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Le gouvernement congolais envisage de relancer la culture du riz en élaborant une stratégie nationale de développement rizicole, selon le directeur général de l’Agriculture, Bienvenu Ntsouanva.
Le Plan national de développement 2018-2022 comporte un volet agricole qui vise l’essor des filières de production et des chaînes de valeur afin de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’industrie de l’Agriculture », a indiqué le directeur général de l’Agriculture, à l’ouverture, lundi à Brazzaville, d’un atelier consacré à l’élaboration de la stratégie nationale de développement rizicole au Congo
Le défi majeur de ce secteur d’activité est de réduire la facture alimentaire, source de déperdition des devises, surtout dans ce contexte de morosité économique, a expliqué M. Ntsouanva.
En effet, la consommation du riz est en hausse au niveau des ménages congolais.
Actuellement, les importations sont estimées à soixante-neuf mille tonnes par an, soit une facture annuelle de dix milliards francs CFA.
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Intervenant à cette occasion, le consultant régional de la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (CARD), Ramilison Harifidy J.A, a constaté que l’importation du riz ne faisait qu’augmenter au Congo et que l’un des objectifs de cette relance est d’inverser la tendance pour que le pays produise le riz dont il a besoin au lieu d’importer.
Cet atelier de validation, qui marque également le lancement officiel des activités de la CARD en République du Congo a été organisé par le ministère de tutelle, en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale.
L’adhésion du Congo en mars dernier à l’initiative CARD lui permettra d’atteindre les objectifs de consommation, en vue de conquérir des parts du marché régional dans le cadre de l’exportation rizicole.
Le pays a une tradition rizicole, avec les bassins de production connus tels que Ewo dans la Cuvette ouest (nord), Kindamba et Vindza, dans le Pool, Boko-Songho et Madingou dans la Bouenza, Mossendjo et Makabana dans le Niari, au sud du Congo.
En 1980, par exemple, la production nationale avait atteint quatre mille tonnes, avant de décliner à cause de la destruction de la filière, imputable à la fermeture brutale de l’Office des cultures vivrières en raison des programmes d’ajustement structurel.
Avec PANA
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