Congo : le gouvernement dément les rumeurs sur une éventuelle attaque à la capitale

Thierry Moungalla

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Le gouvernement congolais a démenti samedi les rumeurs véhiculées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, invitant les populations à fuir Brazzaville à cause d’une éventuelle attaque des miliciens ninjas Nsiloulous du chef rebelle Frederick Bintsamou, alias pasteur Ntoumi sur la ville capitale.

Ce démenti a été apporté par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, qui a, dans une déclaration radiodiffusée, appelé la population de Brazzaville ainsi que de ses environs, à ne pas céder à la panique et à vaquer librement à ses occupations car, l’Etat a mis tout en œuvre pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

« Je voudrais attirer l’attention de nos compatriotes et rassurer l’opinion nationale et internationale sur le fait que les éléments stratégiques et opérationnelles qui sont en la possession du gouvernement, n’impliquent aucunement une psychose dans notre pays », a-t-il affirmé dans sa déclaration.

« Il n’y a rien qui justifie cette psychose, la situation du pays de manière globale et générale est sous le contrôle du gouvernement de la République pour le compte de l’Etat, il n’y a donc pas lieu de paniquer ni de sortir les choses qui relèvent des fantasmes qui viennent des réseaux sociaux », a-t-il indiqué.

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Pour le porte-parole du gouvernement, il s’agit là des pires travers des réseaux sociaux qui véhiculent la plupart du temps des informations souvent erronées car, « une information diffusée par les réseaux sociaux a malheureusement beaucoup de risque d’être totalement inexacte et parfois totalement mensongère, voir totalement fantaisiste ».

Le département du Pool connaît depuis un certain temps, une situation d’insécurité dans certaines localités, due essentiellement aux nombreuses incursions de types criminels de la part des miliciens Ninjas Nsiloulous du pasteur Ntoumi qui commettent des exactions. Pourchassés par la force publique depuis les événements postélectoraux qu’a connus Brazzaville en avril 2016, ces miliciens se sont retranchés dans certaines localités du Pool situées dans leur zone d’influence, où ils violent des femmes, pillent des biens et tuent des populations.

Récemment encore, ils ont attaqué sur la route nationale 1, trois bus de transport des passagers en provenance de Brazzaville pour Pointe-Noire, la capitale économique. Cette énième incursion des « Ninjas Nsiloulous » sur la route nationale 1, reliant Brazzaville à Pointe-Noire, en passant certaines localités du Pool, a causé la mort de trois agents de la force publique se trouvant à bord de l’un des véhicules, occasionné le viol de deux jeunes filles et entrainé un profond traumatisme de l’ensemble des passagers.

Avec Xinhua

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Le Congo condamne l’attaque de son ambassade à Paris et exige des mesures adéquates de sécurité

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Le Congo condamne l'attaque de son ambassade à Paris et exige des mesures adéquates de sécurité|@Edmee_D
Le Congo condamne l’attaque de son ambassade à Paris et exige des mesures adéquates de sécurité|@Edmee_D

Le gouvernement congolais a condamné mercredi l’attaque dont a été victime les locaux de sa représentation diplomatique à Paris en France dans la nuit de lundi à mardi.

Dans un communiqué publié à cet effet, le gouvernement congolais souligne que cette attaque dont les auteurs ne sont pas encore identifiés, a provoqué l’incendie d’une partie des locaux de l’ambassade ainsi que des dégâts matériels en cours d’évaluation.

« Le gouvernement condamne cette action terroriste avec la plus grande fermeté et demande aux autorités françaises qu’une enquête sérieuse soit menée afin que les auteurs de cet acte inqualifiable soient identifiés et traduits devant les juridictions compétentes », indique le communiqué.

Une plainte a ainsi été déposée auprès des juridictions françaises compétentes par les autorités diplomatiques congolaises qui qualifient cet acte de « crime extrêmement grave » et exigent que des mesures adéquates soient prises pour assurer la sécurité des services diplomatiques congolais en France.

Selon le gouvernement congolais, ce forfait survient après d’autres actes de dégradation perpétrés depuis quelques mois sur les locaux de l’ambassade du Congo en France.

Ces attaques qui sont attribuées, selon des sources fiables, à des sujets congolais résidents en France, ont été la plupart du temps accompagnées de diverses voies de fait exercées sur des agents diplomatiques ou consulaires congolais.

Selon une source diplomatique, l’ambassade du Congo à Paris n’est plus gardée depuis un moment, ce qui constitue une menace réelle pour les locaux et surtout le personnel.

