Congo – Football : Des joueurs du club Diables noirs agressés à Bacongo

Des joueurs du club Diables noirs agressés à Bacongo

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Des joueurs du club Diables noirs agressés à Bacongo
Des joueurs du club Diables noirs agressés à Bacongo

Le bus des Diables noirs transportant les joueurs de la section football de retour de leur lieu d’entraînements a essuyé des jets de pierre, vendredi 21 septembre aux environs de 14 heures 15, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville.

Alors qu’il roulait entre le croisement des avenues Matsoua et Cinq chemins dans le quartier Bacongo où la population est pourtant en majorité acquise au club, le bus des Diables noirs a été l’objet d’un caillassage d’une violence telle que deux vitres latérales ont éclaté sous l’impact des projectiles qui auraient pu causer de graves dommages corporels à quelques occupants du bus.

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Les débris de verres ont provoqué des coupures à certains joueurs et quelques membres du staff technique. Les blessés ont été pris en charge pour des soins.

La police arrivée sur les lieux n’a pu mettre la main sur les agresseurs. Des jeunes gens, selon des témoins. Ils se sont enfuis après avoir balancé d’imposants cailloux contre le bus.

Cette agression, en plein jour et en une heure de pointe, dans un quartier résidentiel, densément peuplé, pose une fois encore le problème des agressions somme-toutes gratuites, qui deviennent la règle auprès de certains jeunes congolais.

Bertrand BOUKAKA

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4 véhicules de la société brésilienne calcinés et une femme tuée à Bacongo

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Quatre véhicules de la société brésilienne Andrade Gutierrez calcinés et une femme tuée dans un accident de circulation, tel est le bilan enregistré dans le deuxième arrondissement de la capitale, en cette matinée du 24 septembre.
Quatre véhicules de la société brésilienne Andrade Gutierrez calcinés et une femme tuée dans un accident de circulation, tel est le bilan enregistré dans le deuxième arrondissement de la capitale, en cette matinée du 24 septembre.

Quatre véhicules de la société brésilienne Andrade Gutierrez calcinés et une femme tuée dans un accident de circulation, tel est le bilan enregistré dans le deuxième arrondissement de la capitale, en cette matinée du 24 septembre.

À l’origine de ces incidents, la mort d’une femme de troisième âge fauchée par un véhicule de la société Andrade Gutierrez. La scène se passe sur l’avenue de l’OUA, devant le super marché Asia, au marché Total. La population qui n’a pas supporté la mort de cette femme s’est mobilisée. Faute de mettre la main sur les chauffeurs qui ont trouvé refuge au commissariat de police le plus proche, ils sont passés à l’action en mettant le feu sur les quatre véhicules du convoi.

Selon des témoignages, le dernier véhicule a même été pillé. La police qui est arrivée sur les lieux plus tard a quadrillé la zone, recourant aux bombes lacrymogènes pour disperser la foule. La tension est restée vive jusqu’à 12h ce jeudi.

Les incidents et la paniqe qui a suivi ont occasionné de gros embouteillages dans cette partie de la ville. Même les commerçants ont été contraints de fermer leurs boutiques et de vider les tables.

Brazzaville : le nouveau marché Total de Bacongo opérationnel depuis mardi

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Les étals en béton de ce marché inauguré en février par le Président de la République ont été occupés depuis mardi par des commerçants préalablement recensés.
Les étals en béton de ce marché inauguré en février par le Président de la République ont été occupés depuis mardi par des commerçants préalablement recensés.

Les étals en béton de ce marché inauguré en février par le Président de la République ont été occupés depuis mardi par des commerçants préalablement recensés. C’est dans une ambiance foraine que vendeurs et clients échangent dans ce nouvel espace qui a mis longtemps pour démarrer en raison des  divergencs entre occupants. 

