Cent milliards FCFA pour la culture du bambou au Congo

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©DR

Le président directeur général du Fonds national de développement du Congo (FNDC), Huo Kouyin projette d’investir près de cent milliards FCFA pour promouvoir la culture et l’industrialisation du bambou pour faire de cette filière un pilier de l’économie verte dans le pays.

Selon le texte, le protocole d’accord de ce projet a été signé, le 8 janvier à Brazzaville, entre Huo Kouyin et la ministre de l’Economie forestière du Congo, Rosalie Matondo.

« Ce projet d’une valeur de près de 100 milliards FCFA offrira plus de 5000 emplois aux Congolais. Il réduira par conséquent la pauvreté et contribuera au développement social et économique du pays », précise ce communiqué.

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Le FNDC entend concrétiser l’initiative du développement de la filière bambou, en construisant des bambouseraies (plantations de bambous). Ce bambou sera exploité et commercialisé afin d’être valorisé à travers l’implantation d’usines de transformation de bambous en débités, aliments, textiles et bien d’autres produits finis, notre source.

Grâce à son réseau racinaire très dense sur 60 centimètres de profondeur, le bambou restaure les sols appauvris. Sa culture contribuera ainsi à la lutte contre les érosions dans les quartiers précaires des villes du Congo.

Avec APA 

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Congo : le développement économique passera par l’agriculture, selon l’économiste Léon Mayeko

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©DR

Léon Mayeko, Maître assistant à la faculté des sciences économiques de l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville, propose le développement de l’agriculture comme alternative pour sortir le pays du bourbier du désespoir et de la crise.

«Moi, je vois la diversification de l’économie à partir de l’agriculture, à partir du développement agricole, parce que nous avons des potentialités énormes que nous n’avons pas encore exploitées. Et, si nous pouvons mettre l’accent sur ce secteur, je pense que nous pouvons parler de l’après-pétrole », a déclaré l’économiste congolais sur RFI.

«En tant qu’économiste, nous avons appris à l’école la théorie de Rostow qui estimait que le développement passe par l’agriculture. Même quand il s’agit des étapes de la croissance, il faut passer par l’agriculture avant d’aller à l’industrie», a ajouté Léon Mayeko sans minimiser d’autres secteurs, tels le tourisme et l’artisanat avant de conseiller également aux autorités congolaises de mettre l’accent sur la gouvernance économique et financière.

Au Congo-Brazzaville, l’agriculture est aussi incontournable quant à la diversification d’une économie qui a perdu toute sa substance – ou presque – à cause de l’effondrement des prix du pétrole.
Déjà dans les années 80, l’agriculture a été décrétée « priorité des priorités » : des slogans du genre « une école, un champ » étaient en vogue à cette époque sur toute l’étendue du territoire national.

Le Congo ne deviendra pas autosuffisant en produits agricoles par un simple coup de baguette magique. Cela ne pourra se faire que grâce à des efforts et à une réforme progressive et rationnelle du système agricole.

Germaine Mapanga
Avec Lesechos
 
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Congo – Agriculture : Le ministre Henri Djombo recherche 1000 milliards FCFA

Henri Djombo

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Répondant aux préoccupations du deuxième vice-président de la commission Affaires juridiques et administrives du Sénat, Jean-Pierre Ngouya,  le 17 mars lors des questions orales au gouvernement avec débat, sur l’état de l’agriculture et de l’alimentation au Congo,  le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la Pêche, Henri Djombo a, d’emblée rappelé aux élus nationaux que la question agricole ne relève pas simplement de la responsabilité des seules autorités qui en n’ont la mission mais de tous les citoyens au besoin de toutes les institutions.

Dans son questionnaire, Jean-Pierre Ngouya est revenu sur l’accord de financement signé entre le Congo et la Banque mondiale pour améliorer et booster l’agriculture congolaise.

Ledit accord, d’un montant de 60 milliards n’a pas encore été signé, a informé le ministre Djombo. Et même signé, celui-ci ne représente pas grand-chose au regard des besoins nutritionnels du pays estimés aujourd’hui à 1000 milliards de CFA a-t-il ajouté. 

