Gabon : la première dame, Sylvia Bongo, s’exprime pour la première fois depuis l’hospitalisation du président Ali Bongo

[GARD align=« center »]

©DR

Elle s’était astreinte au silence depuis l’hospitalisation de son époux le 24 octobre dernier à Riyad en Arabie Saoudite. Par un tweet diffusé ce matin, la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, s’est exprimée pour la première fois depuis cet événement.

« Un grand merci pour vos nombreuses prières et messages de soutien. Le Président Ali bongo Ondimba et moi-même sommes particulièrement touchés par toutes ces marques d’affection », a tweeté ce matin Mme Bongo, que l’on sait très assidue sur ce réseau social. Son message est accompagné d’une photo évocatrice, montrant les mains enlacées du président et de la première dame.

Le timing de ce tweet n’est probablement pas anodin. En effet, depuis le début de la semaine, de nombreuses sources, à la fois médicales et diplomatiques, ont indiqué que « ces derniers jours, l’état de santé du président gabonais s'(était) très nettement amélioré. »

Avec LaLibreville

[GARD align=« center »]

Etat de santé d’Ali Bongo : la présidence du Gabon donne des précisions et met en garde contre les fake news

Ali Bongo, le président du Gabon

[GARD align=« center »]

Ali Bongo, le président du Gabon
Ali Bongo, le président du Gabon.

Ali Bongo, le président du Gabon, a été hospitalisé mercredi à Riyad à la suite d’un « malaise », a annoncé la présidence dimanche soir. Il se trouvait en Arabie saoudite pour assister au forum économique Future Investment Initiative.

Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est hospitalisé depuis mercredi dans un hôpital de Riyad, en Arabie saoudite, après un « malaise », a indiqué dimanche 28 octobre la présidence du Gabon. « Son Excellence le président de la République Ali Bongo Ondimba a eu un malaise lors de son séjour à Riyad« , a déclaré dimanche soir le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni Aïla Oyouomi.

« Les médecins qui l’ont consulté ont alors diagnostiqué une fatigure sévère due à une très forte activité ces derniers mois », a encore indiqué Ike Ngouoni Aïla Oyouomi, précisant que les médecins lui ont prescrit un « repos médical« .

« Vigilance » contre les « fake news« 

Ali Bongo, 59 ans, était en Arabie saoudite pour assister au forum économique Future Investment Initiative (FII). Mercredi soir, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane lui a rendu visite à l’hôpital King Faisal, a souligné jeudi l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).

Selon la présidence gabonaise dimanche, Ali Bongo Ondimba « va mieux et se repose en ce moment-même à l’hôpital » à Riyad. Son porte-parole a appelé à la « vigilance » contre les « fake news », après qu’une télévision camerounaise eut annoncé samedi en direct qu’Ali Bongo était décédé, sans apporter aucun élément de preuve.

Ali Bongo Ondimba est au pouvoir depuis 2009 au Gabon, après avoir succédé à son père, qui dirigeait le pays depuis 1967.

Avec AFP

[GARD align=« center »]

Gabon : une journaliste suspendue de l’antenne après un lapsus sur la mort du président Ali Bongo

Omar Bongo Ondimba et Ali Bongo

[GARD align= »center »]

Une présentatrice de Gabon Télévision a été suspendue d’antenne après avoir annoncé par erreur la mort du président Ali Bongo Ondimba, qu’elle a confondu avec son père et prédécesseur, a-t-on appris samedi auprès de la télévision d’Etat gabonaise.

L’affaire a commencé dans l’édition du journal télévisé de 23h00 jeudi soir, jour du huitième anniversaire de la mort de l’ex-président Omar Bongo Ondimba, décédé à Barcelone le 8 juin 2009 après 42 ans au pouvoir.

