“FacesOfExchange”: Alain Akouala sélectionné pour les 80 ans de IVLP

Alain Akouala a été sélectionné parmi les distingués “FacesOfExchange” dans le monde pour célébrer les 80 ans du programme Programme International de Leadership des Visiteurs (IVLP) du gouvernement américain. En tout cas, c’est ce qu’indique un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.

M. Alain Akouala a servi dans le gouvernement Congolais pendant quinze ans et est actuellement le responsable de communication chargé des Relations Publiques et Diplomatiques au sein du Conseil National de Dialogue. Il est aussi fondateur d’un Think Tank qui s’occupe du changement et de l’amélioration des relations entre les pays africains et la France depuis dix ans.

M. Akouala a participé au programme d’échange du gouvernement Américain « International Visitor Leadership Program- Only the Sky is the Limit” en 1997. Ce programme l’a un peu plus rendu ouvert aux possibilités pour lui-même en tant qu’Africain et pour son pays le Congo-Brazzaville.

Alain Akouala est au service du gouvernement de la République du Congo depuis 15 ans. Il travaille à créer des opportunités pour les jeunes congolais, estime le communiqué. Pour sa part, Alain Akouala affirme que figurer dans une sélection parmi 80 personnes au monde est un immense honneur. “Certes, le Département d’Etat américain que je remercie tout particulièrement a tenu compte de mon parcours professionnel mais je pense plus encore de mon expérience gouvernementale que je dois au Président Denis Sassou Nguesso que je remercie”, a-t-il ajouté. 

Congo : Ce que Alain Akouala, dit de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne

Alain Akouala Atipault, ancien ministre des Zones Economiques Spéciales

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Alain Akouala Atipault, ancien ministre des Zones Economiques Spéciales
Alain Akouala Atipault, ancien ministre des Zones Economiques Spéciales

Ce que le ministre congolais, Alain Akouala, dit de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne .

Il y a quelques jours de cela, les Premiers ministres du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont paraphé le projet de création d’une Zone économique spéciale dans le triangle constitué par les villes de Sikasso (Mali), Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d’Ivoire).

Monsieur Akouala Alain a été ministre des Zones Economiques Spéciales dans son pays, le Congo. De passage en Cote d’Ivoire, il a fait l’honneur à iciabidjan.com de nous donner son point de vue sur le sujet. Il nous a parlé également de la politique ivoirienne et surtout de ses rapports avec Guillaume Soro.

Monsieur Alain Akouala, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont paraphé le projet de création d’une Zone économique spéciale. Quelles sont vos impressions?

Merci de me donner la possibilité d’avoir cet échange avec vous parce que je suis votre journal depuis un moment. La Cote d’Ivoire est une 2e patrie pour moi parce que ce pays je l’ai découvert quand j’avais 24 ans. J’étais encore étudiant. J’en profite pour saluer la famille Coulibaly qui m’avait reçu ici à cette époque. Par la suite, je suis revenu ici en 1996, dans le cadre d’un contrat avec la Banque Mondiale-Comité de privatisation au Congo. Je devais travailler sur la mise en place d’une stratégie de communication liée au processus de privatisation au Congo. Et j’avais trouvé en la Cote d’Ivoire un modèle dont on pouvait s’inspirer. Et dans ce cadre, j’ai eu le privilège de rencontrer plusieurs personnalités dont Aziz Thiam, Jean Claude Brou…

Et puis, après, nous avons connu la folie furieuse dans notre pays, la guerre civile de 1997. Et là, je me suis retrouvé en Cote d’Ivoire et j’ai bénéficié de la solidarité de la Cote d’Ivoire. Parce que là j’ai été pris au Comité de privatisation. C’est un pays ou d’ailleurs mon premier fils est né. Donc je m’y sens vraiment chez moi.

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Je ne pense pas que je sois un spécialiste des Zones Economiques Spéciales (ZES). J’ai eu l’honneur et le privilège d’avoir ete responsabilisé par le Président Sassou N’Guesso, lorsque dans une vision stratégique, il a décide de mettre en place 4 ZES dans notre pays pour diversifier l’économie de notre pays pour qu’elle ne repose pas essentiellement sur le pétrole. Et, en même temps, c’était un moyen pour engager un processus d’économie réelle.

