L’opposant Pascal Affi N’Guessan arrêté en Côte d’Ivoire

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Pascal Affi N’Guessan, chef de file de l’opposition ivoirienne et ancien Premier ministre, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi pour avoir annoncé la création d’un gouvernement parallèle après la réélection du président Alassane Ouattara, a-t-on appris auprès de son épouse et d’une porte-parole.

Le parquet a engagé des poursuites pour complot contre l’autorité de l’Etat contre une douzaine de leaders de l’opposition qui avaient annoncé lundi la mise en place d’un conseil de transition après l’annonce de l’élection, le 31 octobre, d’Alassane Ouattara à un troisième mandat présidentiel.

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Pascal Affi N’Guessan, de même que l’ancien président Henri Konan Bédié, avaient appelé au boycott du scrutin et refusent de reconnaître la victoire du président sortant.

« Je confirme que mon mari a été arrêté durant la nuit mais je ne sais pas où il se trouve actuellement », a déclaré à Reuters Angeline Kili, la femme de Pascal Affi N’Guessan.

Selon la porte-parole de l’ancien Premier ministre, Geneviève Goetzinger, le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, a été arrêté dans la ville d’Akoupé, dans le sud-est du pays, alors qu’il faisait route vers son fief de Bongouanou.

L’information n’a pu être confirmée dans l’immédiat auprès de la police ivoirienne.

Pascal Affi N’Guessan a dirigé le gouvernement de Côte d’Ivoire entre 2000 et 2003, sous la présidence de Gbagbo.

L’opposition estime qu’Alassane Ouattara a violé la Constitution, qui limitait à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs, en briguant un troisième mandat. Le président sortant répond que la nouvelle Constitution adoptée en 2016 a remis les compteurs à zéro, l’autorisant à se présenter une nouvelle fois. 

Avec Reuters

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Congo – Fraude douanière : Fin de cavale pour Maixent Elenga, arrêté à Pointe-Noire

Maixent Elenga

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Maixent Elenga
Il se disait être un grand parmi les grands, Maixent Elenga vient de tomber dans les mailles des filets de la police nationale, dimanche 15 avril 2018 au petit matin , à Pointe-Noire.

Il se disait être un grand parmi les grands, Maixent Elenga vient de tomber dans les mailles des filets de la police nationale, dimanche 15 avril 2018 au petit matin , à Pointe-Noire. Il lui est reproché d’avoir mis en place un réseau mafieux dans le dédouanement de certaines marchandises notamment au port de Pointe-Noire.

Après plusieurs mois de traque, l’étau s’est resserré sur le célèbre transitaire Maixent Elenga. L’homme en cavale a été appréhendé par la police alors qu’il roupillait encore, dans sa cache investie au point du jour par la police, dans la ville océanne.

Sous le couvert de ses activités de transitaire douanier, et en complicité avec certains douaniers à sa solde, Maixent Elenga sortait illégalement des véhicules du port de Pointe-Noire.

Le préjudice s’élèverait à plusieurs milliards de FCFA, a t-on révélé dé source douanière.

Maixent Elenga, qui se sentait traqué, vivait dans la clandestinité depuis plusieurs mois déjà.

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L’homme qui a un carnet d’adresse des plus fournis avec notamment des entrées auprès de nombreuses personnalités, argue n’être qu’un des maillons d’une vaste chaîne. « Si je me mets à table, beaucoup vont couler avec moi », a t-il avancé aux policiers, dans un air de menace. Beaucoup y voient une espèce de S.O.S à l’endroit de ces prétendues personnalités, afin qu’elles étouffent cette affaire.

Du coté de la douane, tout comme du peuple, on attend de connaître le dénouement de cette affaire, qui à l’évidence fait déjà couler de la salive dans les « ngandas » et autres bistrots.

Bertrand BOUKAKA/LesÉchos du Congo-Brazzaville

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JO 2016: Le boxeur marocain Hassan Saada arrêté pour « agression sexuelle présumée » sur deux femmes à Rio

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Un boxeur marocain de 22 ans, Hassan Saada, a été arrêté vendredi pour agression sexuelle présumée sur deux femmes de ménage du Village olympique, a annoncé la police quelques heures avant la cérémonie d’ouverture des Jeux de Rio.
 
« Selon l’enquête, le 3 de ce mois (août), l’athlète aurait violé deux femmes de ménage brésiliennes qui travaillaient dans le Village des Athlètes. Sur la base des preuves recueillies », il a été placé en détention provisoire « pour 15 jours », a indiqué la police dans un communiqué envoyé à l’AFP. Au Brésil, le terme « viol » est employé pour tout type d’agression sexuelle, de l’attouchement au viol.

