Congo : André Okombi Salissa condamné à 20 ans de travaux forcés

André Okombi Salissa

[GARD align=« center »]

André Okombi Salissa
André Okombi Salissa

André Okombi Salissa, jugé depuis janvier pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, risque 20 ans de travaux forcés selon les réquisitions prononcées mercredi devant la Cour criminelle de Brazzaville.

« Les faits de la cause étant suffisamment acquis à l’encontre d’André Okombi Salissa, il ne vous reste qu’à entrer dans une condamnation, vu la clarté et la concordance des faits. Qu’il vous plaise d’accuser Okombi Salissa, au titre d’auteur principal, à 20 ans de travaux forces« , a requis le procureur général Michel Oniangué.

« Personne n’est dupe. J’ai assez parlé pour prouver mon innocence. Je n’ai pas de défense. Je me soumets à votre conviction. Que vous me condamniez à 20, 30 ou 40 ans, j’assume parce que je suis citoyen congolais« , a déclaré M. Okombi Salissa, s’adressant aux juges.

[GARD align=« center »]

Le réquisitoire a été prononcé en l’absence des avocats de la défense: quelques minutes après l’ouverture de l’audience, les six conseils de M. Salissa avaient quitté la salle d’audience pour protester contre le non respect de leurs droits et « de la procédure elle-même », selon un journaliste de l’AFP.

« La Cour a clôturé son instruction sans que tous les points des infractions n’aient été débattus, notamment l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat« , s’est indigné Me Éric Yvon Ibouanga joint au téléphone par l’AFP.

Influent membre du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), ministre dans tous les gouvernements de 1997 à 2012, André Okombi Salissa, 56 ans, a basculé dans l’opposition à l’approche de la présidentielle de 2016 remportée par son ancien mentor Denis Sassou Nguesso.

M. Okombi Salissa n’a jamais reconnu les résultats du scrutin présidentiel de 2016, tout comme un autre candidat, le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’État-major, qui a été jugé et condamné à 20 ans d’emprisonnement en 2018.

Avec AFP

[GARD align=« center »]

Congo – Affaire André Okombi Salissa : l’accusé nie la détention d’armes

André Okombi Salissa

[GARD align=« center »]

André Okombi Salissa
L’ancien ministre et candidat malheureux à l’élection présidentielle de mars 2016, André Okombi Salissa

Ouvert le 31 janvier dernier, le procès intenté contre l’ancien ministre et député de Lékana, accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre, s’est poursuivi le 27 février par la présentation des scellés.

L’audience du mercredi, placée sous l’égide du premier président de la Cour d’appel, Christian Oba, a porté essentiellement sur la détention illégale d’armes et munitions de guerre, une seconde inculpation mise à sa charge. Ainsi, devant le ministère public, la partie civile et le collège des six avocats de l’accusé, la Cour a ordonné l’ouverture des scellés, conformément au code de procédure pénale.

Il s’est agi d’un lot d’armes que les forces de l’ordre avaient retrouvées dans la résidence de l’une des épouses d’André Okombi Salissa, lors d’une perquisition. Ces armes sont, entre autres, une dizaine de fusils d’assaut de type PMAK, de quelques lances roquettes, des chargeurs, une trentaine de boÏtes à munitions, des grenades et bien d’autres armes de petits calibres.

Interrogé par la Cour sur l’origine et l’appartenance de ces armes, l’ancien leader du Comité d’action pour la défense de la démocratie-mouvement de jeunesse et président de la Convention pour l’action, la démocratie et le développement est resté constant, rejetant en bloc ce grief.

[GARD align=« center »]

« Les armes ne s’acquièrent pas comme les bouts de pains au marché; soit on les importe, soit on les prend au magasin d’armes. Ces armes ne m’appartiennent pas, l’armée avait déjà reconnu que ce sont ses armes. Cette affaire m’a été collée au dos pour me discréditer, je suis du système, je connais comment ça se passe », a affirmé l’accusé André Okombi Salissa.

Les armes exposées n’ont pas pu être toutes identifiées et interprétées, la Cour n’ayant pas prévu un spécialiste en la matière pouvant éclairer l’opinion sur la nature de celles-ci ainsi que leur rôle sur le terrain.

Pour plus de compréhension, la Cour a renvoyé l’affaire à ce jeudi, afin qu’un connaisseur d’armes soit dépêché sur les lieux pour mieux édifier l’opinion. 

