Justice : le député Ghislain Galibali condamné à 30 ans de travaux forcés

Ghislain Galibali
Le député Ghislain Galibali

La Haute cour de justice a condamné, le 17 mai à Brazzaville, le député de la circonscription électorale unique de Lékana, dans le département des Plateaux, Ghislain Millet Galibali, à trente ans de travaux forcés.

Jugé par défaut criminel depuis le 13 mai dernier, l’élu du peuple a été reconnu coupable des faits qui lui sont imputés. En effet, l’infraction de faux et usage de faux a été requalifiée en faux criminels, en usage de faux criminel et escroquerie pour salaire.

Ainsi, pour faux en écriture publique, Ghislain Galibali doit payer, dans deux ans, la somme de 101 319 705 FCFA à son employeur, le Fonds routier, en termes de remboursement des salaires qu’il a perçus pendant quatorze ans. La Haute cour de justice lui a également infligé dix ans d’inéligibilité avec interdiction de s’inscrire sur les listes électorales et lui a décerné un mandat d’arrêt à l’audience.

Selon le verdict rendu public par le président de la Haute cour de justice, Henri Bouka, le recrutement de Ghislain Galibali au Fonds routier était entaché de plusieurs irrégularités dont la présentation d’un faux diplôme d’ingénieur en développement. Grâce à ce diplôme « consciemment établi », il percevait mensuellement la somme de 615 077 FCFA. « Il était un employé peu assidu qui ne faisait qu’à sa tête », peut-on lire dans l’arrêt de la Cour.

Notons que la Haute cour de justice est composée de trente-six cadres congolais dont les magistrats de la Cour suprême, les sénateurs et les députés. Unique juridiction dont la mission cardinale est de juger les parlementaires, le Premier ministre, les ministres, les membres de la Cour suprême et ceux de la Cour constitutionnelle ayant commis des infractions pénales, c’est pour la première fois qu’elle rend un arrêt depuis sa création en janvier 1999.

Parfait Wilfried Douniama

Investissements : sept sociétés vont injecter plus de 187 milliards dans de petits projets

Des francs CFA
Des francs CFA
Des francs CFA. © RFI/Paulina Zid

La Commission nationale des investissements (CNI) a tenu sa dernière session de l’année 2021 le 16 décembre à Brazzaville. Sur les neuf dossiers examinés, elle a accordé des titres d’agréments définitifs et provisoires à sept entreprises, lesquelles entendent investir dans divers secteurs d’activités pour un montant estimé à plus de 187 milliards F CFA.

Les travaux ont été présidés par le directeur de cabinet de la ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, président de la CNI, Ferdinand Sosthène Likouka. A leur terme, un agrément définitif a été accordé à une seule société et, sous réserve, des titres provisoires ont été accordés à six autres, en attendant qu’elles complètent les pièces qui manquent dans leurs dossiers. La CNI a, par ailleurs, rejeté une candidature et renvoyé une autre à sa prochaine session qui se tiendra dans trois mois.

Les entreprises bénéficiéaires des agréments projettent d’investir dans divers secteurs d’activités pour impulser la dynamique de l’économie nationale. Il s’agit notamment des secteurs de l’industrie, de l’industrie alimentaire, de l’hôtellerie, de la construction et celui des services. Tous ces projets, a précisé le président de la CNI, Ferdinand Sosthène Likouka, représentent un investissement global de plus de 187,706 milliards F CFA et vont générer environ 1034 emplois directs.

Ayant eu des agréments, ces sociétés devraient bénéficier des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, comme prévu dans la charte des investissements. Les privilèges y afférents portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, précise la même charte, ces sociétés adjudicatrices doivent recruter prioritairement le personnel congolais, puis l’immatriculer à la sécurité sociale. D’après ladite charte des investissements, ces entreprises ont l’obligation de transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir l’économie.

