Congo : Des agents du CNLS exigent le paiement de leurs 20 mois d’arriérés de salaires

[GARD align= »center »]

 les agents du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) ont organisé un sit-in le 30 novembre à Brazzaville pour revendiquer les 20 mois de leurs salaires impayés.
les agents du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) ont organisé un sit-in le 30 novembre à Brazzaville pour revendiquer les 20 mois de leurs salaires impayés.

A quelques heures de la célébration de la Journée internationale de lutte contre le VIH/ Sida, les agents du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) ont organisé un sit-in le 30 novembre à Brazzaville pour revendiquer les 20 mois de leurs salaires impayés.

L’ambiance était inhabituelle au siège du Secrétariat exécutif permanent du Conseil national de lutte contre le sida (SEP-CNLS). Sur le portail cadenassé de l’entrée principale, les agents de cette structure ont accroché des pancartes où l’on pouvait lire «vingt mois c’est trop !!», «nous réclamons nos salaires », etc. C’est un ras-bol mêlé au désespoir qu’ils ont tenu à exprimer après avoir entrepris quelques démarches infructueuses à la Présidence de la République et au ministère de la santé et de la population, selon  les grévistes.

Mais, le mouvement a été très vite arrêté par la police, qui est intervenue pour disperser les grévistes, avant d’ouvrir le portail du CNSL qui était mis sous scellé.

«Après toutes les revendications, toutes les démarches, nous voulons nous faire entendre. Nous sommes des pères et mères de famille. Nous sommes surendettés, nous voulons tout simplement que l’Etat paye nos salaires», a laissé entendre Michel Mabandza, un des grévistes.

D’après les manifestants, tout a commencé en décembre 2012 quand le Fond mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a demandé, au terme d’un accord au gouvernement, de supporter le budget de fonctionnement de cinq antennes départementales sur les douze que compte le pays. Notamment, les es départements de la Likouala, des Plateaux, de la uvette-Ouest, du Pool et du Kouillou.

Ainsi, depuis mai 2014, ucun salaire n’a été payé aux agents évoluant dans ces départements, tandis que les agents pris en charge par le Fond mondial de lute contre le sida, la tuberculose et le paludisme perçoivent leurs salaires.

Les grevistes ont indiqué que ce problème a occasionné des défaillances dans les opérations de lutte contre le VIH/sida organisées par le CNLS. Avec cette situation, la célébration, le 1er décembre, de la Journée mondiale de lutte contre le sida risque d’être perturbée au Congo.

«Notre action est humanitaire, puisqu’il s’agit de prendre en charge les personnes vivant avec le VIH et faire le dépistage de la maladie en vue de la prévention. A ce rythme, les malades du sida auront beaucoup de difficulté pour se procurer un bon traitement», a délploré un autre gréviste.

Lauchard Elenga

Mise en place d’une cellule de crise pour les sinistrés des pluies à Brazzaville

des pluies à Brazzaville

[GARD align= »center »]

des pluies à Brazzaville
Les pluies qui se sont abattues les 20 et 21 novembre dernier à Brazzaville ont provoqué d’énormes dégâts dans plusieurs quartiers de Talangaï et de Djiri

Les pluies qui se sont abattues les 20 et 21 novembre dernier à Brazzaville ont provoqué d’énormes dégâts dans plusieurs quartiers de Talangaï et de Djiri. Devant l’urgence, une cellule de crise a été mise en place pour voler aux secours des sinistrés.

Presque tous les quartiers nord de Brazzaville ont été touchés par des inondations et des glissements de terrains. Des maisons et voitures à Ngamakosso et Petit-Chose, dans le sixième arrondissement Talangaï, ont été profondément englouties par le sable. Ce sable provient directement des montagnes situées au-dessus du marché maman Mboualé, à cause du déferlement des eaux dans les ruelles et avenues.

Ce ruissellement a provoqué l’ensablement de la rue Ndolo, la principale artère de ce quartier. Le déferlement de ces eaux a pris de l’ampleur depuis que plusieurs habitants ont anarchiquement construit sur la montagne.

Du côté de Djiri, la rivière Tsiémé est sortie de son lit et a inondé les ponts de Mikalou et de la Tsiémé, rendant ainsi difficile la circulation dans cette zone. Des habitations riveraines ont été dévastées, voire emportées par les eaux. La même scène s’est répétée dans les quartiers Moukondo, Cité de 17, mMkanbandilu, etc.

