Le commissaire général du Festival panafricain de musique (Fespam), Hugues Gervais Ondaye, a rencontré, le 16 janvier à Brazzaville, les directeurs des hôtels, agences de voyage et de tourisme, ainsi que des compagnies aériennes, pour les informer des innovations et réformes engagées dans la prochaine édition.
Parmi les innovations figure, entre autres, la mise en place du site web www.fespam.africa. Ce site recouvre les différentes missions du Fespam, notamment les missions politique, culturelle, artistique et touristique. On y trouve aussi des portails pays, des informations des différents artistes, des éditions antérieures du Fespam, etc.
Hugues Gervais Ondaye a indiqué que la dimension touristique a été laissée aux partenaires. Il leur a demandé d’être un peu plus flexibles pendant les éditions de Fespam, en proposant des prix préférentiels pour les festivaliers. Il les a également informés de la mission de prospection qu’effectueront les tour-opérateurs à Brazzaville.
« Nous leur avons annoncé qu’il y a des tour-opérateurs qui ont contacté le Fespam et qui veulent bien travailler avec eux. Il y aura donc une mission de prospection de ces tour-opérateurs pour travailler sur le package Fespam. Aussi, le Fespam pourrait accorder les facilitations au travers des visas et le traitement particulier dans les sites d’accueil, notamment l’aéroport, le Beach », a fait savoir le commissaire général.
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Hugues Ondaye a rassuré ses partenaires de la tenue effective de cet événement cette année. « Le Festival panafricain de musique aura lieu. D’ici là, nous aurons une session du comité de direction qui va décider des nouvelles dates. Ce qui est sûr, c’est que le mois du festival est connu, c’est le mois de juillet. Nous devrons tous lutter ensemble pour que le Fespam n’échoue pas, c’est l’une des exigences de l’Union africaine. Nous devrons nous y atteler pour éviter de toujours recevoir des blâmes comme cela arrive à chaque édition », a t- il dit.
Satisfait de cette communication, le directeur général du groupe Pefaco hotels, Alexandre Becher, a félicité l’initiative. « Cette préparation montre une vraie volonté de vouloir réussir cette édition. C’est un joli rayonnement international de l’Afrique mais, c’est aussi un moyen de faire découvrir et attirer de nouveaux visages au Congo, montrer que l’Afrique a des talents à peine croyables. Je pense que cette année, l’édition tombe à merveille. C’est une très belle initiative du ministère de nous demander d’apporter nos contributions à la bonne réussite de ce festival», a-t-il indiqué.
L’Égyptien Mohamed Salah a été désigné, mardi soir à Dakar, meilleur footballeur africain de l’année, se succédant sans surprise à lui même au détriment encore de son coéquipier de Liverpool Sadio Mané et du Gabonais d’Arsenal Pierre-Emerick Aubameyang.
La révélation a été faite au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad), au cours de la cérémonie des Caf Awards 2018 à Dakar.
Mohamed Salah, qui égale ainsi le Sénégalais Elhadji Diouf (2001 et 2002), « dédie ce trophée à (s)on pays, l’Égypte ».
Debout devant le président libérien Georges Weah, un ancien grand footballeur qui lui a remis son trophée, il a été très bref en propos même s’il cachait à peine sa joie.
Le Sénégal peut toutefois se consoler d’avoir obtenu des représentants dans l’équipe type de l’année de la CAF, en l’occurrence Sadio Mané et Kalidou Koulibaly, « meilleurs dans leurs postes » selon les votants.
La gouvernance internet en Afrique centrale en débat à Brazzaville
Des experts de la sous-région ont entamé, le 13 décembre, à l’initiative de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), des travaux de l’édition 2018 du Forum sur la gouvernance internet de l’Afrique centrale sur le thème « Economie numérique et Blockchain, opportunité de développement et d’Innovation en Afrique Centrale ».
Ouvert par le ministre congolais des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, le forum se donne mission de faciliter l’échange d’informations et de bonnes pratiques autour des politiques multisectorielles, des normes et approches réglementaires qui garantissent un accès équitable et abordable ainsi qu’une bonne gestion des ressources critiques et fondamentales de l’Internet.
