Zoom sur les pays qui ont félicité le président Tshisekedi

Félix Tshisekedi

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Félix Tshisekedi
Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi

Les Etats-Unis d’Amérique, dont l’ambassadeur accrédité à Kinshasa, Mike Hammer, a été reçu mardi par Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, ainsi que la République du Congo figurent parmi les pays qui ont adressé mercredi des messages de félicitations au nouveau chef de l’Etat de la République Démocratique Congo qui prête serment ce jeudi au Palais de la Nation. 

L’Algérie a également fait de même, allongeant ainsi une liste comprenant déjà le Burundi, l’Afrique du Sud, l’Angola, la Chine, la Russie, la Tanzanie, le Kenya et le Mozambique, la France, en plus de l’Union européenne et de l’Union africaine.

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S’agissant de la cérémonie de passation de pouvoirs jeudi, le programme prévoit notamment une prestation de serment du nouveau président devant la Cour constitutionnelle, la remise des symboles du pouvoir au président élu par son prédécesseur et par la Cour constitutionnelle ainsi que le discours du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le président sortant, Joseph Kabila Kabange devait adresser son dernier message à la Nation mercredi soir.

Avec APA

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Angola: dos Santos cède la présidence du parti au pouvoir après 4 décennies de règne

L'ex-président de l'Angola Jose Eduardo dos Santos

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L'ex-président de l'Angola Jose Eduardo dos Santos
L’ex-président de l’Angola Jose Eduardo dos Santos

L’ex-président de l’Angola Jose Eduardo dos Santos, 76 ans, a officiellement quitté samedi la direction du parti au pouvoir, qu’il dirigeait depuis quatre longues décennies, et l’a confiée à son successeur à la tête du pays Joao Lourenço.

« Aujourd’hui je me lève pour transmettre le témoin au camarade Joao Lourenço », a déclaré M. Dos santos devant les délégués du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) réunis en congrès extraordinaire à Luanda.

« Il n’existe aucune activité humaine épargnée par les erreurs, j’assume celles que j’ai faites car on dit que l’on apprend de ses erreurs », a-t-il poursuivi.

« Je vous laisse mon héritage pour que vous puissiez continuer à marché sur des chemins sûrs », a conclu M. dos Santos.

Agé de 76 ans, M. dos Santos a régné d’une main de fer sur l’Angola de 1979 à 2017. Malade, il ne s’est pas présenté l’an dernier aux élections générales et a cédé la tête du pays à son ancien ministre de la Défense Joao Lourenço.

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Mais il a conservé jusqu’à samedi la direction du tout-puissant MPLA, au pouvoir depuis l’indépendance en 1975.

Les délégués du MPLA doivent à la mi-journée formellement élire M. Lourenço, 64 ans, à sa succession.

La transition entre les deux hommes a été émaillée de tensions inattendues. Le nouveau président a ainsi méthodiquement écarté les proches de M. dos Santos, dont les membres de sa famille, de la tête des institutions et des entreprises publiques.

« Cette année de lutte est derrière nous », a lancé samedi l’ancien président à son successeur.

Joao Lourenço a promis de lutter contre la corruption et de remettre sur pied l’économie du deuxième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne, qui ne s’est toujours pas remis de la dégringolade des cours de l’or noir en 2014.

AFP

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Le fils de l’ex-président dos Santos inculpé de fraude en Angola

José Filomeno dos Santos, le fils de l'ancien président angolais

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José Filomeno dos Santos, le fils de l'ancien président angolais
José Filomeno dos Santos, le fils de l’ancien président angolais

Le fils de l’ancien président angolais, Jose Filomeno dos Santos, a été inculpé de fraude pour avoir ordonné, au moment où il dirigeait le fonds souverain du pays, un virement jugé suspect de 500 millions de dollars, a annoncé lundi le parquet général.

M. dos Santos est poursuivi pour « fraude, détournement de fonds, trafic d’influence, blanchiment d’argent et association criminelle », a expliqué le procureur général adjoint, Luís Benza Zanga, lors d’une conférence de presse.

Surnommé Zenu, il avait été nommé en 2013 par son père, le président Jose Eduardo dos Santos, à la tête d’un fonds souverain créé un an plus tôt et doté d’un capital initial de 5 milliards de dollars puisés dans la manne pétrolière du pays.