Plusieurs véhicules se sont enlisés sur la route nationale n°2, au niveau du pont de Mikalou. Plus loin, vers l’arrêt de bus Bongo- Nouara, la route nationale n°2 est menacée de rupture. Les travaux d’aménagement et d’élargissement de cette route effectuée par l’entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, au niveau de Massengo, ont été touchés. Les canalisations n’ont pas résisté à la pression des eaux, qui au passage ont dévasté les installations de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE) et la société nationale d’électricité (SNE).

Toujours à Massengo, les pluies ont fait naitre plusieurs ravins et élargi ceux qui existaient. Comme à Talangaï, ces problèmes d’ensablement et d’érosion ont été causés pour la plupart par les constructions sans aménagement préalable.

Avant de se réunir en cellule de crise, Abraham Ibela, secrétaire général de la Commune de Brazzaville, a visité ces différents endroits en compagnie des maires des arrondissements touchés par ce désastre. La cellule de crise établie au siège de la préfecture de Brazzaville va essayer de résoudre quelques problèmes à son niveau, à défaut les soumettre au gouvernement afin qu’une solution soit trouvée.

 
Lauchard Elenga

Selon William Arsène Yockat, «Dieu maintient Sassou au pouvoir encore pendant 10 ans»

Sassou

[GARD align= »center »]

le prophète des Nations, fondateur de l’église ’’La Mission du Cèdre’’, William Arsène Yockat Guendi
le prophète des Nations, fondateur de l’église ’’La Mission du Cèdre’’, William Arsène Yockat Guendi

Sassou N’Guesso restera au pouvoir pendant encore dix ans. C’est la volonté de Dieu. Cette révélation a été faite le 11 novembre 2015, à Brazzaville, par le prophète des Nations, fondateur de l’église ’’La Mission du Cèdre’’, William Arsène Yockat Guendi. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a donnée dans le Village de sa confession religieuse à Djiri-Bilolo, une banlieue de Brazzaville.

«Dieu m’a révélé que le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, restera encore à la tête du Congo pendant une dizaine d’années. Le choix de Dieu sur cet homme se fait sentir dans la manière dont il dirige le pays. Le vent qui vient de souffler dans le pays, précisément à Brazzaville et à Pointe-Noire a été éphémère grâce au soutien qu’il bénéficie du Tout-Puissant», a déclaré William Arsène Yockat Guendi.
 
Il a ajouté que Dieu maintient Denis Sassou N’Guesso au pouvoir jusqu’au-delà de 2016 parce qu’il a encore beaucoup de projets à réaliser pour son pays. Le prophète William Arsène Yockat Guendi a affirmé que le Président de la République doit sa durée au pouvoir beaucoup plus à Dieu qu’à son entourage politique.
 
«En 2009 déjà, j’annonçais que Denis Sassou N’Guesso devrait mourir au pouvoir. Je sais qu’il y a des gens qui ne me croient pas, comme d’habitude. Nous nous rappelons que le Président Denis Sassou N’Guesso avait confié son pays entre les mains du Seigneur.  Depuis, nous constatons que Dieu agit pour maintenir le Congo en paix. C’est pourquoi, je vous affirme que le Congo restera dans la paix. Les populations ne doivent pas marcher clopin-clopant», a insisté le fondateur de la Mission du Cèdre.
 
Pour lui, Denis Sassou N’Guesso bénéficie de la grâce de Dieu. S’il est des gens qui ne reconnaissent pas ses mérites, donc qui ne voient que ses limites, c’est parce que la grâce du Seigneur est une gloire imméritée selon les êtres humains.  
 
Répondant aux questions des journalistes sur les négociations qui seraient envisagées par l’opposition radicale auprès du Chef de l’Etat, William Arsène Yockat Guendi a fait savoir qu’il avait rencontré certains responsables de l’opposition pour leur faire comprendre que la démarche qu’ils avaient prise n’était pas la meilleure.
 