Rappelons que lors de sa dernière session tenue le 7 septembre dernier, la CNI avait examiné treize dossiers de candidature. Douze d’entre elles avaient reçu des titres d’agrément, pour un investissement prévisionnel de l’ordre de 99,175 milliards F CFA, ponctué par 2035 emplois directs à créer.

Firmin Oyé

Le Rwanda veut acquérir les terres agricoles au Congo

Agriculteurs de la région de Pool, le 24 juillet 2019. (SAMIR TOUNSI / AFP)

Le ministre d’Etat, des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala, a échangé, le 27 juillet à Brazzaville, avec l’ambassadeur de la République du Rwanda, Théoneste Mutsindashyaka, sur l’obtention des actes fonciers de terres que le Congo a donnés à son pays, dans le cadre de la coopération sud-sud.

« Je venais spécialement lui demander les actes de terres que le gouvernement congolais a donnés à l’Etat rwandais, dans le cadre de la coopération sud-sud. Comme vous le savez, son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République a mis en avant pour ce quinquennat, le développement de l’agriculture. Le Rwanda veut travailler avec le Congo pour le développement de l’agriculture. Nous avons une expérience dont nous voulons partager avec le Congo », a indiqué Théoneste Mutsindashyaka, ambassadeur du Rwanda.

Et de poursuivre : « Nous avons enregistré toutes les terres cultivables et non cultivables. Chaque citoyen a son titre de propriété. Nous avons aussi développé une plateforme de gestion. Vous n’avez pas besoin de venir dans la capitale pour transférer un titre de propriété. Nous avons discuté avec le ministre d’une visite à effectuer au Rwanda pour partager l’expérience avec son homologue ».

Pour sa part, le ministre d’Etat, des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala, a signifié que ce dossier sera débattu en Conseil des ministres. Il est ému de voir les produits finis de l’agriculture rwandais, notamment le thé, le café et le manioc qui sont commercialisés à l’étranger.

Le Congo possède environ dix millions d’hectares de terres agricoles dont 2 % à peine sont exploitées. Jusqu’en 1986, la politique agricole du Congo a été axée sur la collectivisation de la production. « Nous allons travailler avec le Rwanda pour développer l’agriculture et l’élevage. Il y aura de l’emploi parce que ces deux filières utiliseront plus les jeunes désœuvrés », a indiqué le ministre d’Etat, Pierre Mabiala.

Rappelons qu’un acte foncier est authentique. Il peut être rédigé en la forme notariée ou administrative et, est soumis à la publicité foncière. Il peut également être consigné en constatant l’accord entre deux ou plusieurs parties…

Fortuné Ibara 

Les vieux diesels polluent l’Afrique

Les vieux diesels polluent l’Afrique 

La réalité est la même en Afrique, particulièrement en Afrique subsaharienne. Le flot des épaves de Renault, Golf, Mercedes, Toyota et autres marques de voitures continuent d’inonder les pistes et les routes sur le continent. Inquiet du phénomène, le Programme des Nations unies pour l’environnement prépare un rapport inédit sur l’explosion du marché des véhicules d’occasion.

La réalité est la même en Afrique, particulièrement en Afrique subsaharienne. Dans quelques années, c’est dans ce continent que se déverseront les millions de diesels dont l’Europe veut se débarrasser pour préserver l’environnement et donc lutter contre la pollution. Ils continueront à recracher leurs oxydes d’azote (NOx), ces gaz toxiques responsables de dizaines de milliers de morts chaque année et dont les constructeurs se sont évertués à dissimuler les vrais niveaux d’émission jusqu’au scandale du «dieselgate» et l’aveu du numéro un mondial du secteur, Volkswagen, en 2015.

Ce scénario préoccupe l’Organisation mondiale de la santé. « Ce qui nous inquiète, aujourd’hui, avec cette flotte de vieux véhicules diesel, c’est où ils vont finir. Et j’ai déjà une petite idée : le marché africain va être inondé », confie Maria Neira, directrice du département santé publique et environnement. Dans un rapport inédit sur les liens entre pollution et mortalité, « The Lancet » a classé le Kenya parmi les pays les plus touchés. Selon les décomptes macabres de la revue médicale britannique, pour la seule année 2015, la pollution, principalement de l’air, a provoqué près de 58 000 morts, soit environ 20 % de tous les décès. Depuis, les cas de décès, liés à la pollution de l’air, n’en finissent pas.