Il a été limogé de son poste en janvier dernier par le nouveau président de l’Angola, Joao Lourenço.

L’ancien directeur de la Banque centrale angolaise, Valter Filipe da Silva, a également été inculpé en relation avec cette affaire, a précisé lundi M. Benza Zenga.

Le mouvement de fonds suspect, à destination d’un compte du Crédit suisse dans une de ses succursales londoniennes, a été ordonné en septembre depuis le compte du Fonds souverain à la Banque centrale, selon le magistrat.

Il a précisé que l’argent avait depuis été rendu à l’Angola.

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Le magistrat a indiqué que la justice avait placé les deux accusés sous contrôle judiciaire et leur avait retiré leurs passeports.

« Il n’y aura pas d’indulgence pour ce crime, même si l’argent a été rendu à notre pays », a-t-il insisté, « nous irons jusqu’au bout de cette enquête, il n’y aura aucun pardon ».

José Eduardo dos Santos a dirigé l’Angola pendant trente-huit ans, un règne sans partage pendant lequel il a mis l’économie du pays en coupe réglée au profit d’une poignée de proches.

Son successeur, Joao Lourenço, issu du même Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), lui a succédé en septembre et a congédié, au nom de la lutte contre la corruption, de nombreux barons de l’ancien régime.

La demi-soeur de Zenu, Isabel dos Santos, a ainsi été limogée de son poste de PDG de la compagnie pétrolière nationale, la Sonangol. La justice a ouvert au début du mois une enquête sur de possibles détournements de fonds sous sa présidence.

Considérée comme la femme la plus riche d’Afrique, Mme dos Santos a nié catégoriquement ces accusations.

Avec AFP

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Congo : réunion au sommet entre le président Sassou et ses homologues Kabila et Lourenço

Sassou et ses homologues Kabila et Lourenço

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 Sassou et ses homologues Kabila et Lourenço
Congo : réunion au sommet entre le président Sassou et ses homologues Kabila et Lourenço ©DR

Une réunion tripartite de haut niveau ce samedi à Brazzaville, la capitale politique de la République du Congo. Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso est en effet l’hôte de ses deux homologues congolais et angolais, Joseph Kabila et Joao Lourenço.

Au menu de cette rencontre, sécurité, coopération et calendrier électoral en République démocratique du Congo. Les voisins de la RDC sont de plus en plus inquiets de la tournure que prennent les choses dans ce vaste pays de l’Afrique centrale.

Des élections sont prévues en RDC le 23 décembre 2018. Le deuxième et dernier mandat du président Kabila a pris fin le 20 décembre 2016, aux termes de la Constitution qui autorise le président à rester en fonctions jusqu‘à l’installation de son successeur élu.

Le Rassemblement de l’opposition, qui rejette ce calendrier, demande le départ de M. Kabila dès la fin de l’année. Toute manifestation de l’opposition reste interdite et réprimée.

Outre la question de l‘élection présidentielle qui déchaîne les passions dans le pays, notamment au sein de la classe politique, la résurgence des groupes armés dans l’est et la crise humanitaire dans le Kasaï font partie des préoccupations.

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La preuve, cette rencontre tripartite intervient au lendemain d’une attaque qui a coûté la vie à 15 Casques bleus tanzaniens et cinq soldats congolais, dans l’est de la RDC où sévissent de nombreux groupes armés.

Au Kasaï, par ailleurs, région située à l’ouest du pays, la crise humanitaire qui y sévit bat des records. Environ 1,4 million de personnes ont été chassées de chez elles tandis que 3,2 millions de personnes sont à cours de nourriture. Avant l‘élection de M. Lourenço, l’Angola avait annoncé en mai qu’elle fermait sa frontière avec la RDC alors que des milliers de Congolais fuyaient les violences dans le Kasaï.

Mi-octobre déjà, l’instabilité en République démocratique du Congo était également au cœur d’un sommet des chefs d’Etat de la région des Grands lacs, toujours à Brazzaville. Plusieurs présidents de la région y avaient effectué le déplacement, Joseph Kabila (RDC), Joao Lourenço (Angola), Paul Kagame (Rwanda), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique) et Edgar Lungu (Zambie).