«Certains responsable de l’opposition sont mes fils spirituels. Je leur ai donné mon point de vue. Qu’ils m’aient compris ou non, je n’avais fait que mon devoir d’homme d’Eglise, celui de conscientiser les hommes», a-t-il signifié. Il a ajouté qu’un homme de Dieu ne s’élève pour aller parler aux représentants de l’opposition ou de la majorité présidentielle que selon l’orientation qu’on lui donne.
 
Le chef de l’église La Mission du Cèdre a appuyé ses révélation par des récits des œuvres deux personnages bibliques réputés pour leur prédiction aux côtés des rois d’Israël, notamment des prophètes Joseph et de Daniel. «Lors de mon séjour à Londres, j’étais obligé d’écourter mon voyage et revenir au pays pour prier en faveur de la paix. Je dirais au peuple congolais que, ce choix de Dieu est inscrit dans la durée. Et l’économie congolaise prendra la direction d’une prospérité», a fait savoir Yaucat Guendi.

Il n’est pas à sa première révélation de ce genre. En 1991, il avait révélé que Denis Sassou N’Guesso ne serait pas élu et que c’était Pascal Lissouba qui serait élu chef de l’Etat. Mais, qu’il était nécessaire pour le nouveau président de la République de collaborer avec son prédécesseur. «Un homme de Dieu doit être capable de donner le message à un chef d’Etat. Quand Lissouba est chef de l’Etat, je lui avais dit de pardonner au Président Denis Sassou N’Guesso pour qu’il puisse travailler en harmonie. Il y a eu un air glacial et j’ai pris peur. Le Saint-Esprit m’avait montré qu’il tirera le premier à Brazzaville», a-t-il expliqué.

La Mission du Cèdre fait partie des premières églises de réveil en République du Congo. Elle s’est dotée d’un premier temple de prière en 1989 dans la rue Okoyo, à Talangaï (6ème arrondissement de Brazzaville). Fidèle à la mission divine, le prophète William reçoit un message de Dieu lui demandant de s’établir à Bilolo, où il achète des parcelles de terrains et développe des activités agropastorales dans le cadre de l’œuvre divine. La Mission du Cèdre est implantée en Europe, en Amérique, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC), au Gabon, etc.

©Congo-site

Le tronçon routier Ouesso-Mambili ouvert officiellement aux usagers

Denis Sassou N’Guesso

[GARD align= »center »]

 Denis Sassou N’Guesso
Le tronçon routier Ouesso-Mambili était déjà praticable. Mais, c’est ce 23 juillet 2015 que le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, l’a officiellement ouvert aux usagers

Le tronçon routier Ouesso-Mambili était déjà praticable. Mais, c’est ce 23 juillet 2015 que le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, l’a officiellement ouvert aux usagers. La cérémonie s’est déroulée à Ouesso, devant le siège du conseil départemental de la Sangha.

Le coup de pioche des travaux de construction de ce tronçon routier a été donné en mai 2012. Long de 194km, cette partie de la route Owando-Makoua-Ouesso a nécessité plus de 169 milliards de francs CFA pour sa construction. Les travaux ont été exécutés par la société China road and bridge corporation (CRBC). Un pont de 120m aux caractéristiques similaires à celui de la Mambili est construit sur la rivière Lengoué, au village Liouesso.

Le lancement des travaux de ce tronçon routier avait eu lieu après la mise en service, en mai 2012 à Ossangou (département de la Cuvette), du tronçon Owando-Makoua-Mambili, long de 126km. Les travaux du tronçon Owando-Makoua-Mambili ont coûté plus de 163 milliards de francs CFA et ont duré 36 mois. Ce tronçon constitue l’un des bretelles de la dorsale Pointe-Noire-Ouesso, appartenant au corridor Lagos-Mambasa. Les travaux ont été lancés en juin 2008.

Avec l’ouverture officielle du tronçon Ouesso-Mambili, la route Owando-Makoua-Ouesso est désormais entièrement praticable et reliera Brazzaville à Ouesso en passant par Gamboma, Oyo, Owando et Makoua. La route Owando-Makoua-Ouesso fait partie des projets structurants destinés à favoriser l’intégration sous-régionale. L’ouvrage est construit pour accueillir un trafic de 1000 à 3000 véhicules par jour.

Cette route favorisera l’écoulement des produits agricoles vers les grands centres urbains et la connexion des départements de la Cuvette et de la Sangha avec les autres départements du pays. Cette route permettra de modeler la vie des populations.

