Près de 79.496 candidats à l’assaut du baccalauréat au Congo

Les élèves au Congo

[GARD align=« center »]

Les élèves au Congo
©DR

Près de 79 496 candidats sont en lice pour la session 2018 du baccalauréat général au Congo qui débute, ce mercredi 13 juin, sur toute l’étendue du territoire national. 

Selon le ministre congolais de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, il y a près de 79.496 candidats toutes séries confondues, dont 56 616 officiels et 22 860 libres, répartis en 181 centres d’examen, contre 82.801 candidats l’année dernière.

« Outre l’utilisation des détecteurs pour fouiller les candidats à l’entrée des salles et l’interdiction formelle d’utiliser les téléphones portables, d’autres dispositions de lutte contre la fraude ont été rendues plus sévères pour sanctionner les tricheurs », a expliqué le ministre Makosso.

Il rappelé que loi congolaise contre les cas de fraude à l’examen prévoit que le candidat pris en flagrant délit de fraude ne se présentera pas à l’examen pendant cinq ans.

Les épreuves écrites du baccalauréat général se déroulent du 13 au 16 juin sur toute l’étendue du territoire congolais et à Luanda et au Cabinda en Angola où sont installées des écoles congolaises.

Avec l’APA

[GARD align=« center »]

Bénin : A 11 ans, le jeune Peace Delaly Nicoué a décroché son baccalauréat

[GARD align=« center »]

Le plus jeune candidat au Baccalauréat 2017 au Bénin, Peace Delaly Nicoué, est admis.

Il se dit  »content » et  »soulagé » après la proclamation des résultats.

Empêché de composer à la session normale en raison de son âge, le petit garçon avait été autorisé à prendre part à la session de remplacement.

Il a fallu la mobilisation de ses parents entre l’Office du baccalauréat et la Présidence de la République pour qu’une dérogation lui soit accordée.

[GARD align=« center »]

Il avait obtenu le Brevet d’études du premier cycle, BEPC, à 9 ans.

Un parcours atypique que son père, Parfait Afoutou Nicoué, Instituteur, explique à la BBC :  »Quand il avait 4 ans, il pouvait écrire parfaitement le français sans faute et l’anglais, alors j’avais décidé de l’inscrire dans une école bilingue ».

Delaly a été admis en classe de 4e à l’âge de 7 ans.

Le rêve du jeune garçon désormais, c’est de poursuivre ses études dans un pays anglophone.

Avec BBC

[GARD align=« center »]

Congo: le port de sandales exigé à l’examen du baccalauréat

[GARD align= »center »]

C’est inédit, ce qui arrive aux élèves congolais qui passent l’examen du baccalauréat depuis ce mercredi matin 31 mai. Les autorités académiques n’autorisent le port de chaussures que des sandales et des tapettes. Il s’agit, pour eux, d’empêcher les élèves de tricher.

Une fouille, comme à l’entrée d’un stade de football, ou autre salle de spectacle pour éviter de se faire surprendre. Ou bien un contrôle instauré devant les portes des salles d’examen du baccaulauréat. L’image ressemble bien à celle vue actuellement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais, il s’agit bien d’empêcher aux élèves congolais qui entrent en salle d’examen, de tricher.

Alors, ce sont les nouvelles directives du ministère en charge du BAC, notamment se présenter au centre d’examen en sandales ou des tapettes, qui sont respectés. Les candidats ne doivent pas porter des chaussures fermées au moment de passer l’examen. Et les filles devraient se tresser les cheveux. Elles ne doivent pas non plus porter des perruques ou avoir autres coiffures sur la tête, susceptibles de dissimuler des bouts de papiers.

Il fallait donc s’attendre à quelques surprises. Surpris, des élèves ont dû se rabattre sur les boutiques pour s’acheter des babouches pour ne pas rater les épreuves.

Pour rappel, la session 2015 du BAC avait été entachée d’irrégularités à tel point que les autorités avaient été emmenées à annuler la session. Les résultats de la session de remplacement organisée quelques semaines après étaient très catastrophiques, avec seulement 10% d’admis.  C’est pour ne répéter ces erreurs que les autorités scolaires ont pris des mesures allant dans le sens d’améliorer les résultats.