« Pour promouvoir véritablement ce secteur, Il faut avant tout qu’on ait des objectifs communs. Donc, une vision commune, que nous décidions ensemble de mettre en place les moyens de mise en œuvre des projets de sorte que nous atteignions les objectifs que nous avons ensemble arrêtés » a-t-il indiqué en substance.

La mise en œuvre des différentes politiques dans ce secteur n’a pas produit de grands effets ou encore les effets escomptés, a reconnu le ministre, dans la mesure où, a -t-il déclaré, on n’a pas mis en adéquation les objectifs et les moyens de mise en œuvre.

 Henri Djombo s’est référé au plan de soutien à l’agriculture qui, selon  lui n’a reçu que 1milliard de FCFA au cours des trois dernières années, ce qui est une goutte d’eau dans la mer. « Si nous voulons développer l’agriculture, il faut y mettre les moyens et donc faire de celle-ci, une réelle priorité », a -t-il dit. 

Depuis 1985, le Congo n’a plus réalisé de recensement général de l’agriculture mais il est en cours, a informé Henri Djombo, pour, dit-il, disposer des informations et évaluer nos progrès ou nos échecs.

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S’agissant des importations de nos aliments, le ministre d’Etat a fait savoir que si nous importons beaucoup c’est parce que l’offre locale ne suffit pas et ce qu’il faut peut-être faire, c’est de réduire la valeur de ces importations pas par un coup de bâton magique mais par l’action.

« La responsabilité nous incombe à tous. Il nous faut faire de sorte que l’agriculture devienne une grande priorité nationale car nous n’avons vraiment pas d’impact sur le marché sous régional », a reconnu le ministre d’Etat.

Au sujet de la dernière préoccupation du vénérable Jean-Pierre Ngouya relative à la politique du gouvernement en matière de construction des structures de stockage des produits agricoles, Henri Djombo a souligné que le gouvernement, en partenariat avec le PDARP a réalisé quelques constructions le long des route nationales 1 et 2 notamment à Ngo dans les Plateaux, Bouansa dans la Bouenza, Moulendé dans le Niari, Obouya dans la Cuvette et ailleurs.

La vision du développement agricole est la même hier et aujourd’hui. Elle vise à améliorer les conditions des producteurs, a conclu le membre du gouvernement.

Rappelons que cette séance des questions orales au gouvernement avec débat a connu la participation d’autres ministres notamment celui de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, de l’Energie et de l’hydraulique, Serge Blaise Zoniaba, et de la Culture et des arts, Leonidas Carel Mottom Mamoni.

Jean Jacques Koubemba

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Congo : un « mois de l’agriculture » pour stimuler le développement de ce secteur

La Fao entend promouvoir l'agriculture familiale au Congo

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En partenariat avec le bureau du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, le gouvernement congolais va lancer ce 24 janvier « le mois de l’agriculture », une initiative visant à stimuler l’engagement des parties prenantes pour le développement de ce secteur source de diversification de l’économie et créateur d’emplois, a appris Xinhua.

L’initiative associe les organisations de la société civile engagées dans le secteur de l’agriculture, les étudiants, les parlementaires, les partenaires techniques et financiers, les entrepreneurs agricoles.

Elle s’appuie sur les résultats du Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes rurales (PDARP) placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP).

Son but est, selon le communiqué du MAEP, de renforcer le cadre de partenariat stratégique entre le Congo et le Groupe de la Banque mondiale.

Pour le Bureau du Groupe de la Banque mondiale au Congo, l’agriculture constitue l’un des axes prioritaires de sa coopération avec le Congo.

Tout au long du mois de février, il est prévu à Brazzaville et dans sa périphérie plusieurs rencontres d’échanges et des débats avec diverses parties prenantes.

Le mois de l’agriculture constitue la deuxième initiative du genre menée par le Bureau du Groupe de la Banque mondiale au Congo, après le mois de l’éducation organisé avec succès au mois d’octobre 2016.