Jusqu’au 14 décembre, les participants à ce forum devront examiner la consolidation de la place d’un processus africain coordonné vis-à-vis des enjeux liés à la gouvernance de l’internet en Afrique et soutenir le modèle du dialogue multi-acteurs pour la gouvernance de l’internet.
L’internet n’est plus un luxe pour l’Afrique mais un bien indispensable d’utilité publique qui ne cesse de s’étendre, devenant de plus en plus un marché majeur. Selon les derniers chiffres de l’Internet live stats, le continent compte désormais près de 281 millions d’internautes pour un taux d’accès moyen d’à peine 23%.
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De nombreuses études indiquent, en effet, une augmentation rapide de ce taux. « Ce qui met en exergue un des enjeux majeurs de la pertinence de l’internet en Afrique, à savoir la vulnérabilité face à la cybercriminalité», a indiqué le directeur général de l’Arpce, Yves Castanou, pour qui il est évident que les Etats et les gouvernements de la sous-région doivent s’investir non seulement pour améliorer l’accès à internet mais aussi pour garantir une bonne gestion de cette ressource.
Plusieurs représentants des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales, à l’instar de l’Union africaine et l’Internet corporation for assigned names and numbers, prennent part aux assises.
Créé en 2005 à Tunis (Tunisie), lors du Sommet mondial sur la société de l’information, le Forum sur la gouvernance internet est un cadre de réflexion aux problématiques liées à l’internet. Il se veut être un tremplin pouvant faciliter les échanges et passer en revue les questions pertinentes et importantes liées à l’impact de l’internet dans les politiques et stratégies de développement des Etats, résolument engagés sur les sentiers de l’émergence.
L’équipe congolaise de handball féminin a battu celle du Maroc sur le score de 36 buts à 23, en match d’ouverture la 23ème édition du championnat d’Afrique des nations de handball féminin
L’équipe congolaise de handball féminin a battu celle du Maroc sur le score de 36 buts à 23, en match d’ouverture la 23ème édition du championnat d’Afrique des nations de handball féminin, challenge Edith Lucie Bongo Ondimba.
Joué dimanche au Palais du sport de Kintélé, en présence du chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso et du président de la Confédération africaine, Aremou Mansourou, le match fut très intense en première mi-temps, terminée en faveur des Congolaises : 15 buts à 11. Jouant sur le même tempo, elles ne lâcheront pas prise jusqu’au coup de sifflet final : 36 buts à 23.
Peu avant la cérémonie d’ouverture de la compétition, trois matchs se sont joués au gymnase « Nicole Oba » et ont donné les résultats suivants : Groupe A : Sénégal bat Cameroun 23 à 18, Algérie bat Côte d’Ivoire 27à 25 et Angola, tenante du titre, bat Guinée 40 à 17.
#Congo – L’équipe congolaise de handball féminin a battu celle du #Maroc sur le score de 36 buts à 23, en match d’ouverture la 23ème édition du championnat d’Afrique des nations de handball féminin. https://t.co/tZxRAl7SCppic.twitter.com/D2cyAgZBDi
La deuxième journée de cette compétition prévoit ce lundi le programme suivant :
Groupe A : Tunisie /Sénégal et Algérie/Cameroun
Groupe B : RD Congo/Maroc et Guinée /Congo-Brazzaville.
Le Congo organise cette compétition pour la deuxième fois, après l’édition tenue sur son sol en 1979. A l’époque, le trophée portait le nom du président Marien Ngouabi et le Congo l’avait remporté devant le Cameroun.
Le président chinois Xi Jinping ouvre un sommet Chine-Afrique, le 3 septembre 2018 à Pékin (Xinhua)
La Chine va consacrer 60 milliards de dollars supplémentaires au développement économique des pays africains, a promis lundi son président, Xi Jinping, lors de l’ouverture d’un vaste sommet Chine-Afrique à Pékin.
Ce soutien du géant asiatique comprendra notamment 15 milliards de dollars « d’aide gratuite et de prêts sans intérêts », a souligné M. Xi, alors que Pékin est volontiers accusé d’imposer à ses partenaires un endettement intenable via d’onéreux crédits.
En ouvrant d’un long discours le septième « Forum sur la coopération sino-africaine », le président chinois s’est ainsi montré soucieux de désamorcer les critiques grandissantes visant l’aide de Pékin aux pays en développement.
