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Même si la tension qui jamais n’était montée, semble apaisée à Brazzaville suite au tweet du ministre Benjamin Griveaux, personne ne comprend l’opportunité de ce message du porte-parole du gouvernement français, qui est de nature à jeter un froid dans les relations entre son pays et le Congo-Brazzaville.
Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungala ne s’en laisse pas compter, quand il s’agit de »remettre les pendules à l’heure ».
💬Comment la France peut avoir des relations avec le Congo qui enferme ses opposants ?
➡️Ce serait la pire chose à faire. Il faut toujours dialoguer, accompagner la société civile, la jeunesse, c’est tout le sens du discours fort d’@EmmanuelMacron à #Ouagadougou#RencontresPPG— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 4 avril 2018
À son homologue Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement français qui a dans un tweet, eu des propos diplomatiquement peu convenant sur le Congo, le ministre Moungalla a dans un tweet en réponse, demandé à celui-ci de « préciser sa pensée sur le Congo ».
L’honorable Ministre @BGriveaux porte parole du @gouvernementFR pourrait il préciser sa pensée sur le #Congo ? https://t.co/RTcGU9ghab
— Thierry Moungalla (@ThMoungalla) 8 avril 2018
Quoique laconique, le tweet du ministre congolais semble avoir poussé le ministre français dans ses derniers retranchements, tant celui-ci a à l’évidence « rendu les armes », car s’étant avisé que les termes de son tweet dont il savait pertinemment le caractère public, froissent quelque peu les relations entre les deux États, alors qu’officiellement, entre le Congo et la France, il n’y aurait pas « de l’eau dans le gaz ».
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Suite à ces propos tenus par une personne que l’on ne peut dissocier de la personnalité politique et surtout du rôle gouvernemental qu’elle incarne, le gouvernement congolais n’a pas encore adressé de protestation officielle, par le biais de l’ambassade de France à Brazzaville, tout comme l’ambassadeur de France n’a pas non plus été appelé pour une mise au point, par le ministre congolais des Affaires étrangères. De même à Paris, l’ambassade du Congo en France n’a nullement protesté.
Sans doute côté congolais, on minimise cet incident, davantage conforté par le dicton populaire : « Jamais l’eau bouillante ne brûle le linge ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
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