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Rumeurs autour de l’état de santé du président angolais

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L’opposition en Angola a invité vendredi le gouvernement à faire toute la lumière sur l’état de santé du président José Eduardo dos Santos qui, selon certaines informations, serait hospitalisé en Espagne.

Le chef de l’Etat angolais, qui est âgé de 74 ans, a quitté le pays au début du mois de mai pour ce qui a été officiellement présenté comme « une visite privée » devant durer deux semaines.

Il n’est pas revenu en Angola et la presse officielle maintient le silence sur le sujet. Des rumeurs faisant état de son décès ont circulé sur les réseaux sociaux, amenant sa fille Isabel a réagir sur Instagram pour parler de « fake news ».

Raul Danda, le chef de l’Unita, la principale force d’opposition, a estimé vendredi que l’absence de communication de la part du gouvernement sur l’état de santé du président relevait de la sécurité nationale.

« La santé du président est un sujet qui concerne tout le mnode, mais le problème est que tout ce qui concerne le président est top secret », a-t-il dit à Reuters à Johannesburg.

La dernière fois qu’il dit avoir vu le chef de l’Etat, il ne l’a pas trouvé en bonne santé. « Il aurait dû rentrer lundi et aujourd’hui on est vendredi et il n’est pas là ».

Selon le site internet Maka Angola du journaliste Rafael Mazrques, l’un des rares dissidents tolérés en Angola, le président a été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Des élections sont prévues le 23 août dans le pays. José Eduardo dos Santos, qui est au pouvoir depuis 38 ans, n’a pas prévu de se représenter. Il conservera néanmoins la présidence

du MPLA (parti au pouvoir), ce qui lui permettra de maintenir une influence non négligeable sur les affaires du pays.

L’Angola, aujourd’hui troisième économie d’Afrique, connaît un essor économique lié au pétrole depuis la fin, en 2002, d’une guerre civile qui a ravagé l’ancienne colonie portugaise pendant vingt-sept ans, après l’indépendance de 1975.

Malgré la manne pétrolière, la majeure partie des 22 millions d’Angolais vivent toujours dans une grande pauvreté.

Ses détracteurs dénoncent l’autoritarisme et le népotisme du régime et accusent le chef de l’Etat d’enrichissement personnel et d’avoir favorisé les affaires d’associés ou de proches.

Notamment, disent-ils, de sa fille Isabel, que le magazine Forbes considère comme étant la femme la plus riche d’Afrique

©Reuters

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Angola : 17 morts dans une bousculade dans un stade

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Dix-sept personnes ont trouvé la mort dans une bousculade dans un stade au nord de l’Angola, à Uige, lors d’un match de football de la 1re journée de première division, a annoncé vendredi la police.

«Au cours de la rencontre, il y a eu une bousculade à l’entrée du stade du 4-Janvier, provoquant la mort de 17 personnes tandis que 56 personnes ont été blessées et transportées à l’hôpital», a précisé à l’AFP le porte-parole de la police Orlando Bernardo.

La police explique que des centaines de fans ont tenté de pénétrer dans le stade déjà plein, qui peut contenir 12 000 personnes.

De son côté, le Recreativo do Libolo, qui se déplaçait au stade du 4-Janvier pour y affronter le Santa Rita, a décrit le drame sur son site internet sous le titre «Trois points et une fin tragique».

«Alors que, sur le terrain, les deux équipes s’affrontaient, les fans ont tenté d’entrer dans le stade pour voir le match. La porte a cédé sous la pression et 17 personnes ont trouvé la mort dans la bousculade. 59 autres personnes ont été blessées», raconte le Recreativo en précisant qu’il a gagné 1-0 grâce à un but de Viet.

«C’est une tragédie sans précédent dans le football angolais», ajoute le Recreativo.

En 2009, 19 personnes ont trouvé la mort à Abidjan après une bousculade lors d’un match de qualification pour la Coupe du monde 2010 entre la Côte d’Ivoire et le Malawi.

Une bousculade a également coûté la vie à 127 supporters à Accra, au Ghana, en 2001.

En novembre, le crash d’un avion en Bolivie a fait 71 victimes, dont la majorité de l’équipe brésilienne de Chapecoense qui se rendait en Colombie pour affronter l’Atletico Nacional lors du match aller de la finale de la Copa Sudamericana.

