Les femmes rwandaises à la tête de la révolution numérique (Un Feature de la BAD)

Paul Kagame

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Paul Kagame
©DR

Quand elle était petite fille, Jeanne Yamfashije voulait devenir médecin. Son but était de rendre ses parents fiers et de servir son peuple.

Cette informaticienne de 29 ans n’est pas devenue médecin, mais elle a certainement réalisé ses autres souhaits.

Depuis cinq ans, Yamfashije travaille avec un projet qui promeut les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM) chez les filles au Rwanda.

Le groupe, appelé Filles dans les TIC au Rwanda, offre des mentorats, des camps d’entraînement et un concours pour encourager l’innovation parmi les élèves. L’organisation touche 500 filles chaque année.

« Je sers mon peuple en m’assurant que les femmes atteignent leurs objectifs, en particulier dans le domaine des technologies de l’information », a-t-elle déclaré. Mon message aux jeunes femmes est le suivant : « Croyez toujours en vous-même, travaillez dur et intelligemment pour réaliser ce que vous voulez et partez chercher de l’aide. Sortez de votre zone de confort…. Devenez des femmes avec une vision et des objectifs« .

Yamfashije est diplômée de l’Université Carnegie Mellon au Rwanda, une branche locale de l’institution américaine à vocation technologique. L’université, qui est cofinancée par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement rwandais, vise à former la prochaine génération de leaders technologiques en Afrique et les encourage à mettre en pratique leurs compétences très recherchées là où elles sont le plus nécessaires : au pays.

Depuis l’ouverture de l’université en 2011, 90% de ses étudiants sont restés en Afrique.

Sylvia Makario a trouvé le chemin de Carnegie Mellon après avoir entendu parler de l’école alors qu’elle terminait le prestigieux Mandela Washington Fellowship aux Etats-unis, en 2015.

« J’ai été attirée par l’Université Carnegie Mellon en Afrique, en particulier en raison de l’atmosphère panafricaine qui y règne, qui vous permet d’interagir avec différents points de vue provenant de différents coins de la région et d’apprendre à collaborer pour trouver des solutions aux questions transversales du continent, a-t-elle déclaré.

Makario, qui est kényane, a co-fondé Hepta Analytics, société de données basée à Kigali, en 2017, avec d’autres diplômés du Carnegie Mellon et du Massachusetts Institute of Technology.

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Hepta Analytics est une société équilibrée entre hommes et femmes, avec 50% d’hommes et 50% de femmes. Elle veut faire partie de la révolution numérique en Afrique, en utilisant les données pour aider les organisations à atteindre leur plein potentiel. L’une des plus grandes réalisations de Hepta a été un produit qu’elle a conçu pour la Samburu Girls Foundation afin d’aider les femmes touchées par la mutilation génitale. Le système RecReporter relie les appelants aux travailleurs sociaux au moyen d’un numéro sans frais et enregistre les messages ainsi que la localisation de l’appelant pour faciliter le suivi dans un certain rayon.

De telles entreprises ont trouvé un terrain fertile au Rwanda, qui s’est doté d’un ministère des TIC et de l’innovation afin de se positionner comme un centre de connaissances dans cette partie du monde.

Le pays d’Afrique de l’Est est également devenu un chef de file mondial dans la promotion de l’égalité des sexes, qui est inscrite dans la législation.

En novembre 2019, le Rwanda accueillera le Sommet mondial sur le genre, un événement biennal organisé par les banques multilatérales de développement, dont la Banque africaine de développement.

Makario attend avec impatience les opportunités offertes au Rwanda et ailleurs sur le continent, comme la Zone continentale africaine de libre-échange, qui envisage un continent sans frontières qui augmenterait le commerce entre ses 55 Etats.

« Mon but ultime est de voir les entreprises du continent africain utiliser divers outils pour prendre des décisions de qualité, basées sur des données et non sur des suppositions. Nous travaillons jour et nuit pour aider un plus grand nombre d’organisations à atteindre cet objectif « , a déclaré M. Makario.