Qu’est ce que je pense de l’initiative prise par les trois pays? Je la salue. Et je dis que ce n’est pas un effet de mode. C’est la voie à suivre pour les économies africaines qui souffrent d’abord d’un problème d’intégration économique. Nous avons des économies extraverties. Nous prenons nos matières premières que nous exportons et les échanges inter Etats ne sont pas véritablement dynamiques. Ils existent mais ne sont pas au niveau ou ils devraient être.

La création de cette ZES est le futur des économies africaines. Pourquoi? Parce que nous sommes des économies passives. On prend nos matières premières. Sans transformation.

Il y a ce qu’on appelle la chaîne de valeur. Cette chaîne de valeur est en réalité créatrice d’emplois. Mais en même temps les emplois conditionnent une formation lorsqu’on prend le café ou le cacao de la cote d’ivoire, la fève, lorsqu’on la retrouve dans une barre de chocolat, il y a une foultitude d’emplois qui ont été crées. C’est ça la chaîne de valeur.

Donc je salue cela et je pense que l’Afrique aujourd’hui qui a décidé de mettre en place un accord de libre échange c’est bien. Mais il faut échanger des produits manufacturés.

Une zone économique par définition, c’est une zone de développement prioritaire, et les investisseurs qui vont s’installer vont bénéficier d’un agrément qui va leur offrir des conditions avantageuses sur les plans fiscalité, douane, régime de change, formalités administratives.

Cela veut dire qu’il faut en amont, comme nous l’avons fait au Congo, réaliser des études qui définissent les filières industrielles de manière à voir les emplois que l’on peut créer. Et là, on peut anticiper sur les formations. Une formation technique, professionnelle, qualifiante, universitaire. Et ces formations vont permettre de voir l’impact que ces filières vont avoir sur la création de richesse nationale, l’impact sur les PIB années après années. Ces études portent également sur les études infrastructurelles, c’est à dire quelles sont les infrastructures que ceux qui développent la zone doivent construire parce que ce n’est pas l’investisseur privé qui viendra construire la route, le chemin de fer, l’eau, le téléphone, l’électricité etc. C’est à ceux qui décident de lancer ce projet. Donc il faut des études pour voir des infrastructures sur lesquelles devraient émerger les activités industrielles. Et il y’a aussi des études économétriques, marketing qui permettront aux pays d’aller à la recherche des investisseurs. (Ex Congo).

Au Congo, nous avons bénéficié du soutien de Maurice et de Singapour où à titre personnel j’ai été particulièrement impliqué au plus haut niveau avec les différentes autorités de ces deux pays.

Vous pouvez donc apporter votre expertise…

Oui, toute cette partie software, réglementaire, modestement, si je peux apporter ma contribution, je le ferai avec plaisir.

Je vous sens très intégré en Cote d’Ivoire. J’ai vu des images de Praia (Cap vert). Vous étiez en compagnie de Guillaume Soro…

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C’est un homme qui me fait l’honneur de son amitié mais c’est une amitié, une fraternité qui trouve ses racines dans les tragédies que nos pays ont connues. J’ai été un témoin actif pendant la guerre à Brazaville et lui je connais le role qu’il a joué. Moi je n’étais qu’une espèce de fourmi et lui il était au sommet de la responsabilité dans ces périodes difficiles. Et nous nous sommes rencontrés au Congo. Le Président Sassou l’avait invité. Nous avons parlé, discuté. Moi je l’appelle Commandant en chef. On a parlé de 20H jusqu’à 1H du matin. Parce que quand vous vivez ces événements là, vous n’êtes plus un homme normal. Et quand vous survivez à une guerre civile, cela ne veut pas dire que vous êtes plus intelligent. Cela veut dire simplement que Dieu a décidé de vous laisser en vie. La grâce divine vous laisse en vie parce que vous avez une mission et vous vivez avec la « culpabilité du survivant ». Pourquoi les autres sont partis, pourquoi moi je suis resté en vie. donc c’est là que j’ai découvert la dimension exceptionnelle de ce frère. Et je pense que la Cote d’Ivoire a besoin de lui. L’Afrique a besoin de lui. C’est pour cela que je quitte Brazza pour venir le voir, fraternellement. Je sais qu’il est capable de construire les bases qui puissent offrir à l’Afrique un nouvel horizon. Ce que je trouve intéressant dans nos discussions, c’est qu’il veut raviver la flamme du panafricanisme qui a fait la force des leaders comme N’Krumah, Houphouet Boigny etc.