(Photo Crédit : © Vox  Congo)

[GARD align= »center »]

Libéria : un seul admis au Baccalauréat

Un seul des candidats au baccalauréat a été admis

[GARD align= »center »]

Un seul candidat libérien a été admis au baccalauréat 2016 des pays anglophones d’Afrique de l’Ouest sur un total de 42.000.

Armstrong Gbessagee, 18 ans, fréquentait l’école J.J. Roberts United Methodist, un établissement situé dans la capitale, Monrovia,

« Peu importe où vous êtes, nous ne sommes pas moins intelligents que nos autres camarades de l’Afrique de l’Ouest. J’espère que d’autres voient en cela, une motivation. », a affirmé le nouveau bachelier.

[GARD align= »center »]

Ces examens ont eu lieu au Ghana, au Nigeria, en Sierra Leone, au Libéria et en Gambie pour évaluer les niveaux des élèves.

Selon les résultats publiés par le Conseil d’Examen d’Afrique de l’Ouest (WAEC), en 2013, presque tous les 25.000 candidats libériens ont échoué le test d’admission à l’Université du Libéria, l’une des deux universités publiques du pays.

La présidente Ellen Johnson Sirleaf a réagi, considérant le système éducatif libérien de « gâchis ».

©BBC

[GARD align= »center »]

Mauritanie : Fuite du Baccalauréat, série sciences naturelles

Mauritanie

[GARD align= »center »]

Mauritanie
Photo Illustration|Image d’archive|DR

Le ministère de l’éducation nationale en Mauritanie a reconnu qu’une fuite a eu lieu dans l’une des matières principales du Baccalauréat, série Sciences Naturelles (D), dont l’épreuve a été passée mardi.

Une fuite s’est produite pour la matière « physique – chimie », a indiqué le directeur des examens au ministère, El Yedali Ould Meguett, dans une déclaration de presse dans la nuit de mardi à mercredi à Nouakchott.Ould Meguett a ajouté que l’épreuve de physique – chimie, dotée du coefficient le plus élevé pour la série D, sera refaite ultérieurement, sans lui fixer une date précise.Il a également annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs de cette fuite.
Le Baccalauréat avait commencé lundi en Mauritanie avec la participation de plus de 41.000 candidats dans toutes les régions du pays.

Déjà lundi soir, c’est-à-dire la veille de l’épreuve de physique – chimie, les questions de celle-ci ont largement circulé à travers les réseaux sociaux, ce qui a permis à bon nombre de candidats de les faire résoudre avant d’entrer, le lendemain, en salle d’examen.

Par l’APA

Baccalauréat Pointe-Noire : le service des examens et concours incendié

[GARD align= »center »]

Pointe-Noire : le service des examens et concours incendié par les lycéens en colère
Pointe-Noire : le service des examens et concours incendié par les lycéens en colère

L’annulation du baccalauréat, session 2015,  a mis les candidats dans la rue. À Pointe-Noire, ces derniers ont pris d’assaut la direction départementale des examens et concours, le vendredi 5 juin aux environs de 7 heures. Ils ont mis le feu au bâtiment du service des examens et concours (SEC).

Ayant pris l’information, le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, s’est rendu sur les lieux au moment où les éléments de la police interdépartementale du Kouilou et de Pointe-Noire et des éléments de la sécurité civile ( sapeurs pompiers) étaient déjà en pleine action pour sécuriser ce qui pouvait l’être et éteindre le feu qui avait déjà brulé presque la moitié du bâtiment.