Après l’interprétation de ces armes, la Cour poursuivra la procédure avec le second grief portant sur l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. A ce niveau, d’autres scellés pourront être présentés, notamment les écoutes téléphoniques interceptées.

Firmin Oyé

[GARD align=« center »]

Congo : l’ancien ministre André Okombi Salissa plaide non coupable

André Okombi Salissa

[GARD align=« center »]

André Okombi Salissa
L’ancien ministre et candidat malheureux à l’élection présidentielle de mars 2016, André Okombi Salissa

L’ancien ministre et candidat malheureux à l’élection présidentielle de mars 2016, André Okombi Salissa, qui a comparu ce jeudi à la Session criminelle de la cour d’appel de Brazzaville pour atteinte à la sureté de l’Etat et détention d’armes et munitions de guerre, a nié les chefs d’inculpation et souligné « être émotionné de la gravité des faits qu’il a entendus ». 

« J’ai réfuté depuis les enquêtes préliminaires jusqu’à la chambre d’accusation. Je ne connais rien (de ce qui m’est reproché) », a répondu l’accusé André Okombi Salissa au premier président de la Cour criminelle, Christian Oba, à la question de savoir s’il reconnaissait les faits qui lui sont reprochés par la Cour ?

« Au nom de ce pays qui m’a tout donné, au nom de la justice, au nom de la vérité, au nom de l’impartialité, au nom de la crédibilité de notre institution, vous allez me pardonner certains moments d’ignorance parce que je ne suis pas du domaine, mais l’article 243 du code pénal dit que même s’il ya des conseils, c’est l’accusé qui doit s’expliquer et je voudrais solliciter votre compréhension chaque fois que j’ai besoin de faire la lumière pour essayer de déblayer le terrain », a plaidé l’accusé devant la Cour.

[GARD align=« center »]

L’audience de ce 31 janvier a été marqué par la montée au créneau des conseils d’André Okombi Salissa qui ont exigé que les autorités gabonaises, notamment le président Ali Bongo Ondimba, son neveu Okiéri en service au sein de la sécurité de la présidence gabonaise et le ministre de la défense du Gabon comparaissent devant la Cour .

D’après Me Yvon Eric Ibouanga, « la comparution des autorités gabonaises citées par l’accusation comme étant les personnes qui ont aidé financièrement et matériellement l’accusé dans les faits qui lui sont reprochés, est parmi les points choquants de cette procédure. L’audition de ce trois personnages centraux du Gabon constitue un préalable pour juger de cette affaire ».

Après un débat sans issue sur ces préalables de la défense de l’accusé, le président de la Cour, Christian Oba a levé l’audience et le procès va se poursuivre le 1er février avec l’enquête sur la personnalité de l’accusé.

Avec APA 

[GARD align=« center »]

Congo : Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa à la barre en 2018

Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa

[GARD align=« center »]

Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa
Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a suggéré samedi à Brazzaville, lors de son discours sur l’Etat de la nation devant le parlement réuni en congrès, la tenue courant premier trimestre 2018, du procès des prisonniers politiques détenus depuis 2016 sans jugement à la Maison d’arrêt de Brazzaville.

«J’émets le vœu en tant que garant des institutions, que s’ouvre courant premier trimestre de l’année 2018, le procès des citoyens actuellement en garde à vue prolongée accusés d’avoir troublé l’ordre public ou porté atteinte à la sureté de l’Etat lors des scrutins référendaire et présidentiel de 2016 », a déclaré le président Denis Sassou Nguesso.

Parmi ces détenus « politiques » figurent le général Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, tous les deux anciens candidats à la présidentielle 2016 remportée par le président Denis Sassou Nguesso.

Ils sont tous détenus sans jugement depuis 2016 à la Maison d’arrêt de Brazzaville pour « atteinte à la sureté de l’Etat ».

[GARD align=« center »]

Par ailleurs, Le président Denis Sassou Nguesso, a lancé une sévère mise en garde contre les calculs politiciens qui mettront en cause l’accord de cessez- le- feu entre le gouvernement et les miliciens Ninjas Nsiloulous signé le 23 décembre dernier à Kinkala (sud) pour l’arrêt des hostilités en vue du retour de la paix dans le département du Pool.

«Je lance une sévère mise en garde contre les calculs politiciens de petit leadership départemental qui œuvreraient à parasiter les démarches initiées pour un retour à une vie normale dans cette partie du territoire national. Il s’agit de la vie des compatriotes qui n’ont que trop souffert et ne demandent qu’à vire en paix. Le moment est venu, pour tous, de s’inscrire, sans exceptions ou états d’âme, dans la dynamique républicaine et salutaire », a martelé le numéro un congolais.