La présentatrice a été suspendue de présentation du journal télévisé « à titre conservatoire », a indiqué à l’AFP le directeur général de Gabon Télévision Mathieu Koumba: « Il faut la protéger aussi, car les réseaux sociaux s’en sont donné à coeur joie ».

M. Koumba est intervenu dès vendredi dans le journal de 13h00 de Gabon Télévision sur la « bourde » de sa journaliste: « Nous avons présenté nos excuses au président Ali Bongo Ondimba et à toute sa famille. Nous avons dit que nous examinerons en interne une sanction ».
« Nous avons relevé que c’était un lapsus. Cela peut arriver à tout le monde. Mais là, c’est quand même un peu trop grossier car c’est une confusion qui a été faite avec le chef de l’Etat », a-t-il ajouté.

La journaliste, Wivine Ovandong, présentait depuis quelques jours seulement les journaux télévisés après plusieurs années de reportage de terrain.

En mai au Cameroun voisin, une journaliste de la télévision d’Etat avait annoncé à l’antenne un faux nouveau gouvernement en France, juste après l’élection d’Emmanuel Macron, avec par exemple François Bayrou aux Affaires étrangères ou le maintien de Jean-Yves Le Drian à la Défense.

Par l’AFP

[GARD align= »center »]

Gabon: Ali Bongo nomme Emmanuel Issoze-Ngondet Premier ministre pour former un «gouvernement d’ouverture»

Emmanuel Issoze-Ngondet

[GARD align= »center »]

Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a nommé un nouveau Premier ministre, l’actuel ministre des Affaires étrangères Emmanuel Issoze-Ngondet, pour former un «gouvernement d’ouverture», a annoncé la présidence mercredi 28 septembre.

[GARD align= »center »]

Le président Ali Bongo appelle à des réformes constitutionnelles au Gabon

Ali Bongo Odimba

 
[GARD align= »center »]
 
Le président Ali Bongo Odimba, investi ce mardi pour un deuxième septennat, à la tête du Gabon, a estimé qu’il est plus que ‘’jamais devenu nécessaire’’ dans son pays, de mener une ‘’véritable réflexion devant aboutir à des réformes constitutionnelles ambitieuses et courageuses’’.

Dans son discours d’investiture prononcé devant notamment quatre de ses pairs du continent (Mali, Niger, Sao Tomé et Principe et Togo), le président Bongo a de nouveau invité ses compatriotes à ‘’tirer les leçons du passé afin d’envisager un meilleur avenir à leur pays, qui a besoin de toutes les compétences’’.

‘’Qu’il s’agisse des élections à deux tours, de la limitation et de la durée des mandats électifs (…), tout devra être mis sur la table, sans tabou, ni soupçon’’, a –t-il dit
 
[GARD align= »center »]

Affirmant que toutes les forces vives de la Nation doivent participer à ce travail de ‘’modernisation et de refondation de la constitution du pays’’, le président Bongo a toutefois précisé que le ‘’fond et le format de ces discussions devront être préalablement définis’’.

La prestation de serment du chef de l’Etat gabonais qui s’est déroulée devant la Cour constitutionnelle ainsi que les représentants des deux chambres du Parlement du pays, a eu lieu quatre jours après que la Cour constitutionnelle a conforté sa victoire avec un score de 50,66 pour cent sur Jean Ping (47,24 pour cent).
 
[GARD align= »center »]
 

Ali Bongo a prêté serment – « Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais »

[GARD align= »center »]

Le président gabonais Ali Bongo Ondimaba a prêté serment mardi pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de son rival Jean Ping.

« Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d’assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l’État de droit », a récité le chef de l’État, 57 ans, main gauche sur la Constitution et main droite levé vers le drapeau.

[GARD align= »center »]

Gabon : Le Maroc reconnaît la victoire d’Ali Bongo

[GARD align= »center »]

Le Royaume du Maroc prend acte de la décision rendue vendredi par la Cour Constitutionnelle de la République gabonaise, validant la réélection du Président Ali Bongo Ondimba, indique samedi le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

“Cette importante décision conclut le processus d’élection présidentielle dans ce pays africain frère”, a souligné un communiqué du ministère.

