CAN 2019 : l’Algérie sacrée pour la deuxième fois de son histoire

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La victoire et le titre pour l’Algérie ©DR
La victoire et le titre pour l’Algérie ©DR

La victoire et le titre pour l’Algérie ! Si les Lions de la Téranga sénégalais ont globalement dominé les débats ce vendredi soir, au Caire, en finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019, ce sont les Fennecs qui ont eu le dernier mot et l’ont emporté (1-0). Le caractère offensif des joueurs de Belmadi (12 buts en 6 matches avant la finale) ne s’est pas vu durant 90 minutes. Et pourtant, comme depuis le début de la CAN, c’est l’Algérie qui a ouvert le score. Le tir de Baghdad Bounedjah aux 18 mètres, dévié par le tacle de Salif Sané, a pétrifié Alfred Gomis dès la 2e minute de jeu.

Le ballon est monté haut dans le ciel avant de retomber derrière la ligne de but, près du poteau droit. Le gardien sénégalais s’est révélé impuissant, comme ses coéquipiers durant le reste du match. Tour à tour, Sadio Mané et le Rennais Ismaïla Sarr ont perforé les lignes algériennes, mais lorsque ce n’était pas une faute qui les arrêtait, la justesse technique leur faisait défaut. L’autre attaquant rennais, Mbaye Niang, est passé près du plus beau but de la CAN d’une demi-volée du gauche hors de la surface avant la pause.

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Le visage ensanglanté, Benlamri va jusqu’au bout

Le sélectionneur sénégalais, Aliou Cissé, n’a pas su transmettre les clés de l’égalisation à ses joueurs, tant son équipe continuait de ronronner avec le ballon en seconde période. Les Lions de la Téranga ont cru bénéficier d’un penalty à l’heure de jeu, mais la VAR en a décidé autrement (62e). Puis le Bordelais Youssouf Sabaly, d’une lourde frappe à l’entrée de la surface, a offert ce qui serait l’ultime frisson du match (69e). Derrière, l’Algérie n’a plus jamais tremblé. Elle a résisté, à l’image de Djamel Benlamri, dont la pommette s’est ouverte sur un duel aérien avec Mané.

La quantité de sang versé fut telle que le défenseur a dû changer de maillot… et de short ! Les Fennecs ont ainsi joué de longues minutes à 10, mais rien, pas même un souci d’équipement, ne pouvait mettre leur équilibre en péril. L’Algérie remporte une deuxième CAN après 1990, à domicile. Quant au Sénégal, pour un premier sacre, il faudra encore patienter… Rappelons que les Algériens succèdent au palmarès aux Lions indomptables du Cameroun, champion d’Afrique il y a deux ans. Place désormais à la fête, dans les rues du Caire, d’Alger et d’ailleurs. 

© Lefigaro

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Algérie: Bouteflika lâché par l’armée, sa plus fidèle alliée

Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Gaïd Salah

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Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Gaïd Salah
Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Gaïd Salah ©DR

Le chef d’état-major de l’armée algérienne a proposé mardi une sortie de crise, en demandant que le président Abdelaziz Bouteflika, affaibli par la maladie, soit déclaré inapte à exercer le pouvoir en vertu de la Constitution, ou qu’il démissionne, après un mois de contestation populaire.

Le général Ahmed Gaïd Salah a prôné le lancement de la procédure prévue par l’article 102 de la Constitution, applicable quand le président de la République « pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions » ou qu’il démissionne.

Après cette prise de position surprise, la balle se trouve dans le camp de M. Bouteflika lui-même, s’il choisit de démissionner, ou dans celui du président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, à qui il revient de lancer la procédure permettant de déclarer le chef de l’Etat inapte à exercer ses fonctions.

Quelques klaxons ont accueilli la nouvelle à Alger, selon des journalistes de l’AFP.

Affaibli par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC), qui depuis 2013 l’ont empêché de s’adresser de vive voix aux Algériens et ont rendu rares ses apparitions publiques, M. Bouteflika, 82 ans, est confronté depuis plus d’un mois à une contestation sans précédent depuis son élection à la tête de l’Etat en 1999.