Il a ainsi assuré, mais sans préciser de calendrier ni de liste des Etats concernés, que la Chine « annulerait » une partie de la dette, arrivant à maturité cette année, des pays les moins développés, enclavés ou insulaires, du continent africain.
Parmi les 60 milliards de dollars de financements supplémentaires promis, figurent par ailleurs des lignes de crédit de 20 milliards de dollars. Deux fonds, consacrés à la finance du développement et au financement des importations de biens africains, seront également établis, d’un montant cumulé de 15 milliards de dollars.
Enfin, les entreprises chinoises seront encouragées à investir « au moins 10 milliards de dollars » en Afrique au cours des trois prochaines années.
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Lors du précédent sommet Chine-Afrique, à Johannesburg en 2015, Xi Jinping avait déjà annoncé une enveloppe de 60 milliards de dollars d’aide et de prêts à destination des pays africains.
Le géant asiatique a de fait investi annuellement plusieurs milliards de dollars en Afrique depuis 2015 dans des infrastructures (routes, chemins de fer, ports) ou des parcs industriels.
Mais ces investissements, largement salués par les pays africains désirant doper leur développement économique, a également dangereusement grossi leur endettement et leur dépendance vis-à-vis de Pékin, dénoncent des critiques croissantes venues d’Occident.
Le Fonds monétaire international (FMI) a également fait part de son inquiétude, s’alarmant par exemple du cas de Djibouti: la dette publique extérieure de ce pays de la Corne de l’Afrique a bondi de 50 à 85% du PIB en deux ans en raison des créances dues à l’Exim Bank, une institution étatique chinoise.
Selon le cabinet américain China Africa Research Initiative (Cari), basé à Washington, la Chine a prêté à l’Afrique un total de 125 milliards de dollars entre 2000 et 2016.
Pour autant, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rejeté lundi à Pékin l’étiquette de « néo-colonialisme » à propos de l’aide chinoise à l’Afrique.
Décès de Kofi Annan : Sassou N’Guesso déplore la perte « d’un digne fils de l’Afrique »
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso a salué dimanche la mémoire de l’ancien Secrétaire des Nations Unies, Kofi Annan décédé samedi à l’âge de 80 ans, déplorant la perte « d’un digne fils de l’Afrique ».
« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de ce digne fils de l’Afrique », écrit le président Sassou dans son message de condoléances adressé dimanche à son homologue ghanéen, le président Nana Akufo Addo.
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« L’ancien Secrétaire général des Nations Unies était une personnalité émérite, un grand défenseur des idéaux de paix, de justice et de progrès. La République du Congo perd, à travers cet évènement tragique, un frère qui a marqué de son empreinte personnelle la consolidation de la paix à la suite des troubles socio-politiques survenus dans notre pays », a ajouté le chef de l’Etat congolais.
Il a conclu: « En cette circonstance particulièrement douloureuse, je vous adresse au nom du peuple congolais, de son gouvernement et à mon nom propre , les condoléances le plus émues au peuple ghanéen, a vous-même et à la famille éplorée ».
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a salué récemment les relations bilatérales entre le Congo et la Chine et a dit avoir confiance en la coopération sino-africaine.
La création de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA) à Brazzaville est « une bonne décision » dans le cadre de la coopération, a déclaré le président dans une interview accordée à Xinhua. Le président Sassou Nguesso a inauguré le nouveau siège de cette banque sino-congolaise en avril dernier.
La BSCA, à capitaux mixtes congolais et chinois, est un important vecteur de développement. La création de cette banque ne concerne pas seulement le Congo, elle a également une vocation africaine. Le président chinois et les dirigeants africains ont pour volonté de renforcer la collaboration dans tous les domaines, et la banque en fait typiquement partie, a rappelé le président congolais.
M. Sassou Nguesso a visité la Chine quatorze fois. Lors de sa dernière visite en 2016 à Beijing, les dirigeants congolais et chinois ont décidé de hisser la relation bilatérale au niveau de partenariat de coopération stratégique global. Le président congolais a affirmé que Brazzaville et Beijing partageaient la même volonté de renforcer leur coopération bilatérale.
