Au Congo, la drépanocytose frappe le bas âge. Lors de l’ouverture du séminaire  de recyclage des médecins des districts sanitaires sur la maladie, les autorités ont fourni des chiffres sur cette maladie. Les enfants en souffrent.  «Deux enfants congolais sur cent naissent avec la forme totale de la maladie, et vingt-cinq enfants sur cent naissent avec la forme partielle. Au plan national, environ 500 000 personnes portent les gènes de la drépanocytose, dont 50 000 développent la forme totale de la maladie», a souligné Pr Alexis Elira Dokekias, directeur du Centre national de référence de drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso, à l’occasion de ce séminaire tenu le 11 janvier dernier à Kintélé. 

C’est le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui a ouvert les travaux. Il a fait savoir qu’environ 3 000 000 personnes portent les gènes de la drépanocytose à travers le monde. Au Congo, selon le Pr Alexis Elira Dokekias, la maladie touche plus de 500 000 personnes, dans les formes totale et partielle.

«Nous avions tenu cet atelier, il y a cinq ans, mais dans le suivi nous relevons toujours des faiblesses concernant la prise en charge des malades au niveau des districts sanitaires. Nous devons renforcer l’intervention en vue d’améliorer l’espérance de vie des patients. Grâce à notre suivi régulier, deux patientes drépanocytaires totales ont atteint aujourd’hui chacune 78 et 80 ans. L’une d’elle a eu sept enfants », a rétorqué le Pr Elira Dokekias.

Inauguré en 2015, le Centre national de référence de drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso remplit bien ses missions régaliennes, selon le Pr Alexis Elira Dokekias. Faisant le bilan des cinq ans de vie dudit centre, il a relevé avec satisfaction les avancées enregistrées tant dans le suivi des malades que le traitement quotidien de ces derniers.

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