Germaine Mapanga 

Les Echos du Congo Brazzaville

[GARD align=« center »]

Congo : une conférence de presse des avocats d’André Okombi Salissa violemment réprimée

André Okombi Salissa
André Okombi Salissa
André Okombi Salissa

Le 30 novembre à Brazzaville, quelques heures seulement après l’ouverture officielle du procès contre l’opposant André Okombi Salissa, son avocat, Me Yvon Éric Ibouanga, avait prévu de donner, dans l’après-midi, une conférence de presse dans la salle de conférence du journal épiscopal La Semaine Africaine, pour édifier l’opinion sur cette affaire.

Peu avant 16 h, l’heure à laquelle devait démarrer cet échange avec la presse, des gens en civil, certainement des agents de la Force de l’ordre, ont fait irruption dans la cour et se sont mis à bastonner les personnes présentes sur les lieux sans distinction.

Tout à coup, une panique a gagné le milieu, causant ainsi la débandade. Quelques journalistes invités à couvrir cette communication ont été pris à partie et dépouillés de leurs téléphones portables et autres matériels de travail.  « Alors que je venais pour couvrir une conférence de presse des avocats d’Okombi à la Semaine africaine, j’ai été accueilli par des coups de poing des agents de l’ordre en civil. Agressé, j’ai perdu mon matériel de travail et mon téléphone », a témoigné l’un d’eux.

Rappelons que l’ancien ministre André Okombi Salissa a été arrêté le 10 janvier dernier, à Brazzaville. Il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de détention illégale d’armes et munitions de guerre et de détournement des deniers publics.

Congo – Justice : Le procès contre André Okombi Salissa s’ouvre le 30 novembre à Brazzaville

Le 27 février à Brazzaville, André Okombi Salissa

Une assignation du greffier en chef du tribunal de grande instance de Brazzaville, datée du 6 novembre et rendue publique ces dernières 24 heures, fixe au 30 novembre, le renvoi de André Okombi Salissa devant les juges.

Dans cette affaire, l’accusation est soutenue par « le ministère public et l’État congolais, pris en la personne de monsieur le Ministre de la Justice, des droits humains, chargé de la promotion des peuples autochtones », peut-on lire sur ladite assignation.

André Okombi Salissa est poursuivi pour le « crime d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et de munitions de guerre ».

Pour sa défense, « l’enfant terrible du front 400 » s’est entouré d’une batterie d’avocats, notamment maîtres Bounkouta Diallo, Ludovic Essou, Alexis-Vincent Gomez, Alphonse Mitoumbi-Ondzibou et Yvon Ibouanga.

Ces avocats qui ont toujours souhaité ce procès, entendent y « démontrer la nullité d’une accusation qui ne serait qu’une machination ourdie contre leur client ».

Naguère à la majorité présidentielle où il avait successivement occupé des postes de ministre, André Okombi Salissa était entré en quasi rébellion avec sa plate-forme politique, avant de rejoindre l’opposition, puis se présenter comme candidat à la présidentielle de 2016.

Alors député de Lékana, il s’était farouchement opposé à la révision de la constitution qui permettait au président Denis Sassou N’Guesso de pouvoir se présenter à nouveau comme candidat à la présidence de la république.

Après des mois de clandestinité, André Okombi Salissa avait été arrêté à l’aube du 10 janvier 2017 dans un quartier périphérique de Brazzaville.

Bertrand BOUKAKA 

Les Échos du Congo-Brazzaville

Congo : André Okombi Salissa conteste le bien-fondé de son inculpation

André Okombi Salissa

[GARD align=« center »]

L’ancien ministre et ancien candidat à l’élection présidentielle, André Okombi Salissa conteste avec la plus grande fermeté le bien-fondé de son inculpation qui ne repose sur aucun fondement sérieux, selon ses avocats Me Boukounta Diallo, Me Yvon Ibouanga, Me Stéphanie Le Meignen et Me Clément Abitbol.

Selon eux, Okombi Salissa qui a toujours clamé son innocence ne doute pas que justice finira par lui être rendue.

André Okombi Salissa a été inculpé du chef d’atteinte à la sûreté de l’Etat depuis le 23 janvier 2017. Il est actuellement détenu dans les locaux de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire de Brazzaville.

Le 23 mars 2017, sa défense saisissait la chambre d’accusation afin de contester la régularité de la procédure ayant conduit à cette incarcération. La Chambre d’accusation refusait d’examiner les moyens de nullité soulevés par la défense au motif qu’un accusé n’était pas fondé à contester la régularité d’une procédure.