Avec le raccordement en cours des villes de Dolisie et Brazzaville, Pointe-Noire sera reliée dans quelques années au chef-lieu du département de la Sangha avec le lancement des travaux du tronçon Mambili-Ouesso.

© Congo-site

Congo : La population du Pool vote Sassou aux présidentielles de 2016

[GARD align= »center »]

Le Pool, le Président Denis Sassou N’Guesso a eu une rencontre citoyenne avec les populations de ce département, le 27 juin 2015 à Kinkala.
Le Pool, le Président Denis Sassou N’Guesso a eu une rencontre citoyenne avec les populations de ce département, le 27 juin 2015 à Kinkala.

En visite de travail dans le Pool, le Président Denis Sassou N’Guesso a eu une rencontre citoyenne avec les populations de ce département, le 27 juin 2015 à Kinkala. Au cours de ce face-à-face, les fils et filles du Pool ont vivement salué les efforts que le gouvernement entreprend dans la construction des infrastructures en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises en général et de celles du Pool en particulier. Ils ont souhaité que ces efforts se poursuivent.

La rencontre citoyenne a été très ouverte, au regard du nombre des intervenants. Les natifs Pool, qui ont chaleureusement accueilli le Chef de l’Etat depuis Mindouli, ont reconnu que leur département avait connu un changement tangible. Ceci, grâce au vaste programme de développement du pays, appelé «municipalisation accélérée». La municipalisation accélérée du Pool, faut-il le rappeler, a mobilisé plus de 530 milliards de francs CFA, reposant sur la construction d’édifices publics ; l’électrification et l’adduction d’eau potable ; l’aménagement des routes et des sites touristiques ; la construction des ponts, ainsi que d’autres ouvrages dans tous les treize districts que compte le département.

Parmi les projets à réaliser, on peut citer la construction des établissements scolaires et sanitaires dans tous les districts du département ; la réhabilitation et l’équipement de l’hôpital général de Kinkala ; la construction et l’équipement des centres de santé intégrés (CSI), des sièges de la préfecture, du conseil départemental, des 13 sièges de sous-préfectures et des communes urbaines du Pool ; la réhabilitation des centres de métiers de Kinkala et Boko ; la construction de l’aéroport de Kindamba, de l’hôtel de police et de la maison d’arrêt de Kinkala ; l’aménagement de plusieurs routes en vue de favoriser la fluidité du trafic routier dans le département ; la construction des logements sociaux à Kinkala et Kindamba, du palais royal de Mbé ; l’électrification et l’alimentation en eau potable des différents districts ; la construction d’un marché à étage (R+1) à Kinkala et d’autres marchés dans les autres districts; etc.

«Hier, Kinkala était dans le noir et manquait d’eau potable. Pour partir de Brazzaville pour Kinkala, on passait plus de huit heures du temps. Aujourd’hui, Kinkala est devenue une ville, l’électricité est en permanence, l’eau coule dans les robinets. Tout ceci grâce à vous, Monsieur, le Président de la République. Nous vous en remercions infiniment», a déclaré Chantal Kanda.

Gomez de Makonda a indiqué au Chef de l’Etat que les symboles qui lui ont été remis, le 26 juin à Mindouli, avaient une grande signification. «Monsieur le Président, à travers les rencontres citoyennes et les consultations nationales que vous avez eues avec les Congolais, vous savez déjà qui est qui. Nous sommes conscients de votre volonté d’amener le Congo plus haut. C’est pour cette raison que les populations du Pool vous ont remis ces symboles pour vous permettre d’escalader les montagnes. Le ’’ngondi’’ qui vous a été remis sert à monter plus loin dans les palmiers», a-t-il expliqué.  

Les femmes leaders du Pool ont aussi dit leur engagement d’œuvrer aux côtés du Chef de l’Etat pour garantir la paix dans le pays. «Monsieur le Président de la République, les choses sont en train de se faire. Les mamans sont contentes, très contentes. Nous vous rassurons que vous pouvez conter sur nous pour garantir la paix dans le Pool. Nous, femmes du Pool, ne voulons plus courir et dormir dans des forêts. Nous disons : Merci Monsieur le Président de la République, pour tout ce que vous faites pour le pays en général et pour le Pool en particulier», a dit la représentante des femmes leaders du Pool.

