France: deux hommes écroués après une attaque à main armée contre un diplomate congolais

Ambassade du Congo en France

[GARD align=« center »]

Ambassade du Congo en France
Ambassade du Congo en France ©DR

Deux hommes ont été inculpés et écroués après une attaque à main armée en 2015 contre un diplomate congolais qui s’était fait voler une sacoche contenant plus de 900.000 euros près de son domicile en région parisienne.

Les faits remontent à octobre 2015 : alors qu’il rentre chez lui, à Roissy-en-Brie, avec son fils, cet employé de l’ambassade de la République du Congo en France se fait braquer avec une arme de poing par deux personnes. Les braqueurs se font remettre une sacoche qui contient plus de 900.000 euros destinés à payer plusieurs salaires de diplomates.

[GARD align=« center »]

L’enquête est alors confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs, compétente en matière de criminalité organisée) de Paris et à la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles (région parisienne), à laquelle les deux victimes «donnent des explications assez précises sur les malfaiteurs et leur voiture».

Ces éléments ont permis d’interpeller mardi trois hommes âgés de 30 à 40 ans, tous connus des services de police, notamment pour des vols à main armée. L’un a été reconnu formellement par les victimes. Lors des perquisitions à leur domicile, une somme de 130.000 euros a été retrouvée. A l’issue de leur garde à vue, deux d’entre eux ont été mis en examen vendredi pour vol à main armée en bande organisée et association de malfaiteurs. Le troisième a été libéré.

Avec AFP 

[GARD align=« center »]

Ouverture d’une enquête après des tags sur l’ambassade du Congo à Paris

[GARD align=« center »]

Façade du consulat du Congo à Paris – 14/11/2018 – ©DR

Une enquête a été ouverte après l’incendie de véhicules devant l’ambassade du Congo à Paris, qui a également été taguée de graffitis dans la nuit de mardi à mercredi.

Une voiture en feu a été signalée dans le XVIe arrondissement de Paris à proximité de l’ambassade du Congo, selon une source proche de l’enquête. Deux autres véhicules ont également été touchés par l’embrasement du premier.

Sur les murs de l’ambassade, des tags hostiles au président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et favorable à un opposant politique, Jean-Marie Michel Mokoko, ont été peints en rouge: « pas de Sassou en France, Free Mokoko, Sassou n’est pas président, les combattants, free Mokoko ».

L’ambassade du Congo n’était pas joignable pour commentaire. 

L’enquête ouverte pour « destruction par un moyen dangereux » et « dégradations » par le parquet de Paris a été confiée au 1er district de police judiciaire (1er DPJ), selon une source judiciaire.

D’après la vidéosurveillance, le même homme a tracé les inscriptions et incendié les voitures qui n’appartiennent pas à l’ambassade, selon la source proche de l’enquête.

Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’Etat – Denis Sassou Nguesso, 74 ans, a été réélu dans la foulée en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition.

Principal adversaire de M. Sassou Nguesso, le général Jean-Marie Michel Mokoko est incarcéré depuis mi-2016. Il a été condamné en mai à 20 ans de prison.

Avec AFP

[GARD align=« center »]

Des Tchadiens occupent leur ambassade à Paris

[GARD align= »center »]

Le président tchadien Idriss Déby.
Le président tchadien Idriss Déby.

Une quinzaine de Tchadiens occupaient sans violence jeudi leur ambassade à Paris pour protester contre l’arrestation dans leur pays de quatre leaders de la société civile, a-t-on appris de sources concordantes.

« Ils ont profité de la reprise du travail, après le déjeuner, pour entrer dans l’ambassade et ils se sont assis dans la salle d’attente », a indiqué l’ambassadeur, Hissein Brahim Taha, confirmant l’intrusion d’une quinzaine de personnes.

Cette occupation s’est faite sans violence, a précisé à l’AFP l’ambassadeur, qui a demandé à la police l’évacuation des manifestants, dont certains avaient aussi pris place devant le bâtiment.

Appelée sur les lieux, la police n’est pas intervenue pour l’instant, certaines personnes ayant quitté par elles-mêmes l’ambassade, a indiqué une source policière.