[GARD align= »center »]

A cette occasion, le Maroc, fortement attaché aux liens exceptionnels entre les deux pays, appelle l’ensemble des protagonistes à respecter cette décision émanant de la plus haute juridiction du Gabon et à faire prévaloir les intérêts supérieurs de la Nation, sa stabilité et la prospérité de son peuple, a ajouté la même source.

Le Royaume du Maroc est confiant que l’ensemble des forces politiques gabonaises agiront dans un esprit d’unité, d’entente et d’ouverture et s’engageront dans un dialogue inclusif et apaisé, relève le communiqué.

[GARD align= »center »]

Réélection d’Ali Bongo au Gabon: Jean Ping dit au peuple de « rester mobilisé », « vigilant » « Je ne reculerai pas »

[GARD align= »center »]

L’opposant Jean Ping a qualifié samedi la validation de la réélection du président gabonais Ali Bongo Ondimba par la Cour constitutionnelle de déni de droit.

Dénonçant devant la presse le parti pris de la Cour, M. Ping, qui avait déposé un recours devant le juge constitutionnel contre les résultats provisoires de l’élection donnant M. Bongo vainqueur, a qualifié le verdict de déni de droit.

L’annonce des résultats provisoires le 31 août avait déclenché des émeutes meurtrières et des pillages massifs dans le pays.

Je ne reculerai pas. Président clairement élu des Gabonais, je demeure à votre côté pour défendre votre vote et votre souveraineté, a-t-il lancé à l’intention de ses partisans, en dénonçant une décision inique.

La Cour constitutionnelle a validé dans la nuit de vendredi à samedi la réélection du président Bongo, 57 ans, en rejetant l’essentiel du recours de son rival, l’opposant Jean Ping.

La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son rival, qui s’était proclamé élu après l’élection.


La capitale gabonaise était quadrillée samedi par un imposant dispositif des forces de sécurité.

Aucun incident n’était signalé en fin d’après-midi à Libreville dont les rues étaient quasi désertes, ont rapporté des journalistes de l’AFP. La situation était identique dans la capitale économique du pays, Port-Gentil.

Redoutant une nouvelle vague de violences après l’annonce de la Cour, de nombreux Gabonais s’étaient calfeutrés chez eux dès jeudi soir.

Après le verdict de la Cour, Ali Bongo, élu une première fois en 2009 à la mort de son père, resté au pouvoir 41 ans, a appelé à un dialogue politique, dans une allocution télévisée.

Par l’AFP

[GARD align= »center »]

 

Crise post-électorale au Gabon : Ali Bongo demande le dialogue à Jean Ping

Ali Bongo Ondimba

[GARD align= »center »]

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba s’est redit « prêt à rencontrer » son rival Jean Ping, qui s’est proclamé élu au scrutin présidentiel du 27 août « afin que plus aucun Gabonais ne trouve la mort » du fait de la crise post-électorale, selon son porte-parole.

M. Bongo « est prêt à rencontrer tous les candidats de la dernière élection présidentielle, y compris M. Ping, afin que plus aucun Gabonais ne trouve la mort sous prétexte d’une revendication démocratique dont les mécanismes de résolution sont prévus par la loi et connus de tous », a assuré mardi soir à la télévision nationale le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, en référence au contientieux électoral en cours d’examen par la Cour constitutionnelle.

Le porte-parole a par ailleurs dénoncé « des voix irresponsables (qui) s’élèvent à nouveau ». « Ces voix, qui incarnent une violence politique jamais atteinte dans notre pays, promettent une instabilité durable si le résultat de la Cour ne leur était pas favorable », a accusé M. Bilie-By-Nzé.