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EN IMAGES – Agression de la danseuse: malgré des excuses, Koffi Olomidé arrêté ce matin à Kinshasa

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Le célèbre chanteur congolais Koffi Olomide, au centre d’une polémique pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses au Kenya d’où il a été expulsé, a été interpellé mardi matin à son domicile de Kinshasa, a-t-on appris de sources concordantes.

« Koffi Olomide a été interpellé tôt ce matin en exécution d’un mandat du procureur qui voudrait l’interroger », a déclaré à l’AFP Le général Célestin Kanyama, chef de la police de Kinshasa.

« La décision a été prise hier soir, l’interpellation est intervenue ce matin », a confirmé à l’AFP un haut magistrat du parquet.

M. Koffi « doit être entendu par un magistrat », a-t-il ajouté, affirmant que le « motif de l’interpellation sera communiqué à l’intéressé » sans vouloir dire s’il s’agissait du coup de pied donné à sa danseuse.

Chanteur de rumba, Antoine Agbepa Mumba, alias Koffi Olomide, a été expulsé samedi du Kenya, où il devait donner un concert, après avoir été filmé la veille à son arrivée à l’aéroport de Nairobi en train de donner un violent coup de pied à l’une de ses danseuses. Largement relayée par les réseaux sociaux, la vidéo de la scène a provoqué une vague de condamnations.

Âgé de 60 ans, Koffi Olomide avait alors regagné la capitale congolaise.

Dimanche, les autorités zambiennes ont décidé d’annuler un concert du chanteur qui devait se produire la semaine prochaine dans un salon de l’agriculture à Lusaka.

En août 2012, Koffi Olomide, chanteur populaire en Afrique dont la discographie compte 26 albums, avait été condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour « coups et blessures volontaires » contre son producteur.

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Congo : Marcel Pika, colonel à la retraite, arrêté à Pointe-Noire

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Ancien Directeur d'instruction et des écoles militaires, ancien chef d'état major de l'armée de terre, Marcel PIKA
Ancien Directeur d’instruction et des écoles militaires, ancien chef d’état major de l’armée de terre, Marcel PIKA

Le colonel à la retraite Marcel Pika a été arrêté par des hommes armées le 31 mars aux environs de 11h à son domicile du quartier Tchimbamba. Embarqué torse nu dans un véhicule banalisé (BJ verte) Marcel Pika n’a pas fait signe de vie et sa famille et sans nouvelles jusqu’au moment où nous publions cette information.

Ancien Directeur d’instruction et des écoles militaires, ancien chef d’état major de l’armée de terre, Marcel PIKA serait soupçonné d’être proche de Jean-Marie Michel Mokoko auprès duquel il avait servi lorsqu’il était en activité dans les Forces Armées Congolaises. « Quelques temps après son arrestation des hommes en armes sont revenus fouiller son domicile visiblement à la recherche d’armes qu’il n’ont pas trouvées » raconte un témoin à Ziana TV.

Rappelons que depuis quelques jours les proches de Jean-Marie Michel Mokoko sont victimes de rafles de la part de la police. Les membres de l’opposition quant à eux font l’objet d’arrestations arbitraires, pratiques condamnées par Amnesty international.

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Congo : Serge René Blanchard Oba serait arrêté

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René Serge Blanchard Oba
René Serge Blanchard Oba

Plusieurs interpellations ont eu lieu au Congo-Brazzaville dans les rangs de l’opposition ce lundi 28 mars. Elles s’ajoutent à l’arrestation ces derniers jours de deux proches de l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui était candidat à l’élection présidentielle remportée par Denis Sassou Nguesso au premier tour.

 
Parmi les personnes interpellées, on trouve encore une fois un proche du candidat Jean-Marie Michel Mokoko. Il s’agit de son directeur de campagne dans la ville d’Ouesso, Dieudonné Dird.
 
Selon ses proches, l’homme aurait été interpellé après avoir protesté, dans la rue, avec son mégaphone, contre des propos tenus lors d’une manifestation de femmes du parti au pouvoir qui s’en prenait à son candidat. Il se trouvait lundi soir encore au commissariat.
 
A Brazzaville, c’est le porte-parole du candidat André Okombi Salissa qui a été interpellé à la sortie d’une réunion politique. On ne sait pas encore ce qui est reproché à René Serge Blanchard Oba.
 