Ces Tchadiens, des jeunes pour la plupart, « se font passer pour des opposants et n’ont pas présenté de revendications précises » au personnel de l’ambassade, a affirmé le diplomate.

Selon un manifestant présent sur place, Doki Warou Mahamat, interviewé par téléphone, il s’agissait de protester surtout contre l’arrestation au Tchad de quatre activistes de la société civile.

Les protestataires demandent la libération de ces militants et dénoncent une répression à leur encontre « totalement contraire à la Constitution tchadienne, qui prévoit le droit de manifester », a ajouté M. Mahamat.

Arrêtés en début de semaine, ces quatre militants appelaient à manifester contre le président Idriss Deby Itno. Arrivé au pouvoir par la force en 1990, M. Deby a décidé de briguer un cinquième mandat, lors de la présidentielle du 10 avril.

A Paris, les manifestants veulent également protester contre l' »autoritarisme » du régime du président Deby et sa nouvelle candidature. « 26 ans de dictature (…) c’est assez », a déclaré M. Mahamat.

Le régime tchadien, pays producteur de pétrole à la population très pauvre, a été confronté ces dernières semaines à une contestation inédite à la suite d’un mouvement de lycéens qui dénoncent depuis le 15 février le viol d’une jeune Tchadienne par des fils de dignitaires. Deux lycéens ont été tués par la police et l’armée au cours de ces manifestations.

Par l’AFP

[GARD align= »center »]

France : Troubles ce matin à l’ambassade du Congo à Paris

l'ambassade du Congo à Paris

[GARD align= »center »]

l'ambassade du Congo à Paris
Image d’archive| L’ambassade du Congo à Paris

L’ambassade du Congo à Paris a fait l’objet de troubles en milieu de matinée vers 9h40. Environ 7 individus non identifiés se sont introduits dans la cour principale de l’ambassade prétextant une visite.

Ils ont agressé le vigile, puis un employé.

Cette incursion qui n’a durée que quelques minutes selon nos sources n’aurait pas fait de dégâts matériels importants, seule une vitre a été cassée, des oeufs ont été jetés et du Ketchup aspergé. L’ambassadeur Henri Lopes n’était pas dans les locaux au moment des faits. La police scientifique a été dépêchée sur place pour faire les constatations..

L’ambassade continue ses activités normalement.

Par Cyr Makosso

L’ambassade du Canada en Egypte ferme ses portes pour des raisons de sécurité

L'ambassade du Canada en EgypteL’ambassade du Canada au Caire, la capitale égyptienne, a fermé ses portes lundi jusqu’à nouvel ordre par mesure de sécurité, a annoncé l’ambassade.

Le message du répondeur des appels d’urgence de l’ambassade indique que l’ambassade est actuellement fermée et que les citoyens canadiens qui font face à une situation d’urgence verront leurs appels transférés au responsable concerné à Ottawa, la capitale du Canada.

Un message sur le site Internet de l’ambassade a également été publié à cet effet : « La capacité de fournir des services consulaires peut parfois être limité pour de courtes périodes en raison des conditions de sécurité instables ».

C’est la deuxième mission diplomatique à fermer ses portes au Caire pour des raisons de sécurité après la fermeture dimanche de l’ambassade britannique. La fermeture a été décidée pour protéger le personnel, selon un porte-parole de l’ambassade.

Les services de l’ambassade britannique était toujours suspendus lundi, selon un message publié sur le site de l’ambassade.

L’Egypte a été le théâtre d’une recrudescence d’attaques depuis la destitution en juillet 2013 du président islamiste Mohamed Morsi. La plupart de ces attaques ont eu lieu dans le Sinaï, mais elles se sont récemment propagées à la capitale et dans certaines provinces du Delta du Nil. Des centaines de policiers et de soldats sont morts dans ces attaques.

Le groupe Ansar Bayt al-Maqdis, qui est basé au Sinaï et a été fondé en 2011, a revendiqué la plupart de ces attaques mortelles. Il a également menacé de prendre pour cible certaines ambassades étrangères en Egypte.

(Xinhua)