Au Congo, dans l’optique de lutter efficacement contre la pauvreté qui touche environ 60% de la population active, le gouvernement congolais priorise le secteur de l’agriculture pour diversifier son économie à travers l’installation des unités de production capables de réduire la forte dépendance de l’économie vis-à-vis du pétrole.

« La diversification du tissu économique congolais est le plus sûr moyen de lutter contre la pauvreté, par la création de milliers d’emplois décents », estime les autorités congolaises.

Avec d’énormes potentialités agricoles, 8 millions d’hectares de terre cultivables, capables de satisfaire entièrement la demande alimentaire des 3,7 millions de Congolais, le pays compte cependant 21% d’âmes qui souffrent d’une sous-alimentation et 11,8% d’enfants en insuffisance pondérale, selon les statistiques de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI).

Les dernières enquêtes nationales sur la situation alimentaire et nutritionnelle menées au Congo relèvent une préoccupation majeure du gouvernement pour tenter de renverser la tendance.

« En dépit des atouts naturels dont dispose le pays, 26% d’enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique alors que 39% des ménages ne sont pas capables de couvrir leurs besoins alimentaires et n’ont pas accès à l’apport calorifique minimum de 2.400 calories par jour », précise les données de cette enquête.

Par ailleurs, pour espérer accroître sa production, le Congo a lancé, depuis 2012, plusieurs programmes et projets dont les effets se sont avérés peu porteur pour le pays. Il s’agit notamment du fonds de soutien à l’agriculture, du programme de distribution des semences et de repeuplement des cheptels, et le projet des villages agricoles financé à hauteur de 13 milliards de FCFA (26 millions de dollars).

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Congo – Brazzaville : Désormais, un ministre, un champ!

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C’est le mot d’ordre qui vient d’être lancé ce 29 juillet à Brazzaville au cours d’un conseil des ministres. Le président Denis Sassou N’Guesso a demandé à chaque membre du gouvernement d’entreprendre, avec ses émoluments, des activités agricoles, non pas seulement pour donner l’exemple aux populations, mais aussi pour participer à la consommation nationale.

Avec le peu que vous gagnez, faites un jadin potager par-ci, un champ de manioc par-là, une plantation d’arbres fruitiers un peu plus loin et pourquoi pas un élevage de porcs, de boeufs et de poissons. Le chef de l’Etat a ainsi exhorté ses collaborateurs, membres du gouvernement, à ne plus mépriser la terre, mais à la considérer comme la mère nourricière.

Avec leurs gros émoluments, les ministres ne sont pas obligés d’acheter une houe ou une bêche pour se jeter dans l’agriculture quand ils ne sont pas au cabinet pour signer les papiers, mais d’engager des ouvriers qui se retrouveront aisément dans leur métier de la terre.

Un peuple qui ne produit pas ce qu’il consomme, n’est pas un peuple libre, disait Sassou N’Guesso, alors très marxiste dans les années 1980. C’est à cette époque qu’il parlait d’autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000, tenant de cultiver quelques tomates sur l’Ile Mbamou.

Mais, avec le temps, la fameuse traversée du désert à Oyo, le chef de l’Etat s’est révélé, lui aussi avec ses émoluments et sa pension de retraite, un vrai agriculteur et éleveur. A Opikania, à quelques encablures de Oyo, il a fait elever un vrai ranch où naissent et vivent des boeufs, des moutons et surtout des chevaux. Un expert de Asperbras nous avait même promis du lait et du fromage, fruit des efforts du numéro un congolais. Et qu’est-ce qui peut justifier que les ministres n’emboîtent pas le pas au président? Allez, na bilanga!

Denis Sassou N’Guesso a donc expressement donné le top. Chaque samedi et dimanche, les ministres vont certainement visiter leurs exploitations agricoles au village et dans les périphéries de Brazzaville. De toute façon, ce n’est pas les véhicules qui manquent. Encore moins les tracteurs.