Le porte-parole du gouvernement n’était pas en mesure de confirmer ces interpellations lundi. Mais il reconnait que les deux proches du général Mokoko, Anatole Limbogo-Ngoka et Jean Ngouabi arrêtés ces derniers jours, sont toujours en détention. « Manifestement, des faits suffisamment sérieux leurs sont reprochés », assure le ministre, qui ajoute qu’« il faut distinguer ce qui relève du processus électoral de ce qui relève de faits attentatoires à la sureté de l’Etat ».
 
Plusieurs opposants se disent, eux, toujours inquiets pour leur sécurité. « On ne dort plus chez nous », confiait l’un d’eux lundi soir.
Par RFI
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RDC: le député de l’opposition Martin Fayulu arrêté au siège de son parti à Kinshasa

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Martin Fayulu. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Martin Fayulu. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

En République démocratique du Congo, l’un des principaux opposants, le député Martin Fayulu, a été arrêté en début d’après-midi au siège de son parti, Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé) à Kinshasa. Il avait appelé pour le 16 février à une journée ville-morte, à Kinshasa, et à une marche de protestation contre notamment le calendrier électoral.

Des témoins affirment que ce sont des militaires à bord d’un véhicule FARDC qui ont procédé à l’arrestation de Martin Fayulu, vers 15h (heure locale). Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, confirme l’interpellation. Martin Fayulu est entendu par un magistrat, explique-t-il sans donner plus de détails. Lambert Mendé ajoute toutefois que Martin Fayulu étant député, il devrait être relâché.

Une autre source officielle évoque elle une arrestation administrative motivée par des contacts entre Fayulu et des militaires. Il s’agirait d’une « question de sécurité nationale », selon cette source.

L’opposant Vital Kamerhe dénonce une tentative d’intimidation et exige la libération immédiate de Martin Fayulu, qui n’aurait pas dû être arrêté puisqu’il dispose de l’immunité parlementaire, rappelle-t-il.

« De plus en plus de restrictions des droits et libertés en RDC »

« Quels que soient les faits qui pourraient lui être reprochés, il ne devrait pas être détenu », confirme Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale qui a sollicité le parquet général pour sa libération.

De son côté, le chef du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme estime qu’« arrêter un leader de l’opposition est un pas supplémentaire très sérieux qui confirme que l’espace politique continue de se réduire et qu’il y a de plus en plus de restrictions des droits et libertés en RDC ».

Une inquiétude partagée par l’ONG Human Rights Watch. Pour Ida Sawyer, responsable de HRW pour la RDC, cette arrestation est un signe très inquiétant : « C’est le dernier cas de répression à l’encontre des opposants et des activistes de la société civile qui appellent au respect des délais constitutionnels dans le cadre de l’organisation des élections », explique-t-elle ajoutant que c’était un cas parmi plusieurs autres documentés par son organisation.

Président de l’ECiDé, membre de la dynamique de l’opposition et candidat à la présidentielle, Martin Fayulu avait appelé à une journée ville morte le 16 février pour exiger la tenue des élections dans les délais constitutionnels, le respect de la Constitution et du principe de l’alternance démocratique.

Pour rappel, plusieurs plateformes de l’opposition et de la société civile accusent le gouvernement et la commission électorale de chercher à imposer le glissement du calendrier électoral pour permettre à Joseph Kabila qui termine son deuxième et dernier mandat constitutionnel de rester au pouvoir.

Par RFI

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USA : le général guinéen, Sékouba Konaté arrêté pour fraude

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Le commandant de la force régionale de l'Union Africaine, le général guinéen, Sekouba Konaté
Le commandant de la force régionale de l’Union Africaine, le général guinéen, Sekouba Konaté

Le commandant de la force régionale de l’Union Africaine, le général guinéen, Sekouba Konaté, a plaidé « coupable » pour « contrebande » dans un trafic de dizaines de milliers de dollars en espèces.

Il a été arrêté dans un aéroport américain en Virginie alors qu’il essayait de sortir du pays.

Le général Konaté a été président par intérim de la Guinée.

A l’époque des faits qui lui sont reprochés, il avait invoqué son immunité pour retarder l’enquête sur ces faits.

Son procès est prévu mardi prochain au tribunal d’Alexandria. Il a plaidé coupable pour contrebande de dizaines de milliers de dollars aux États-Unis. Il risque une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison.

Les procureurs ont indiqué que M. Konaté a essayé de faire entrer plus de 64 000$ en cash aux Etats-Unis en 2013 depuis l’Ethiopie.

Il avait déclaré aux douaniers qu’il détenait moins de 10 000$.

(BBC)