Brazzaville : Le grand hôtel de Kintélé l’une des meilleures structures hôtelières en Afrique centrale

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©DR

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a salué, mardi à Brazzaville, le groupe Gaeur hospitality qui a fait que le grand hôtel de Kintélé, banlieue nord de la capitale congolaise, soit désormais l’une des meilleures structures hôtelières en Afrique centrale à travers le label The leading hotels of the world (LHW).

‘’ Au-delà de ce que l’on constate en termes de morosité économique, nous avons un partenaire réputé dans le secteur hôtelier mondial qui prend la mise en possession d’un établissement hôtelier qui va créer les emplois au Congo, dans la sous-région et qui va relever ce levier économique qui passe par le tourisme ‘’, s’est réjoui Arlette Soudan Nonault, au lancement officiel de la marque LHW au grand hôtel de Kintélé.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a estimé que le pilier du tourisme était l’hébergement. ‘’ A travers cette gamme hôtelière, nous pouvons promouvoir un tourisme de congrès, un tourisme de conférence, un tourisme d’affaires et un tourisme au sens large ‘’, a-t-elle affirmé.

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Le secteur touristique, c’est un emploi sinon trois emplois sur onze dans le monde. C’est pour cela qu’il occupe la place de la troisième économie du monde, a affirmé Arlette Soudan Nonault.

De son côté, le président directeur général du groupe hôtelier international Gaeur hospitality, Jay Gaetano Gaeur, a relevé que The leading hotels of the world est constitué d’un réseau hôtelier de 450 hôtels de standing international cinq étoiles dans 80 pays parmi les plus beaux et les plus connus au monde.

Pour Jay Gaetano Gaeur, la première étape de ce projet consistait à faire du grand hôtel de Kintélé membre de the leading hotels of world. Un plan qui s’inscrit dans la durée et va contribuer au développement du tourisme au Congo.

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Avec PANA

Une société d’exploitation de l’or mise en demeure au Congo, pour la dégradation de l’environnement

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Une société d’exploitation de l’or mise en demeure au Congo, pour la dégradation de l'environnement
Une société d’exploitation de l’or mise en demeure au Congo, pour la dégradation de l’environnement

La décision a été prise par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, après avoir constaté, le 19 janvier, les dégâts orchestrés par la société dans les villages de la sous-préfecture de Kellé, dans le département de la Cuvette ouest.

La ministre du Tourisme et de l’environnement vient d’effectuer une mission de travail à Kellé et Ewo, dans le département de la Cuvette ouest, après avoir été informée, par le biais des associations des dégâts causés sur l’environnement par la société d’exploitation minière Agil. Il a été, en effet, dénoncé la pollution des sols, des eaux, de l’air, la déforestation aggravée, la mise en péril de la faune et de la flore. 

« Là où il y a problème, nous sommes là pour trouver des solutions. Le plus important pour nous, ce sont des constats qui sont faits. Parce que dès qu’il y a constat, ça veut dire qu’on a trouvé le problème… Je suis venue vous écouter et échanger avec vous pour que nous puissions vous expliquer ce que nous comptons faire pour réagir très rapidement dans le respect des procédures, dont l’État est seul garant », a indiqué la ministre à la population de Kellé, au cours d’une séance interactive.

A tour de rôle, les habitants de Kellé ont pris la parole, demandant à l’État de condamner la société Agil qui a tout détruit, invitant la ministre à toucher du doigt la réalité. « Nous voulons savoir d’où est venue cette société et quelles sont ses missions. Les sociétés qui travaillaient ici avant elle ne se sont pas comportées de la même manière. Nous ne voulons plus d’Agil ici à Kellé. Elle ne nous laisse pas de bons souvenirs sinon que la destruction. Et chaque fois, elle nous affirme toujours que le président de la République a dit… », ont rapporté les différents intervenants.

Répondant à ces interventions, Arlette Soudan-Nonault a rappelé la procédure, expliquant que pour qu’une entreprise s’installe dans le pays, elle doit au préalable remplir le cahier des charges. Dans le cas d’espèce, c’est son ministère qui donne l’autorisation au vu de l’étude d’impact environnemental mais voici trois ans, elle n’a jamais signé le certificat permettant à Agil de mener une quelconque exploitation dans le district de Kellé. Curieusement, cette société est en train de tout détruire, provoquant des dégâts sanitaires que la population appelle « Nkwaka- nzoka », c’est inacceptable, a-t-elle déclaré.