Un secteur en pleine croissance

La revente des voitures d’occasion en Afrique doit son succès à une filière de distribution automobile de plus en plus florissante. Selon la plupart des estimations, entre quatre et cinq millions de véhicules quittent chaque année l’Europe, direction l’un des cinquante-quatre pays qui composent le continent au sud de la Méditerranée.

Parmi celles-ci, quatre cent cinquante mille d’entre elles sont écoulées en Afrique de l’ouest. Le plus grand point d’entrée de quatre-roues d’occasion de cette région est le port de Cotonou, la capitale économique du Bénin. Quatrième port d’Afrique de l’ouest, il voit défiler chaque année environ trois cent quarante mille automobiles, qui, de là, partent alimenter les marchés nigérian, burkinabé, nigérien, malien, togolais… Quatre-vingt mille autres arrivent par la ville de Douala, au Cameroun. Enfin, c’est le Sénégal qui se place en troisième position, avec soixante-dix-huit mille importations en 2014. Pour ce qui est des ventes, les voitures d’occasion prennent le dessus sur les voitures neuves. A titre de comparaison, seulement deux mille à trois mille autos neuves y sont vendues chaque année.

A la base de ce marché, le prix : les véhicules d’occasion étant toujours moins onéreux que les neufs. Mais également grâce à la particularité du système de distribution et au faible coût des taxes douanières, car plus une voiture est âgée, moins elle coûte. Au regard de ces avantages, les acheteurs font fi du facteur pollution.

Un nouveau créneau

Les géants du secteur peinent à s’approprier la plus grosse part du gâteau. Ce sont plutôt des particuliers qui vendent leurs marchandises sur le bord de la route qui trustent toute l’industrie. La raison ? Ils ne sont tout simplement pas soumis aux mêmes restrictions gouvernementales que les grands acteurs du marché, sont souvent bien connectés politiquement et disposent de filières d’approvisionnement moins chères. Une configuration pour le moins originale, dans un monde où le rachat de voiture profite rarement aux classes les moins privilégiées.

Quelles que soient les sources, et malgré des difficultés évidentes pour obtenir une estimation précise, les chiffres convergent vers une même réalité : avec quatre à cinq millions de voitures d’occasion arrivant chaque année en Afrique pour y être revendues. Le défi est ainsi tentant, pour les distributeurs officiels, de transformer cette potentialité en un marché effectif.

De plus, on pourrait imaginer qu’une ouverture au secteur de l’occasion permettrait aux professionnels de l’automobile, jusqu’à présent uniquement centrés sur le neuf, d’éviter ou d’amoindrir les conséquences d’éventuelles baisses dans leur marché principal. Les entreprises concernées par la distribution automobile peuvent donc légitimement se demander si l’occasion est véritablement un nouveau créneau ou si, au contraire, ce « défi » est en réalité un leurre.

Josiane Mambou Loukoula

Congo – Présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une campagne électorale anticipée

Mathias Dzon
Mathias Dzon
Mathias Dzon, président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD).

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Candidat au scrutin présidentiel du 21 mars prochain, Mathias Dzon a, au cours d’une conférence de presse animée le 27 février à Brazzaville, dénoncé les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.

Selon lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »

Il a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».

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Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.

Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.

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Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.

Parfait Wilfried Douniama

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Congo – Présidentielle 2021 : le RDD signe un accord de gouvernement avec l’UDH-Yuki

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Le président du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango, a signé le 27 février à Brazzaville un accord de gouvernement avec le président de l’Union des démocrates humanistes (UDH- Yuki), Guy Brice Parfait Kolélas.

