Tout le personnel diplomatique et consulaire du Congo à Cuba a été balayé, excepté l’ambassadrice Rosalie Kama Niamayoua, pour avoir «mal géré» la crise estudiantine. Concernant le personnel de défense, le général Grégoire Ebadep Milla, attaché de défense, a été remercié en mi-avril.
A Paris, dans la nuit de mardi à mercredi, des combattants non identifiés ont lancé des cocktails Molotov contre l’Ambassade du Congo située au 37 Bis Rue Paul Valéry dans le 16è arrondissement de la capitale française, incendiant une partie du bâtiment dans lequel ils ont pénétré et plusieurs véhicules.
Selon un agent de la chancellerie congolaise en France, ces actes criminels ne résultent pas d’un mouvement populaire spontané mené contre les intérêts du Congo en France. Il s’agirait plutôt d’un acte isolé perpétré certainement par quelques individus entretenant des relations très étroites avec certains milieux politiques de l’opposition congolaise qui ont choisi la violence comme voie appropriée pour accéder au pouvoir.
Une enquête a été ouverte par la police française.
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On rappelle qu’en juin 2016, un groupe d’assaillants s’est introduit, en utilisant une voiture-bélier, dans l’Ambassade du Congo en France.
Armés de cocktails molotov, ils ont déclenché un début d’incendie, sans faire de victime. Des véhicules brûlés et des bureaux ont été mis en sac par des criminels.
Des congolais épris de paix et de justice ont condamné cet acte ignoble qui terni l’image du pays loin de ses frontières.
Dans un monde qui rêve de liberté absolue, cet ouvrage s’attache à revenir précisément sur la question: « Qu’est-ce qu’une Ambassade? ».
S’attaquer à la maison commune des congolais à Paris c’est faire preuve d’insouciance ou d’irresponsabilité sachant que les congolais de la diaspora y vont faire des démarches administratives (passeports, extrait de naissance, carte consulaire, certificat de célibat et visa pour ceux des congolais ayant la double nationalité.
L’Ambassade du Congo en France n’appartient pas au pouvoir de Brazzaville, ni à un individu quelconque. C’est la maison de tous les congolais.
Le portail principal de l’ambassade du Congo à Paris a été incendié dans la nuit du 25 au 26 juin par des inconnus. Cette vidéo du début de l’incendie a été mise en ligne dans la journée sur les réseaux sociaux par des activistes de la diaspora. Il faut rappeler que c’est pour la deuxième fois que l’ambassade du Congo à Paris fait l’objet d’une tentative d’incendie. Pour l’instant il n’y a pas de réactions de la part des autorités consulaires ou gouvernementales.
L’ambassade du Congo-Brazzaville à Paris recherche activement cette coquette somme mystérieusement volatilisée.
Les diplomates de l’ambassade du Congo-B à Paris revisitent ces dernières semaines la règle du jeu Cluedo pour savoir qui est à l’origine de la disparition d’un million d’euros en cash. Depuis les multiples OPA de créanciers privés sur ses comptes bancaires, parmi lesquels l’homme d’affaires mohsen Hojeij et la chancellerie de la rue Paul Valéry multiplie les transferts en liquide depuis Brazzaville pour payer ses agents et assurer son budget.
Mais l’une de ces opérations a tourné court. Courant octobre, le chef de la paierie, Alphonse Ondze, a alerté sa hiérarchie après avoir, selon lui, été agressé et s’être fait dérober la somme en question lors d’un transfert en France. Des agresseurs apparemment bien renseigné sur les déplacements et l’emploi du temps du fonctionnaire. Prévenu de cet incident, le ministère congolais des affaires étrangères a dili- genté une enquête interne. A suivre.
Les forces de l’ordre françaises ont procédé à « une vingtaine d’interpellations suite à des dégradations dans l’ambassade du Congo-Brazzaville » à Paris.