Cent cinquante ruisseaux détruits sur trente-six sites

A la recherche de l’or, la société Agil Congo, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, a tout détruit sur son passage. Au village Nguingoli, à 29 km, la population a perdu sa source d’eau (la denrée est souillée), le bois y compris. Il en est de même pour les sites d’Andoubi, au village Akamou (31 km). Cent cinquante ruisseaux environ sur trente-six sites ont été abîmés. Les habitants n’ont plus d’eau ni pour boire ni pour se laver. Ils souffrent tous d’une maladie appelée « Nkwaka Nzoka ». Le site d’Andoubi 2 est, quant à lui, détruit entièrement et abandonné au mépris des lois de la République. Longomba, un autre site au village Otsouadzoko, à 40 km de Kellé, est le plus grand chantier qui a connu une vaste destruction.

« Je ne sais pas à qui profite cette exploitation qui dégrade et tue la population. Après, on met tout sur le dos du président de la République. Ce n’est pas possible, c’est inadmissible. Nulle part au monde, on n’a vu ça. Aucun cours d’eau ne coule. Ce sont des Congolais qui travaillent pour ces gens-là. Ceux-là même qui tuent les Congolais. C’est inqualifiable », s’est indignée Arlette Soudan Nonault.

L’article 45 mis en application

Au terme de sa visite à Kellé et Ewo, la ministre du Tourisme et de l’environnement s’est entretenue avec les responsables de ce département, au premier plan le préfet. La réunion a porté, entre autres, sur la suspension de l’exploitation minière par la société Agil qui a pollué, asséché, contaminé les sources d’eau au grand mépris des administrateurs.

Au regard de la destruction environnementale ainsi causée, la ministre a pris l’option de la mise en demeure, en conformité avec l’article 45 de la loi sur l’environnement. Cet article stipule : « Lorsqu’une installation classée rangée dans l’une des deux catégories d’activités classées est exploitée sans l’autorisation requise par la loi, le ministre chargé de l’environnement met l’exploitation en demeure, soit d’en arrêter le fonctionnement, soit de régulariser sa situation en déposant une demande d’autorisation dans les plus brefs délais. »

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La ministre a expliqué aux cadres les procédures d’obtention d’agrément et si ces procédures administratives ne sont pas maîtrisées, l’on se retrouve avec une société qui n’a pas de tête, tel est le cas d’Agil. Or, il se trouve que cette société n’a jamais reçu un certificat de conformité qui est le premier document officiel délivré par le ministère du Tourisme et de l’environnement.

« Cette société a empêché à la population de bénéficier d’eau pour boire et se laver. Cela est inacceptable. Nous réalisons qu’il y a une forme de compromission avec la force publique qui garde dix-neuf sites avec des rétributions. C’est inacceptable. S’il y a compromission, il faut sanctionner les auteurs. Et tout le monde dit avec autant de liberté et de légèreté, le président de la République a dit ceci. Est-ce le président qui dit qu’il faut tuer la population ? J’ai instruit le préfet de la mise en demeure de cette société. Je vais vous écrire officiellement par le biais du ministre de l’Intérieur », a-t-elle déclaré.

Enfin, la ministre a instruit l’inspection générale de l’environnement et celle du développement durable ainsi que celle du tourisme de monter le dossier qui va amener à la restauration qui passe d’abord par l’audit environnemental. Agil a le devoir de payer des frais d’audit. Ensuite, il y aura des pénalités, conformément aux articles 68, 71, 73, 75. Tout comme l’article 33 qui stipule « Toute personne imputable d’un acte de pollution de l’eau doit payer les dommages qui en résultent ». Il en est de même pour les articles 34, 37, … du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement.

Bruno Okokana

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Brazzaville abrite le 25 avril un sommet des chefs d’Etats du Bassin du Congo

Arlette Soudan-Nonault

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Arlette Soudan-Nonault
Le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault

La République du Congo va accueillir le 25 avril 2018 le premier sommet des chefs d’Etats et gouvernements de la Commission Climat et du Fonds bleu du Bassin du Congo, a annoncé jeudi le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

« Le sommet est organisé sous l’égide de Sassou N’Guesso, chef de l’Etat congolais, également président en exercice de la Commission du Bassin du Congo. Il va se dérouler en présence de Mohammed VI, Roi du Maroc comme invité spécial pour avoir initié le sommet de l’action de Marrakech ayant débouché sur la création de trois Commission dédiées à la région du Sahel », a expliqué le ministre Soudan-Nonault, au cours d’une rencontre avec la presse.