Pour lui, sans cette nouvelles énergie, l’avenir de l’Afrique est difficile.

Est-ce que vous jouez auprès de lui officiellement un rôle de conseiller?

J’aurais bien voulu (rires). Mais je ne pense pas qu’il ait besoin de ça. Par contre, son amitié me suffit. Mais on ne sait jamais. tout dépendra de lui. Ce sera un honneur pour moi, en tant que panafricain, si je peux, de l’aider

Quel regard jetez-vous sur sur la probable candidature de Guillaume Soro en 2020?

Elle est probable?

Il ne l’ a pas dit officiellement, mais Alain Lobognon dit qu’elle n’est pas à écarter…

Je pense que Guillaume Soro est une forme de syncrétisme de spiritualité politique. Il est à la fois, quand je parle avec lui, le fils spirituel, l’héritier de Houphouet-Boigny, de Bédié, de Gbagbo et de Ouattara.

Il arrive dans nos échanges, à décliner chaque personnalité politique. Et là, je ne parle qu’au niveau de la Cote d’ivoire. Mais il fait la même chose sur le continent. Mais je reste au niveau de la Cote d’Ivoire. C’est l’héritier, le fils spirituel de tous ces leaders.

Entretien réalisé par Cheick Ibrahim 

Avec ICIAbidjan 

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Congo : Alain Akouala, ancien ministre des zones économiques spéciales au chevet du Liberia

Alain Akouala, ancien ministre des zones économiques spéciales avec Samuel Tweah, ministre de l’économie au Liberia.

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Alain Akouala, ancien ministre des zones économiques spéciales avec Samuel Tweah, ministre de l’économie au Liberia.
Alain Akouala, ancien ministre des zones économiques spéciales avec Samuel Tweah, ministre de l’économie au Liberia.

L’ancien ministre des zones économiques spéciales au Congo Brazzaville, Alain Akouala a t-il définitivement tourné la page de la politique ? Après une énième éviction du gouvernement en 2017, Alain Akouala ne s’était pas prononcé sur la suite qu’il allait donner à sa carrière. Pourtant, il est régulièrement vu aux côtés de certains dirigeants africains. Dernière apparition à Monrovia aux côtés de George Weah. Décryptage.

De Brazzaville à Monrovia 

Après un long moment de silence, Alain Akouala a choisi d’opérer un retour au devant de la scène. Quelques passages médiatiques ici et là au Congo afin de défendre son bilan, puis vient l’international avec un passage remarqué en décembre 2017 à Ferkésedougou, à l’occasion de la fête de fin d’année au côté de Guillame Soro, le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire.

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Mais c’est à l’investiture de George Weah,  nouveau président du Liberia que l’ancien ministre avait fait sensation. Inattendu, Akouala en a profité pour se jouer des critiques qui lui promettaient une longue traversée du désert. « Ma présence à Monrovia est tout simplement l’expression de mon soutien à un processus électoral qui a vu le vainqueur de l’élection être reconnu en tant que tel. » Puis d’ajouter « C’est un réel bonheur d’être ici et d’assister à une nouvelle page de l’histoire africaine. Le Liberia va désormais faire partir des pays référents entremet de transition démocratique. » affirme Alain Akouala.

Au chevet du Liberia ?

George Weah a pris la direction d’un pays dont les caisses sont vides. En effet, lors de son discours devant le parlement. Le nouveau président avait parlé de 700 dollars dans les caisses de l’Etat.

La stratégie de Weah est donc de faire appel à un maximum d’investisseurs afin de permettre à l’économie libérienne de répartir. Ce message le Président Libérien l’avait également martelé lors de son séjour en France lors de sa rencontre avec son homologue Emmanuel Macron.