Avec PANA

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Lancement en 2020 des travaux de construction du pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa

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Une fillette contemplant Kinshasa © DR

Les travaux de construction du pont visant à relier les deux capitales les plus proches au monde pourrait voir le jour en 2020, selon la banque africaine de développement, partenaire financier à hauteur de 210 millions de dollars de ce vieux projet qui date de l‘ère “Mobutu Sese Seko”

Un pont route-rail, reliant Brazzaville à Kinshasa, le projet tant rêvé par les autorités et les populations des deux rives, tend à devenir une réalité avec cette annonce du président de la BAD Akinwumi Adesina, après une visite de travail à Oyo(nord), fief du président Congolais Denis Sassou Nguesso : “Les travaux vont démarrer en août 2020. On est vraiment très précis, nous avons conclu de faire le financement du pont-route rail qui va lier Kinshasa à Brazzaville avec un montant total de 550 millions de dollars (…). Et la BAD contribuera à hauteur de 210 millions de dollars (plus de 167 millions d’euros)”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse au terme d’une visite de trois jours au Congo-Brazzaville.

Brazzaville, capitale de la République du Congo et Kinshasa, celle de la République démocratique du Congo, sont séparées par le fleuve Congo, large de 4km.

L’initiative avait été lancée pour la première fois depuis le règne de Mobutu(1965-1997). Après plusieurs faux départ, les deux pays avaient annoncé en novembre la signature d’un accord pour la construction du pont.

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Un pont, qui selon les dernières données, sera localisé à Maluku, situé à une soixantaine de kilomètres en amont de Brazzaville et de Kinshasa avec pour atouts, l’implantation des zones économiques spéciales de part et d’autre en perspective.

De plus, sa position géographique semble bien adaptée au développement du transport multimodal. “Je salue l’effort et le leadership du président Denis Sassou Nguesso (du Congo-Brazzaville) et de Félix Tshisekedi (de la République démocratique du Congo). Leur volonté politique est très forte pour la réalisation de ce projet”, a dit M. Adesina.

Le pont promet d‘être bénéfique pour les deux Congo, qui tentent de sortir de la récession due à la chute des prix des matières premières en diversifiant leurs tissus économiques respectif.

AFP

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Les 10 pays les plus riches d’Afrique, selon la Banque africaine de développement

Une rue bondée du centre-ville de Lagos, en décembre 2016

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Une rue bondée du centre-ville de Lagos, en décembre 2016
©Reuters

En matière de PIB, le Nigeria est, de loin, le pays le plus riche d’Afrique en 2017. C’est ce que révèlent les récents chiffres de la Banque africaine de développement (BAD), publiés à Abidjan, la semaine dernière.

Aidé par une forte production pétrolière et le redressement des cours mondiaux des matières premières, le PIB aux prix courants du Nigeria qui  représente plus de 72% de l’ensemble des économies de l’Afrique de l’ouest, devrait atteindre 581 milliards $ cette année contre 519 milliards $, en 2016.

Loin derrière, l’Afrique du Sud qui est sortie de récession au second trimestre, arrive en deuxième position. La richesse créée au cours de cette année civile par les résidents sud-africains, pourrait passer la barre des 276 milliards $.

Reléguée au troisième rang par la nation arc-en-ciel, l’Egypte dont l’économie est encore convalescente, marque la présence du premier pays nord-africain dans ce classement, grâce à un volume d’activité qui pourrait avoisiner 264 milliards $.

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S’en suivent, l’Algérie qui  pourrait totaliser 170 milliards $, complétant le quartet de tête, puis l’économie soudanaise qui pèsera au bout de cette année, 124 milliards $. Cette dernière surclasse ainsi le Maroc qui, malgré le dynamisme de son économie marquée par un début accentué de diversification, se retrouve à la sixième place. Porté par une croissance de 4% au moins, le Pib du Royaume chérifien devrait franchir la barre des 121 milliards $ au terme de cette année. Le Maroc doublerait ainsi la taille de son économie en 12 ans, selon les chiffres consultés par l’Agence Ecofin.

Avec 104 milliards $, l’Angola restera le septième pays le plus riche en Afrique en 2017.  Un an plus tôt, la taille de l’économie du deuxième producteur africain de pétrole était de 96 milliards $.

L’Ethiopie, locomotive de la croissance africaine, devrait garder sa 8e place avec 93 milliards $ contre 84 milliards en 2016. Un bond qui confirme les prévisions des institutions internationales. Le pays qui, en 12 ans, a presque sextuplé son Pib, devrait enregistrer cette année la plus forte croissance à l’échelle mondiale, devançant des pays comme Myanmar (7,5%), la Côte d’Ivoire (7,3%) ou l’Inde (7,2%).  