« Nous avons discuté ensemble sur différentes questions avant de signer cet accord. Notre alliance actuelle s’inscrit logiquement dans ce registre, celui du combat pour l’alternance démocratique, libre, transparente et apaisée », a déclaré Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango.

Il faut rappeler que la veille de cette signature, le bureau exécutif national du RDD s’est réuni en session ordinaire sur la question du choix du candidat à soutenir.

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Dans un communiqué remis à la presse, celui-ci souligne « qu’après une analyse profonde de la situation politique du pays, et bien que ne présentant pas de candidat à l’élection présidentielle de mars 2021, le bureau exécutif national a estimé irresponsable de ne pas soutenir un candidat de notre plateforme politique ».

Selon le même document, en fonction des contacts établis avec certains candidats, le bureau exécutif national du RDD a retenu le candidat Guy Brice Parfait Kolélas et validé le projet d’accord de gouvernement entre l’UDH-Yuki et le RDD. Aussi le secrétariat du bureau exécutif national du RDD a été instruit de créer des conditions idoines pour la réalisation dudit accord.

La signature de cet accord a coïncidé avec la rencontre citoyenne du président de l’UDH-Yuki Guy Brice Parfait Kolélas avec les militants de son parti. « Je les ai rencontrés aujourd’hui pour leur dire ce qu’ils doivent faire pour la sécurisation des résultats bureau de vote par bureau de vote », a-t-il indiqué.

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Dans un document intitulé « Cahier sur la sécurisation des bureaux de vote et le canevas de la campagne électorale de l’UDH-Yuki » distribué aux militants de ce parti, le candidat Guy Brice Parfait a expliqué la manière dont il va s’y prendre pour sauver le pays.

Jean Jacques Koubemba 

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La Fifa inaugure le bureau Afrique centrale à Brazzaville

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Gianni Infantino a procédé le 20 février au siège de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) à l’ouverture du bureau régional de développement de la FIFA pour l’Afrique centrale

L’ouverture dudit bureau régional est l’aboutissement de l’accord de siège signé le 29 novembre 2019 entre le gouvernement congolais et la FIFA. Quinze mois après son premier passage à Brazzaville, Gianni Infantino a tenu ses promesses en dotant Brazzaville d’un bureau stratégique qui sert, en effet, d’examiner les différents programmes de développement soumis par les associations membres de la Fifa.

« C’est important que nous soyons présents. La FIFA est une organisation qui se veut être à l’écoute des fédérations. Nous devons travailler ensemble …On a déjà commencé avec notre programme Forward, un programme qui aide les fédérations et qui nous a permis de multiplier par cinq les investissements qu’on fait dans le football », a expliqué le président de la Fifa.

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Gianni Infantino, qui veut faire plus pour l’Afrique, a estimé que ce bureau régional va aider toutes les fédérations de l’Afrique centrale et contribuer en même temps au rayonnement du football africain.

Le président de la Fifa a aussi confirmé l’augmentation du nombre des sélections africaines lors de la phase finale de la Coupe du monde 2026. Il passera de cinq à dix dont neuf seront directement qualifiés et le 10e passera par les barrages.

Jean Guy Blaise Mayolas a exprimé toute sa gratitude au président de la FIFA et à ses collaborateurs qui ont œuvré pour l’installation du bureau régional pour l’Afrique centrale à Brazzaville. « Nous pouvons désormais dire que nous sommes plus proches de la FIFA et nos différents projets seront mieux examinés et connaitront un aboutissement heureux, pour un meilleur développement du football en Afrique centrale », a-t-il déclaré.

De son côté, Hugues Ngouélondélé a remercié, au nom du gouvernement, la FIFA pour ses multiples réalisations au Congo, citant notamment la rénovation du Centre technique d’Ignié et l’installation des deux poules synthétiques. 

Le Congo aspire grâce à la réalisation et à devenir l’épicentre du football de la sous région Afrique centrale, a-t-il souhaité. Le ministre compte par ailleurs sur l’appui de la FIFA pour la réalisation d’un certain nombre de projets. « Notre pays prépare, en concertation avec l’ensemble du mouvement sportif, une série de textes visant à créer les conditions idoines pour un développement harmonieux du sport et sa valorisation. Nous serons heureux de compter la Fifa parmi nos partenaires stratégiques; le football étant le sport roi », a rappelé le ministre. 