« Il devient nécessaire, voire impératif, d’adopter une solution pour sortir de la crise », a déclaré le général Ahmed Gaïd Salah, un fidèle de M. Bouteflika qui l’a nommé à son poste en 2004. Il a prôné une solution répondant aux « revendications légitimes du peuple algérien« , conforme à la Constitution et garantissant la « stabilité de l’Etat ».

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Solution de « consensus » –

Cette « solution à même d’aboutir à un consensus (…) et de faire l’unanimité de toutes les parties, est celle stipulée par la Constitution, dans son article 102« , a poursuivi le général Gaïd Salah, dans un discours prononcé lors d’une de ses régulières visites auprès d’unités sur le terrain et diffusé à la télévision nationale.

L’article 102 de la Constitution que le président du Conseil de la Nation (chambre haute), prend l’interim du chef de l’Etat en cas « d’empêchement » du chef de l’Etat quand, « pour cause de maladie grave et durable », il « se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions ».

Ce sont les deux Chambres du Parlement, qui sur proposition du Conseil constitutionnel « réuni de plein droit », doit voter à la majorité des deux-tiers, « l’état d’empêchement ».

A l’issue d’un délai de 45 jours, si « l’empêchement » se poursuit, est déclarée la « vacance » du pouvoir. L’intérim se poursuit alors durant 90 jours maximum, période durant laquelle une présidentielle est organisée.

L’article 102 prévoit également cette procédure de « vacance » du fait de la démission du président de la République.

Le président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaiz, 70 ans, qui doit réunir son institution pour proposer l’application de l’article 102, est lui aussi un fidèle du chef de l’Etat.

Il était l’un des conseillers de M. Bouteflika avant que celui-ci ne le nomme à ses actuelles fonctions en février, quelque jours après le décès du titulaire du poste Mourad Medelci.

L’Algérie est le théâtre depuis le 22 février de manifestations massives, déclenchées par l’annonce de la candidature du président Bouteflika à un 5e mandat.

Face à la pression de la rue, il a renoncé à cette candidature, et reporté sine die la présidentielle prévue le 18 avril, prolongeant par la même son mandat pour une durée indéterminée.

Cette démarche, qui prévoit la tenue d’une « Conférence nationale » –chargée notamment d’élaborer une nouvelle Constitution– avant la tenue d’un nouveau scrutin, a été totalement rejetée par les manifestants algériens.

Avec AFP

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Algérie: Bouteflika renonce à un cinquième mandat

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika

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Le président algérien Abdelaziz Bouteflika
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en 20 ans de pouvoir, a annoncé lundi renoncer à briguer un 5e mandat et le report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril.

Le président Bouteflika avait regagné l’Algérie dimanche, à l’issue de deux semaines d’hospitalisation en Suisse pour des « examens médicaux ».

Dans un message à la nation publié par l’agence officielle APS, il précise lundi que la présidentielle aura lieu « dans le prolongement » d’une conférence nationale » chargée de réformer le système politique et d’élaborer un projet de Constitution d’ici fin 2019.

En s’engageant dans ce texte « à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu », M. Bouteflika indique implicitement qu’il restera chef de l’Etat à l’expiration de son mandat le 28 avril 2019.

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« Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République », déclare M. Bouteflika dans ce texte.

« Il n’y aura pas d’élection présidentielle le 18 avril prochain », poursuit le président algérien disant ainsi « satisfaire une demande pressante que vous (Algériens) avez été nombreux à m’adresser ».

La prochaine présidentielle « aura lieu dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante (…) équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent » qui « devra s’efforcer de compléter son mandat avant la fin de l’année 2019 », ajoute M. Bouteflika.

De nombreux klaxons commençaient à résonner lundi en début de soirée dans le centre d’Alger.

Avec AFP

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Algérie-Congo: signature de 15 accords et mémorandums de coopération

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L’Algérie et la République du Congo ont signé mardi à Alger 15 accords et mémorandums de coopération dans différents domaines, conclus à l’occasion de la 7ème session de la grande commission mixte algéro-congolaise qui s’est tenue à Alger les 25 et 26 mars.