Les forces de l’ordre françaises ont procédé à « une vingtaine d’interpellations suite à des dégradations dans l’ambassade du Congo-Brazzaville » à Paris.
Une vingtaine de personnes sont entrées dans l’ambassade jeudi matin pour demander l’annulation d’un référendum constitutionnel qui permettrait au président Denis Sassou Nguesso, 72 ans, de briguer un nouveau mandat, a annoncé l’un d’eux par téléphone. Les forces de police sont alors intervenues « sur réquisition écrite de l’ambassadeur » du Congo à Paris, a précisé une source policière.
Des opposants ?
Selon une source à l’ambassade du Congo, il ne s’agissait « pas d’opposants mais de combattants, qui sont venus faire de la casse. Les CRS les ont sortis » et un bilan des dégâts est en cours au sein de l’ambassade.
Contrairement à ce qu’affirment des opposants sur Twitter, n’hésitant pas à envoyer des messages vidéos à plusieurs médias :
« Quand on parle avec eux, il ressort qu’ils sont au chômage, qu’ils ont des problèmes financiers. Le référendum ne les intéresse pas du tout, c’est un prétexte », a ajouté cette source à l’ambassade.
Nguesso, le cumulard
Le président Sassou Nguesso, qui cumule plus de 30 ans au pouvoir, a annoncé au début du mois l’organisation d’un référendum le 25 octobre en vue d’adopter une nouvelle Constitution qui ferait sauter les deux verrous qui l’empêchent de présenter une candidature à la présidentielle de 2016.
La Constitution limite à deux le nombre de mandats que peut exercer un chef de l’État, et à 70 ans l’âge maximal pour être candidat à la magistrature suprême. L’opposition congolaise a dénoncé un « coup d’État constitutionnel».
Mercredi 22 juillet, juste après l’ouverture administrative de l’ambassade du Congo en France, des individus déjà connus de la justice ont pénétré de force et ont saccagé la salle d’attente du consulat. L’étendue des dégâts s’est heureusement limitée à une porte défoncée.
Munis de tracts, de drapeaux congolais et de banderoles, une quinzaine d’individus, le visage découvert, se sont livrés à des actes de vandalisme. Se targuant d’être de l’opposition, ils sont venus au consulat du Congo en France pour revendiquer la libération des prisonniers politiques actuellement détenus à Pointe Noire disaient-ils. Dans leurs exigences, semble-t-il, était scandé haut et fort leur refus du changement de la constitution.
Récit des faits
Sur place, le constat fait est celui d’un mode opératoire désormais connu. En mémoire, la première attaque menée dans le hall de la chancellerie en début d’année. Cette fois-ci, au lieu du 37 bis rue Paul Valery, les destructions programmées par les saccageurs ont été menées au consulat du Congo, à l’intersection des rues Paul Valery et Léonard de Vinci, dans le 16ème arrondissement de Paris. Très déterminé, le groupe d’individus était dans une logique de surenchère de violence physique et verbale, constate un fonctionnaire de l’ambassade.
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« Il était 9h30, raconte un des agents de sécurité, quand un individu s’est présenté pour remplir les formalités de l’obtention du visa. Une fois à l’intérieur, ce dernier a commencé à scander des slogans hostiles au gouvernement congolais… Mon collègue et moi-même sommes partis pour contenir ses véhémences. Aussitôt, un groupe de près de quinze personnes a fait irruption en voulant entrer à leur tour. À deux, nous avons réussi à les contenir en les empêchant d’accéder à la salle d’attente…». Aux agents de sécurité de poursuivre : « Déjà stationnés près de l’ambassade, les policiers sont venus en renfort. Ils ont réussi à interpeler sans trop de résistance et mis en détention huit des assaillants ».
En présence de l’ambassadeur, la police scientifique dépêchée sur les lieux a procédé au visionnage des vidéos des caméras de surveillance.
Les demandeurs de visa et d’autres documents de l’état civil ont continué leurs démarches administratives après cet incident.