Le discours le plus pathétique a été celui des ex-combattants Ninjas. Ces derniers ont réaffirmé leur engagement de ne plus accepter d’être manipulés par les «ennemis du Congo»  et ont réitéré leur soutien au Président de la République. Leur déclaration a été lue Saturnin Tambiki. Dans cette déclaration, les ex-Ninjas affirment que le peuple congolais est très heureux de constater que le Président Denis Sassou N’Guesso a ramené la paix sur l’ensemble du territoire national. Pou cela, les populations du Pool lui expriment leur reconnaissance, car ce département a souffert des événements douloureux en 1993-1994, en 1997 et en 1998-1998. Saturnin Tambiki a reconnu qu’aujourd’hui la paix règne dans le Pool. Ainsi, il est hors de question que cette paix soit remise en cause. «Si hier les auteurs des guerres ont manipulé la jeunesse du Pool, aujourd’hui la jeunesse du Pool s’oppose et s’opposera fermement à toute manœuvre visant à reconduire le pays dans la guerre, avec son concert de misère. Nous, ex-combattants Ninjas, qui avons fait le choix définitive de la paix, dénoncerons et combattrons les ennemis de la paix, qui sont en fait que les ennemis du Congo», a-t-il dit à vive voix. Il a ajouté que tous ceux qui veulent prendre le pouvoir doivent désormais aller directement au palais du peuple, plutôt que d’entrainer les populations du Pool dans de guerres inutiles.  «Nous accompagnerons le Président Denis Sassou N’Guesso dans sa forte volonté de sortir le pays du sous-développement, pour un Congo nouveau, où la jeunesse pourra s’épanouir. Monsieur le Président, les ex-combattants ne seront plus manipulés dans le département du Pool (…) Celui qui a besoin de votre fauteuil, qu’il aille le prendre au palais du peuple, mais plus jamais dans le département du Pool», conclut la déclaration.   

Les ex-Ninjas se sont prononcés en faveur du changement de la constitution, indiquant que la constitution actuelle, adoptée au sortir des conflits armés de 1997 et 1998-1999, a déjà fait son temps et qu’il mérite d’être révisée. Une nouvelle constitution est nécessaire pour donner naissance à une nouvelle dynamique dans le pays, a souligné M. Tambiki.

Par ailleurs, les populations du Pool ont présenté plusieurs doléances, indiquant que les populations de certaines localités ne bénéficient pas encore de ces efforts. C’est le cas des populations du district de Boko où Marie-Jeanne Kouloumbou a souligné plusieurs difficultés dans lesquelles vivent les populations, dont celle liée au mauvais état des voies de communication.

Dans sa réponse, le Chef de l’Etat a pris acte de l’engagement pris par les ex-Ninjas de ne plus être manipulés. «C’est l’histoire que nous faisons. Je garde ce document, je le garderai soigneusement», a dit Denis Sassou N’Guesso. Ensuite, il a expliqué que les doléances qui ont été posées trouveront leurs solutions, conformément au programme du développement du gouvernement et de la municipalisation accélérée. Le Chef de l’Etat a tenu à rappeler aux populations du Pool que les difficultés qu’elles connaissent sont les mêmes dans les autres départements du pays. Le gouvernement tient à apporter de solutions au fur et à mesure. Cependant, ceci ne peut se faire que dans la paix. D’où la nécessité de sauvegarder la paix et les autres acquis déjà enregistrés dans le pays.    

 
Gos-Gaspard Lenckonov
© Congo-site

 

Le Congo signe un accord sur l’aménagement du territoire avec la Banque mondiale et WRI

[GARD align= »center »]

La République du Congo a signé, le 24 juin 2015 à Brazzaville, avec la Banque mondiale (BM) et World Ressources Institue (WRI), un accord lié au Projet d’appui à l’élaboration des textes d’application de la loi d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire. Le document a été signé du côté congolais par le ministre à la Présidence de la République, chargé à l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya ; et du côté de la NM et WRI par Matthew Steil, le directeur Afrique Centrale Initiative Forestière de WRI.

L’accord porte précisément sur la formation des cadres congolais dans les domaines de la cartographie et la collecte des données, l’analyse et la diffusion sur l’atlas des informations sur l’aménagement du territoire par le biais de l’Atlas de l’aménagement du territoire.

