du Fonds bleu. Elle s’est notamment opposée à la question du transfèrement des eaux et la gestion commune des tourbières.

D’après des informations parvenues à Radio Okapi, la délégation de la RDC conduite par le Vice-premier ministre et ministre des Transports, José Makila avait formulé des observations sur le texte qui devrait être signé.

« Vous savez je suis très content pour que toutes les nations à travers l’Afrique comme le monde prennent conscience du danger qui nous guette aujourd’hui en ce qui concerne l’environnement. Mais, quand on parle bassin du Congo, c’est d’abord la République démocratique du Congo. Les 90 % des forêts, les 90 % des eaux, c’est d’abord la République démocratique du Congo », a affirmé José Makila Sumanda, qui a représenté le chef de l’Etat Joseph Kabila.

Il a indiqué que le bassin du Congo comme organisation ou comme commission ne pourra pas fonctionner si la RDC n’est pas entièrement impliquée dans tout ce qui doit se faire.

« Nous avons constaté qu’il y a eu des discours qui ne nous ont pas plu. Moi je ne suis pas diplomate, je dis les choses telles qu’elles sont, mais on ne saura rien faire sans que la République démocratique du Congo puisse mettre du sien dedans puisqu’après tout nous avons 90 % », a argumenté M. Makila, qui a promis de rendre compte de ses observations au Président de la République.

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La veille, le ministre de l’Environnement, Ami Ambatombe, avait proposé que la RDC soit prise en compte en priorité car elle regorge à elle seule environ 40% de ressources en eau du bassin du fleuve Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète.

Deux ambassadeurs de bonne volonté de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu ont été désignés, à l’issue de ce sommet.

Ces deux ambassadeurs auront pour mission de mobiliser les ressources financières. Le chef de la délégation de la RDC, José Makila, a exprimé la disponibilité de la RDC à occuper aussi ce poste.

Le protocole instituant la commission Climat du bassin du Congo et du Fonds bleu a été signé par les chefs d’Etat africains présents au Congo-Brazzaville afin de rendre opérationnel le fond bleu.

Le fonds bleu est une initiative qui vise à renforcer l’approche écosystémique de gestion intégrée du massif forestier et des eaux du Bassin du Congo, zone géographique couverte qui comprend plusieurs bassins hydrographiques et d’importantes zones côtières.

Le Fonds bleu devrait permettre de subventionner des projets qui permettront de préserver cette région, à hauteur de 100 millions d’euros chaque année.

Avec Radiookapi

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Déclaration des Chefs d’Etat réunis lors du 1er Sommet sur le bassin du Congo

Déclaration des Chefs d’Etat réunis lors du 1er Sommet sur le bassin du Congo

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Déclaration des Chefs d’Etat réunis lors du 1er Sommet sur le bassin du Congo
Déclaration des Chefs d’Etat réunis lors du 1er Sommet sur le bassin du Congo

Voici le texte intégral de la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement réunis dans le cadre du Premier Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, tenu dimanche à Brazzaville, avec la participation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste:

“Nous, Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, réunis à Brazzaville le 29 avril 2018,

Rappelant la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains réunis à Marrakech le 16 novembre 2016, lors du 1er Sommet Africain de l’Action en faveur de la co-émergence continentale, à l’initiative de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc et en marge de la 22e Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22), au cours de laquelle il a été décidé de la création de trois commissions dédiées :

– à la région du Sahel, présidée par la République du Niger ;

– à la région du Bassin du Congo, présidée par la République du Congo ;

– Aux Etats Insulaires, présidée par la République des Seychelles.

Rappelant la Décision de la 28e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis Abeba, en Ethiopie, qui a entériné la décision portant création de ces trois commissions ;

Rendant un vibrant hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui, de par sa présence exceptionnelle, réaffirme son engagement constant en faveur d’une co-émergence durable de l’Afrique ;

Saluant le rôle pionnier joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et sa Vision pour une Afrique forte et résiliente, qui se traduit, entre autres, par un renforcement de l’engagement africain dans la lutte contre le changement climatique et la mobilisation d’un ensemble de leviers novateurs et structurants au service d’un développement durable et inclusif du continent ;