Le sommet des chefs d’Etats qui sera précédé d’une réunion ministérielle, a pour objectifs de faire le bilan des activités de la Commission Climat du Bassin du Congo, et d’accélérer l’opérationnalisation du Bassin du Congo en lien avec les attentes des Etats, du secteur privé, des populations et des partenaires techniques et financiers.

Au cours de ce sommet, les chefs d’Etats de la Commission du Bassin du Congo et de son principal instrument de financement qu’est le Fonds Bleu, vont chercher les mécanismes permettant de passer à l’action, conformément à l’esprit de la Déclaration de Marrakech.

Cette rencontre se tiendra un mois après la troisième réunion de l’Initiative mondiale sur les tourbières. Elle témoigne du rôle que joue la région du Bassin du Congo dans la lutte contre les changements climatiques et le développement durable du continent africain.

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Congo : mise en place prochaine d’un guichet unique des systèmes du tourisme

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La ministre congolaise du Tourisme et des Loisirs, Mme Arlette Soudan Nonault
La ministre congolaise du Tourisme et des Loisirs, Mme Arlette Soudan Nonault

La nouvelle ministre congolaise du Tourisme et des Loisirs, Mme Arlette Soudan Nonault, a annoncé mercredi à Brazzaville la mise en place prochaine au Congo d’un guichet unique des systèmes du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs.

« Pour poser les bases du développement du tourisme et des loisirs, mon ministère a décidé de mettre en place le plus rapidement possible un guichet unique des systèmes du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs(…), un mécanisme d’accompagnement technique et financier des initi atives privées de petite taille », a déclaré Mme Soudan Nonault au cours d’un point de presse.

L’objectif de son ministère reste « l’amélioration substantielle » de la contribution des secteurs du tourisme et des loisirs au « renforcement du portefeuille public, pour atteindre les 10 % du roduit intérieur brut (PIB) en l’an 2021 ».

Elle a relevé la sous-exploitation du potentiel naturel et culturel du Congo à des fins touristiques. Elle entend diversifier l’offre et les activités par la mise en valeur de nouveaux sites touristiques, avec le concours des partenaires privés.

Le gouvernement, a-t-elle conclu, s’engage à résorber les aspects d’ordre organisationnel, technique, socio-économique et financier qui freinent le développement du tourisme au Congo.

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Congo: Qui est Arlette Soudan-Nonault, la nouvelle ministre du Tourisme et Loisirs?

Arlette Soudan-Nonault, la nouvelle ministre du Tourisme et Loisirs

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Arlette Soudan-Nonault, la nouvelle ministre du Tourisme et Loisirs
Arlette Soudan-Nonault, la nouvelle ministre du Tourisme et Loisirs

Le directeur de cabinet du président congolais, Firmin Ayessa, a rendu public, samedi soir à la télévision nationale, le nouveau gouvernement qui compte 38 membres dont huit femmes et trois ministres délégués.

Le nouveau gouvernement que va diriger le Premier ministre Clément Mouamba, compte trois ministres d’Etat, Henri Djombo à l’Agriculture, l’Elevage et la Pêche ; Gilbert Ondongo à l’Economie et Alphonse Claude Nsilou à la Construction et l’Urbanisme.

La particularité de ce gouvernement est que le ministre de la Justice, Pierre Mabiala, devra s’occuper de la promotion des Peuples autochtones (anciennement appelés Pygmées), souvent victimes de marginalisation par les bantous.

Il est composé en majorité de jeunes qui, pour certains, font leur entrée au gouvernement pour la première fois. C’est le cas de Mme Arlette Soudan-Nonault au Tourisme et Loisirs ; Léon Juste Ibombo au Postes et Télécommunications ; Rosalie Matondo à l’Economie forestière ; Nicéphore Fylla à l’Enseignement ; Jacqueline Lydia Mikolo à la Santé.

Charles Richard Mondjo est maintenu à la Défense ; tout comme Jean Claude Gakosso aux Affaires étrangères ; Jean Jacques Bouya à l’Aménagement du territoire ; Raymond Zéphirin Mboulou au ministère de l’Intérieur ; Jean-Marc Thystère Tchicaya aux Hydrocarbures et Thierry Moungalla à la Communication.

Ce nouveau gouvernement, jugé pléthorique, avec 38 membres contre 35 dans l’ancienne équipe, doit relever plusieurs défis, au nombre desquels, le chômage qui frappe les jeunes et la diversification de l’économie congolaise centrée sur le pétrole.

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