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Selon le président congolais, la BSCA a érigé au centre de Brazzaville un immeuble « magnifique », qui apporte « un plus » à l’image de la capitale congolaise. La banque a commencé son fonctionnement avec la création d’emplois, et a assuré à la population locale un accès simplifié aux services bancaires.
Il s’est également félicité de la construction de la route nationale 1 par une entreprise chinoise, qui réalise le vieux rêve de relier Pointe-Noire à Brazzaville. Pour lui, la construction de cette route qui relie la capitale et la deuxième plus grande ville du pays est un exploit auquel beaucoup de gens ne croyaient pas au départ.
Cette route, reliant le port en eaux profondes de Pointe-Noire et la ville de Brazzaville sur les rives du fleuve Congo, favorise la circulation des personnes et des biens, ce qui a une importance économique, sociale et culturelle immense, a souligné M. Sassou Nguesso.
Le président a par ailleurs invité les entreprises chinoises à s’installer dans la Zone économique spéciale de Pointe-Noire, un projet s’inspirant de l’expérience de réforme chinoise, porteuse d’espoir dans le processus d’industrialisation du Congo.
Le chef de l’Etat congolais estime que le partenariat avec la Chine devrait couvrir tous les domaines d’activités, et que « les conditions sont ici réunies » pour que les sociétés chinoises opèrent au Congo comme d’autres « dans une compétition saine ». Il affirme qu’avec les efforts du gouvernement visant à améliorer le climat des affaires, les sociétés chinoises « trouveront leur compte » et sont donc invitées à investir au Congo dans le cadre de la coopération sino-congolaise.
En ce qui concerne la coopération sino-africaine, le président congolais estime que les principaux axes de la coopération sont suivis. Si l’on passe en revue les rapports entre l’Afrique et la Chine, leur coopération est fortement basée sur l' »amitié sincère » et le « respect réciproque », selon le président.
Il faut que les peuples et les dirigeants se respectent, et que la coopération soit basée sur la réciprocité des bénéfices, a-t-il expliqué, estimant que la coopération sino-africaine était « sur la bonne voie ».
Quant au prochain sommet du Forum de la coopération sino-africaine, qui réunira les dirigeants africains et chinois en septembre prochain à Beijing, M. Sassou Nguesso s’est dit persuadé que ce serait un grand sommet sino-africain, qui agrandirait les perspectives de la coopération entre l’Afrique et la Chine.
Déclaration des Chefs d’Etat réunis lors du 1er Sommet sur le bassin du Congo
Voici le texte intégral de la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement réunis dans le cadre du Premier Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, tenu dimanche à Brazzaville, avec la participation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste:
“Nous, Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, réunis à Brazzaville le 29 avril 2018,
Rappelant la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains réunis à Marrakech le 16 novembre 2016, lors du 1er Sommet Africain de l’Action en faveur de la co-émergence continentale, à l’initiative de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc et en marge de la 22e Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22), au cours de laquelle il a été décidé de la création de trois commissions dédiées :
– à la région du Sahel, présidée par la République du Niger ;
– à la région du Bassin du Congo, présidée par la République du Congo ;
– Aux Etats Insulaires, présidée par la République des Seychelles.