Saluant le leadership et la disponibilité du Royaume du Maroc, en tant que Partenaire Fondateur, à partager son expérience et son expertise reconnues pour faire émerger des réponses innovantes et concrètes face aux défis posés par les changements climatiques, dans le cadre d’une coopération sud-sud ambitieuse, à même de garantir un développement harmonieux et durable de l’Afrique ;

Félicitant le Royaume du Maroc pour son engagement dans l’opérationnalisation du Fonds Bleu à travers l’appui technique du Centre de Compétences Changements Climatiques (4C Maroc) ;

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Saluant l’engagement résolu de l’Union Africaine et du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains sur les Changements Climatiques (CAHOSCC), des Communautés Economiques Régionales (CER), de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), de la Banque Africaine de Développement et des banques de développement sous-régionales ;

Félicitant Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République Française, de l’initiative de l’organisation, en collaboration avec la Banque Mondiale et les Nations Unies le 12 décembre 2017 à Paris, du « One Planet Summit » sur la finance climat en vue d’accélérer les investissements en faveur d’une économie bas carbone ;

Rappelant la création du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, concrétisée par la signature, le 9 mars 2017 à Oyo, dans le Département de la Cuvette en République du Congo, du Mémorandum d’Entente entre la République de l’Angola, la République du Burundi, la République du Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, la République Gabonaise, la République du Rwanda, la République du Tchad, et le Royaume du Maroc ;

Reconnaissant le Fonds bleu et le Fonds pour l’économie verte en Afrique Centrale comme outils de financement de la Commission Climat du Bassin du Congo ;

Rappelant la Déclaration de Brazzaville, du 05 octobre 2017, des Ministres africains de l’environnement, de l’économie et des finances, des représentants des Communautés Economiques Régionales (CER), sur l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et la position commune africaine à la 23e Conférence des Parties (COP23) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de novembre 2017;

Rappelant le Communiqué final des travaux de la session inaugurale du Comité ad’hoc régional sur le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, tenue à Rabat le 12 mars 2018, qui a validé les termes de référence de l’étude de préfiguration dudit Fonds ;

Conscients du rôle des forêts du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical humide après l’Amazonie, dans la régulation du climat mondial, en raison de sa très haute capacité de séquestration de carbone ;

Considérant la Déclaration de Yaoundé du 17 mars 1999 sur la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale;

Rappelant la Déclaration de Brazzaville issue de la troisième réunion des partenaires de l’Initiative Mondiale sur les Tourbières, tenue du 21 au 23 mars 2018 ;

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Considérant le potentiel important en énergies renouvelables du Bassin du Congo, notamment l’hydroélectricité ;

Considérant le rôle important en apport minéral que joue la poussière de Bodélé du désert du Tchad dans l’équilibre écologique mondial à travers son dépôt dans la forêt amazonienne ;

Réaffirmant notre volonté de promouvoir un développement inclusif et durable, et de faire de la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques une haute priorité dans la zone de la Commission Climat du Bassin du Congo ;

Considérant à cet égard les efforts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur la lutte contre les changements climatiques notamment à travers le rôle joué par la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) dans la préservation des forêts du Bassin du Congo et sa contribution au développement durable ;

Tenant compte de la contribution de la Commission Internationale du Bassin du Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) à une meilleure gestion des ressources en eau ainsi que de celle de la Commission Régionale des Pêches du Golfe de Guinée (COREP) en matière de gestion durable des ressources halieutiques ;

Prenant acte du Protocole instituant la Commission Climat du Bassin du Congo ;

Nous engageons à :

1. Œuvrer pour la transformation structurelle des économies de la zone de la Commission Climat du Bassin du Congo pour assurer un développement inclusif et durable, de manière à éradiquer la pauvreté et améliorer le bien-être des populations en activant tous les leviers humains, financiers, techniques et technologiques ainsi que les opportunités offertes par l’économie verte et l’économie bleue ;

2. Agir sans délai, en soutien aux deux Déclarations de Brazzaville, pour l’opérationnalisation et la promotion du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo comme un des outils financiers de la Commission Climat du Bassin du Congo et apporter notre appui total à la mise en œuvre de la Feuille de route 2018-2019 ;

3. Initier et encourager les plans d’investissement climat des Etats de la Commission Climat du Bassin du Congo, les projets et programmes de toutes les parties prenantes pour concilier la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et le développement économique inclusif et durable ;

4. Mutualiser nos efforts en vue de doter nos Etats de politiques, stratégies et plans d’action climat et à les mettre en œuvre ;