Marché Total. Mardi à 12h. Le plus grand marché de Brazzaville, donc du Congo, situé à Bacongo dans le deuxième arrondissement, affiche une belle image. Motif : d’importants travaux entièrement financés par l’État pour plus de 6 milliards de francs CFA sont passés par là. Même si les quelque 2 885 places disponibles n’ont pas encore été occupées, 70% des étals ont désormais leurs occupants.

La mairie s’est servi des « responsables de denrées » pour établir les zones en fonction d’aliments. Dans le hall principal, on retrouve des vendeurs de légumes, de viande, de poisson frais tandis qu’à l’étage les épices et autres poissons fumés ou salés s’étalent à perte de vue. C’est également là que sont érigés les bureaux du régisseur du marché chargé de régler les problèmes journaliers et de réguler la vie du marché.

Depuis hier, en effet, le module A du marché est désormais envahi de monde. La municipalité de Brazzaville a tenu à libérer un goulot qui bloquait jusque-là l’entrée définitive. La mairie, explique-t-on, voulait s’assurer que l’affaire ne crée pas de remous, au regard de plusieurs commentaires faisant état de l’étroitesse du marché.

Les dispositions ont été finalement prises, mais la Direction des marchés qui a désormais ses bureaux dans un bâtiment R+1, construit dans l’enceinte du marché, fait déjà face à des plaintes multiples.« Nous gérons des contentieux multiples depuis hier. Nos bureaux ont été envahis par ceux qui n’ont pas encore de place et ceux qui veulent changer d’étals », commente un agent de la mairie.

Ces divergences entre la mairie et les mécontents s’expliquent. « Lors du recensement des commerçants, plusieurs vendeurs n’ont pas été enregistrés car s’identifiant comme propriétaires de table dans l’ancien marché. Ont été recensés ceux qui ont été trouvés sur place, donc les vrais commerçants. Aujourd’hui, tout le  monde est locataire auprès de la mairie… Tous les cas sont gérés et petit à petit tous les étals seront occupés », explique-t-on.

Quand modernisation rime avec taxes

L’avenue Matsoua, où s’était érigé le marché Total en attendant les travaux de modernisation, s’est libéré même s’il a perdu son charme. Accessible désormais des deux côtés, Total observe les règles d’hygiène en attendant que l’avenue Matsoua soit réhabilitée avec l’assainissement des caniveaux bouchés et, éventuellement, le déguerpissement des vendeurs qui bloquent encore la rue Mère Marie qui côtoie le mur du marché.

Pour garder le marché propre, la mairie a décidé de céder le nettoyage à un concessionnaire. La municipalité qui dit ne pas s’attarder sur cette taxe hebdomadaire ne fermera pas les yeux sur la taxe prélevée sur chaque table, soit 50 FCFA le jour. Autre taxe ciblée par la mairie celle : la « taxe départementale » de 2000 FCFA que verse chaque commerçant par année. « Ce n’est pas beaucoup, mais certains boudent déjà. Pourtant les tables leur ont été gratuitement cédées, contrairement aux rumeurs qui circulaient», explique Oscar Ipangui, agent a la Direction des marchés.

Une gestion informatisée

Pour assainir ses recettes, la mairie envisage pour le marché Total de Bacongo une gestion informatisée. Grâce à une récolte des taxes à l’aide d’un appareil électronique sur la base des codes à barre installées sur chaque étal, aucune recette n’échappera à l’État, expliquent, sourire aux lèvres, des agents de la municipalité. « Le système est relié à une base de données. Et le code à barres permet l’identification de chaque vendeur et son profil. Il  y a une traçabilité des recettes et le vendeur est d’autant plus rassuré par le reçu qu’il reçoît automatiquement », ajoutent-ils.

Dans le même élan, des vendeurs seront désormais identifiés au moyen des badges. Des murmures font état d’uniformes également. Une série de mesures, non encore dévoilées, sommeillent dans les parapheurs du Secrétariat général de la mairie de Brazzaville. Tout ceci se fait, en attendant la construction de second module, plus grand, qui va coûter 24 milliards de francs CFA. 

© Adiac-Congo