James Golden Eloué

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Congo – Présidentielle 2021 : sept candidatures validées par la Cour constitutionnelle

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Au cours de son audience publique organisée le 17 février à Brazzaville, sous la présidence d’Auguste Iloki, la Cour constitutionnelle a validé sept candidatures sur les huit présentées par la direction générale des affaires électorales.

Seule la candidature de Michel Mboussi Ngouari a été invalidée par la Cour constitutionnelle au motif que deux pièces manquaient au dossier, notamment le certificat médical et la déclaration de moralité fiscale. De même, les membres de la cour ont constaté l’incohérence entre la signature apposée au bas de sa déclaration de candidature et le spécimen de celle produite au dossier.

Par contre, les sept autres candidatures ont été validées par la Cour constitutionnelle. Il s’agit des dossiers de : Denis Sassou N’Guesso ; Guy Brice Parfait Kolelas ; Mathias Dzon ; Albert Oniangué ; Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou ; Dave Uphrem Mafoula et Anguios Nganguia-Engambé .

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Il convient par ailleurs de rappeler qu’aux termes de l’article 48 de la loi électorale, il est prescrit que : « Tout candidat à l’élection présidentielle doit faire une déclaration légalisée comportant : ses nom et prénom, date et lieu de naissance, profession et domicile ; une copie conforme de l’acte de naissance ; quatre cartes de photographie d’identité et le logo choisi pour l’impression de ses affiches électorales ; un curriculum vitae ; un certificat médical délivré par un collège de trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle ; un spécimen de signature ; un casier judiciaire ; un certificat de nationalité ; une déclaration de moralité fiscale et un récépissé de versement au Trésor public d’un cautionnement de vingt-cinq millions de francs CFA (25.000.000 FCFA), non remboursable ».

La Cour constitutionnelle a également rappelé conformément à l’article 176 de la Constitution son rôle de veiller à la régularité de l’élection du président de la République. Ainsi, a déclaré son président, Auguste Iloki, le juge du contentieux électoral considère qu’examiner les dossiers de candidature à l’élection du président de la République, aux fins d’arrêter la liste définitive, participe du contrôle de la régularité de ladite élection. 

Roger Ngombé

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Présidentielle au Congo : le président Sassou Nguesso candidat à sa réélection

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Le chef de l’Etat congolais a choisi le département du Niari et la modeste localité de Kibangou à 93 kilomètres du chef-lieu Dolisie pour annoncer officiellement sa candidature à l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

 » Oui ! Nous nous portons candidat à l’élection présidentielle de mars prochain. Et, nous pensons qu’ensemble dans la paix nous allons poursuivre la longue marche vers le développement de notre pays  » a t-il solennellement déclaré en réponse aux appels que lui ont lancé tour à tour les sages et les jeunes du Niari présents sur le site du chantier de la route Kibangou-Dolisiie.

« Ensemble nous participerons dans la paix pour poursuivre la marche vers le développement », a poursuivi le dirigeant congolais qui a promis que « le scrutin se déroulera dans la transparence ».

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Tout ceci a été synchronisé au plan de la communication car l’annonce du président de la République a eu lieu en marge du lancement par lui des travaux de bitumage de la route Dolisie-Kibangou ce samedi. Axe du corridor Libreville-Brazzaville, cette route fait partie de la Nationale numéro 3 qui relie le Congo au Gabon.

La section Dolisie-Kibangou comprend la construction en cours d’un pont sur le fleuve Niari. Les données produites par le ministère de l’aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux chiffrent le coût total des travaux à 45 196 388 223 FCFA dont 14 321 334 200 FCFA provenants du FAD (Fonds africain du développement) et 26 875 054 023 FCFA du budget de l’Etat congolais. Les travaux exécutés par l’entreprise chinoise CRBC couvriront une durée totale de 59 mois.