Au titre de cet accord, la BM et WRI apportent au Congo un appui technique pour l’élaboration des textes d’application de la loi d’orientation, promulguée le 10 octobre 2014 par le Chef de l’Etat, laquelle loi a permis au Congo de se doter des principaux axes d’une nouvelle stratégie de mise en valeur de l’espace national. La BM et WRI apportent également un appui dans l’élaboration des documents de l’aménagement du territoire. Il s’agit d’un appui logistique et de l’expertise.

Pour sa part, le gouvernement congolais accordera à ses partenaires des meilleures conditions de travail, notamment de l’espace, des documents pour leur permettre de comprendre les politiques sectorielles. C’est après avoir été imprégnées de cette situation que la BM et WRI pourront apporter leur appui dans l’élaboration des documents.

Selon le directeur général de l’aménagement du territoire, Antoine Ngoma, la politique d’aménagement du territoire vise à créer une harmonie dans le fonctionnement de l’administration congolaise ; faire que les lois votées soient accompagnées des textes d’application ; que chaque département ministériel puisse produire des schémas sectoriels de ses domaines pour permettre à l’aménagement du territoire de faire son travail. Car, «si le travail n’est pas fait au niveau sectoriel, l’aménagement du territoire ne peut rien réaliser», a dit M. Ngoma.

L’accord signé fait suite à l’atelier de validation d’une feuille de route en vue de renforcer l’aménagement du territoire au Congo, organisé du 23 au 24 juin dans la capitale. Après l’atelier organisé en mars dernier, ayant permis de mettre en place un groupe de promoteurs (champions) pour renforcer la planification stratégique du développement et l’aménagement du territoire en République du Congo et identifier les principales tendances d’utilisation des terres et mettre en évidence les défis majeurs de la planification, l’atelier du 23 au 24 juin avait pour objectifs d’élaborer une feuille de route pour le renforcement de l’aménagement du territoire en République du Congo : il s’agit de l’élaboration des documents d’aménagement du territoire tels que déclinés à l’article 41 de la loi d’orientation.

Selon le directeur de cabinet du chargé à l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux, Dieudonné Bantsimba, «l’enjeu se place à travers l’appropriation de la loi à chaque échelon de la sphère publique et entrepreneuriale». Il s’agit d’un long processus d’intériorisation des fondements du devenir de la configuration urbaine et villageoise, ainsi que des zones de production où sont identifiées les potentialités économiques, a-t-il ajouté.

«Ce texte législatif renferme des prescriptions devant guider les interventions publiques et privées sur l’ensemble du territoire. On y trouve aussi des choix essentiels pour la structuration harmonieuse des espaces départementaux. Cette loi donne les indications à partir desquelles vont être conçus les documents de base ainsi que les directives en vue d’une meilleure planification des opérations multisectorielles d’aménagement de toutes les portions du territoire», a insisté M. Bantsimba.

© Congo-site

Congo-Brazzaville : Nomination des nouveaux maires et sous- préfets

Raymond Zéphirin Mboulou

[GARD align= »center »]

Raymond Zéphirin Mboulou
Le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou|DR

Trois décrets portant nomination de vingt-deux nouveaux sous-préfets, neuf nouveaux administrateurs-maires d’arrondissements et deux nouveaux administrateurs-maires des communautés urbaines ont été rendus publics le 19 juin 2015, à Brazzaville.

Le premier c’est le décret n°2015-624 du 19 juin 2015 portant nomination des administrateurs-maires d’arrondissements. Sont nommés pour la commune de Brazzaville : Mme Loubienga Simone (arrondissement 2, Bacongo) ; Loukakou Alphonse Benjamin (arrondissement n°4, Moungali) ; Opou Eugène (arrondissement n°7, Mfilou) ; Milandou Alain (arrondissement n°8, Madibou). Sont nommés pour la commune de Pointe-Noire : Loemba André Guy Edmond (arrondissement n°2, Mvoumvou) ; Bayakissa Ambroise (arrondissement n°3, Tié-Tié) ; Mme Keité née Batchi Landou Yolande (arrondissement n°5 Ngoyo). Est nommé pour la commune de Dolisie : Ouélo Louangou Clotaire. Est nommé poura la commune de Mossendjo : Mbani Jonathan.