Enfin, le Kenya (77 milliards $) et la Tanzanie (52 milliards), tous de la sous-région la plus dynamique d’Afrique (l’Est), en termes de Pib, complètent le top 10.

Précisons que ce classement fait par l’Agence Ecofin, qui s’appuie sur les données de la Bad, ne prend en compte que la richesse globale créée par l’économie des nations suscitées.

Fiacre E. Kakpo

(Agence Ecofin)

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Le Congo sollicite la BAD pour appuyer le projet CAB

Thierry Lézin Moungalla

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Thierry Lézin Moungalla
Le ministre des Postes et télécommunications, Thierry Lézin Moungalla.

Une mission de la Banque africaine de développement (BAD), conduite par Samatar Omar Elmi, a été reçue en audience le 29 mai dernier à Brazzaville par le ministre des Postes et télécommunications, Thierry Lézin Moungalla. L’assistance financière qu’offre cette banque pour la réalisation de la deuxième phase du Projet Central African Backbone (CAB), qui favorisera l’interconnexion réseaux entre les pays d’Afrique centrale, était au centre de leurs entretiens.

Le démarrage de la seconde phase de ce projet comprend les travaux d’infrastructures du réseau à fibre optique, qui va de Pointe-Noire à la frontière gabonaise, en passant par Dolisie et Mbinda. Cette phase nécessite une enveloppe considérable pour la construction des infrastructures d’Internet à haut débit. Pour cette raison, la BAD entend s’associer au projet.

L’appui de la BAD a été sollicité pour la construction des infrastructures d’interconnexion avec le Cameroun sur l’axe nord, en complément de ce qui est déjà fait dans le cadre du Programme de couverture nationale. D’autres composantes sont également prévues, notamment la mise en place d’un centre national de données qui constitue le socle du développement de la cyberadministration.

Il permettra, entre autres, d’interconnecter les pays d’Afrique centrale ; de moderniser le chemin de fer Congo Océan (CFCO) et de développer les technologies de la communication dans les villes à travers la desserte numérique des administrations publiques par la Cyberadministration.

© Congo-site

BAD: le Nigerian Akinwumi Adesina succède à Donald Kaberuka

Akinwumi Adesina

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Akinwumi Adesina
Le Nigérian Akinwumi Adesina élu président de la Banque africaine de développement

Akinwumi Adesina, ministre de l’Agriculture et du Développement rural de la République fédérale du Nigeria,a été élu, jeudi, président de la Banque africaine de développement (BAD) pour succéder, en septembre prochain, au Rwandais Donald Kaberuka, pour un mandat de cinq ans.

Les gouverneurs de la BAD, représentant les 54 pays membres africains et les 26 pays non-régionaux, ont porté leur choix sur Akinwumi Adesina, ministre de l’Agriculture et du Développement rural de la République fédérale du Nigeria, après plusieurs tours de vote, selon le mode opératoire de la banque, avec une élimination progressive.

Du dernier trio composé d’Akinwumi Adesina du Nigéria, du Tchadien Bédoumra Kordjé, et la seule dame, Cristina Duarte du Cap Vert, les suffrages des gouverneurs sont allés vers le Nigérian qui a obtenu 58,2% des voix, devant Bédoumra Kordjé (31,62%) et la Cap-verdienne Cristiana qui a recueilli 10, 27%.

Présidence de la BAD

Samura Kamara de la Sierra Léone, Sufian Ahmed de l’Ethiopie, le Malien Birama Boubacar Sidibé, le Tunisien Jaloul Ayed et Thomas Sakala du Zimbabwé avaient été éliminés progressivement.

Par l’APA

Élections à la BAD : Le Cameroun soutient le candidat du Mali

Le Président Camerounais Paul Biya

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Le Président Camerounais Paul Biya
Le Président Camerounais Paul Biya

Le Cameroun soutient le candidat du Mali, au moment où l’arrivée du président malien, Ibrahim Boubacar Keita (IBK), est annoncée demain à Abidjan. A 24h du jour J, l’Afrique centrale enregistre ainsi une défection de taille.