Par l’AFP

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En Angola, Dos Santos confirme sa retraite après 37 ans de règne

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Le président José Eduardo dos Santos, l’un des plus anciens dirigeants africains, a confirmé vendredi la fin de son règne sans partage de 37 ans sur l’Angola en annonçant qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat aux élections générales d’août.

Conformément au scénario qui avait filtré en décembre, c’est un de ses fidèles, l’actuel ministre de la Défense Joao Lourenço, qui a été choisi pour lui succéder à la tête du pays.

« Le comité central du MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola, au pouvoir) a approuvé le nom du candidat Joao Lourenço en tête de la liste pour les élections du mois d’août », a déclaré M. dos Santos en ouverture d’une réunion du parti.

Agé de 74 ans, celui que l’on surnomme « Zedu », a confirmé sa retraite alors que le pays bruisse de rumeurs sur sa maladie.

Arrivé au pouvoir en 1979, M. dos Santos était devancé d’un mois seulement, pour le titre de doyen des présidents africains, par l’actuel président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema.

« De nombreux Angolais vont pour la première fois être les spectateurs d’un changement de président », a commenté à l’AFP Alex Vines, du centre de réflexion britannique Chatham House.

« C’est un tournant décisif dans l’histoire de l’Angola moderne », a ajouté cet expert du pays.

L’an dernier, M. Dos Santos avait une première fois évoqué publiquement sa retraite en affirmant qu’il quitterait le pouvoir en 2018, un an après une probable réélection lors du scrutin programmé à la fin du mois de ce mois d’août.

Et au début du mois de décembre dernier, des sources internes au parti avaient révélé qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat de président à l’issue de ce scrutin.

Mais cette information n’avait pas été confirmée officiellement, ouvrant la porte à toutes les rumeurs. M. dos Santos a longtemps été soupçonné de vouloir promouvoir l’un de ses enfants pour perpétuer son règne sur le pays.

– Changement ? –

Mais, face à la réticence des cadres du MPLA, il a confirmé vendredi qu’il céderait la place à Joao Lourenço, actuel ministre de la Défense et vice-président du parti, à la réputation de « modéré ».

Ce général à la retraite devrait lui succéder à la tête de l’Angola si, selon toute vraisemblance, le parti au pouvoir l’emporte en août.

La Constitution angolaise ne prévoit pas de scrutin présidentiel, mais précise que le poste de chef de l’Etat revient au numéro 1 du parti qui remporte les législatives.

« Le processus de transition est maintenant formalisé par Dos Santos. Cela va couper court aux rumeurs selon lesquelles le président aurait pu faire marche arrière », selon M. Vines.

Avec le départ de l’ancien guérillero marxiste, une nouvelle page de l’histoire de l’Angola va s’ouvrir mais ses adversaires ne s’attendent pas à de grands changements.

« La population va s’apercevoir que personne n’est éternel, mais au niveau politique cela ne va pas changer grand chose », prédisait le rappeur et opposant Luaty Beirao il y a quelques semaines.

Le MPLA est arrivé au pouvoir en 1975 lorsque l’Angola a acquis son indépendance du Portugal. M. dos Santos a pris les rênes du pays quatre ans plus tard après la mort du chef historique du parti, Agostinho Neto.

Pendant son règne, « Zedu », a imposé son autorité sur l’ensemble du pays, de la justice à l’économie, tout en muselant l’opposition par une répression policière brutale.

Symbole de sa mainmise sur l’Angola, il a nommé en juin dernier sa propre fille Isabel, considérée comme la femme la plus riche d’Afrique, au poste-clé de directeur de la Sonangol, la compagnie nationale d’hydrocarbures.

S’il a sorti le pays de la guerre civile (1975-2002) il laisse à Joao Lourenço un pays plongé dans une pauvreté extrême et englué dans une grave crise économique provoquée par la chute des cours du pétrole dont il est le premier producteur africain.

Par l’AFP

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Le Congo et l’Angola préoccupés par l’insécurité persistante de la Centrafrique

Sassou N'guesso et José Eduardo dos Santos

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Le ministre congolais des Affaires étrangères de la Coopération, Jean Claude Gokosso, et son homologue angolais, Georges Chikoti, ont fait part de leur vive préoccupation au sujet de l’insécurité persistante en Centrafrique, en dépit du déroulement pacifique de l’élection présidentielle dans ce pays.