Rappelant la Décision de la 28e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis Abeba, en Ethiopie, qui a entériné la décision portant création de ces trois commissions ;
Rendant un vibrant hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui, de par sa présence exceptionnelle, réaffirme son engagement constant en faveur d’une co-émergence durable de l’Afrique ;
Saluant le rôle pionnier joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et sa Vision pour une Afrique forte et résiliente, qui se traduit, entre autres, par un renforcement de l’engagement africain dans la lutte contre le changement climatique et la mobilisation d’un ensemble de leviers novateurs et structurants au service d’un développement durable et inclusif du continent ;
Saluant le leadership et la disponibilité du Royaume du Maroc, en tant que Partenaire Fondateur, à partager son expérience et son expertise reconnues pour faire émerger des réponses innovantes et concrètes face aux défis posés par les changements climatiques, dans le cadre d’une coopération sud-sud ambitieuse, à même de garantir un développement harmonieux et durable de l’Afrique ;
Félicitant le Royaume du Maroc pour son engagement dans l’opérationnalisation du Fonds Bleu à travers l’appui technique du Centre de Compétences Changements Climatiques (4C Maroc) ;
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Saluant l’engagement résolu de l’Union Africaine et du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains sur les Changements Climatiques (CAHOSCC), des Communautés Economiques Régionales (CER), de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), de la Banque Africaine de Développement et des banques de développement sous-régionales ;
Félicitant Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République Française, de l’initiative de l’organisation, en collaboration avec la Banque Mondiale et les Nations Unies le 12 décembre 2017 à Paris, du « One Planet Summit » sur la finance climat en vue d’accélérer les investissements en faveur d’une économie bas carbone ;
Rappelant la création du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, concrétisée par la signature, le 9 mars 2017 à Oyo, dans le Département de la Cuvette en République du Congo, du Mémorandum d’Entente entre la République de l’Angola, la République du Burundi, la République du Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, la République Gabonaise, la République du Rwanda, la République du Tchad, et le Royaume du Maroc ;
Reconnaissant le Fonds bleu et le Fonds pour l’économie verte en Afrique Centrale comme outils de financement de la Commission Climat du Bassin du Congo ;
Rappelant la Déclaration de Brazzaville, du 05 octobre 2017, des Ministres africains de l’environnement, de l’économie et des finances, des représentants des Communautés Economiques Régionales (CER), sur l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et la position commune africaine à la 23e Conférence des Parties (COP23) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de novembre 2017;
Rappelant le Communiqué final des travaux de la session inaugurale du Comité ad’hoc régional sur le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, tenue à Rabat le 12 mars 2018, qui a validé les termes de référence de l’étude de préfiguration dudit Fonds ;
Conscients du rôle des forêts du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical humide après l’Amazonie, dans la régulation du climat mondial, en raison de sa très haute capacité de séquestration de carbone ;
Considérant la Déclaration de Yaoundé du 17 mars 1999 sur la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale;
Rappelant la Déclaration de Brazzaville issue de la troisième réunion des partenaires de l’Initiative Mondiale sur les Tourbières, tenue du 21 au 23 mars 2018 ;
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Considérant le potentiel important en énergies renouvelables du Bassin du Congo, notamment l’hydroélectricité ;
Considérant le rôle important en apport minéral que joue la poussière de Bodélé du désert du Tchad dans l’équilibre écologique mondial à travers son dépôt dans la forêt amazonienne ;
Réaffirmant notre volonté de promouvoir un développement inclusif et durable, et de faire de la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques une haute priorité dans la zone de la Commission Climat du Bassin du Congo ;
Considérant à cet égard les efforts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur la lutte contre les changements climatiques notamment à travers le rôle joué par la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) dans la préservation des forêts du Bassin du Congo et sa contribution au développement durable ;
Tenant compte de la contribution de la Commission Internationale du Bassin du Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) à une meilleure gestion des ressources en eau ainsi que de celle de la Commission Régionale des Pêches du Golfe de Guinée (COREP) en matière de gestion durable des ressources halieutiques ;
Prenant acte du Protocole instituant la Commission Climat du Bassin du Congo ;
Nous engageons à :
1. Œuvrer pour la transformation structurelle des économies de la zone de la Commission Climat du Bassin du Congo pour assurer un développement inclusif et durable, de manière à éradiquer la pauvreté et améliorer le bien-être des populations en activant tous les leviers humains, financiers, techniques et technologiques ainsi que les opportunités offertes par l’économie verte et l’économie bleue ;
2. Agir sans délai, en soutien aux deux Déclarations de Brazzaville, pour l’opérationnalisation et la promotion du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo comme un des outils financiers de la Commission Climat du Bassin du Congo et apporter notre appui total à la mise en œuvre de la Feuille de route 2018-2019 ;
3. Initier et encourager les plans d’investissement climat des Etats de la Commission Climat du Bassin du Congo, les projets et programmes de toutes les parties prenantes pour concilier la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et le développement économique inclusif et durable ;
4. Mutualiser nos efforts en vue de doter nos Etats de politiques, stratégies et plans d’action climat et à les mettre en œuvre ;
5. Accélérer la réalisation des initiatives déjà identifiées ou lancées (contributions déterminées au niveau national, plans nationaux d’adaptation), en s’appuyant non seulement sur les ressources intrinsèques mais également en mobilisant les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux ainsi que les acteurs non-étatiques, notamment le secteur privé ;
6. Doter la Commission Climat du Bassin du Congo d’un budget lui permettant d’accomplir ses missions;
7. Œuvrer en intelligence avec les institutions sous-régionales existantes : COMIFAC, CICOS, dans le cadre d’une économie d’échelle dans l’action de la Commission Climat du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo.