La cérémonie de signature a été présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, qui effectue une visite d’Etat de quatre jours en Algérie, à l’invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Treize accords ont été paraphés par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et son homologue congolais, Jean Claude Gakasso.

Il s’agit d’un protocole de coopération relatif à la formation dans le domaine maritime, d’un mémorandum d’entente dans le domaine de la formation des diplomates entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, d’un mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de la poste et des technologies de l’information et de la communication, d’un accord de coopération culturelle et d’un mémorandum d’entente dans le domaine de la formation et de l’enseignement professionnels.

Les deux ministres ont également signé un protocole d’accord dans le domaine de l’enseignement supérieur, d’un accord de coopération dans le domaine des ressources en eau et de l’environnement, d’un mémorandum d’entente dans le domaine de la protection des végétaux et de la quarantaine végétale, d’un accord dans le domaine de la santé vétérinaire, d’un accord commercial et d’un accord relatif à l’exemption de visas pour les titulaires de passeports  diplomatiques ou de service.

Par la même occasion, un protocole d’accord de coopération a été signé par le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Mohamed Laid Benamor, et son homologue de la Chambre congolaise de  commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers, Paul Abambi.

Un mémorandum d’entente sur la promotion du commerce extérieur a été également signé par Chafik Chiti de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur et par l’ambassadeur du Congo en Algérie, Jean Pierre Louyebo.

Avec APS

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VIDÉO – Algérie : Le président Bouteflika s’entretient avec son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’est entretenu mardi à Alger avec le président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso,

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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’est entretenu mardi à Alger avec le président de la  République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, en visite d’Etat en Algérie.

L’entretien s’est déroulé en présence du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed-Larbi Ould Khelifa, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.

Avec APS

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VIDÉO – Algérie : Le président Denis Sassou N’Guesso visite l’Académie militaire interarmes de Cherchell

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Le président de la République du Congo, Denis  Sassou N’Guesso, s’est rendu lundi à l’Académie militaire interarmes de  Cherchell (AMIA) dans le cadre de la visite d’Etat qu’il effectue en  Algérie.

Accompagné du président de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, le président congolais a été accueilli par le  général-major Ahcene Tafer, Commandant des Forces terrestres, et le  général-major Ali Sidane, commandant de l’Académie.

Après avoir assisté à une projection sur l’Académie, le président Denis  Sassou N’Guesso a fait le tour des différentes structures pédagogiques de  l’Académie notamment la section de la formation automobile et celle de  l’enseignement assisté par ordinateur où des explications lui ont été  fournies sur la formation au sein de l’Académie.

Le chef d’Etat congolais a également visité la chambre où il a résidé  lorsqu’il était étudiant avant de se rendre au musée qui renferme des  photos et des manuscrits sur l’histoire de l’Algérie (période coloniale et  post indépendance).

A la fin de sa visite, le président congolais a signé le registre d’or de  l’Académie, saluant le niveau de la formation au sein de l’Académie qui a  accueilli depuis sa création des étudiants de plusieurs pays africains.

Avec APS

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Algérie : pour Emmanuel Macron, la colonisation est « un crime contre l’humanité »

Emmanuel Macron

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Dans un entretien accordé à une chaîne de télévision algérienne mardi, le candidat à la présidentielle française a rectifié ses propos controversés sur la colonisation tenus en novembre. « Nous devons présenter nos excuses à celles et ceux qui ont subi la barbarie « , a-t-il déclaré.

En novembre dernier, il déclarait à l’hebdomadaire Le Point: « Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l’émergence d’un État, de richesses, de classes moyennes, c’est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie. »

Mardi 14 février, le candidat Macron a rectifié le propos qui avait fâché les Algériens et entraîné une polémique sur les réseaux sociaux. Dans une interview accordée à la chaîne privée Echourouk News à l’occasion de sa visite express à Alger, il a déclaré : « La colonisation fait partie de l’histoire française et c’est un crime contre l’humanité ». 