Statuant sur un pourvoi formé contre cet arrêt, la Cour suprême du Congo a décidé d’annuler l’arrêt de la chambre d’accusation et de renvoyer l’affaire devant une chambre autrement composée.

Germaine Mapanga

Avec Lesechos

[GARD align=« center »]

Congo : L’Assemblée Nationale congolaise a levé l’immunité parlementaire d’André Okombi Salissa

André Okombi Salissa

[GARD align= »center »]

L’Assemblée Nationale congolaise a levé, le 19 janvier à Brazzaville, l’immunité parlementaire du député de Lékana, M. André Okombi Salissa, pour qu’il réponde des accusations portées contre lui, relatives à l’atteinte à la sureté de l’Etat, détention illégale d’armes et de munitions de guerres.

Interpellé le 10 janvier dernier dans l’un des quartiers périphériques de Brazzaville, le député de Lékana doit maintenant répondre devant la cour pénale sur les griefs qui lui sont reprochés.

Dans une déclaration publiée le même jour dans la capitale congolaise  par la présidente de la fédération de l’opposition, Mme Claudine Munari, celle-ci a déploré toute la procédure depuis l’interpellation jusqu’à la levée de l’immunité d’Okombi Salissa.

«Par l’arrestation de l’honorable André Okombi Salissa, député de Lékana, sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale, ce n’est pas seulement l’immunité parlementaire qui a été bafoué, c’est l’Assemblée nationale (…)», a fait savoir Mme Munari, ajoutant que la levée de l’immunité parlementaire participe à la procédure pénale, laquelle obéit elle-même, au principe de la contradiction.

Pour elle, l’Assemblée nationale devait absolument entendre la version d’Okombi avant de lever son immunité parlementaire. «Puisque nous avons entendu la version du gouvernement, nous devrions entendre celle de celui qu’on vient mettre en accusation devant ses pairs. C’est à l’ouïe des deux versions que nous devrions nous prononcer», a-t-elle estimé dans sa déclaration.

«Je ne dis pas que le député de Lékana a raison ou que le gouvernement à tort. Ce que je décrie, c’est la procédure qui n’a pas été respectée», a souligné Mme Munari, indiquant que la procédure de flagrant délit ne va pas de pair avec la levée de l’immunité parlementaire.

(ACI)

[GARD align= »center »]

Congo : Arrestation de l’opposant André Okombi Salissa

[GARD align= »center »]

On l’a appris ce mardi 10 janvier 2017. L’opposant congolais André Okombi Salissa a été arrêté avant l’aube à Brazzaville. Ancien ministre passé à l’opposition, il vivait dans la clandestinité depuis la réélection de Denis Sassou-Nguesso. Il était recherché pour détention d’armes et tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

Selon plusieurs sources concordantes, policières y compris, André Okombi Salissa a été interpellé. Cela se serait passé dans la résidence où il se cachait, au nord de Brazzaville, entre 3 h et 4 h ce mardi.

Son chauffeur, qui se trouvait avec lui, a dû être hospitalisé. Selon l’un des collaborateurs de l’opposant, André Okombi Salissa a été envoyé à la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) après être passé par les locaux de la sécurité présidentielle.

Mais la DGST, interrogée par la famille de l’ancien ministre, a nié le détenir. Ses proches se disent très inquiets de ne pas savoir où il se trouve, et quel sort lui est réservé. « On vient de perdre un frère, arrêté il y a deux mois, et mort sous la torture il y a deux semaines », se désole sa sœur cadette.

André Okombi Salissa a été ministre sans discontinuer de la fin des années 1990 jusqu’en 2012. Il était ensuite passé dans l’opposition et s’était présenté à la présidentielle de mars 2016. Il est poursuivi pour détention d’armes et tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

Par RFI

[GARD align= »center »]

Congo : l’ancien ministre André Okombi Salissa sort du silence

[GARD align= »center »]

« Je ne suis pas dans le schéma de ceux qui pensent conserver le pouvoir ou le conquérir par les armes. Si un juge d’instruction me convoque, je constituerai un conseil qui répondra à la place. Le pouvoir est en train de divertir le peuple. En si peu de temps, le pouvoir a fait plus de cent fois pire que le régime du président Pascal Lissouba que nous avons combattu ; c’est ce qui explique d’ailleurs ma prise de distance de ce système… »

© RFI

[GARD align= »center »]