« C’est cet appel qui m’a convaincu. J’ai éprouvé le besoin d’aller faire bénéficier à mes frères du Libéria mon expérience et également les nombreux contacts que j’ai pu tisser dans le monde économique. » explique Alain Akouala.

C’est lors de la journée de réflexion sur le développement du Liberia organisée par les Nations unies, présidée par le Président Weah à la mairie centrale de Monrovia que Alain Akouala a de nouveau pris au service du Liberia ses compétences.

Sans nuls doutes, que les prochains partenaires asiatiques du Liberia sortiront de la besace de l’ancien ministre du Congo.

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Congo : vers la création d’un poste de porte-parole du président de la république?

Le président congolais Denis Sassou N'Guesso

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Le président congolais Denis Sassou Nguesso

« Les enjeux sont tant énormes qu’il nous paraît urgent et opportun de créer un poste de porte-parole du Chef de l’Etat. », confie, sous couvert d’anonymat, un proche du président congolais Denis Sassou-Nguesso. 

Un vide qui, de l’avis des observateurs, devrait mettre fin à la cacophonie observée dans la communication au sommet de l’Etat. Laquelle n’est pour autant rien comparée à la propension d’un quarteron de personnes sans mandat ni ordre de mission à occuper le devant de la scène pour parler au nom de l’Etat. 

Ce qui a souvent donné lieu à certaines prises de positions contradictoires, parfois excessives, et même répétitives ayant entraîné un dysfonctionnement de la République. En temoigne, entre autres, le tango congolais auquel l’on a assisté dans la gestion du dossier de la crise du Pool.

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En rapport avec la nouvelle constitution qui fait du premier ministre un Chef du gouvernement, il est souhaitable que le président de la République se choisisse un porte-parole. 

Deux anciens ministres dans les starting-blocks 

Les noms de deux anciens ministres de la communication circulent avec instance pour occuper ce poste. Selon certaines indiscrétions, il s’agit de Bienvenu Okiemi et de Alain Akouala. Encore faudrait-il que le Chef jette son dévolu sur l’un des deux.

Par Alphonse Ndongo

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Congo : Alain Akouala plaide pour une clémence présidentielle en faveur de Mokoko et Okombi

Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa

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Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa
Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa

Dans une Interview qui a été diffusée ce matin sur les ondes de Radio Congo, Alain Akouala, ancien ministre congolais des Zones économiques spéciales dans le cadre des mesures d’apaisement et de consolidation de la cohésion politique à demandé une clémence présidentielle pour André Okombi Salissa et Jean-Marie Michel Mokoko, tous les deux anciens candidats à la présidentielle 2016 remportée par le président Denis Sassou Nguesso. Ils sont tous détenus sans jugement depuis 2016 à la Maison d’arrêt de Brazzaville pour « atteinte à la sureté de l’Etat ». Il a ensuite souligné que le Pasteur Ntumi n’avait pas à en faire un cas de bras de fer politique. Ces personnes ont été l’un collaborateur du Président et l’autre son petit à Poto Poto 3ème arrondissement de Brazzaville comme lui même.

Plus d’informations à venir.

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Congo: Adoption de deux projets de loi en vue de la création effective des zones économiques spéciales

le ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala

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L’Assemblée nationale congolaise a adopté le 24 avril à Brazzaville deux projets de loi en vue de la création effective des zones économiques spéciales dans le pays. Plus de 5 ans après le lancement de ce projet, les autorités congolaises semblent ne plus avoir du temps à perdre sur ce dossier essentiel de la diversification d’une économie durement frappée par la baisse des cours internationaux du pétrole.

L’or noir apporte au pays plus de 70% de ses recettes budgétaires et la dégringolade du marché pétrolier est fortement ressentie par l’économie congolaise dont le maître-mot est actuellement la diversification.

Afin d’aller plus vite à la mise en place de ces zones économiques spéciales, le gouvernement réuni le 5 avril avait adopté deux projets de lois qu’il estimait de grande importance.

« Projet majeur porté par le président de la République, il doit permettre, entre autres, de promouvoir l’exploitation, l’utilisation et la transformation des matières premières d’origine locale et de favoriser le transfert de technologies », indiquait le compte-rendu du Conseil des ministres, tout en soulignant l’intérêt de « favoriser les conditions d’arrivée des investissements directs étrangers au Congo ».

