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À l’occasion de la journée de sensibilisation contre les faux médicaments, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a révélé le 22 mars à Brazzaville, que les réseaux mafieux avaient jusqu’à présent profité de l’inaccessibilité des populations aux médicaments essentiels, pour semer la mort et la désolation.
Placée sous le thème « les médicaments falsifiés », cette journée de sensibilisation contre les faux médicaments organisée par l’Institut français de Brazzaville avec l’appui de l’ambassade de France et le soutien de la Fondation Jacques-Chirac, a donné lieu à diverses communications sur ce fléau.
Dans son adresse, la ministre Jacqueline Lydia Mikolo a souligné que plusieurs pays d’Afrique sont confrontés au fléau de faux médicaments qui déciment plus de 800.000 personnes chaque année dans le monde.
« Conscient du fait que les médicaments de la rue constitue une entrave à l’émergence du Congo, le gouvernement s’est investi afin de rendre disponible les médicaments de qualité, à prix abordables sur l’intégralité du territoire congolais et mettre ainsi les populations à l’abri de ce fléau hideux », a-t-elle dit en substance.
C’est dans ce cadre, a poursuivi Jacqueline Lydia Mikolo, qu’il a été lancé l’opérationnalisation de la Centrale d’achat de médicaments essentiels génériques et produits de santé (CAMEPS).
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La présidente de la Fondation Chirac, Claude Chirac, a pour sa part relevé que le combat de tous à une santé et l’accessibilité aux médicaments de qualité a toujours été au cœur des engagements de cette fondation et considéré comme prioritaire.
De son côté, Philippe Ngondongo président de l’observatoire de santé et de la lutte contre les faux médicaments a notifié que le problème de l’accessibilité de médicaments de qualité se pose avec acuité. La plupart des médicaments proposés sur le marché sont contrefaits. Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé affirme qu’environ 20 à 55 % des médicaments disponibles en Afrique sont contrefaits.
Abordant le « traité Medicrime »,Alexandre de la Volpierre, a expliqué que la Convention dote les États parties d’un instrument puissant pour combattre la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires, dans l’optique de la protection sanitaire des patients et des utilisateurs des produits médicaux.
Rappelons que le Congo a mis en place une commission d’homologation des médicaments et un système de pharmacovigilance, et procédé au renforcement de l’autorité nationale de réglementation pharmaceutique.
Avec Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
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