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Au cours de la cérémonie différents orateurs ont salué le programme gouvernemental de dotation du pays en infrastructures de base et leur apport dans dans la mise en œuvre du projet d’intégration sous-régionale. Les ministres Jean-Jacques Bouya et Émile Ouosso en charge respectivement de l’Aménagement, de l’ équipement du territoire et des grands travaux et des Travaux publics, le représentant de la Banque africaine de développement, partenaire au projet, Sie Marie Tioye, la Commissaire aux infrastructures de la CEEAC, Marie Chantale Mvoula ont rappelé le leadership du président de la République dans la consolidation de la coopération inter-Etats!

Ce qui lui vaut d’être appelé « champion  » de la construction des infrastructures par ses pairs d’Afrique centrale. Le préfet du département, Baron Frédéric Bozock lui adressait  » un grand merci » au nom des populations du Niari pour les projets réalisés dans cette partie du pays.

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Au même titre que les autorités locales, les habitants de Kibangou ainsi que les militants mobilisés pour la circonstance par les formations politiques dont on pouvait lire sur les banderoles qu’ils portaient des messages de soutien au chef de l’Etat on bravé la pluie qui a mouillé le sol du Niari une grande partie de la journée.

Gankama N’Siah

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Le Congo aura le vaccin contre la Covid-19 d’ici à mars

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Lors d’une conférence de presse tenue le 6 janvier à Brazzaville, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que le pays va acquérir les premières livraisons du vaccin contre le coronavirus au cours du premier trimestre 2021.

Dans son discours sur l’état de la nation, le 23 décembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, annonçait avoir mis le Congo sur la voie du vaccin contre la pandémie de Covid-19, en instruisant le gouvernement à prendre toutes les dispositions y relatives. Visiblement, le travail vient d’être amorcé. « La facilité que le Congo aura au sein du consortium de l’initiative internationale Covax, pour l’accès équitable au vaccin permettra au pays de couvrir 20% de la population. Avec la mobilisation des ressources propres, la proportion sera élargie à 60% voire plus », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, précisant que les réflexions se poursuivent pour déterminer le vaccin le mieux adéquat pour la population tenant compte de l’environnement et d’autres facteurs.

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Par ailleurs, la ministre en charge de la Santé a souligné que le moment venu, ce vaccin ne sera pas administré tous azimuts. Il y a des cibles prioritaires qui seront définies, entre autres, les personnes souffrant des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies dont la Covid-19 devient un facteur aggravant qui peut entraîner la mort.

Dépistage dans les écoles

Lors de sa dernière réunion, la Coordination nationale de gestion de la pandémie avait annoncé l’opération de dépistage dans les établissements scolaires et universitaires. Ainsi, la reprise des cours pour le deuxième trimestre de cette année a été repoussée au 11 janvier au lieu du 4 comme prévu.

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A en croire Jacqueline Lydia Mikolo, le début de cette opération de dépistage a été fixé au 7 janvier. Ce sont les établissements ayant en leur sein des hébergements(campus ou internat) qui seront dépistés en totalité, d’abord à Brazzaville et Pointe-Noire. Pour les autres écoles, le travail se fera progressivement et par échantillon. « L’opération va aider à avoir une cartographie de propagation de la pandémie dans le pays afin de mieux y remédier », a fait savoir la ministre. Les cas positifs seront traités tel que prévu par le protocole sanitaire national de gestion de maladie.

En rappel, depuis le début de l’épidémie, la déclaration du premier cas de contamination dans le pays, le 14 mars 2020, le Congo a enregistré au total 7160 cas de coronavirus, 5866 guéris, 112 décès, 54 importés, 11 transférés à l’étranger, à la demande des représentations diplomatiques. Toutefois, la ministre a exhorté la population à ne pas céder au relâchement compte tenu de la deuxième vague qui souffle déjà sur plusieurs pays.

Rominique Makaya

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