Cent millions d’armes illicites en circulation en Afrique, selon le ministre congolais de la Défense

Des ninjas à Brazzaville

[GARD align=« center »]

Des ninjas à Brazzaville
Image d’archive|©Theworldbyroad

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a ouvert, le 5 novembre à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités des acteurs œuvrant dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (Alpc).

L’atelier de deux jours va permettre l’examen de plusieurs questions. Les participants réfléchiront notamment sur la préparation des réunions de revue, la définition d’objectifs nationaux, les nouvelles approches de gestion des armes et des munitions, la considération du genre dans les démarches de contrôle des armes ainsi que la synergie entre les initiatives et instruments globaux, régionaux et nationaux.

Selon le ministre Charles Richard Mondjo, les Alpc sont une catégorie d’armes relativement facile à se procurer. On en compterait cent millions en circulation en Afrique, alimentant la violence, les trafics illicites, le braconnage, la piraterie maritime et fluviale, et entravant la sécurité des personnes et de biens. « Le caractère transnational du trafic des Alpc et l’usage qui en est fait par les groupes criminels organisés font de la lutte contre ce fléau un enjeu majeur pour le continent, et imposent donc la résolution dudit fléau dans une approche régionale », a-t-il signifié.

[GARD align=« center »]

La prolifération des armes, non seulement à l’intérieur des pays africains mais aussi à travers les frontières, constitue un défi à relever sur le chemin de la paix, de la stabilité et de la sécurité durable sur le continent.

Notons que cet atelier de renforcement des capacités des acteurs étatiques et de la société civile travaillant dans la mise en œuvre de la convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des Alpc, encore appelée convention de Kinshasa, est organisé par les Nations unies, en partenariat avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale. Il est le quatrième du genre après celui du Cameroun, du Tchad et de la République centrafricaine.

Rude Ngoma

[GARD align=« center »]

Congo : le ramassage des armes finit «dans quelques jours » (Sassou N’Guesso)

[GARD align=« center »]

Le Président Denis Sassou N’Guesso, 7 juin 2015 à Kinkala.

Le processus de ramassage des armes dans la région du Pool va prendre fin « dans quelques jours », a annoncé le président congolais Denis Sassou Nguesso, ajoutant, toutefois, qu’à l’issue de cette opération tout « détenteur d’une arme de guerre tombera sous le coup de la loi ». 

« Nous avons pu ramasser dans le département du pool près de 8000 d’armes de guerre, de chasse, des engins de destruction du genre grenades, roquettes, explosifs qui ont été remis à la force publique par les éléments égarés dans ce département du pool », a affirmé Sassou Nguesso, s’adressant mercredi à Oyo, sa vile natale (415 km de Brazzaville), à plusieurs sages venus du Niari et de la Bouenza (deux départements du sud du pays), pour une rencontre d’échanges avec le chef de l’Etat.

[GARD align=« center »]

« Dans quelques jours, a-t-il ajouté, il sera programmé la fin du processus de ce ramassage des armes dans le pool pour l’engagement de la réinsertion de ces jeunes ‘’égarés’’ et il sera aussi proclamé le fait que pour tous le pays, à partir d’une certaine date, quiconque sera détenteur d’une arme de guerre tombera sous le coup de la loi ».

Denis Sassou N’Guesso a profité de sa rencontre avec les sages du Niari et de la Bouenza pour fustiger le comportement de certains citoyens congolais qu’il a qualifiés d’ « aventuriers », au motif qu’à travers leurs écrits et déclarations ils déchirent le tissu de l’unité nationale construit au prix de beaucoup de sacrifices.

Le chef de l’Etat a promis de tout faire pour préserver « l’unité et la paix dans le pays » en s’opposant notamment à ces derniers. 

Avec APA 

[GARD align=« center »]