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VIDEO – Côte d’Ivoire : une attaque sur la plage de Grand Bassam fait au moins 11 morts

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Des assaillants lourdement armés ont attaqué, dimanche 13 mars à la mi-journée, un hôtel de la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, fréquentée par les Occidentaux et située à une quarantaine de kilomètres à l’est d’Abidjan. Un premier bilan, publié sur le compte Facebook du gouvernement ivoirien puis retiré, fait état d’au moins 11 victimes, dont un enfant de moins de cinq ans. Au moins un expatrié ferait également partie des victimes.
Un témoin cité par RFI évoque des coups de feu venant de la plage, à proximité des nombreux hôtels du secteur. Selon le site Connexion ivoirienne, les tirs ont débuté à l’hôtel Koral Beach pour continuer dans les établissements environnants. « Ça tire sur tout le monde sans tri. Ils avancent d’hôtel en hôtel », a indiqué un témoin au site internet.
 
Grenades et chargeurs de kalachnikovs
 
Des vidéos circulent sur Facebook, montrant des touristes fuyant les tirs, dans un des hôtels de Grand Bassam, l’Etoile du Sud. Contacté par téléphone, le personnel de l’établissement confirme que l’attaque provenait de la plage, et précise que les tirs se sont arrêtés après quelques minutes. D’autres images, sur Facebook et Twitter, montrent plusieurs corps ensanglantés sur la plage.
 
Les photos publiées sur les réseaux sociaux montrent que la police a investi massivement le secteur. Des véhicules militaires, transportant des mitrailleuses lourdes, et des chasseurs traditionnels dozo armés se dirigeaient également vers le lieu de la fusillade. Le pont reliant la partie historique de la ville, qui fut capitale du pays de 1893 à 1900, à la lagune sur laquelle se situent la plupart des hôtels, a été coupé à la circulation.
 
Les assaillants seraient toujours en fuite. Ils ont abandonné une partie de leur équipement, dont la photo circule sur Twitter : trois grenades et des chargeurs de kalachnikov.
 
Ville historique et ancienne capitale de la Côte d’Ivoire sur la côte du Golfe de Guinée, Grand-Bassam abrite plusieurs hôtels fréquentés par une clientèle d’expatriés.
 
Le Monde Afrique
 
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VIDÉO – Egypte: 16 morts dans une attaque au cocktail molotov dans une discothèque

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Au moins 16 personnes ont été tuées et deux blessées vendredi avant l’aube dans une attaque au cocktail Molotov contre une discothèque du Caire, selon un nouveau bilan fourni par des sources policières.

Un précédent bilan faisait état de 12 morts et cinq blessés dans cette attaque survenue dans le quartier d’Agouza, dans le centre de la capitale égyptienne, a-t-on ajouté.

Selon les mêmes sources, les assaillants ont pris la fuite et la police a commencé une chasse à l’homme pour les retrouver.

L’attaque a provoqué un important incendie dans la boîte de nuit, d’où se dégageait un épais nuage de fumée.

Un responsable de la sécurité a dit favoriser la thèse d’un différend entre des employés de la boîte de nuit et un groupe de jeunes, qui serait à l’origine de l’attaque.

Il est rare qu’une attaque vise une boîte de nuit en Egypte, pays touché par des violences de groupes extrémistes ciblant habituellement les forces de sécurité.

Par l’AFP

Attaque au Kenya : Obama assure Kenyatta de son soutien face au « fléau du terrorisme »

Le président américain Barack Obama a appelé vendredi son homologue kényan Uhuru Kenyatta
Le président américain Barack Obama a appelé vendredi son homologue kényan Uhuru Kenyatta

Le président américain Barack Obama a appelé vendredi son homologue kényan Uhuru Kenyatta pour lui apporter son soutien face au « fléau du terrorisme ». Il s’exprimait au lendemain de l’attaque sanglante menée par les shebab dans l’université de Garissa.

« Je connais l’extraordinaire ténacité du peuple kényan », a indiqué M. Obama dans un communiqué, évoquant la terre natale de son père où il doit se rendre en juillet. « Je sais que rien ne pourra entamer la détermination des habitants de Garissa et de tout le Kenya à se battre pour un avenir plus sûr », poursuit-il.

L’attaque, qui a fait 148 morts, dont 142 étudiants, est la plus meurtrière sur le sol kényan depuis celle perpétrée par Al-Qaïda contre l’ambassade américaine en 1998 (213 morts).

« L’avenir du Kenya ne sera pas placé sous le signe de la violence et de la terreur, il sera écrit par de jeunes gens tels que ceux de l’université de Garissa, par leurs talents, leurs espoirs et leurs réussites », ajoute encore M. Obama. « C’est le message que je ferai passer au peuple kényan lorsque je me rendrai sur place en juillet. »

Coopération à renforcer
Selon la Maison Blanche, le président américain a réaffirmé, lors de son échange téléphonique avec M. Kenyatta, sa volonté d’évoquer avec lui à Nairobi « le renforcement de la coopération antiterroriste ».

Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont pris d’assaut jeudi à l’aube le campus de l’université de Garissa (située à environ 150 km de la frontière somalienne), qui hébergeait des centaines d’étudiants originaires de différentes régions. L’attaque s’est terminée dans la soirée par la mort des assaillants, dans des échanges nourris de tirs et des explosions.

(ATS)