5. Accélérer la réalisation des initiatives déjà identifiées ou lancées (contributions déterminées au niveau national, plans nationaux d’adaptation), en s’appuyant non seulement sur les ressources intrinsèques mais également en mobilisant les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux ainsi que les acteurs non-étatiques, notamment le secteur privé ;

6. Doter la Commission Climat du Bassin du Congo d’un budget lui permettant d’accomplir ses missions;

7. Œuvrer en intelligence avec les institutions sous-régionales existantes : COMIFAC, CICOS, dans le cadre d’une économie d’échelle dans l’action de la Commission Climat du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo.

Invitons l’Union Africaine à apporter son soutien aux efforts visant l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ;

Appelons solennellement la Communauté internationale, notamment les agences du Système des Nations Unies et les fondations philanthropiques, à soutenir pleinement la présente Déclaration en vue de favoriser des synergies et une forte collaboration entre le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et les autres mécanismes financiers internationaux dédiés à la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et pour la promotion du développement durable ;

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Exhortons l’ensemble des bailleurs de fonds et des investisseurs privés à apporter leur soutien à la Commission Climat du Bassin du Congo pour financer les plans d’investissement climat, les initiatives nationales et sous-régionales pour concilier la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et le développement économique, pour la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations ;

Désignons Son Altesse Royale La Princesse LALLA HASNAA, Présidente de la Fondation MOHAMMED VI pour la Protection de l’Environnement, Monsieur JEAN YVES OLIVIER, Président de la Fondation de Brazzaville pour la Paix et la conservation, Monsieur MARIA DE FATIMA MONTEIRO JARDIM et Monsieur LOKUA KANZA, Artiste Musicien, Ambassadeurs de bonne volonté de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, pour la mobilisation des ressources financières ;

Félicitons Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo et Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, pour les efforts louables déjà consentis et lui exprimons notre plein soutien à poursuivre le processus d’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et de son outil financier, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo”.

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Le président congolais appelle à un partenariat international pour la préservation du Bassin du Congo

Denis Sassou NGuesso

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Denis Sassou NGuesso
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou NGuesso

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou NGuesso, président de la Commission climat du Bassin du Congo, a appelé dimanche à Brazzaville à un partenariat international pour la préservation dudit bassin.

« Le projet de budget soumis à notre attention témoigne de la nécessité de l’urgence de promouvoir un partenariat international à l’avantage de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo », a déclaré Sassou NGuesso à l’ouverture du premier sommet sur le fonds bleu pour le Bassin du Congo.

« La densité de notre engagement se mesurera aussi à l’envergure de nos apports au financement du démarrage des activités de la Commission climat du Bassin du Congo. Le moment est venu de rendre effectif le fonctionnement de la Commission climat du Bassin du Congo et du fonds bleu pour le Bassin du Congo », a-t-il insisté, soulignant que « ces deux instruments novateurs de coopération panafricaine restent ouverts aux contributions des pays membres de l’Organisation des Nations unies ».

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« J’invite les partenaires financiers à tenir leurs promesses et à nous accompagner par leurs appuis dans la mise en oeuvre des réponses adéquates et aux défis en présence. Les enjeux de l’environnement sont planétaires », a-t-il ajouté, rappelant que « le Bassin du Congo recèle d’importantes richesses comprend entre 220 et 250 millions d’ha de forêts. L’on y dénombre environ 10 000 espèces de plantes tropicales, dont le tiers existe uniquement dans la région. Ce massif constitue le repère des éléphants de forêts, des bonobos, et des gorilles de plaine et de montagne. L’on y trouve plus de 400 espèces de mammifères, 1000 sortes d’oiseaux et 700 types de poissons ».

Le premier sommet de Brazzaville auquel prennent part 11 chefs d’Etat africains, se propose d’apporter une contribution à la promotion de la finance climatique, de l’économie verte et de la diplomatie environnementale, dans le Bassin du Congo et dans le monde.

Le Bassin du Congo constitue le second réservoir de carbone au monde après l’Amazonie. La préservation des forêts de cette région représente un enjeu primordial pour la réduction des effets du réchauffement climatique.

