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L’homme qui se considère volontier comme «un dictateur du développement» se dit «fier» d’être qualifié de «dictateur» par les Occidentaux, «habitués à ce que les chefs d’Etat africains ne soient que des béni oui-oui».
«Lorsque j’ai pris le pouvoir, ce pays était un des plus pauvres au monde, il ne l’est plus. Il y a une opposition, un parlement, un système de santé fiable…» a-t-il ajouté dans son entretien à Jeune Afrique.
La Gambie reste classée comme un des pays les plus pauvres de la planète mais «à quoi sert-il d’avoir un taux de croissance à deux chiffres quand la moitié des écoles sont vides parce que les enfants sont obligés de travailler?» déclare-t-il. «J’ai un problème avec les institutions de Bretton Woods. Ma croissance, ma prospérité, c’est moi qui les définis», estime-t-il.
Yahya Jammeh est parvenu au pouvoir en 1994 puis élu en 1996, réélu tous les cinq ans depuis et candidat au scrutin présidentiel prévu en décembre.
©RT
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