Moins d’une semaine après, une session extraordinaire a été ouverte le 10 avril au parlement afin d’examiner les lois afférentes aux zones économiques spéciales. Il s’agit notamment d’une loi régissant les zones économiques spéciales et de celle portant création de l’agence de planification, de promotion et de développement des zones économiques spéciales. Toutes deux ont été adoptées à l’unanimité par les députés le lundi 24 avril.

Parmi les partenaires du Congo dans la mise en œuvre des zones économiques spéciales, la Chine paraît la plus avancée. Intéressée particulièrement par la zone économique spéciale de Pointe-Noire, la capitale économique et ville pétrolière, située dans le sud du pays, les partenaires de la China overseas infrastructure development and investment corporation limited (COIDIC) y multiplient des missions dont la dernière date du 7 avril dernier.

Et le ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala, de préciser : « Ce n’est ni un don, ni un prêt, mais il s’agit d’un investissement direct qui est ouvert à d’autres pays du monde ».

Cette zone propose plusieurs activités : le raffinage des produits du pétrole, les produits chimiques, les métaux, l’industrie alimentaire et des boissons, les minéraux non métalliques, le bois, le papier et ses produits dérivés, les produits en plastiques, l’imprimerie et l’édition, l’installation et la réparation des machines, le tourisme, la recherche et les services financiers.

Le projet du gouvernement congolais prévoit trois autres zones économiques spéciales, dont celle de Ouesso, au nord du pays, orientée vers la transformation industrielle du bois en sillage, la production des meubles et la construction immobilière, la culture du café, du cacao et la création de l’agro-industrie pour la transformation de ces produits.

Avec Xinhua

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Congo: Alain Akouala présente aux députés le processus économique des Zones économiques spéciales

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Le ministre des Zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, a sensibilisé le 13 avril à Brazzaville, les députés aux enjeux et processus d’enrichissement ainsi que la création d’emplois dans les Zones économiques spéciales (Zes).

L’ntervention du ministre des Zones économiques spéciales devant l’Assemblée nationale est prélude à l’adoption de la loi portant création des zones économiques spéciales (Zes). « Cette démarche entreprise par le ministre et, connue dans notre pays a l’avantage, de lui donner l’opportunité de mieux s’exprimer sur l’importance et l’installation des Zes au Congo afin de légiférer en connaissance de cause sur ce domaine qui intègre d’une manière stratégique la politique de développement de notre pays », a souligné Sylvestre Ossiala, 2e vice-président de l’Assemblée nationale.

 Selon les explications, une Zone économique spéciale est un espace géographique délimité sur le territoire national et retenu comme une zone de développement prioritaire. A l’intérieur de cet espace, les investisseurs titulaires d’un agrément bénéficie d’un régime spécial d’échange fiscalo-douanier particulier ainsi que d’un accès au guichet unique pour toutes les formalités.

L’Etat congolais a retenu quatre zones spéciales (Zes) notamment : Ouesso, Oyo-Ollombo, Brazzaville et Pointe-Noire. Les indications chiffrées mises à la disposition des députés par le ministre Akouala indiquent que  les quatre Zes vont servir d’épicentre pour l’éclosion de l’économie congolaise et vont également offrir plus d’emplois aux jeunes congolais, dès leur mise en œuvre.

Par exemple, la Zone économiques spéciale de Ouesso qui est vaste de 73.520 hectares, l’Etat et ses partenaires l’ont identifié comme activité industrielle : la transformation industrielle du bois en sillage et à terme, la production des meubles et les constructions immobilières.

Dans cette zone, il est aussi retenu en deuxième phase, le développement de la culture du café, du cacao et la création de l’agro-industrie pour la transformation de ces produits. La troisième phase consiste à appuyer l’essor de la filière de palmier à huile. A l’horizon 2025, on pourrait comptabiliser 350 millions de dollars en ce qui concerne les impacts PIB.

