Le projet de pont Kinshasa-Brazzaville financé par la Banque africaine de développement

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Une fillette contemplant Kinshasa © DR

Le Congo et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé un accord pour la construction d’un pont entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde -à l’exception de Rome et du Vatican-, avec un financement de la Banque africaine de développement (BAD), a annoncé jeudi cette dernière. L’accord a été signé en marge d’un forum sur l’investissement organisé par la BAD mercredi à Johannesburg (Afrique du sud).

L’ouvrage, un pont route-rail à péage, coûtera environ 550 millions de dollars (480 millions d’euros). Il mesurera près de 1.575 mètres et comptera une route à quatre bandes, une voie ferrée et un trottoir.

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Les deux capitales congolaises – Kinshasa et sa douzaine de millions d’habitants et Brazzaville, 1,8 million d’âmes – ne sont séparées que par le fleuve Congo, dont la largueur oscille selon les endroits entre 2,5 et 4 km. Les déplacements entre les deux villes ne sont actuellement possibles qu’en bateau, voire en avion.

« La construction de ce pont permettra non seulement de relier les deux villes, mais également de promouvoir l’intégration de la région par delà les frontières », a déclaré le ministre du Plan de la RDC, Modeste Bahati Lukwebo.

Aucune date n’a été fixée pour la réalisation du pont.

Un tel projet de pont existe depuis l’époque du maréchal Mobutu Sese Seko, qui a dirigé le Zaïre (désormais RDC) de 1965 à 1997.

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1200 milliards de FCFA de crédits distribués par les banques au Congo en 2015

Le nouveau siège de la BGFI Bank-Congo

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Le nouveau siège de la BGFI Bank-Congo
Le nouveau siège de la BGFI Bank-Congo|DR

Les banques implantées au Congo, ont distribué en 2015, des crédits de près de 1200 milliards de FCFA, a révélé le ministre congolais des finances et du portefeuille public, Gilbert Ondongo

‘’De 2001 à 2007, avec seulement quatre banques présentes au Congo, les crédits distribués à l’économie nationale n’avaient jamais atteint les 200 milliards de FCFA ‘’, a-t-il dit au cours de la cérémonie d’inauguration du nouveau siège de la BGFI Bank-Congo.
 
Avec six banques en 2010, a-t-il ajouté, les crédits distribués ont dépassé les 350 milliards de F CFA et la tendance haussière s’est accélérée avec l’augmentation du nombre de banques et sans doute des entreprises aussi.
 
Gilbert Ondongo a déploré, malgré ces avancées, le faible taux de bancarisation au Congo en soulignant que ‘’les banques installées au Congo ne sont pas accessibles à tous. D’où le faible taux de bancarisation qui est de 13 % aujourd’hui, contre 3 % en 2007.
 
Selon lui, les crédits distribués à l’économie ne sont pas des crédits à long terme, ce qui n’est pas de nature à soutenir les investissements lourds qui structurent durablement l’économie de notre pays.
 
Le Congo compte aujourd’hui 11 banques et une mutuelle d’épargne du Congo (MUCODEC) qui affiche un total bilan de 2269 milliards de FCFA après avoir presque atteint les 2400 milliards de FCFA en 2014, indique Gilbert Ondongo.
 
« De la dernière place que le Congo occupait en 1998 dans la sous-région d’Afrique centrale, il s’est hissé aujourd’hui à la deuxième place en nombre de banques installées et à la troisième place par le total bilan en Afrique » a fait remarquer le ministre congolais des finances et du portefeuille public.
 
Et M. Ondongo de relever le nombre de comptes ouverts dans le système bancaire, qui est passé de 45000 comptes en 2005, à plus de 384.000 en décembre 2014.
 
Le président directeur général de la BGFI Bank-Congo, Henri Claude Oyima, a saisi cette occasion pour réitérer l’engament de son groupe bancaire d’accompagner les économies africaines.
 
« Notre projet d’entreprise « Excellence 2020 », vise un objectif majeur, celui de construire un groupe financier africain pour le monde. Depuis 15 ans, BGFI-Bank Congo est leader, avec 36 % de parts sur son marché, tant en dépôts collectés qu’en crédits distribués », a-t-il précisé.
 
Le Groupe BGFI –Bank est implanté dans dix pays africains et en France.
 
 
Par l’APA
 
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La Banque congolaise de l’habitat compte augmenter son capital à 90 milliards FCFA

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Banque congolaise de l’habitatTel est l’objectif que se fixe la Banque congolaise de l’habitat (BCH) à compter de 2015. Avec ce budget, elle envisage la création de cinq nouvelles agences à Brazzaville et à l’intérieur du pays.

 Ces recommandations ressortent du conseil d’administration de cette banque, tenu le 15 décembre à Brazzaville, présidé par Jean Alfred Onanga.

Voulant devenir la « pierre angulaire » dans le secteur de la promotion immobilière et du développement de l’habitat au Congo, la BCH annonce également accompagner les promoteurs de l’immobilier. Outre le budget, la question relative à la stratégie de la banque a été également examinée. En effet, afin de recentrer la banque vers son activité principale qui est le financement des logements, la direction générale du travail a été invitée à mieux communiquer sur la banque et de poursuivre les activités sur l’ensemble du territoire.

Rétrospective 2014

En 2014, dans le but d’améliorer et accroître l’offre en logements, la BCH s’est employée à exécuter des projets immobiliers tels Mengo, un programme en cours, consistant à ériger 136 logements. Un autre projet de construction d’une cité moderne à Lemba, dans le département de Pointe-Noire est aussi en exécution. Pour répondre à sa vocation de banque de proximité, la BCH a ouvert quatre nouvelles agences. Deux à Brazzaville précisément à Moungali et Talangaï. Deux autres sont opérationnelles à Oyo (Cuvette) et à Ouesso (Sangha). « L’année 2014 a eu le mérite de poser les jalons d’un développement solide de l’activité, conformément à la vision globale de notre plan stratégique 2014-2018 », a indiqué le président du conseil d’administration.

Créée en 2008, la BCH est un partenariat entre la banque tunisienne de l’habitat et l’État congolais pour le développement dudit secteur au Congo.

© Adiac-Congo