On verra juste comment les producteurs agricoles aux petits moyens et aux moyens rudimentaires vont réagir à ce mot d’ordre du président qui ne sera pas simplement appliqué comme un sport de week-end, mais bien plus comme une activité rentable. Les paysans qui ne peuvent accéder aux tracteurs ou aux véhicules pour transporter leurs fruits en ville, doivent désormais compter avec la concurrence des ministres, les fonctionnaires les mieux payés du Congo.

Voici donc l’extrait du Compte-rendu du conseil des ministres qui exhorte les membres du gouvernement à entreprendre dans la terre :

« Prenant de nouveau la parole, le Président de la République a invité instamment chaque Membre du Gouvernement à développer, sur la base de ses émoluments, des activités agricoles pérennes, dans le double souci d’aider au développement de la production agricole vivrière, et de donner l’exemple en investissant dans un secteur vital pour notre pays.

Au nom des Membres du Gouvernement, et en réponse à cette exhortation du Chef de l’Etat, M. Clément MOUAMBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a exprimé la pleine adhésion des Ministres à ce mot d’ordre, qui doit permettre aux responsable politiques de haut niveau d’aider à l’augmentation des capacités du secteur agricole, et ce à la satisfaction des populations congolaises ».

par Arsène SEVERIN

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Le Congo mise sur l’agriculture pour stimuler la croissance économique

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Image d’archive|© Reuters
Image d’archive|© Reuters

Le gouvernement congolais entend maintenir un niveau d’investissement élevé pour permettre à l’État de soutenir l’activité économique par le financement du secteur de l’agriculture capable de jouer le rôle de stimulateur de croissance.

« Nous voulons promouvoir trois secteurs importants pour le pays, à savoir l’agriculture, l’élevage et la pêche qui concourent majoritairement à la sécurité alimentaire du pays », a déclaré récemment Henri Djombo, ministre congolais de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Le développement de ses secteurs a pour objectif, non seulement de diversifier l’économie fortement dépendante du pétrole dont le prix du baril connait une forte dépression, mais aussi de contribuer à réduire le coût des importations des denrées alimentaires par une augmentation la production interne.

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« Nous avons des atouts indéniables : des terres arables qui ne sont occupées qu’au niveau insignifiant de 2%, des pluies abondantes ; nous sommes traversés par l’équateur, nous pouvons donc pratiquer une agriculture en contre-saison ; nous avons des apports agricoles mobilisables », a indiqué Henri Djombo.

En dépit de ces atouts, parvenir à une telle ambition nécessite des appuis financiers et techniques suffisants pour que le Congo parvienne, à court terme, à relever les défis d’assurer la sécurité alimentaire, selon des responsables.

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Un Sénégalais arrivé en pirogue en Espagne touche le gros lot pour Noël

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Un Sénégalais arrivé en Espagne à bord d'une embarcation de fortune a gagné 400.000 euros à la loterie de Noël espagnole
Un Sénégalais arrivé en Espagne à bord d’une embarcation de fortune a gagné 400.000 euros à la loterie de Noël espagnole

Un Sénégalais arrivé en Espagne à bord d’une embarcation de fortune a gagné 400.000 euros à la loterie de Noël espagnole, en Andalousie où il a travaillé dans des serres, a annoncé mercredi un journal local.

« Je n’arrive pas à y croire, si je vous disais que je n’avais même pas cinq euros » en poche, s’est exclamé mardi ce Sénégalais de 35 ans, Ngame, temporairement sans travail, interviewé par le journal La voz de Almeria, dans la ville touristique et agricole de Roquetas de Mar.

Une pluie de 140 millions d’euros est tombée sur cette ville de 92.000 habitants de la province d’Almeria: le premier prix de la Loterie de Noël doit être réparti entre la multitude d’acheteurs des tickets de la série gagnante.

« J’ai rencontré ce Sénégalais à la boutique de la loterie, avec sa femme, il avait dans les mains son ticket gagnant » pour 400.000 euros, a raconté à l’AFP la journaliste de La voz de Almeria, Noelia Lazaro, qui a signé l’article.