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La Zes Oyo-Ollombo a une superficie de 760.378 hectares et va générer plus de 120.000 emplois d’ici à 2032. Les activités industrielles retenues sont, entre autres,  la production des cultures alimentaires, l’élévation du bétail, la transformation des produits agricoles en catégorie comestible et non comestible, la psyculture, les services commerciaux, le tourisme, la recherche et les services financiers.

« Tout cela nécessite de réorienter notre système d’enseignement général, technique, professionnel et universitaire », a commenté le ministre Alain Akouala Atipault. Le coût d’investissement de la construction de la première phase de construction de cette zone économique spéciale d’Oyo-Ollombo est estimé à 234 millions de dollars US. L’impact sur la création de la richesse nationale est d’environ 1.528 million de dollars US à l’horizon 2032.

Par contre, la Zes de Brazzaville couvrira une superficie de 164.100 hectares. La première phase est centrée sur la dynamisation de la culture de palmerais, le développement de l’horticulture,  la production de carreaux et de matériaux de construction, la logistique, le transport et le stockage.

La deuxième phase se focalise sur les énergies renouvelables et les services financiers. En terme d’emplois, cette zone comptabilisera 21.000 emplois à l’horizon 2025 et 41.000 à l’horizon 2031.

Le coût des investissements initiaux est de 234 milliards de francs CFA à répartir sur une période de quatre ans. L’impact sur la création de la richesse nationale est de 720 millions de dollars à l’horizon 2021.   

Enfin, la Zes de Pointe-Noire couvre pour sa part, 3.594 hectares soit 36 kilomètres carrés. Elle induira environ 28.330 emplois directs et un potentiel PIB à générer d’environ 1,116 millions de dollars US d’ici à l’an 2022. Cette zone propose plusieurs activités : le raffinage des produits du pétrole, les produits chimiques, les métaux, l’industrie alimentaire et des boissons, les minéraux non métalliques, le bois, le papier et leurs produits dérivés, les produits en plastiques, l’imprimerie et les éditions, l’installation et la réparation des machines, le tourisme, la recherche et les services financiers.

Fortuné Ibara
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Congo- Alain Akouala: « J’appartiens à une autres génération et je n’hésite pas à dire les choses clairement. »

Alain Akouala Atipault, Ministre des Zones économiques spéciales

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Dans une interview accordée mardi à Œil d’Afrique, Alain Akouala, ministre des Zones économiques spéciales du Congo a indiqué que le Président Denis Sassou Nguesso a pour ambition de  susciter l’attractivité de son pays en termes de création d’entreprises, de mise en place d’une industrie par l’entremise du ministère des Zones Economiques Spéciales.

«A la tête de cette noble mission, je m’attache à faire la promotion de mon pays afin de faire venir des investisseurs qui vont nous accompagner dans la mise en place d’une vraie économie nationale», a-t-il dit. Alain Akouala appelle à faire la différence entre les pirates de l’économie mondiale et des investisseurs qui vont intervenir dans un cadre réglementaire précis.  «Nous avons lancé une agence de planification qui va sélectionner les entreprises qui vont investir dans notre pays. Nous avons également engagé des études de faisabilités qui nous ont permis de savoir quelles filières nous devons développer, quelles types d’entreprises nous devons créer et de connaître impact que cela aurait sur notre économie», déclare le fidèle ministre de Sassou Nguesso.

Akouala estime que l’époque des pirates de l’économie est finie. «Ces gens sont à l’origine de ce qui se passe en Afrique aujourd’hui. Regardez le pillage de l’Est de la RD Congo. Qui bénéficie du Coltan de ce pays ? Donc, c’est fort de ce type de constat qu’au Congo, nous nous inspirons des pays qui ont fait leurs preuves. Le succès story de Singapour en la matière en est l’exemple parfait », affirme-t-il. Pour le ministre, les investisseurs qui viendront au Congo devront remplir les conditions et passer par les étapes prévus par les institutions.

En ce qui concerne la lutte contre la corruption, Alain Akouala indique que la nouvelle architecture constitutionnelle permet une surveillance et un contrôle du gouvernement par les députés en cas de corruption. Pour financer la politique des zones économiques spéciales, le ministre en charge estime que malgré la chute du cours du baril du pétrole, le pays a encore la possibilité de tirer son épingle du jeu. 