Avec Xinhua 

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Brazzaville : Réunion ministérielle en prélude au sommet des chefs d’Etats sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo

Fonds bleu

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Fonds bleu
Réunion ministérielle en prélude au sommet des chefs d’Etats sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo

Une réunion des ministres des pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds pour le Bassin du Congo, s’est ouverte vendredi à Kintélé, banlieue nord de la capitale congolaise, en vue de préparer les documents à soumettre au prochain sommet à Brazzaville.

Cette réunion ministérielle, en prélude au 1er sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de la Commission climat du Bassin du Congo sur l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, qui s’ouvrira dimanche prochain dans la capitale congolaise, réunit des ministres en charge des questions d’environnement des 14 pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo.

Au cours de ces assises ministérielles, les participants vont spécifiquement examiner les documents qui seront soumis au sommet, notamment le projet de déclaration des chefs d’Etats, le budget du démarrage de la Commission climat du Bassin du Congo, la feuille de route 2018-2019, la note synthèse et la note d’orientation du sommet.

« Les documents actualisés que nous examinerons durant nos travaux, nous permettront d’atteindre les objectifs escomptés à travers notamment l’adoption par les chefs d’Etats et de gouvernements du budget de démarrage du Fonds bleu et l’inspection d’une volonté politique forte nécessaire à la réalisation des différentes étapes qui restent à franchir », a expliqué Arlette Soudan Nonault, ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement.

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La secrétaire d’Etat marocaine chargée du développement durable, Nezha El Ouafi, est restée persuadée de son coté, que les travaux de cette réunion ministérielle ouvriraient de nouvelles perspectives pour l’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu.

« Malgré un contexte économique international difficile, notre ambition de parvenir à l’opérationnalisation du Fonds bleu et à d’autres objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre de la Commission climat du Bassin du Congo, demeure un catalyseur puisant de notre volonté politique et de nos efforts collectifs », a indiqué le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, à l’ouverture de cette réunion.

Cette rencontre ministérielle se tient après la 3ème réunion des partenaires de l’Initiative mondiale sur les tourbières, tenue du 21 au 23 mars 2018 à Brazzaville. Au terme de celle-ci, une déclaration conjointe tripartite a été signée entre la République démocratique du Congo (RDC), l’Indonésie et la République du Congo, pour une gestion durable de cet écosystème particulier du Bassin du Congo.

La Commission climat du Bassin du Congo a été créée à l’occasion du Sommet africain de l’action, organisé en marge de la 22e Conférence mondiale sur les changements climatiques en novembre 2016 à Marrakech, au Maroc. Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international de développement destiné à permettre aux Etats de la sous-région de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux. L’accord portant création de ce fons a été signé par 12 pays de la sous-région en mars 2017 à Oyo, au Congo.

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Brazzaville abrite le 25 avril un sommet des chefs d’Etats du Bassin du Congo

Arlette Soudan-Nonault

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Arlette Soudan-Nonault
Le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault

La République du Congo va accueillir le 25 avril 2018 le premier sommet des chefs d’Etats et gouvernements de la Commission Climat et du Fonds bleu du Bassin du Congo, a annoncé jeudi le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

« Le sommet est organisé sous l’égide de Sassou N’Guesso, chef de l’Etat congolais, également président en exercice de la Commission du Bassin du Congo. Il va se dérouler en présence de Mohammed VI, Roi du Maroc comme invité spécial pour avoir initié le sommet de l’action de Marrakech ayant débouché sur la création de trois Commission dédiées à la région du Sahel », a expliqué le ministre Soudan-Nonault, au cours d’une rencontre avec la presse.

Le sommet des chefs d’Etats qui sera précédé d’une réunion ministérielle, a pour objectifs de faire le bilan des activités de la Commission Climat du Bassin du Congo, et d’accélérer l’opérationnalisation du Bassin du Congo en lien avec les attentes des Etats, du secteur privé, des populations et des partenaires techniques et financiers.

Au cours de ce sommet, les chefs d’Etats de la Commission du Bassin du Congo et de son principal instrument de financement qu’est le Fonds Bleu, vont chercher les mécanismes permettant de passer à l’action, conformément à l’esprit de la Déclaration de Marrakech.

Cette rencontre se tiendra un mois après la troisième réunion de l’Initiative mondiale sur les tourbières. Elle témoigne du rôle que joue la région du Bassin du Congo dans la lutte contre les changements climatiques et le développement durable du continent africain.

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