« Je ne regrette pas mes propos de novembre dernier car ils ont été sortis de leur contexte. J’ai toujours condamné la colonisation comme un acte de barbarie. La barbarie fait partie d’un passé que nous devons regarder en face en présentant nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes », a-t-il précisé. 

« En même temps, ajoute-il, il ne faut pas balayer ce passé ». « La France a installé les droits de l’homme en Algérie, mais elle a oublié de les lire. C’est une jolie formule qui vaut pour l’Algérie pour expliquer cette période. Il y a eu des crimes terribles, de la torture, de la barbarie ».

Avec JA

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Algérie: Arrestation de 6 ressortissants africains pour séjour illégal

Image d’archive|© DR
Image d’archive|© DR

Alors que les condamnations des dirigeants africains contre les violences xénophobes perpétrées à l’encontre des ressortissants africains en Afrique du Sud se font de plus en plus fermes, la justice algérienne a condamné six ressortissants, pour la plupart des Maliens, à six mois de prison.

Les six ressortissants africains ont été arrêtés à la suite d’une descente des agents de la gendarmerie algérienne. Selon les informations livrées par les services de la gendarmerie nationale à Es-Senia (dans Oran), certains de leurs agents ont mis la main sur ces Africains, de nationalité malienne principalement, dans un logement précaire.

Le séjour illégal est sanctionné en Algérie. Selon un contrôle fait par les agents de la patrouille, cela a conduit à l’arrestation de ces ressortissants qui vivaient dans l’un des logements précaires de la région d’Oran.

Les services sécuritaires algériens indiquent qu’ils ne disposent d’aucun document officiel d’immigration qui les autorise à séjourner dans le pays. Ils ont été aussitôt poursuivis pour délit de séjour illégal.

Comparaissant vendredi dernier, ces ressortissants maliens pour la plupart ont été accusés de défaut de documents personnels d’immigration et de s’être illégalement introduits dans le territoire algérien.

C’est ainsi que le représentant du parquet général a requis une peine de six mois de prison à leur encontre pour sanctionner le séjour illégal dont ils sont auteurs.

Comme ces six maliens, nombreux sont des ressortissants des africains des pays au Sud du Sahara qui ne sont pas toujours autorisés à vivre en Algérie et sont privés de titre de séjour légal sur le sol algérien.

© OEILDAFRIQUE

L’Algérie octroie des bourses d’études à des sportifs congolais

la carte d'Algérie
la carte d'Algérie
La carte d’Algérie

L’Algérie a octroyé, pour la première fois à la République du Congo, deux bourses d’études dans le domaine des sports et de l’éducation physique. C’est l’ambassade d’Algérie au Congo qui a donné récemment cette information, dans un communiqué.

 
L’octroi de ces bourses intervient dans la foulée des Jeux Africains de Brazzaville 2015, un rendez-vous de référence pour le sport algérien. Le communiqué précise que deux candidats rejoindront dès la prochaine rentrée scolaire, leurs établissements de formation relevant du ministère algérien des Sports, pour l’obtention des diplômes de Conseiller du sport et d’éducateur en activité physique et sportive.
 
Ces bourses confirment l’excellence des relations entre le Congo et l’Algérie, deux pays frères qui sont appelés à consolider davantage leurs relations. Le communique annonce que la réactivation de ces relations se ferra bientôt lors de la commission mixte. Il rappelle par ailleurs que l’Algérie offre annuellement une soixantaine de bourses à la République du Congo. Les conditions d’octroi de ces bourses n’ont pas été indiquées, ainsi que le profil des futurs bénéficiaires.
 
Rappelons que l’année dernière, l’Algérie et le Congo ont célébré le 50e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. Au cours de ce demi-siècle, les relations bilatérales entre les deux pays ont connu un développement soutenu et continuellement sous-tendu par l’amitié traditionnelle et indéfectible tissée durant la période des indépendances et de l’émancipation des peuples africains.
© Congo-site