Le deuxième c’est le décret n°2015-625 du 19 juin 2015 portant nomination des administrateurs-maires des communautés urbaines. Sont nommés : Obili Fulgence Gloria, pour la communauté urbaine d’Ollombo (Plateaux) ; Matoko Sosthène Désiré, pour la communauté urbaine de Kibouendé (Pool).

Enfin, le troisième c’est le décret n°2015-626 du 19 juin 2015 portant nomination des sous-préfets. Sont nommés : Département du Pool : Goma Paul (district de Kinkala) ; Nyanga Jean (district de Mayam) ; Ngouala Bernard (district de Kimba) ; Kodia Jean Louis (district de Louingui) ; Diatoulou Prosper (district de Goma Tsé-Tsé) ; Kitsadi Joseph (district de Mindouli).

Département du Kouilou : Mme Makosso née Missamou Esther (district de Hinda) et Mountou Félix (district de Nzambi).

Département du Niari : Doukaga Boukinda Bernard (district de Nyanga) ; Bakondolo Valentin (district de Moungoundou Nord) ; Mounguendui Habib (district de Moungoundou Sud).

Département de la Bouenza : Kongo Nzaba Albane (district de Madingou) ; Mboungou Nzoumba Raoul (district de Mouyondzi) ; Malounguidi Mathurin (district de Boko-Songho).

Département de la Lékoumou : Missié Charles (district de Sibiti) ; Ngono Charles (district de Bambama).
Département des Plateaux : Yela Benjamin (district d’Ollombo) ; Ngaoula Pierre (district de Mbon).

Département de la Cuvette : Koumba Jean Paul (district d’Owando) ; Oko Jérôme (district de Makoua) ; Obambi Ondaye Paul (district de Tokou).
District de la Likouala : Ndzélengué Edouard (district de Liranga) ; Makouémé Michel (district de Bouaniéla).

© Congo-site

Congo: les consultations présidentielles divisent l’opposition

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso

[GARD align= »center »]

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso

Au Congo-Brazzaville, les toutes dernières consultations présidentielles sur la vie de l’Etat et de la nation semblent avoir créé des divisions au sein de l’opposition. Plusieurs responsables ont été sanctionnés pour y avoir pris part malgré l’interdiction. Frappé par une double suspension à l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et au Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad ), le député Joseph Kignoumbi Kia Mboungou ne regrette pas d’avoir dit « non » au président de vive voix. L’opposition affirme qu’elle l’avait déjà fait de plusieurs façons et qu’elle ne réclame plus qu’une organisation crédible de la présidentielle en 2016.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou minimise ces sanctions venant de l’UPADS et du Frocad. Pour lui, les consultations présidentielles étaient la meilleure occasion donnée à l’opposition d’aller dire au chef de l’Etat en face que le changement de la Constitution n’a aucun sens. « De notre point de vue, la sanction ne se justifie pas puisque nous n’avons ni parlé au nom de l’UPADS, ni au nom du Frocad. Nous avons pensé qu’il fallait aller dire non au président de la République de vive voix et non derrière les murs. C’est ce que nous avons fait. Je suis allé lui donner mon point de vue », explique Joseph Kignoumbi Kia Mboungou.

>>> À suivre aussi – Débat sur la constitution : L’opposition rejette l’idée d’un référendum

Mais Paul Marie Mpouelé, coordonnateur du Frocad, qui a pris la note sanctionnant Kignoumbi Kia Mboungou, rejette les arguments de ce dernier et pense que le président de la République connaît déjà la position de l’opposition qui ne réclame plus que l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle en 2016. « Mais pourquoi le lui dire en face si les mécanismes que nous offre le monde moderne nous ont permis de lui parler ? Nous n’avons pas spécialement besoin d’aller lui dire en face. Ça changerait quoi ? Nous l’invitons donc à s’asseoir pour que nous préparions ensemble les conditions d’une élection transparente en 2016. C’est tout ce qui nous intéresse et pour le reste, c’est sans objet », explique-t-il.

Après les consultations présidentielles, les Congolais doivent s’attendre sans nul doute à la convocation d’un dialogue national.