«Nous allons définir les priorités au niveau du budget de l’Etat. Et nous devons travailler sur le Plan National de Développement 2017-2021. Ainsi nous saurons chaque année ce que nous pourrons financer », indique le ministre. Le Congo va de ce fait circonscrire ses propres capacités de financement, les projets à réaliser avec les partenaires étrangers et enfin comment faire intervenir l’investissement privé. 

«Ce n’est pas l’argent qui manque dans le monde mais plutôt les projets. Nous allons nous lancer vers un partenariat financier sein. Nous pourrons ainsi via les zones économiques spéciales dont le fonctionnement permettra le remboursement de la dette que nous allons contracter, financer notre politique», explique Alain Akouala. Quant aux révélations de « Panama Papers » le fidèle ministre de Sassou demande de laisser la justice faire son travail.

 Revenant sur le dossier judiciaire contre la présidence du Congo ouvert aux USA, le ministre congolais balaie du revers de main et appelle à se poser des questions sur l’impunité des pays accusés de financer le terrorisme international dont le Qatar et l’Arabie Saoudite. Il demande aux ONG de «s’offusquer comme ils aiment le faire lorsqu’il s’agit du Congo».

Akouala qui accuse les occidentaux de la situation actuelle de l’Afrique partant des ajustements structurels, la privatisation, le processus de démocratisation et les guerres civiles, estime que l’indépendance de l’Afrique est une indépendance de faite.  «Il n’y a pas d’indépendance économique. Pire encore, nous n’avons toujours pas acquis l’indépendance politique. Laissez-moi vous dire que si les générations antérieures ne le disaient pas, sachez qu’elles en pensaient pas moins. J’appartiens à une autre génération et je n’hésite pas à dire les choses clairement. Si vous relisez la lettre de Lumumba à sa femme, vous constaterez la puissance de ces mots. Donc les faits sont encore là», affirme Alain Akouala précisant que le Congo se bat pour obtenir sa souveraineté comme tous les autres pays africains.

A la question de savoir si le Congo doit quitter la zone CFA et se doter d’une monnaie nationale, le ministre congolais demande de ne pas mettre la charrue avant les beaufs.  «Il faudra déjà être capable de construire son économie. La monnaie est le reflet de la solidité de votre économie. Je vous rappelle que dans les années 75, le Zaïre (monnaie de l’Actuel RD Congo. Ndr) valait deux dollars. Mais, nous connaissons la suite», a-t-il dit. 

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Congo : Le ministre des ZES, Alain Akouala se dit conscient de la naissance d’une économie réelle

Alain Akouala Atipault, Ministre des Zones économiques spéciales

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Alain Akouala Atipault, Ministre des Zones économiques spéciales
Alain Akouala Atipault, Ministre des Zones économiques spéciales

Le nouveau ministre des Zones Economiques Spéciales (ZES), M. Alain Akouala Atipault, s’est dit, le 7 mai à Brazzaville, plus que conscient du rôle que doit jouer son département dans l’éclosion, la naissance d’une économie réelle dans le pays.

Il a traduit cette préoccupation lors de la passation de consignes avec le ministre des ZES sortant, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou au regard du contexte économique mondial et de la situation macroéconomique nationale.

A cette occasion, M. Akouala Atipault a indiqué que son département sera plus que jamais au cœur de la diversification de l’économie nationale en vue de créer de la richesse, de la valeur ajoutée et de l’emploi.
De son côté, le ministre Coussoud-Mavoungou, encourageant la constance du ministre Akouala Atipault vis-à-vis de la République qui est, a-t-il dit, un gage véritablement important dans sa mission, a signifié à son homologue, qu’il a été amené de créer les conditions idoines, afin que le dossier des zones économiques spéciales, toujours attendu par la République soit conforté.

Il a indiqué également que l’assise administrative a été une fois de plus rehaussée et les partenaires, particulièrement chinois, après le sommet Chine-Afrique tenu en décembre en Afrique du Sud, ont véritablement conforté la position la République du Congo dans ce contexte des ZES.