[GARD align= »center »]

« Le dessein avoué de ces gens est de faire encore plus de victimes, comme si le nombre de morts déjà enregistrés et le deuil qui frappe de nombreuses familles gabonaises ne sont pas déjà des morts de trop », a-t-il ajouté.

M. Ping a saisi la Cour constitutionnelle le 8 septembre pour demander le recomptage des voix dans la province du Haut-Ogooué. Son adversaire Ali Bongo y a obtenu 95% des voix pour 99% de participation, selon les résultats de la Commission électorale (Cénap).

Ce score lui a permis de l’emporter sur l’ensemble du pays avec environ 5.000 voix d’avance, selon la Cénap. Leur proclamation le 31 août par le ministre de l’Intérieur avait déclenché des émeutes meurtrières et des pillages massifs.

La Cour dispose d’un délai de quinze jours – jusqu’à vendredi – pour trancher, alors que des rumeurs évoquent un possible report de sa décision.

Par l’AFP

[GARD align= »center »]

La vérité sur l’enfance alésienne d’Ali Bongo, le président du Gabon

Le président Ali Bongo Ondimba

[GARD align= »center »]

Une polémique sur la filiation d’Ali Bongo a empoisonné la campagne de l’élection présidentielle du Gabon du 27 août. Ses opposants, reprenant des révélations du journaliste Pierre Péan, affirment notamment qu’il mentirait sur sa scolarité dans le Gard. Midi Libre apporte la preuve du contraire.

Ali Bongo, président du Gabon depuis 2009, est-il celui qu’il prétend être ? C’est-à-dire le fils d’Omar Bongo, figure de la françafrique et président du Gabon de 1967 jusqu’à son décès en 2009 ? Un fils envoyé faire sa scolarité en France et notamment à Alès, dans le Gard ? Ou bien est-il un enfant adopté à la fin des années 1960, lors de la guerre du Biafra ?

 La polémique, lancinante, fait rage depuis plusieurs années dans ce petit pays d’Afrique centrale. Elle a encore empoisonné la campagne de la dernière élection présidentielle, le candidat Bongo étant mis en demeure de prouver ses origines. Il faut en effet être Gabonais de naissance pour se présenter.

Pour le journaliste Pierre Péan, c’est un petit Biafrais adopté

Dans son ouvrage Nouvelles affaires africaines, paru en 2014 chez Fayard, le journaliste Pierre Péan soutient la thèse de l’adoption d’un enfant, anglophone, au Biafra. Il taille aussi en pièce la défense d’Ali Bongo, qui affirme lui avoir été écolier dans le Gard, bien avant la guerre du Biafra (1967-1970). Les arguments de Pierre Péan ont largement été repris par l’opposition, à la tête de laquelle se trouve Jean Ping.

[GARD align= »center »]

Ses camarades de classe alésiens témoignent

Notre enquête prouve aujourd’hui qu’Ali Bongo a dit vrai. Dès 1965, celui qui s’appelait encore Alain Bongo (son prénom a changé en 1973 lors de la conversion de sa famille à l’islam) étudiait bien sur les bancs d’une école publique alésienne. Nous avons retrouvé ses camarades de classe et son instituteur. Ils témoignent, racontant de nombreuses anecdotes, dans l’enquête consacrée au sujet à paraître ce jeudi 15 septembre 2016 dans Midi Libre.

Nous avons également retrouvé la trace d’Odette Perret, l’ancienne missionnaire qui s’est occupée de lui, mais aussi des enfants de nombreux autres dignitaires gabonais, à Alès, entre 1946 et les années 1970. Un destin hors normes.

Le Gabon en pleine tourmente

Depuis Alès, l’histoire vient donc jeter une pierre dans le débat politique actuellement très tendu au Gabon. La légitimité d’Ali Bongo y est en effet plus que jamais attaquée, suite à des élections houleuses, dont les résultats, contestés, ont fait descendre dans la rue une partie de la population.

© midilibre

[GARD align= »center »]