>>> À lire aussi : Baccalauréat –  l’annulation des épreuves suscite des cas de vandalisme et de pillage

Les témoignages recueillis sur place indiquent que ces élèves étaient sortis des centres d’examens et d’autres écoles et se sont rués vers la direction départementale avec un seul objectif : faire la casse. Parmi les dégâts matériels enregistrés, il y a entre autres, le bâtiment du service des examens et concours qui abrite l’essentiel du matériel didactique qui a été à moitié rendu en cendres les copies corrigées du concours d’entrée en 6ème,  de nombreux lots de cartons d’ouvrages de lecture, de mathématiques de collège et lycée collection Horizon d’Afrique qui devraient être acheminés vers d’autres départements comme le Niari, la Bouénza et autres.  La salle informatique est brûlée, les diplômes, les extraits d’acte de naissance des élèves et d’autres pièces ont disparu sous les cendres sans compter la moto, don de l’Unicef à la direction départementale, qui a aussi été brûlée. Deux autres bâtiments, dont celui abritant le bureau du directeur, ont vu leurs portes défoncées et des vitres des fenêtres cassées avec des dossiers jetés à même le sol.

>>> À lire aussi : Brazzaville – scènes de violence suite à l’annulation du Baccalauréat pour fraude

Seul le bureau du chef de service examens et concours a été épargné de justesse grâce à la promptitude et à l’habileté des sapeurs pompiers. Bien que les portes ont été défoncées, on a pu retrouver intactes certaines feuilles des examens en quantité considérable, des dossiers très importants a affirmé l’un des agents des services rencontrés sur les lieux.

Dans d’autres endroits de la ville, tels que le rond-point du quartier Roy, l’école primaire de Mâ-loango à Roy, l’école 15 août au quartier Matendé, des pneus ont été brûlés et quelques fenêtres cassées. En milieu de matinée, la vie avait repris son cours normal à Pointe-Noire.

© Adiac-Congo

Congo – Baccalauréat : l’annulation des épreuves suscite des cas de vandalisme et de pillage

[GARD align= »center »]

La photo du jour 05/06/2015 Ph © facebook.com/christianperrin
La photo du jour 05/06/2015 Ph © facebook.com/christianperrin

À Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, Mossendjo, Ollombo, etc., les candidats au Baccalauréat se sont livrés à des scènes de vandalisme et de pillage. Une situation provoquée par l’annulation de cet examen d’État suite à des cas de fraude généralisés.

Selon différents témoignanges recueillis, les élèves mécontents de la décision du ministre de l’Enseignement primaire et secondiare, sont sortis en masse en occupant les rues et avenues. Pendant de longues heures, ils ont caillasé des voitures, éventré des commerces et tenté de mettre le feu sur certains édifices publics. Sur le terrain, de nombreuses structures d’État ont fait les frais de ce coup de colère des élèves qui a vite fait réagir la force de l’ordre.

Cette dernière a dû se déployer pour sécuriser certains lieux et disperser les élèves manifestant au moyen de bombes lacrymogènes. D’importants dégâts sont signalés tel qu’à Bacongo où la boutique de la station -service située sur l’Avenue de Trois francs a été prise d’assaut par une bande de jeunes. Ici toujours, le plus grand marché de la capitale, les manifestants se seraient également pris à quelques boutiques et magasins.

>>> À lire aussi : CAN-2015 – Pillages et violences à Brazzaville après la défaite des Diables rouges face aux Léopards de la RDC

À Pointe-Noire, des cas similaires sont également signalés. Outre le fait que les élèves se sont acharnés sur les véhicules, ils ont en même temps fait la casse dans les établissements scolaires. À Dolisie, certains responsables d’établissements ou de l’enseignement ont été la cible des jeunes tout comme à Ollombo. Selon un témoin joint à Mossendjo, un dialogue a été engagé avec les élèves qui ont opté pour le calme en attendant les nouvelles mesures.

C’est dans cette perspective, a-t-on appris, qu’a été recommandée la mise aux arrêts du Directeur général des examens et concours, Christophe Batantou. Le but, indique-t-on, est de rechercher les canaux à l’origine de la fraude et de la « fuite » des matières. Entre temps, le ministère de l’Enseignement qui appelle « les élèves à la sérénité » a annoncé l’organisation d’une session de « remplacement » dans les tout prochains jours.

>>> À lire aussi : Brazzaville – scènes de violence suite à l’annulation du Baccalauréat pour fraude

« Un calendrier sera publié en vue de l’organisation de la session de remplacement », peut-on lire dans le communiqué signé par le ministre Hellot Matson Mampouya.

© Adiac-Congo