Invitons l’Union Africaine à apporter son soutien aux efforts visant l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ;
Appelons solennellement la Communauté internationale, notamment les agences du Système des Nations Unies et les fondations philanthropiques, à soutenir pleinement la présente Déclaration en vue de favoriser des synergies et une forte collaboration entre le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et les autres mécanismes financiers internationaux dédiés à la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et pour la promotion du développement durable ;
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Exhortons l’ensemble des bailleurs de fonds et des investisseurs privés à apporter leur soutien à la Commission Climat du Bassin du Congo pour financer les plans d’investissement climat, les initiatives nationales et sous-régionales pour concilier la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et le développement économique, pour la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations ;
Désignons Son Altesse Royale La Princesse LALLA HASNAA, Présidente de la Fondation MOHAMMED VI pour la Protection de l’Environnement, Monsieur JEAN YVES OLIVIER, Président de la Fondation de Brazzaville pour la Paix et la conservation, Monsieur MARIA DE FATIMA MONTEIRO JARDIM et Monsieur LOKUA KANZA, Artiste Musicien, Ambassadeurs de bonne volonté de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, pour la mobilisation des ressources financières ;
Félicitons Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo et Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, pour les efforts louables déjà consentis et lui exprimons notre plein soutien à poursuivre le processus d’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo et de son outil financier, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo”.
Avec un capital de 50 milliards de francs CFA (94,1 millions de dollars), détenu à 50% par l’Agricultural Bank of China (ABC), la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA) projette une augmentation de celui-ci de 20 milliards de FCFA (37,6 millions de dollars) à la fin de cette année, a annoncé mardi le président de son conseil d’administration, Roger Rigobert Andely.
« J’ai le plaisir de vous annoncer que nos actionnaires envisagent à la fin de cette année une augmentation du capital de 20 milliards de francs CFA, pour laquelle la partie congolaise a déjà versé sa part. Cette augmentation du capital va nous porter au niveau de la première banque la mieux dotée en capital social de la zone CEMAC » (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), a-t-il déclaré lors de l’inauguration du siège de la banque à Brazzaville.
Dernière-née des banques congolaises, la BSCA a débuté ses activités en 2015. Elle occupe actuellement la 7ème place nationale pour les crédits et la 5ème pour les dépôts. Ses premiers bénéfices sur l’exercice comptable clos au 31 décembre 2017 sont de 1,7 milliard de FCFA (3,2 millions de dollars), après une perte de 452 millions de FCFA en 2016 (850.000 dollars).
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Cette banque qui se déploie progressivement sur le territoire congolais devrait à terme couvrir les pays d’Afrique centrale et ceux des autres régions du continent. Elle a été créée à l’initiative des présidents congolais Denis Sassou N’ Guesso et chinois Xi Jinping. Son objectif est d’accompagner le développement socioéconomique de l’Afrique en soutenant les efforts à la fois du secteur privé et des pouvoirs publics.
Venue participer à l’inauguration du siège de la BSCA, la vice-présidente d’ABC, Guo Ningning, a signifié que sa structure soutiendrait le développement des activités et l’augmentation du capital social de la BSCA.
En Ouganda, 23 radios ont été fermées pour avoir fait la promotion de la sorcellerie.
L’autorité des communications a déclaré que les « sorciers » utilisent des stations de radio pour abuser des gens.
Ils sont accusés de prétendre spouvoir régler les problèmes des gens en échange d’argent.
47 radios privées seront fermées au Mali
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Tanzanie : deux radios suspendues
Le mois dernier, le gouvernement a prévenu que les stations de radio seraient fermées ou sanctionnées si elles continuaient à faire de la publicité pour la sorcellerie et à accueillir des guérisseurs traditionnels dans leurs émissions .
L’Ouganda compte près de trois cents stations de radio et la concurrence pour la publicité est féroce.