Le Cameroun apporte finalement son soutien au candidat malien au détriment du tchadien, selon nos sources. Cette nouvelle brise la ligne directrice de la Cemac et de la Ceeac adoptée par les États membres de cette région lors du récent sommet de la Cemac, tenu à Libreville en début du mois.

>>> À lire aussi : Élections à la BAD – la CEEAC derrière Bedoumra Kordjé

IBK joue gros, il obtient le soutien du doyen de la région Paul Biya. Les tractations se multiplient dans les couloirs et les officines hermétiquement fermés de l’enceinte où se joue la prolongation des tractations et de lobbying des différents postulants au prestigieux poste de patron des patrons de la plus grande institution bancaire du continent.

Au moment où nous mettions sous presse, le comité des gouverneurs chargé de l’élection du président de la BAD procédait aux auditions des différents candidats.

(Lesafriques)

Élections à la BAD : la CEEAC derrière Bedoumra Kordjé

Bedoumra Kordjé

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Bedoumra Kordjé
Bedoumra Kordjé

Au Tchad, le sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est tenu ce lundi, a décidé de soutenir globalement la candidature du ministre tchadien des Finances, Bedoumra Kordjé, en course pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

A la fin du sommet des chefs État de la CEEAC, le nouveau président en exercice, le Gabonais Ali Bongo s’est rendu à Abidjan où se tiennent les assemblées de la Banque africaine de développement. Il y sera sans doute le porte-voix de l’Afrique centrale qui soutient à travers une motion spéciale la candidature du ministre tchadien des Finances.

« La conférence des chefs d’État accueille très favorablement la candidature à la présidence de la Banque africaine de développement de monsieur Bedoumra Kordjé, ministre des Finances et du budget. Aucun ressortissant d’un État membre n’ayant occupé cette éminente fonction, aussi les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale apportent leur soutien total et indéfectible à la candidature de monsieur Bedoumra Kordjé », a confirmé Ahmad Allami, le secrétaire général de la CEEAC.

Cette motion de soutien vient renforce la candidature de l’ancien vice-président de la BAD qui a été plébiscitée, il y a quelques semaines, par les six pays membres de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC).

(Avec 54Etats)

Le BAD entend réaliser six nouveaux projets au Congo

Image d’archive|© DR
Image d’archive|© DR

A la tête d’une mission de la Banque africaine de développement (BAD) en terre congolaise, Amadou Koné a annoncé que la BAD entendait débloquer 250 milliards de francs CFA pour financer six projets au Congo.

M. Amadou a fait cette annonce lors des entretiens qu’il a eus, du 24 au 25 mars à Brazzaville, avec les responsables du Sénat et de l’Assemblée nationale. Il a souhaité l’implication des parlementaires dans l’approbation des projets réalisés entre la BAD et le Congo.

Les six projets qui sont à réaliser dans la période 2015-2017, concerneront les routes lourdes, l’assainissement, l’énergie, l’environnement, le renforcement des capacités humaines et l’appui au secteur privé national.

Amadou Koné a rappelé, en outre, que la BAD était en train de réaliser douze projets au Congo d’une valeur de 150 milliards francs CFA.

© Congo-site

BAD: huit candidats à la succession de Donald Kaberuka

La liste officielle des candidats à l’élection du prochain président de la Banque africaine de développement (BAD)
La liste officielle des candidats à l’élection du prochain président de la Banque africaine de développement (BAD)
La liste officielle des candidats à l’élection du prochain président de la Banque africaine de développement (BAD)

Huit candidats ont été retenus, vendredi, par le comité directeur du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD)  à l’élection du prochain président de la Banque.

Dans la liste officielle publiée par la BAD, figurent le Nigérian Akinwumi A. ADESINA, Sufian Ahmed  de l’Éthiopie, le Tunisien Jaloul Ayed, Kordjé Bedoumra du Tchad.

Veulent également succéder à l’actuel président, Cristina Durate du Cap-Vert, Samura M. W. Kamara de la   Sierra Leone, Thomas Z. Sakala du Zimbabwe et le Malien Birama Boubacar Sidibé.

Les noms de ces différents candidats ont été retenus après la réunion de la BAD tenue le 11 février 2015 au siège de la Banque à Abidjan. Le nom du futur président de la BAD sera connu le 28 mai prochain, lors de l’Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs.

© OEIL D’AFRIQUE