Par RFI

Congo : Les personnes vivant avec le VIH-Sida déplorent les discriminations qu’elles subissent

[GARD align= »center »]

Image d’archive| DR
Image d’archive| DR

Le 10 juin 2015, à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du mémorial contre le Sida, les personnes vivant avec le VIH-Sida ont déploré les multiples formes de discriminations vécues au Congo. A cette occasion, elles ont allumé des dizaines de bougies pour célébrer le Candlelight, en présence de plusieurs délégués d’organisations internationales.

Organisée par le Réseau national des positifs du Congo (RENAPC), le candlelight, en anglais, qui est la journée internationale du mémorial contre le Sida, a été célébrée sous le thème : «Soutenir l’avenir».

Les bougies ont été allumées en signe de continuation de vie, mais aussi pour se souvenir de nombreux décès liés au VIH-Sida et de tous ceux qui sont affectés ou infectés par cette maladie.

«Il y a eu, certes, des avancées dans la lutte. Mais, le sort des malades est loin d’être amélioré à cause de la stigmatisation, de la discrimination et de leurs difficultés d’accéder aux services de préventions et de traitement. Ces maux empêchent les populations d’aller se faire dépister. Nombreux sont ceux qui se laissent mourir pour éviter le regard méchant de la société», a indiqué Valery Maba, membre du RENAPC.

Pour appuyer ces affirmations, le RENAPC vient de réaliser, en collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux, une étude sur le stigmate. Les résultats seront publiés prochainement.

En outre, le RENAPC s’est dit convaincu du soutien des institutions internationales présentes au Congo, pour l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH-Sida.

«Nous pouvons vaincre l’auto-stigmatisation si nos activités d’accompagnement sont appuyées », a dit Valery Maba, avant de s’interroger: « Que pouvons-nous faire pour qu’on respecte l’engagement du Chef de l’État relatif à la gratuité des bilans biologiques, des antirétroviraux et du dépistage volontaire, ainsi que d’une prise en charge de qualité? »

La journée internationale du mémorial contre le Sida est commémorée depuis 1983 dans 115 pays à travers le monde et avec plus de 1200 organisations de la société civile sous le leadership du réseau mondial des personnes vivants avec le VIH-Sida.

© Congo-site

Congo – Bac 2015 : Les épreuves annulées du Bac général reprennent le 7 juillet

Les élèves en classe au Congo

[GARD align= »center »]

Les élèves en classe au Congo
Les élèves en classe|DR

La session de remplacement du baccalauréat (Bac) de l’enseignement général session de juin 2015 est programmée pour le 7 juillet 2015. Par conséquent, le brevet d’études du premier cycle (B.E.P.C) qui était prévu pour le 16 juin, est repoussé au 21 juillet 2015. L’information vient d’être donnée par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Hellot Matson Mampouya.

Le Bac 2015 a fait l’objet d’un scandale de tricherie ayant occasionné l’annulation des épreuves par le gouvernement, par le biais du ministre Hellot Mampouya. Aussitôt, il avait promis une session de remplacement, indiquant que cette annulation n’entrainait pas une année blanche. Car, le but ultime pour les candidats n’est pas seulement l’obtention du diplôme, mais aussi l’ouverture vers des universités étrangères pour poursuivre leurs études.

En outre, le ministre Hellot Mampouya avait expliqué que l’annulation de ces épreuves était due à des raisons de crédibilité. Comme il l’avait promis, un nouveau calendrier des épreuves de remplacement vient d’être publié.

>>> À lire aussi : Congo – Baccalauréat l’annulation des épreuves suscite des cas de vandalisme et de pillage

M. Mampouya n’avait pas manqué de déplorer la publication des sujets sur la toile. Une enquête avait été ouverte, l’opinion attend avoir une idée des responsabilités des uns et des autres.

En attendant, le ministère devrait avoir la maîtrise des enseignants surveillants, pour pouvoir détecter ceux qui signent des accords avec des candidats contre quelques collectes d’argent. Ces surveillants véreux retournent leur veste et orientent leur surveillance vers les gestionnaires de l’examen plutôt que de surveiller les candidats.

Dans le même panier, se trouvent des éléments de la force publique, qui font le jeu de relai de transmission entre des laboratoires installés dans des voitures, des maisons alentours ou des débits de boisson et les candidats

© Congo-site