
Une vingtaine de personnes membres de la plate-forme dirigée par Claudine Munari a été interdite de manifester, le 27 novembre, au rond-point Moungali, dans le 4earrondissement de Brazzaville, par la police qui a fait usage des gaz lacrymogènes.
Munis d’une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Débout pour la libération du Pool et des prisonniers politiques », les participants à la marche ont été conduits par la présidente du groupement ploitique de l’opposition congolaise, Claudine Munari, qui avait à ses côtés Jean-Baptiste Bouboutou-Bemba et Clément Mierassa. En effet, les manifestants sont arrivés au rond-point Moungali aux environs de 11 h 00 et y ont passé plus de 20 mn.
Après avoir perturbé la circulation pendant près d’une vingtaine de minutes, les manifestants ont été dispersés par la police. Ils exigeaient, entre autres, la libération d’André Okombi Salissa, Jean Marie Michel Mokoko et Paulin Makaya. On pouvait également entendre de leurs voix « Payez les retraités ».
Du côté des autorités, l’on estime qu’elles n’ont pas été informées de cette démarche.