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Le gouvernement congolais convaincu que la meilleure façon de permettre aux citoyens congolais, notamment les fonctionnaires, les étudiants et les retraités de mieux vivre consistait à « réparer l’économie ». Mais, il admet son erreur : « la crise économique et financière causée par l’effondrement des cours du baril de pétrole sur le marché international, ne permet plus au gouvernement de tenir ses engagements », ont reconnu, devant les députés, le vice-Premier ministre, chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa et le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.
Ereinté par la chute des cours du brut à partir de 2014, le Congo, pays pétrolier, n’a plus les moyens de rembourser sa dette.
Lors de leur dernier passage à Brazzaville, les experts du FMI ont commencé à mettre le nez dans les comptes du pays pour connaître la réalité de sa détresse financière, assez édulcorée dans la comptabilité publique.
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Ils estiment que la dette congolaise se monte à 9 milliards de dollars. Cela représente 110% du PIB.
Selon les américains, la Chine est coupable de ce surendettement. Une accusation en partie justifiée car la Chine a évidemment prêté par intérêt pour assurer ses besoins en matière première.
Attirés par les rendements futurs de cette dette, beaucoup d’acteurs sont en embuscade et prêts à racheter avec une grosse décote dans l’espoir de gagner de l’argent au moment de la restructuration.
Des fonds à l’affût, et aussi des acteurs plus inattendus parmi lesquels la banque russe VTB, alliée au pétrolier Rosneft qui serait prête à racheter la dette privée du Congo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
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