Ngame lui a alors expliqué qu’il était arrivé il y a huit ans sur l’île espagnole de Tenerife, dans l’archipel des Canaries, à bord d’une embarcation de fortune, avec sa femme, pour gagner ensuite Almeria. « Nous étions 65 personnes à bord et c’est grâce aux Espagnols que nous sommes ici, ils nous avaient sauvé quand nous étions déjà dans l’eau » après avoir fait naufrage, a-t-il assuré.

Ensuite, sa vie ne fut pas facile, à enchaîner les emplois temporaires sous les serres des exploitations agricoles, jusqu’à se retrouver sans travail.

« Roquetas est connue, tout comme El Ejido, comme le garde-manger de l’Europe, car d’ici sortent l’essentiel des légumes consommés par les Européens », a expliqué à la télévision publique un adjoint au maire, José Juan Rodriguez.

Le gros lot sera « une vraie bénédiction » pour la ville, a dit l’élu, car « le taux de chômage a énormément augmenté ces dernières années avec la crise, et atteint les 30% ».

Roquetas de Mar fait partie de l’une des vastes zones maraîchères d’Europe, surnommée « la mer de plastique », parce que des dizaines de milliers d’hectares de serres s’y agglomèrent à perte de vue.

Main-d’oeuvre à bon marché, les immigrés font tourner cette agriculture intensive, à des coûts de production extrêmement faibles, leur salaire étant encore plus bas s’ils sont clandestins.

Par l’AFP

La Fao entend promouvoir l’agriculture familiale au Congo

La Fao entend promouvoir l'agriculture familiale au Congo

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La Fao entend promouvoir l'agriculture familiale au Congo
La Fao entend promouvoir l’agriculture familiale au Congo

La FAO déterminée à promouvoir l’agriculture familiale au Congo – Le représentant de l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Congo, Dieudonné Koguiyagda, a exprimé la détermination de son institution à promouvoir l’agriculture familiale en 2015, conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui prône la lutte contre la faim.

‘’Si toutes les familles étaient en mesure d’assurer leur propre nourriture, nous aurons gagné déjà en termes de sécurité alimentaire’’, a souligné le fonctionnaire onusien, ajoutant qu’outre le débit excédentaire de l’eau qui doit être maîtrisé, toutes les conditions sont favorables pour développer cette agriculture.

Le représentant de la FAO a suggéré la nécessité d’une coordination effective des différents acteurs évoluant dans ce secteur, en vue de développer une vraie stratégie qui prend en compte, aussi bien le volet industriel que familial.

Déterminé à développer ce projet, le responsable onusien estime, par ailleurs, que ‘’2014 a été pour le Congo, une année de sensibilisation de l’opinion nationale sur l’importance de cette agriculture. Il faut donc continuer à promouvoir cette approche dont les effets sont prometteurs’’.

Pour parvenir à ce noble objectif, la FAO Congo promet d’apporter une assistance technique, en s’inspirant de l’expérience acquise dans d’autres pays. Cette assistance technique qui vise l’amélioration de la production familiale, s’appuie sur l’élaboration des stratégies agricoles, la promotion de l’utilisation des semences améliorées, ainsi que l’encadrement rapproché en vue de renforcer le niveau institutionnel des familles.

A ces stratégies, s’ajoute également la mise en œuvre des programmes de terrain devant servir de référence pour le gouvernement et les partenaires au développement afin d’agir de manière complémentaire.

Cependant, pour développer des politiques agricoles fiables, la maîtrise des données statistiques agricoles de chaque département s’avère indéniable. D’où la nécessité d’actualiser les données, une action qui sert à formuler des politiques projetant le niveau de production potentielle, puis élaborer une stratégie au sein de ce secteur, avec une base de données fiables.

Avec l’appui de la FAO, le gouvernement congolais a lancé récemment le recensement agricole général, rappelle-t-on.

(Pana