Les deux ministres s’exprimaient lors d’une séance de travail tenue mercredi à Brazzaville sur les questions d’intérêt sous régional et régional.

« Nous sommes obligés d’échanger sur le problème de la Centrafrique. Ce pays frère se trouve dans un état d’insécurité et d’instabilité depuis des décennies. Face à cette tragédie qui persiste, si nous ne coalisons pas nos efforts et nos actions pour aider ce pays frère, il va sombrer dans l’abime», a notamment déclaré Jean Claude Gakosso.

Pour sa part, le ministre angolais des Relations extérieures, Georges Chikoti, tout en soulignant que les chefs d’Etat du Congo et de l’Angola contribuent ensemble pour régler la majorité des problèmes sur le continent africain, a insisté sur l’opportunité qu’il a eue de discuter avec son homologue congolais.

En dehors du continent, les deux ministres ont passé en revue l’excellente relation bilatérale entre les deux pays, liés par l’histoire et par le sang au regard des actions qui a toujours jalonné leur parcours.

Par l’APA

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Angola : José Eduardo dos Santos limoge son ministre des Finances

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La présidence angolaise a annoncé, lundi 5 septembre, le limogeage du ministre des finances Armando Manuel, au moment où le pays traverse une passe difficile sur le plan économique en raison de la baisse prolongée des prix du pétrole.

« Le président de la République, José Eduardo dos Santos, en vertu des pouvoirs que lui confère la Constitution, démet Armando Manuel de ses fonctions de ministre des finances », indique le communiqué de la présidence, sans motiver cette décision.

M. Manuel, 44 ans, qui occupait ce poste depuis trois ans, est remplacé par Augusto Archer de Sousa Mangueira, 53 ans, qui occupait jusqu’alors la présidence de l’autorité des marchés financiers.

« Ce n’est pas une surprise. Il est clair qu’on change de casting dans le gouvernement en s’assurant que rien ne change, que les politiques restent les mêmes », a réagi auprès de l’AFP, Alcides Sakala, le porte-parole de l’Unita, principal parti d’opposition.
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Négociations suspendues

Le nouveau ministre des finances hérite d’un contexte économique extrêmement difficile.

L’Angola, actuel premier producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, subit de plein fouet la chute des cours de l’or noir.

Plus d’un tiers de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté et le cours officiel de la devise angolaise, le kwanza, a perdu plus de 60 % face au dollar depuis début 2015.

Fin juin, l’Angola avait pourtant, à la surprise générale, suspendu ses négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d’obtenir un prêt de 4,5 milliards de dollars (4 milliards d’euros).

Deux autres ministres ont également été touchés par le remaniement annoncé lundi : le ministre de l’agriculture Afonso Pedro Canga et le ministre d’Etat chef de cabinet du président, Edeltrudes Mauricio Fernandes Gaspar da Costa.

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Angola: José Eduardo dos Santos félicite Sassou Nguesso pour sa réélection

Les Président, José Eduardo dos Santos et Denis Sassou Nguesso
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Les Président, José Eduardo dos Santos et Denis Sassou Nguesso
Les Président, José Eduardo dos Santos et Denis Sassou Nguesso

Le Président de la République d’Angola, José Eduardo dos Santos, a félicité mercredi, son homologue Denis Sassou Nguesso pour sa récente réélection au poste de Président de la République du Congo, lui souhaitant du succès dans ce nouveau mandat.

L’information est contenue dans un communiqué de presse de la Maison civile du Président de la République, envoyé mardi à l’Angop.

Dans son message, le Président de la République d’Angola estime que les résultats témoignent la volonté souveraine du peuple congolais et traduisent leur confiance au Président Denis Sassou-Nguesso.

Le Chef de l’Etat angolais a également exprimé le désir de renforcer les liens d’amitié et de coopération avec ce pays voisin.

José Eduardo dos Santos a également envoyé un message de félicitations à Ulisses Correia e Silva, pour sa récente victoire aux élections législatives à Cap-Vert, souhaitant du succès dans l’accomplissement de son mandat en tant que chef du Gouvernement.

Dans le message, le président José Eduardo dos Santos exprime l’intention de renforcer les liens d’amitié et de coopération existants entre les deux pays.

©Angop

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