Toutes les conditions sont réunies pour permettre de voir naitre définitivement la zone économique spéciale de Pointe Noire, a notifié le ministre Coussoud-Mavoungou.
Dans le procès-verbal lu à cette occasion, il a été consigné que le budget de fonctionnement comporte pour l’année 2016 plus de 117 millions de FCFA de disponible sur les crédits alloués et 20 millions de disponible des subventions sur les crédits alloués.

Sosthène MILANDOU

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Selon le ministre Alain Akouala, « il y a aucune crise électorale au Congo »

Alain Akouala Atipault, Ministre des Zones économiques spéciales

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Alain Akouala Atipault, Ministre des Zones économiques spéciales
Alain Akouala Atipault, Ministre des Zones économiques spéciales

Le gouvernement congolais a tenu son premier conseil de ministres ce mercredi 4 mai. Oeil d’Afrique a recueilli les premiers mots d’ qui fait sont retour à la tête du ministère des zones économiques.

Quelles sont vos impressions à l’issue de ce tout premier conseil de ministres?
 
Je suis honoré de faire partie de ce premier gouvernement de la nouvelle république et plus que tout de l’importance de mon département ministériel dans un contexte macroéconomique très particulier pour notre pays.
 
Les zones économiques ont précédemment souffert d’une absence de lois permettant ces créations. En combien de temps pensez-vous faire voter ces textes de loi ou ces décrets ?
 
Je ne comprends pas le sous entendu de votre question. Les textes constituant le cadre législatif et réglementaire des zones économiques spéciales seront devront être adoptés au plus vite. C’est ma première priorité.
 
Ma relation avec  est une relation fraternelle comme avec d’autres compatriotes.
 
Votre premier passage à ce même ministère et vos initiatives semblaient souffrir de la puissance du ministère des grands travaux. Comment comptez-vous réussir aujourd’hui ? Quelle sera votre relation avec Jean-Jacques Bouya, le tout puissant ministre des grands travaux?
 
Mes initiatives n’ont jamais souffert de la puissance d’un quelconque ministère. Cependant nous étions dans structuration organisationnelle qui avait ses point forts et points faibles. Ma relation avec Jean-Jacques Bouya est une relation fraternelle comme avec d’autres compatriotes.
 
Comment votre ministère va répondre aux attentes de la jeunesse congolaise ?
 
Ce ministère est au cœur de la diversification de l’économie congolaise et donc au centre de l’action en faveur des attentes des jeunes en terme de formation et de création d’emplois . Il est susceptible de susciter à travers l’investissement privé une moyenne de 8000 emplois par an ce qui conduira incontestablement à la réorientation de tout le sytème de formation des jeunes générations.
 
Ce nouveau gouvernement fait déjà l’objet de critiques. La rupture prônée par le President Sassou semble déjà être très loin. La nomination des anciens ministres, ténors du PCT ne démontre t-elle pas le non respect des promesses de campagne du candidat Sassou?
 
Plusieurs initiatives seront mises en place par cette nouvelle équipe dirigée par le Premier Ministre, Clement Mouamba pour réussir la lourde mission que nous a confié le Président de la République, Son Excellence Denis Sassou Nguesso. Je vous signale également que ce gouvernement a une moyenne d’âge de 30 ans. Cependant, chacun peut faire ses commentaires.
 
Avec la chute des prix de matières premières et pour le Congo, le prix du pétrole. Comment pensez-vous attirer les investisseurs au Congo?
 
Le Congo a toujours été une destination dont le potentiel économique suscite un grand intérêt des investisseurs compte tenu des avantages concurrentiels que dispose notre pays. Le contre choc pétrolier est une excellente opportunité historique pour engager le processus de diversification de l’économie congolaise qui conduira à la création d’un tissus industriel à une économie réelle.
 
La communauté internationale appelle au dialogue inter congolais. Ne pensez-vous pas que cela soit la solution à la crise électorale de mars 2016 ?
 
J’ai accepté cette interview pour parler de mes activités et de mon action à la tête du ministère des zones économiques. Pour ce qui est des autres interrogations, je pense que mes collègues Ministre de la communication sera plus habilité à vous répondre. Pour ma part, Je m’excuse mais, il n’y a aucune crise électorale au Congo.
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