Le président congolais Denis Sassou Nguesso n’a pas du tout apprécié l’attaque au cocktail Molotov et à la voiture bélier dont a fait l’objet l’ambassade du Congo à Paris dans la nuit du 20 au 21 juin.
L’attaque a été menée par un commando non encore identifié. Suite à cette attaque, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a déclaré le 21 juin être attentif à la situation des opposants congolais. Il a appelé au dialogue et au respect de l’État de droit. Suite à cet incident, Jean-Claude Gakosso, le ministre congolais des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Brazzaville pour lui rappeler les obligations de la convention de Vienne.
Cette convention stipule que l’État accréditaire se doit d’assurer la sécurité des locaux de l’État accréditant. «Comment réagiriez-vous si votre ambassade subissait le même sort et si vos diplomates étaient menacés ? », a commenté le chef de la diplomatie congolaise, selon Jeune Afrique.
De son côté, les informations indiquent que Denis Sassou Nguesso a déclaré, en privé, que la situation est préoccupante suite à l’attaque de l’ambassade. On se souvient que depuis près d’un an, des plaintes déposés ont été déposées par l’Etat congolais pour voies de fait sur les services de son ambassade à Paris. Mais ces plaintes n’ont pas donné lieu à des enquêtes sérieuses de la part de Paris.
